« Jupiter »
en mission
J’avoue qu’il m’épate : Empêtré dans des affaires internes
insoutenables (« Benne-Allah », les « Gilets-Jaunes », une
perte de popularité incommensurable et j’en passe…), il persiste à tracer son
chemin sur le cap fixé
(probablement) par d’autres (trilatérale, Bilderberg, maçonnerie, pour
avoir été formé par les « Young-leaders »).
Dans la série « décryptage », je vous narrais
d’abord, très tôt, « son
calendrier » et sa lutte contre les extrémismes pour mieux assoir son
pouvoir et avenir politique : Ce qui vous
pend au nez, pardi !
Dans un second document, on découvrait la dimension
« internationale » de Jupiter dans un chemin balisé par
d’autres : Sa vision
« Jupitérienne » du monde.
Il avait été élu sur un programme fondamentalement européen, par sur des
objectifs diplomatiques internationaux, mais peu lui importait : C’est son
véritable « objectif ».
Par la suite, il avait repris les « affaires internes » en main
à l’occasion de la « conférence des
maires » du pays,
opération réitérée à l’occasion des « vœux-présidentiels » de ce début d’année qui
éclairaient la direction à suivre.
Cap confirmé à deux reprises autour de la
« souveraineté » autour de la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », qui aura nécessité un passage sous le
bandeau boisseaux de « mes
cousins-Corsi »
dirigés par des frangins-trois-points à peine dissimulés : Fin des opérations
de « reprises en main ».
Réaction des « fanges dissidentes », probablement en provenance
du Grand-Orient : L’affaire
« Benne-Allah » que tout le monde croit « enterrée », mais qui a précipité
différents « départs » et dont pas les moindres : « Frère
Gégé-Collombe » notamment.
Là, on
l’a vu totalement isolé : 15 jours pour former un gouvernement à peu-près
homogène (avec sa flopée de « retourne la veste » et quantité de
« désistements »), un délai tout-à-fait inhabituel !
Avec pour conséquence une « contre-réaction » qui aura visé
« Mes-Luches » – qui aura été lui-même des plus auto-contreproductifs
à un point tel qu’il est désormais « suspendu » du Grand-Orient :
Impossible de le défendre, c’est vous dire… – et l’enterrement de première
classe de l’affaire du « twist-de-Filochard » en signe de réconciliation, où
le parquet a demandé la relaxe du prévenu soupçonné d’antisémitisme-primaire et
viscéral : Jugement ce
prochain 12 décembre.
Comme quoi, hein…
On y reviendra, en temps et en heure, naturellement.
On l’a laissé « jouer des muscles » l’année dernière à
l’encontre de « Deux-Villes-Liées » (un autre « frangin »
mais du GLNF, une obédience-frère concurrente), puis en Syrie avec des missiles
foireux.
Ça, les « missiles-foireux », on pouvait anticiper : Il a voulu
vérifier la réalité de l’efficacité du « Bouton-rouge »
(à suivre dans les 14 autres posts de la série « Aux plaisirs du Palais »),
comme son prédécesseur « Tagadada-à-la-fraise-des-bois » (et le tir
raté d’un missile M51) et même « Le Chi » et ses derniers tirs
nucléaires « réels » dans le pacifique avant le moratoire qui a suivi
sur les essais.
Et puis ils l’ont invité à faire la démonstration de leurs dogmes à
l’occasion du
centenaire de la fin de la dernière guerre-mondiale : Qu’il en finisse
de faire ses preuves de « bon soldat ».
Si tous ces posts ne vous tissent pas une « toile » de
« fils rouges » qui s’entremêlent adroitement sous vos yeux, je veux
bien manger mon chapeau (que je n’ai plus : Le dernier a cramé dans mon
épisode attentatoire
vénitien !) et je ne peux plus rien pour vous…
Car c’est devant près de 70 chefs d’État ou de gouvernement réunis pour
les commémorations du centenaire de l’Armistice de 1918, que
« Jupiter » a martelé son message pour la paix, sans oublier de
fustiger le nationalisme-précaire.
Magnifique :
« Faisons une fois de plus le
serment de placer la paix au-dessus de tout. »
« Durant ces quatre années, l’Europe
manqua de se suicider » (en fait elle l’a fait), a rappelé le chef de l’État
dans un discours d’une vingtaine de minutes, face à 72 chefs d’État et de
gouvernement, d’autant qu’ils étaient tous là pour commémorer le centenaire de
la Grande Guerre, côte à côte et protégés de la pluie par une structure
transparente installée pour l’occasion.
Temps fort de la cérémonie, empreinte de gravité et d’émotions : Les
lectures de lettres de Poilus ou les mélodies du Boléro de Ravel, joué par
l’Orchestre des jeunes de l’Union européenne.
