Et vous ?
La semaine passée était « mémorielle ».
On a vu « Jupiter » sur tous les théâtres d’opérations
majeures des grandes dates de la première-guerre mondiale.
Une guerre gagnée, mais une paix durable perdue.
Et une montagne de cadavres pour des prunes…
Il en a même déplacé à grand renforts d’émission de
gaz à effet de serre (et de particules-fines) sur les routes de la « Gauloisie-Martyre »
tout son gouvernement du moment (alors que les « Gauloisiens-aux-gilets-jaunes »
tirent la langue) avec du denier public pour le coup « bien-employé ».
L’année dernière, la cérémonie de ce souvenir du 13
novembre aura été placée sous le signe de la sobriété, de la dignité et du
recueillement (sic).
Elle s’est déroulée sans prise de parole.
Afin de « préserver
l’intimité des familles et des proches », la couverture médiatique de
cette cérémonie aura même été « encadrée ».
J’avais déjà eu honte…
Ainsi, l’espace qui a été réservé et n’a pas été accessible
ni à la presse, ni aux photographes.
Une banalisation « En Marche » (et même pas
en rêve)…
Mais je n’oublie pas pour ma part.
Ne jamais oublier.
Ces vies fauchées au nom d’Allah, qui n’est décidément
pas mon Dieu…
Qui ne le sera jamais.
Nous sommes entrés dans « l’an
mille qui vient après l’an mille » le 11 septembre 2001 et de
quelle façon spectaculaire.
Depuis, il y a eu des centaines et des centaines d’attentats
sur la planète.
Une grande majorité d’islamistes…
Cette « religion du livre » là mérite-t-elle
tant d’assassinats ?
« À l'heure
actuelle, Daech a perdu son enclave géographique en Syrie et en Irak. Sa
liberté de mouvement est diminuée, ses communications sont très écoutées. »
Le « Califat » n’existe pratiquement plus.
« Mais l’État
islamique est re-né plusieurs fois de ses cendres. Même si les têtes tombent,
il se renouvelle. Dès 2016, il préparait son retour à la clandestinité. Ce n’est
pas parce que le califat est battu que l’État islamique est vaincu ».
Personnellement, j’attends l’élimination du Calife « Abou
Bakr al-Baghdadi », appelait encore cet été à poursuivre le djihad, ainsi
que tous ses lieutenants…
Partout et jusqu’en Afrique-noire.
J’attends la ruine de tous ceux qui ont pu les
financer, de près ou de loin, les armer.
Une guerre qui dépasse nos quotidiens et ses enjeux
persistent.
Même si on sait que désormais tous les commanditaires
directs des attentats de Saint-Denis et Paris du 13 novembre 2015 ont été
éliminés par « un service qui n’existe pas » payé par vos impôts (13
au total ai-je lu quelle que part), la page n’est pas pour autant définitivement
tournée.
Elle ne le sera jamais : Devoir de mémoire
oblige.
« Officiellement,
la France n’en parle pas parce que si elle avoue une attaque ciblée sur une
personne particulière, ce serait reconnaître un assassinat », commente
un journaliste.
Sang pour sang…
La loi du Talion.
Trois ans déjà pour que ce chapitre soit clos.
Mais moi je n’oublie toujours pas.
Pas
plus ceux-là (Vous avez reçu
votre invitation pour la cérémonie qui se déroulera dans la matinée du 13
novembre 2018 : « Le public pourra assister sans inscription aux
cérémonies, hors cette zone réservée aux victimes des attentats et à leurs
accompagnants, invités à compléter leur inscription ci-dessous :
Nom,
Prénom, Adresse email, Je viendrai à la / aux cérémonie(s) suivante(s) : Le
Carillon et le Petit Cambodge, La Bonne Bière, Le Comptoir Voltaire, La Belle
Équipe, Le Bataclan.
Nombre
d'accompagnants… cochez la case SVP) ;
Que les
précédents (#JeSuisCharlie, #JeSuisClarissaJean-Philippe, #JeSuisHypercher)
ou les suivants Nice
et Saint-étienne-du-Rouveray où j’étais #Père-Hamel.
Vous
étiez prévenus au moment avant même que je me
fasse éventrer, mais je me suis trompé de cible
Comme j’ai pu
être #HervéGourdel…
Je dois avoir des antennes « hyper-luminiques »
plantées dans le cerveau, car après-coup je me rends compte que j’avais
été prévenu mais je n’ai pas su « prévoir » pour autant
Pas plus « Noël
2015 à Ajacciu » que la « Burkini-Story » :
Des miettes…
Une longue liste qui me fait détester à jamais, non
pas mes « potes-musulmans » mais leurs « frères-barbus » :
Ils n’ont décidément pas à respirer le même air que moi.
