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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 30 novembre 2021

Un nouveau mutant affole le monde !

Il fallait bien ça, non ?
 
Parce que bon, le « Conard-virus » leur avait permis de mettre la population mondiale sous camisole, mais qu’à force de vacciner tout le monde et d’encadrer votre propre sort d’aller et venir, ce tout le monde en a ras-le-bol et qu’au bout, non seulement ça perturbe durablement les économies mondiales incapables de s’adapter correctement aux yoyos imposés, mais ça détraque même les marchés financiers : Un coup, on ne fait plus rien, on se croise les bras, un coup il manque de tout, on manque dramatiquement de visibilité !
Pas très raisonnable…
Bé non : Il faut foutre la trouille et le « Ô-MacKron » arrive pile-poil pour enrichir l’épisode !
 
Pardon : « Omicron », parce que ce que le « Nu », ça fait « new » chez les anglophones et que le « Xi » fait trop « Xi-Ping-pong ». Le prochain, c’est « Pi » !
C’est qu’ils ont « des lettres » (antiques) nos virologues…
Son vrai nom scientifique, c’est le « B.1.1.529 ».
Trop complexe pour les abrutis que nous sommes…
Passons.
 
Découvert en Afrique du Sud, ce mutant Omicron est « un variant détecté très récemment, les premiers échantillons datent du 9 novembre ».
Et cette mutation préoccupe car « la protéine de surface, la Spike qui est responsable à la fois de la contagiosité du virus et de l’échappement à la réponse immunitaire, montre un nombre très élevé de modifications par rapport aux formes qu’on connaissait ».
32 en tout (sur 50) : Une véritable auberge espagnole…
 
Car ce sont précisément ces modifications qui inquiètent les spécialistes, puisqu’elles ont une « capacité à être transmise de façon plus importante et d’échapper au moins partiellement au système immunitaire », tiens donc !
De quoi faire douter de l’efficacité des vaccins actuels.
Mais « il faut tout d’abord identifier le rôle de plusieurs des mutations centrales dans la réponse immunitaire », pour pleinement se faire peur et repartir de zéro.
Or, pour cela, un travail en laboratoire est nécessaire « pour savoir si les anticorps produits après la vaccination sont capables de neutraliser le virus ».
L’autre possibilité est une approche de terrain en recherchant « un maximum de cas de personnes infectées par ces variants, de compter les gens qui, malheureusement, ont été infectés alors qu’ils étaient vaccinés ».
La combinaison de ces deux paramètres va nous permettre de savoir si ce virus peut échapper à la réponse immunitaire naturelle et à la réponse immunitaire post-vaccinale.
 
Notons que l’Omicron est le deuxième variant sud-africain. Et ça n’est pas une coïncidence. La présence d’une autre épidémie, celle du VIH, « favorise l’adaptation du coronavirus chez des gens qui ont un système immunitaire fragile ». Plus de huit millions de Sud-Africains sont concernés par cette infection.
Et c’est là tout le problème pour les épidémiologistes : « On pense que ce virus-là est capable d’infecter des gens qui ont déjà été infectés par des virus précédemment. »
Bref, c’est un mutant qui s’adapte aux sidaïques, voire qui vous refile le SIDA en douce, on ne sait pas encore…
 