Ce qui n’a pas empêché les Femen d’exciper leurs seins dénudés sur le
passage de « Trompe »…
Ambiance : Il n’aura pas pu profiter de « la vue » offerte
tellement les forces de l’ordre ont été rapides.
Il paraît que « Paris-sur-la-plage » était peut-être sous la
pluie, mais en état-de-siège.
Je ne sais pas, je n’y étais pas…
Je n’étais pas vraiment invité non plus.
Et dans son discours, « Jupiter » s’est aussi montré offensif en
évoquant le temps présent. « Le
patriotisme est l’exact contraire du nationalisme », a-t-il mis en garde,
visant sans le nommer « McDonald-Trompe », mutique sur son siège. Il
donnait même l’impression de s’emmerder, se demandant probablement ce qu’il
foutait là : Même pas un défilé militaire à se mettre sous la dent, hors
la PAF…
Là, j’en suis bien d’accord : Le patriotisme, c’est l’amour de sa
Patrie.
Le nationalisme, c’est la haine de « l’autre », parfois jusqu’à
conduire à la guerre !
C’est dire tout le grand-écart entre les deux notions : On ne le
répétera jamais assez.
Et ça a dû passer à des années-lumière du neurone de l’américain…
« Additionnons nos espoirs au lieu
d’opposer nos peurs », aura-t-il lancé, faisant l’éloge de « l’amitié forgée entre l’Allemagne et la
France », de l’Union européenne, ou de l’ONU, autant d’instances visées de
son côté par le président américain.
Un : La « Teutonnie », ce n’est plus ce qu’elle a été.
Après les « claques » électorales subies par la « Groβ-Ko »
et la « préretraite » actée de « Mère-Quelle », elle est
devenue incapable de participer au « moteur européen » pour quelques
mois.
Finie son arrogance au point que les « Ritaliens » pourront
passer leur budget 2019 les doigts dans le nez et une bite dans le kul
et que si par hasard les Britishs s’en vont vers des élections anticipées (la
faute à un rejet du « plan Chequers » de « Théière-Mais » à
défaut de majorité) voire vers un nouveau référendum (c’est une idée qui
« grossit » en ce moment de ce côté-ci du Channel), ils seront de
nouveau les bienvenus dans l’UE…
À mon sens, ce sera au moins aussi compliqué à mettre en place que leur
« Brexit » pas encore abouti : Je n’y crois pas trop.
Le leader (contesté) de l’UE, ça restera « Jupiter » : Une
de ses missions au nom des « Maîtres du monde » (qui veulent un monde
« ouvert au business » alors que d’autres le referment en jouant sur
la migration – un monde de libre-circulation des personnes – attisant la peur
de « l’autre », le « métèque » venu de nulle-part [genre
Soros])
On aura naturellement retenu l'attitude de « Trompe » toujours
scotché à son « America First »… and only.
Le fossé entre lui tourné exclusivement vers les États-Unis, et en
particulier vers son électorat, la moitié des électeurs américains, et « Jupiter »
tourné vers l’Europe et le monde, n’aura jamais été aussi béant.
Le divorce entre les États-Unis et le reste du monde, et l’Europe en
particulier est désormais acté et conforté.
De quoi donner le ton de la seconde partie de journée. Après le déjeuner (homard
et petits-légumes) à l’Élysée, au cours duquel le chef de l’État était assis
entre « Mère-Q’elle » et l’américain, « Jupiter » a ouvert
le Forum de Paris sur la Paix, à la grande halle de la Villette. Un
rendez-vous, que ses concepteurs veulent rendre annuel, qui doit servir à
débattre de la gouvernance mondiale (au-delà de Davos) au sens large et à
prôner le multilatéralisme (justement, je n’ai pas vu Soros qui devait ronger
son frein comme par hasard… bizarre-bizarre).
Sauf que l’édition 2018 a eu lieu en l’absence remarquée de l’américain
qui avait mis en scène son boycott du rendez-vous.
Voulant s’afficher unis malgré l’isolationnisme du président américain, « Jupiter »
et la Teutonne auront donc ouvert ce Forum avec le secrétaire général de l’ONU
Antonio Guterres (qui s’est fendu de plusieurs interviews télévisuelles). Dans
une prise de parole de cinq minutes, le président gauloisien a fustigé les « passions tristes » qui remettent en
cause la paix, dénonçant une nouvelle fois « le nationalisme, le racisme, l’antisémitisme, l’extrémisme ».
Message de politique interne où il échoue largement : On aura dit
dans la semaine passée que les actes antisémites auront flambé de « + 69 % en un an ».
