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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 30 juin 2020

Municipales 2020

Quelle légitimité ?
 
Tout le monde aura pu constater une abstention record pour un scrutin « fétiche » des « Gauloisiens-consultés » avec les présidentielles.
Il faut dire que la crise du « Conard-virus » n’aura pas arrangé les choses, j’en conviens. Il a été reporté, puis incertain, avant d’être finalement confirmé. Après plus de trois mois d’attente, le second tour s’est tenu dans les 4.820 communes qui n’avaient pas élu leur conseil municipal mi-mars.
Mais avec 59 % d’abstentionnistes (hors la « Corica-Bella-Tchi-Tchi » où ils ont voté jusqu’à 72 %), sur 16 millions d’électeurs convoqués, qui n’en avait rien à cirer pour… les 6 prochaines années, ça fait tout de même beaucoup !
Déjà le 15 mars, ils étaient 44,3 % à se déplacer.
Quand on fait le décompte de la « Jupitérie » – élu avec 17 % des électeurs du premier tour – ce sera le fait marquant de la démocratie élective « post-moderne » : Un désintérêt manifeste, une désinvolture citoyenne, une désaffection des isoloirs, bref, une abstention massive telle qu’on se demande à quoi servent ces « rassemblements républicains ».
À légitimer les élus ?
Un jour viendra où il faudra se contenter de sonder les opinions (qui ne sont jamais que des opinions, changeantes et versatiles) où faire comme du temps des « staliniens », se contenter d’un « entre-soi » d’encartés…
 
Dans le détail, ils sont (presque) tous contents : Le « Air-Haine » a emporté sa première « grande-ville » et conforté ses positions par ailleurs ; les « écolologistes » ont réalisé « une percée » avec une poignée d’élus ; la « gôche » a sauvé les meubles ; la « doâte » n’a rien lâché…
Seul le parti de « Jupiter » aura raté ce scrutin : Même « Buse-one » ne siègera pas au conseil de « Paris-sur-la-plage » dit-on !
Mais ils sont contents, parce que le seul qui aura été « premier sinistre » et n’aura jamais pris sa carte des « marcheurs-même-pas-en-rêve » aura battu le « coco-local » grâce à leur appui…
Je te vous demande un peu où ça va se nicher, la fatuité-gratuite ?
 
Les « écololos » avait le sourire facile : « Une espérance autour d’un beau projet » (lequel au juste ?), « une vague verte » qui « se lève », des résultats qui semblent d’ores et déjà « historiques ».
Il faut dire que le mouvement écologiste a clairement franchi un pas en remportant plusieurs grandes villes : Lyon d’abord ! Un revirement historique pour la capitale des Gaules, dirigée depuis 2001 par l'ancien « sinistre de l’Intérieur & des cultes », un frangin trois-points qui avait boosté « Jupiter ».
Marseille qui sort l’héritière du sortant « J.C-God-Daim ».
Bordeaux, qui bascule également dans l’escarcelle des écologistes.
Strasbourg passe aussi au vert.
Annecy, face au maire sortant.
Grenoble, la ville si polluée par temps couvert, le sortant « écolologiste » conserve son siège.
Poitiers où « Aile-Léonore-Mon-con-d’huis », soutenue par le PCF et Génération·s aura battu le « soce » local qui briguait un troisième mandat.
Besançon face à un « LRD ».
Tours face au maire sortant, UDI soutenu par LRD.
Et puis « Paris-sur-la-Seine » où « Sœur-Âne » ne serait rien si elle ne s’était pas constituée « prisonnière-volontaire » des « Ayatollah écolologistes » de la Kapitale…
 