Ce sont des tortionnaires (comme beaucoup d’autres très
« officiels » et jusqu’à récemment) qui nient l’Humanité.
Déjà l’année dernière, l’hommage avait déjà été sobre. Sans prise de parole. Aujourd’hui dans sa grande générosité l’État (vous,
quoi…) paye pour assécher les larmes et la douleur de ces carences.
Il a
été aveuglé par les « tensions » autour de « Tagada-à-la-fraise-des-bois »
dont il estimait qu’il était « la première cible ».
Lui
était planqué dans le Vaucluse avec une armée de CRS et de gendarmes-mobiles
qui ont manqué à Paris et à Nice…
L’année
dernière, « Jupiter » a uniquement observé une minute de silence et
déposé une gerbe sur chaque lieu des attaques terroristes du 13 novembre 2015.
En tant que Président, il s'agissait pourtant de sa première commémoration des
attentats commis à Paris et Saint-Denis.
Qu’en
sera-t-il aujourd’hui après sa « tournée mémorielle » de la semaine
dernière ?
La stratégie de banalisation a largement commencé…
Souvenez-vous, « Jupiter » s’est efforcé,
depuis son élection, de faire oublier les victimes, en supprimant tout d’abord
le Secrétariat d’État qui leur était dédié. Puis récemment en réduisant les
aides à certaines catégories de victimes, relativisant ainsi une fois de plus
la souffrance et les multiples préjudices subis.
C’est toujours autant de mesures d’économie du denier
public, vos impôts…
Le discours envers les victimes a lui aussi changé
parlant désormais de l’aide aux victimes comme s’il s’agissait d’un « acte
de charité » publique, quand celle-ci devrait être vue, au contraire,
comme une prise de responsabilité de ces mêmes politiques et de cet exécutif
forcément héritier, envers ces vies brisées, du fait de leur propre action (ou
inaction) voire de l’erreur des « services ».
Les guerres qu’ils ont provoquées au service des
lobbys (construction, énergie, armes), le chaos dans les banlieues qu’ils n'ont
pas été capables de résoudre et le manque de cohésion sociale dont ils sont
également à l’origine.
« Gégé-Colombe » a prévenu : Il y a de
la ghettoïsation dans l’air depuis des lustres.
Une « banalisation » du terrorisme qui n’est
pas anodine : Elle est une démonstration d’un manque évident de solutions
et d’une volonté de minimiser l’indignation légitime des victimes, celles d’hier
et celles de demain. Une banalisation face à laquelle on devrait se battre afin
d’éviter toute forme de résilience.
Car « ça va revenir ».
Ici ou ailleurs.
Anatole France a un jour dit à propos de la guerre,
que « l’on croit mourir pour la
patrie mais on meurt en réalité pour des industriels ». 100 ans plus
tard le terrorisme revisite cette maxime qui ne pouvait être plus actuelle tout
autant qu’inacceptable.
D’autant que l’industrie ne représente plus que 9 % de
la création de richesse du pays (le PIB).
En revanche, vos taxes et impôts représentent presque
6 fois plus.
Et vous voulez que j’oublie ?
Peu importe, je suis déjà mort (plusieurs fois d’ailleurs),
mon avis, mes opinions ne comptent plus depuis bien longtemps.
Je ne suis déjà plus de ce monde qui veut émerger :
Je ne le verrai même pas.
« Ma nichée »… peut-être que si.
Il s’est passé tellement de choses depuis trois ans qu’on
peut encore espérer (ou désespérer).
Pour ma part, je n’y peux plus rien.
Sauf à regretter la folie des humains (qui vous plonge
plus profondément dans l’absurde « démocrature » des « populistes »
ou de la « technocrature » des « sachants-autistes-trisomiques »,
la seule conséquence visible dans vos loi : L’éta-d’urgence est devenu
permanent pour être intégré dans le code pénal) et de devoir léguer une si
triste situation : On aurait pu mieux faire, d’autant que c’était à portée
de main… pour les gens de bonne volonté seulement : Mais ils étaient les « moins
nombreux » ce jour-là aussi.
Bonne journée du souvenir à vous aussi !
I3
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