Je ne sais pas où ils vont chercher tout ça : Moins d’un par jour (il
y a plus de femmes qui meurent sous les coups d’un kouillu de leur entourage)
contre des dizaines d’actes « christianophobes » par semaine, toutes
les semaines, sur la même période, au moins autant que les victimes de
« chauffards-de-la-route », soit dix fois plus !
La « Teutonne » que le « Gauloisien » a fait
applaudir, a enchaîné en rendant hommage à l’amitié franco-allemande (« Une chance nous est offerte de construire un
monde meilleur, nous devons la saisir »), a-t-elle exhorté sous les
applaudissements, chancelière qui termine son dernier mandat.
Pas sûr qu’une seule chance soit suffisante…
À noter (deux) que dans le public, seul « Vlad-Poux-Tine-l’asperger »
sera resté assis à l’arrivée du couple franco-allemand, semblant réservé avant
d’aller redonner la piqûre sur « RT Russia », le studio
« parigot ».
Lui aussi donnait l’air de s’emmerder à se demander ce qu’il foutait-là…
Convergences. Opportunes ?
« Jupiter » aura encore participé à deux tables rondes, dont une
pour présenter un Pacte international sur l’information et la démocratie avec
Reporters sans frontières.
Lui et ses fake-news…
La journée aura eu une suite : Le Forum sur la Paix devait se
poursuivre jusqu’à mardi, mais en l’absence des chefs d’État. Au menu, la
présentation par des associations ou des entreprises de 120 initiatives « présélectionnées »
probablement par les « frangins-trois-points ». Reste à voir ce qu’il
en sortira de concret. Pour construire la paix, la symbolique-maçonne des
symboles ne suffiront pas.
Je note pour ma part l’absence remarquable de la secte-vaticane (et
associés) : C’est quand même curieux, puisque ce sont les seuls à être
« neutres », « pacifiques » et même
« évangéliques », portant un message d’amour d’autrui et de la
planète, en plus que d’être présents sur tous les continents…
« Jupiter » qui aura rempli son rôle à cette occasion, aura donc
initié ce « Forum de Paris pour la paix », mais c'est une association
indépendante qui portée sur les fonds baptismaux.
Tellement indépendante l’association, que ce grand rendez-vous – où chefs
d’états ont côtoyé des ONG, entrepreneurs et association – n’a pas été financé
par des fonds publics (ni gauloisiens ni internationaux), mais pour l’essentiel
par des entreprises privés. Parmi elles, tiens donc : « Gogol »,
Microsoft, ou encore « Fesses-book », qui ont donné parfois jusqu’à cinq
millions d’euros pour l’occasion au nom de leurs futurs clients…
« C’est une volonté du président. Il
veut qu’au-delà des États, la société civile s’implique », a détaillé un
conseiller gouvernemental.
C’est surtout qu’il n’a plus trop les moyens.
Il n’empêche, lundi matin, « Jean-Yves-LeRiant », « sinistre
des Affaires étrangères » après avoir été celui des armées & de la
guerre sous un autre Président, recevra tous ces grands donateurs privés lors d’un
petit-déjeuner au Quai d’Orsay : Là, c’est bien vous qui avez payé la
cantine et les croissants…
Trois, vous aurez noté comme moi au moins une chose : Pas un mot sur
« Phil-Lippe » comme absent, effacé, ni d’un seul membre du
gouvernement pendant cette journée « mémorielle ».
À part les Femen et quelques « gilets-jaunes » (et la
pluie : mauvais signe… depuis « Tagada-à-la-fraise-des-bois »),
pas trop de fausses notes.
Les deux « hyperpuissances » se reverront en marge du prochain
G20 (un « G72 » ce n’est pas assez valorisant pour eux) où le chinois
sera aussi présent…
Je n’ai pas entendu dire qu’ils étaient là cette année alors qu’ils « en
étaient » l’année dernière. Mais peut-être suis-je mal informé.
Qu’en restera-t-il ?
Pas grand-chose : Un « ballon-sonde » du monde multipolaire
qui aura joué l’étoile filante dans ce « Monde d’avant » qui ne veut
pas mourir et se referme comme une huître et se prépare à l’ultime-bagarre.
On n’a pas encore les « plans » du « Monde d’après ».
De toute façon, il ne pourra naître et apparaître qu’après de gros
bouleversements. Mais on ne sait pas encore lesquels.
En attendant, « Jupiter » aura rempli sa part de contrat :
Il devrait retrouver une certaine sérénité dans la conduite des affaires du
pays où les enjeux réformateurs et budgétaires sont encore largement
insuffisants.
Il n’a pas fait le quart de sa feuille de route.
Passionnant…
Et forcément à suivre…
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