Le vrai perdant, ça reste « Jupiter ». Là où il lui aurait fallu un maximum de conseiller pour assurer les prochaines sénatoriales, la pêche aura été bien mince !
Après un mauvais premier tour, c’est définitivement raté, malgré des alliances, les « marcheurs-même-pas-en-rêve » n’ont pas brillé : « Ce soir, nous éprouvons une déception » aura réagi « Si-bête-la-Diarrhée ».
J’espère qu’elle n’aura pas été surprise, tout de même…
Sa seule vraie satisfaction, c’est Le Havre, la ville de cœur de « Kungfu-Panda », qui a réussi sa mission : Même s’il n’avait pas été investi par le parti « Jupitérien » mais avait seulement obtenu son soutien, il aura a largement battu le député-coco-local.
Vous aurez noté que grâce au jeu des alliances, « LRD » voulait remporter un maximum de villes. Et ils ne s’en sortent pas trop mal, quoique…
Ils ont laissé s’échapper l’axe « PLM » et Bordeaux, ils peuvent se targuer de garder Nice, Limoges et Calvi (dès le premier tour).
En revanche, le parti perd Perpignan et Nancy notamment.
 
Notez qu’après les débâcles de la présidentielle et des européennes, où le « P.Soce » n’a pas dépassé la barre des 6 %, les municipales signent le début de son retour. Le premier secrétaire du parti déménage et s’installe dans les locaux de la Fondation Jaurès, et il s’est ainsi félicité d’un « immense élan qui se lève dans toute la France et qui permet de voir des socialistes, des écologistes, qui se retrouvent et qui sont en train de gagner de formidables victoires ».
Il faudrait savoir : Il est « écolologiste » ou « soce » ?
Moâ, j’aime bien les amalgames de loosers…
Lille reste à « Titine-Eau-brie » pour un quatrième mandat contre « l’écololo-local ».
Nancy bascule à gauche. Le « soce » (PS, PCF, EELV) renverse le maire sortant soutenu par le Mouvement radical, « LREM-même-pas-en-rêve » et le « Mac-Mo-Dem ».
À Montpellier, le « soce » appuyé par le PCF et EELV est arrivé largement en tête. Il était pourtant arrivé en deuxième position au second tour, derrière le « divers gôche » local.
Au Mans « Stéph-Le-Folle », ancien porte-la-parole du gouvernement sous la présidence de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », garde son fauteuil sur fond d’abstention record : « On devra être à la hauteur de la confiance donnée » en rigole-t-il !
 
En lice dans plus de 120 communes, le « Air-Haine » lorgnait particulièrement sur Perpignan : Mission accomplie !
Et contre un « front républicain » en plus ! « Ce front dit républicain est tombé à Perpignan, et demain, il pourrait tomber ailleurs », a réagi le nouvel élu.
Pour le reste, il faut constater plus d’une centaine d’échecs : Une paille…
« Gégé-Dard-à-la-main » avait été élu dès le premier tour.
Le Havre, c’est fait : Le gouvernement aura gagné ses paris-là !
Pas mal pour des « loosers »…
 
Désormais, les « écololos » sont face à leurs responsabilités, à « l’épreuve du pouvoir ».
« Jusque-là, les Verts n’avaient jamais gagné de vraies grandes villes », rappelle une sociologue.
Il y avait eu Grenoble et « Domino-Voit-née » à Montreuil, c’était tout. Là, c’est quand même autre chose.
Avec 13,47 % des votes aux dernières européennes, soit plus de trois millions de voix, les « écololos » étaient arrivés troisième au niveau national, devenant ainsi la première force de « gôche » et le parti en tête chez les électeurs de 18 à 24 ans.
Pas moins de 45 % des électeurs de villes de plus de 10.000 habitants se disaient prêts, début février, à voter aux municipales pour une liste soutenue par des « écololos ». Ils n’étaient que 29 % à l’envisager avant les élections européennes.
À un moment où la transition écologique est vue comme une évidence, ils profitent d’un contexte porteur : La crise du « Conard-virus » est évidemment passée par là. « Des électeurs ont ouvert les yeux et se sont sentis concernés par les enjeux qui pouvaient jusque-là leur paraître éloignés. »
Personnellement, je ne vois pas le rapport, mais c’est normal, je suis « né kon » et je n’ai jamais qu’un seul neurone (celui du nerf honteux) en état de marche…
Voter « écololo » parce qu’on a peur d’une « grippette » (partiellement) mortelle, j’avoue que ça m’en bouche un coin !
Comme quoi la peur est vraiment une très mauvaise conseillère.
Il faut dire qu’on en a rajouté jusqu’à l’écœurement !
 
Les voilà donc en route pour la présidentielle en 2022 : « Les prochaines semaines vont être intéressantes à scruter, » indique un chercheur en sociologie électorale, professeur à « Sciences-Pô » Bordeaux. « Gagner, c’est bien, mais savoir gouverner, c’est mieux. Les voilà à l’épreuve du pouvoir, le plus dur commence pour eux. C’est un très gros défi qui les attend, leur moindre décision sera scrutée. Un manque d’expérience, des budgets conséquents à gérer, des ressources organisationnelles plus limitées que d’autres partis, des maires parfois inconnus du grand public… La pression est clairement sur leurs épaules. »
On a vu « Jupiter » dans les premiers mois de son quinquennat où il nous faisait avaler des couleuvres comme autant d’urgences jusqu’à ce que ça lui pète à la tronche avec les « Gilets-jaunes »…
Même sa réforme de la constitution (urgence des urgences) sera enterrée, quant à celle des retraites, beaucoup plus sérieuse pour l’avenir…
 
En parlant des « écololos », à mon sens il faut temporiser : « En fait, ils jouent gros et peuvent tout perdre. Ils peuvent très bien être victimes du (syndrome du) parti qui grandit un peu trop vite. Inutile de rappeler que les Verts sont abonnés aux résultats en dents de scie. Un coup en haut, un coup en bas… ».
« Qu’ils n'oublient pas non plus qu’ils gagnent aussi et surtout grâce à des alliances. Donc on peut aussi considérer, au-delà du fait que les idées écologistes progressent, que c’est une victoire de toute la gauche. »
Ce qui n’est pas faux…
 
Dit autrement, « c’est une question de crédibilité dans l’exercice du pouvoir qui se joue dès maintenant. S’ils y parviennent, ils auront gagné. Sinon… Le mouvement pourrait tout à fait retrouver la place qu’il occupait il y a encore quelque temps. »
Accrocher des électeurs qui ne sont pas forcément les plus convaincus (les précaires, les ouvriers, plus globalement aux « Gilets-jaunes »), c’est bien.
« Mais ça va demander un vrai travail de pédagogie. Sinon, ils se feront « corneriser » comme avant, certains se chargeront de les résumer à une écologie punitive, qui ne plaît qu’à une classe de fait privilégiée. »
Le fameux « plafond de vert ».
 
Moâ, je retiens que finalement « La République en marche même-pas-en-rêve » aura connu des premières élections municipales véritablement cauchemardesques : Le parti n’a pris aucune grande ville et enregistre de cinglants revers, à commencer par « Paris-sur-la-plage ».
Au tout début, ils rêvaient de garder Lyon, de prendre la kapitale (avec la grosse bite de « Gris-veau »), Marseille et plein d’autres cités.
Loupé ! Le bilan des municipales est catastrophique : Toujours « hors-sol » !
Surpuissant dans les grandes villes en 2017, le parti présidentiel n’en prendra finalement aucune avant 2026…
Pas en mesure de remporter Strasbourg, qui aurait été son principal lot de consolation, malgré le retrait du « LRD » local, la cité alsacienne passe chez les « écolologistes ».
Une grosse claque qui préfigure le coup de pied au kul de 2022.
 
Pire, les principales villes de « Gauloisie-triomphale » où le maire sortant était passé chez les « Marcheurs-même-pas-en-rêve » ont basculé !
Même de nombreux sortants que « Buse-one » soutenait ont été battus.
À Bordeaux, l’arithmétique plaçait pourtant l’alliance du maire « LRD » juppéiste avec « LREM-même-pas-en-rêve » favorite du second tour, mais la dynamique verte a été plus forte.
Même situation à Tours ou le « divers droâte » y a perdu son fauteuil.
À Annecy et Nancy, les maires de « centre-droât » sortants, qui avaient le soutien du parti « Jupitérien » dès le premier tour, sont également tombés.
Seule consolation (par procuration) : Toulouse !
À Amiens aussi, l’UDI-locale aura résisté à l’union de toute la gôche.
D’autres situations illustrent la déroute de ce parti.
« Paris-sur-la-plage » et d’autres villes où les résultats sont insuffisants : Besançon, Lille ou à Mulhouse, les candidates en lice dépassent à peine les 20 % des voix.
 
Serait-ce le « crépuscule des dieux ?
En tout cas, c’est l’heure de la remise en question. Après ses cartons électoraux de 2017, une seconde place aux européennes pas loin derrière le RN, le parti démontre qu’il ne parvient pas à s'implanter localement. Et le patron du parti a juré qu’à terme « il y aura des milliers, des centaines de maires élus de La République en marche, et de cette génération naîtront les prochains maires de La République en marche » en soulignant que l’objectif de faire élire 10.000 conseillers municipaux devrait être tenu.
Mais c’est une bien maigre satisfaction : Ce chiffre représente moins de 2% du nombre total d’élus municipaux.
Quand je vous dis que ce sont de « grand-rêveurs… en marche »…
Passons : On entre dans la seconde phase du quinquennat !
Il lui faut les étriller avec un programme à mettre en œuvre sans attendre.
Ce que « Jupiter » ne sait pas encore (moâ non plus, ça va se passer dans les 15 prochains jours), c’est que cet été ou un peu plus tard, il faudra bien assumer une nouvelle claque économico-financière (sinon épidémique) planétaire.
Les « indices frémissent », notamment le VIX, le cours de l’or, celui du pétrole (dans une moindre mesure), toutes ces « anticipations » annoncent un « choc-estival » (vous savez, quand les seconds couteaux sont « au charbon ») qui éclatera probablement à l’automne…
On va avoir vraiment du mal à s’en remettre de cette année 2020 !
Sont-ils « légitimes » pour gérer tout ça, finalement ?

lundi 29 juin 2020

L’important, ce sont les résultats des municipales.

Eh bien vous attendrez encore un peu…
 
Il faut décanter avant de commenter. Parce que clairement, on va savoir sous peu quel « virage » politique « Jupiter » va vouloir prendre pour gagner 2022 (même si j’ai bien une idée).
Il paraît qu’il va y avoir un vaste « remaniement ministériel ». « Kung-Fu-Panda » n’aura pas démérité d’avoir tenté de maintenir un cap et ses troupes disparates dans un contexte de crises multiformes : Il lui en aura fallu des kouilles pour mettre à l’arrêt un pays tout entier pendant 55 jours !
On ne se rend pas compte, mais c’est énorme.
Tellement qu’il en aura chopé un vitiligo-capillaire et on n’est jamais préparé à ce genre de handicap facial.
 
Pire, sa majorité parlementaire aura explosé entre-temps (mais en avait-il une ?), les alliances qui suivent sont bancales et « l’enracinement-populaire » qui ressort du dernier scrutin est proche de zéro.
Gouverner « hors-sol » relève de l’exploit héroïque dans de telles conditions, mais il l’aura fait avec loyauté et conviction, entre « Gilets-jaunes » et « Conard-virus ».
Chapeau bas.
Reste que les urnes ont parlé : L’acte final du quinquennat sera « écololo » ou ne sera pas.
Comme « Hurle-haut » s’est désisté, que « Bébé-roux » est un « has-been » indécrottable, je ne vois plus que « Bord-l’eau » pour relever le défi de porter « Jupiter » au pinacle d’une rénovation en profondeur de l’avenir de la « Gauloisie-impitoyable ».
« Le-Riant » aura pris des chemins de travers qui mènent au conflit tant en Libye qu’en Syrie ou au Sahel : Il est grillé.
« Fafa-l’empoisonneur » est rangé au « cons-cons », « Juppette » tout autant, « Pruneau-le-Mère » sera candidat en 2022, quant à reprendre « Tagada-à-la-fraise-des-bois » comme « premier sinistre », ce serait tellement comique que ça reste intolérable même à mon neurone : Il pourrait exploser de rire en vol…
On va savoir et bien sûr, ça se passera probablement encore différemment, histoire de me faire mentir : J’ai l’habitude !
 
Il n’empêche, si je ne sais pas qui sera le malheureux élu, de toute façon, on va droit au mur.
Soyez logiques, pour une fois : On se prend les « Gilets-jaunes », les « va-nu-pieds » de la « Gauloisie-profonde » pendant presque un an tous les week-ends et on en sort par une hérésie « conventionnelle » sur le climat.
Mais ce n’est que mon opinion…
Que j’en dis que c’est dommage : La planète et les générations futures méritent mieux !
 
Un texte et une façon de faire à ce point ridicule et contreproductif, qu’on se demande si ce n’est pas si inutile pour tout le monde.
Quand on sait que l’Agence Internationale pour l’Énergie plaide pour plus de croissance et moins d’émissions de CO2, il semble que l’AIE est aux antipodes de la Convention citoyenne.
En effet, dans une logique totalement opposée à cette dernière, l’Agence internationale de l’énergie et le Fonds monétaire international ont une stratégie pour accélérer la transition énergétique tout en soutenant l’activité économique, la croissance et l’emploi.
Et ils l’ont rendu publique il y a quelques jours.
 
Pour eux, il est possible à la fois de stimuler la croissance et les emplois et dans le même temps de réduire les émissions de gaz (soi-disant) à effet de serre. Ce scénario est décrit dans un rapport de plus de 160 pages publié en fin de semaine précédente (de la dernière passée) propose une série de mesures pour transformer radicalement le secteur de l’énergie au cours des prochaines années.
« Les gouvernements ont une opportunité telle qu’on n’en rencontre qu’une fois dans la vie de relancer leurs économies et l’emploi tout en accélérant le passage vers un futur énergétique plus résilient et plus propre », écrit le directeur exécutif de l’AIE.
Il ajoute : « Les sommes d’argent qui vont être injectées dans l’économie pendant cette période sont gigantesques. Or, la façon dont l’énergie et le climat vont être intégrés dans les plans de relance va déterminer l’avenir de la planète.
L’économie mondiale risque de s’effondrer mais la calotte polaire est aussi en train de fondre. Il faut faire face à ces deux défis en même temps. »
« En même temps », ça devrait plutôt plaire à « Jupiter » pour la fin de son premier quinquennat.
 
Le rapport ne détaille pas moins de trente mesures dans six secteurs clés : La production d’électricité, les transports, l’industrie, les bâtiments, les carburants et les technologies bas-carbone.
Pour le mettre en œuvre, l’AIE et le FMI estiment que 1.000 milliards de dollars d’investissements (890 milliards d’euros) – représentant environ 0,7 % du produit intérieur brut (PIB) mondial actuel – seront nécessaires chaque année entre 2021 et 2023.
Trois fois rien…
 
Et ces mesures permettraient de stimuler la croissance mondiale de 1,1 point de pourcentage par an. Elles devraient même créer ainsi chaque année environ 9 millions d’emplois, tout en réduisant les émissions mondiales de gaz à effet de serre liées à l’énergie de 4,5 milliards de tonnes d’ici à 2023 et en permettant l’accès à l’électricité de centaines de millions de foyers pauvres.
« Avec ce plan, 2019 serait définitivement l’année du pic des émissions globales », explique le gusse.
Plus en détail, l’AIE préconise des investissements afin :
– D’accélérer le déploiement de sources de production d’électricité bas carbone comme l’éolien et le solaire et la modernisation des réseaux électriques pour mieux intégrer ces sources intermittentes (un classique, mais il faudrait un environnement global les intégrants…)
– D’augmenter l’utilisation de transports « propres » comme la voiture électrique sur de courtes distances et les trains à grande vitesse sur les longues distances (encore un classique : On va finir avec des bagnoles sous caténaires, comme les trains…)
– D’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments et des appareils électroménagers (toujours classique…).
– D’améliorer l’efficacité énergétique des équipements utilisés dans les industries agro-alimentaires et textiles (là, c’est nouveau).
– De produire et d’utiliser en plus grandes quantités des carburants durables (biogaz, biométhane…).
– De doper l’innovation dans des technologies cruciales comme l’hydrogène, la capture et le stockage du CO2, les batteries, les petits réacteurs nucléaires modulables.
Aïe-aïe-aïe !
 
Des petits réacteurs nucléaires enterrés un peu partout, près des besoins, je ne te vous dis même pas la gueule des « ayatollahs-verdoyants ».
Ce sont pourtant, avec l’hydrogène, des technologies déjà éprouvées depuis de longues années !
La pile à hydrogène signalant des chantiers routiers, j’ai toujours connu.
Les fusées le plus puissantes fonctionnent à l’hydrogène. Sans lui, personne n’aurait pu marcher sur la Lune
Et les sous-marins nucléaires fonctionnent depuis des décennies avec de petits réacteurs embarqués sans problème. Sans eux, le Nautilus n’aurait pas pu faire surface au pôle Nord.
 
Mais l’AIE insiste aussi tout particulièrement sur la nécessité de consolider et numériser les réseaux électriques pour améliorer leur sécurité et éviter les risques de coupures massives de courant qui peuvent avoir des conséquences dramatiques.
L’AIE et le FMI recommandent notamment de « moderniser les installations hydroélectriques, d’étendre la durée de vie des centrales nucléaires… d’augmenter la flexibilité des réseaux » etc. etc.
Nous, on les ferme et les « Teutons » s’obligent à ouvrir des centrales à charbon pour compenser.
Il n’y a pas qu’eux : Les Chinois en veulent plus de 400…
 
À côté, la Convention Citoyenne fait pâle figure et aurait mieux fait de s’occuper de la Pression Fiscale qui tue l’initiative, ou d’un grand « Grenelle de la Sécurité intérieure » voire tout simplement « un retour à l’ordre du jour du régalien », le cœur de métier de l’État.
Mais non, mais non : Pas question de toucher, que dis-je, d’évoquer les prébendes des « sachants » : Ils n’auraient tout d’un coup plus de raison d’exister…
 
C’est quand même curieux, pendant que la « Gauloisie-contaminée » tente de se remettre très doucement de son confinement sanitaire puis économique, le gouvernement, lui, continue sur sa lancée écolologique : La convention citoyenne pour la taxe et les interdictions à prétextes climatiques s’est achevée et après elle viendra le temps des décisions musclées auquel « Jupiter » aura réfléchi avec délectation.
Pensez donc : C’est qu’il va y avoir du pain sur la planche avec toutes ces propositions écolologiques dont le but final est de rétrécir l’énergie disponible et de grignoter durablement le pouvoir d’achat des citoyens, leur capacité à se mouvoir, se chauffer, se vêtir et se nourrir, bref, de vivre normalement.
Pourtant la pilule ne va pas être simple à administrer puisque ces projets de repli intérieur ne correspondent finalement qu’assez peu aux aspirations réelles d’une majeure partie du peuple.
 
Il faut en effet être bien aveugle pour ne pas voir, ou bien borné pour ne pas vouloir regarder, que la « Gauloisie-apeurée » traverse un nouvel épisode de déconfiture économique, politique et social majeur. Et que le pouvoir semble coincé sur un chemin l’emmenant résolument sur des sujets parfaitement perpendiculaires aux préoccupations du moment…
D’ailleurs, c’est assez spectaculaire : Hors sol et ailleurs !
« Jupiter » semble continuer de dérouler une tactique politicienne pour achever de détourner et récupérer le mouvement des « Gilets-jaunes » alors que l’actualité imposerait non seulement d’en tenir compte d’une façon diamétralement opposée, mais de prendre aussi en considération la nouvelle donne actuelle, brûlante.
Ainsi, l’émergence des « Gilets-jaunes » doit tout au ras-le-bol et à la frustration que la « Gauloisie-périphérique » qui doit supporter devant l’arrogance des élites parigotes qui ne comprennent rien, les contraintes de la vie de province.
Sur la dernière décennie, ce sont en effet les villes petites et moyennes qui ont vu leur population augmenter, les villes comme Paris voyant les citadins les quitter.
Les politiques nationales, pilotées par des citadins de métropoles pour des citadins de métropoles commencent à coûter fort cher aux citadins des villes périphériques et font sortir de leurs gonds les campagnards, les banlieusards et les pendulaires.
 
Ainsi, les problèmes de sécurité dans certains quartiers voire certaines villes, la criminalité et la délinquance en hausse constante depuis dix ans, les incivilités de plus en plus violentes sont autant de problèmes qui semblent bien plus préoccupants pour toute cette population dont une petite partie s’est retrouvée sur des ronds-points à l’hiver 2018-2019.
Ainsi, les hausses délirantes de taxes et d’impôts, les charges sociales étouffantes, la bureaucratie aussi tatillonne qu’encombrante et même mortifère depuis la crise sanitaire sont autant de soucis que tous les salariés, les chefs d’entreprise, les indépendants, les professions libérales, les artisans et les commerçants doivent supporter depuis des années, et qui sont des motifs récurrents de grognes, en plus que d’être des raisons solides d’un chômage persistant et d’une pauvreté indéboulonnable de pans entiers du pays.
 
Tout ceci est aggravé par la crise récente : Les inscriptions à « Paul-en-ploie » explosent et ne vont pas se résorber de si vite. Le sentiment d’insécurité est si concret dans certaines villes que cela en devient parfois caricatural…
La misère s’étend dans le pays profond au point que des associations caritatives spécialisées dans l’aide aux pays du tiers-monde jugent nécessaire d’agir en « Gauloisie-prospère »…
Et ce marasme est quelque peu couvert par les braillements d’enfants gâtés de la République et autres repris de justice en manque de virginité judiciaire dont le but semble être une réécriture grotesque d’une Histoire qu’ils ne connaissent même pas, et « Jupiter » décide donc de continuer à nous faire avaler la soupe écololo, coûte que coûte.
Hallucinant…
 
Apparemment, pour « Jupiter » il semble bien plus important de taxer les voitures, interdire les herbicides et imposer le bio hors de prix plutôt que faire revenir l’ordre dans nos cités, baisser les dépenses de l’État et avoir des administrations un minimum efficaces pour les 1.000 milliards d’euros de prélèvements annuels.
Devant ce constat, devant cet « autisme-trisomique » et cette obstination ahurissante à enfin prendre en compte les vrais problèmes du pays, on en vient à se demander si les manœuvres d’écolologisme outrancier de « Jupiter » ne visent pas précisément à décrédibiliser le mouvement écolologiste ou seulement à le récupérer.
 
Force est de constater qu’en laissant libre cours à l’hystérie climatique, « Jupiter » met potentiellement en place une stratégique politique qui lui serait directement profitable : N’oublions pas qu’il n’a plus vraiment de compétiteur ni sur sa droâte, ni sur sa gôche, les extrêmes sont, encore et toujours, d’excellents repoussoirs, qui expliquent l’apparition régulière de sondages anxiogènes, pratique pour réveiller les bonnes consciences.
Reste l’idolâtrie, le stalinisme-écolologiste, réelle inconnue des prochaines élections, qu’il va pouvoir exploiter facilement : Dans le cas où l’écolologisme n’est pas un vrai désir populaire, le grotesque achevé de la plupart des propositions de la Convention Citoyenne, habilement accouplé avec des référendums que « Jupiter » évoque déjà, permettrait au peuple de rejeter plus ou moins bruyamment ces âneries.
Si, en revanche, l’écolologisme a gagné le cœur des « gauloisiens » (et que ceux-ci désirent effectivement tabasser de taxes les voitures, le nucléaire et l’individu bêtement heureux de vivre), alors la tenue de ces référendums sera la démonstration éclatante du démocratisme « Jupitérien » ainsi que son souci réel pour une planète plus verte et plus moelleuse…
Une autoroute s’ouvre alors pour sa réélection !
 
Dans les deux cas, il se retrouve en bien meilleure position pour son prochain mandat.
Bien évidemment, tout ceci sera au frais du citoyen et, surtout, de l’avenir du pays qui se meurt de ce genre de bidouilleries de cuisine-politicienne et se fragmente complètement sous les coups de boutoirs des totalitarismes verts, indigénistes ou revendicatifs de tous ordres.
Mais est-ce important si cela lui permet d’être réélu, hein, sérieusement ?
Un royaume pour un plat de lentilles…
C’est un peu ce qu’annoncent en réalité les résultats des scrutins d’hier.
Forcément, nous y reviendrons… demain ?