En attendant, de plus en plus de pays ferment à nouveau leurs frontières aux voyageurs étrangers. Une mesure de prévention drastique contre laquelle l’OMS s’était à nouveau prononcée dimanche, appelant chaque État à d’abord « adopter une approche scientifique », basée sur « l’évaluation des risques ».
Ainsi, le gouvernement nippon en dit : « Nous allons interdire toutes les (nouvelles) entrées de ressortissants étrangers du monde entier à partir du 30 novembre ».
Enfin, les Japonais revenant de neuf États d’Afrique australe et de pays où des infections au nouveau variant ont été recensées devront quant à eux se soumettre à « de strictes mesures d’isolement en fonction des risques », a précisé le chef du gouvernement.
Autre tour de vis, celui des autorités marocaines qui ont décidé dimanche de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du Maroc pour une durée de deux semaines à compter d’hier soir.
Une décision qui intervient en raison de la propagation rapide du nouveau variant « notamment en Europe et en Afrique, et afin de préserver les acquis réalisés par le Maroc dans la lutte contre la pandémie et protéger la santé des citoyens », a expliqué le Comité interministériel de suivi de la pandémie.
Israël, où un cas a été confirmé chez un voyageur revenu du Malawi, a également interdit dès dimanche soir l’entrée des étrangers sur son sol.
Pas de chance pour les Palestiniens qui travaillent en « terre sacrée ».
De même, les citoyens israéliens vaccinés devront présenter un test PCR et se mettre en quarantaine pendant trois jours, une mesure étendue à sept jours pour les non-vaccinés, ont précisé les autorités.
L’annonce de ces mesures est intervenue à quelques heures du début de la fête juive d’Hanoukka, la « fête des lumières », qui s’étend sur huit jours et au cours de laquelle ont lieu de nombreux rassemblements et festivités.
Les Philippines ont suspendu de leur côté leur projet de réouverture des frontières aux touristes entièrement vaccinés afin d’empêcher toute entrée du nouveau variant sur son territoire dont la population est peu vaccinée.
Manille avait annoncé la semaine dernière son projet d’autoriser à nouveau l’entrée de ressortissants de nombreux pays à partir du 1er décembre, dans un souci de dynamiser une économie fortement éprouvée par la pandémie.
Loupé !
 
La panique généralisée entraîne dans son sillage un chaos économique. Ce vendredi, les bourses mondiales ont dévissé (4,5 % à « Paris-sur-la-plage »), et le Brent plongé de 10 %. L’inquiétude prédomine dans les états-majors des transporteurs et par ricochet sur toutes les activités…
Il y aurait même pénurie de carton d’emballage !
La folie Omicron a également envahi les médias prêts à tout pour dégainer leurs meilleurs virologues qui ignorent tout de cette souche et qui pourtant semblent tout connaître, apeurant les « Gauloisiens-vaccinés » sur du vent.
Comme d’un air de « déjà vu »…
 
On note qu’en seulement deux semaines, Omicron prend le pouvoir sur Delta. Mais faut-il encore comprendre Omicron avant de paniquer, même si le « R » (taux de reproduction) serait supérieur à 10.
32 mutations, plus de virulence, aucun vaccin, ok… mais est-il plus mortel ? Procure-t-il plus de formes graves ? C'est un peu tout ce que tout le monde souhaite savoir.
Un virus est en mutation constante et si sa diffusion accélère, ce serait tout bonnement car celui-ci perd en virulence, sa contagiosité est comme un baromètre, plus elle est grande, moins le variant présente de danger.
En effet, si le nombre de cas progresse, la courbe des décès n’accélère pas à la même vitesse. Pour l’heure et en attente des évolutions des données dans le temps, Omicron n’a rien du monstre que l’on veut bien vous décrire.
Mais qui sait aujourd’hui ?
Par ailleurs, l’Afrique du Sud elle-même ne préconise aucune recommandation spéciale à cause de sa présence sur son territoire, ce qui est bien étrange si l’on regarde l’état de panique globalisé !
 
Les chercheurs sur place eux-mêmes évoquent des symptômes grippaux ordinaires, une « maladie bénigne », en tous cas, nul n’évoque une calamité sanitaire.
Est-ce qu’au moins un seul aura pensé que plutôt que de s’exciter et de tout boucler, ne vaut-il pas mieux, au contraire, le laisser se diffuser et chasser le variant Delta, nettement plus létal ?
Omicron est « extrêmement bénin », selon le médecin qui a découvert la souche, car de nombreuses mutations « déstabilisent » le virus.
 
Contrairement à la panique déclenchée par les grands médias occidentaux, le président du Comité consultatif ministériel sur les vaccins, a déclaré dimanche à Sky News que si l’Afrique du Sud, qui a été la première à identifier le nouveau variant, compte actuellement 3.220 personnes infectées par le « Conard-virus » et si le variant semble se propager rapidement, il n’y a pas eu de réelle augmentation des hospitalisations : « Les cas qui se sont produits jusqu’à présent étaient tous des cas légers, légers à modérés, et c’est bon signe », ajoutant toutefois qu’il est encore trop tôt pour conclure et que rien n’était encore certain…
Plus important encore, il a déclaré que le grand nombre de mutations trouvées dans le variant omicron semble déstabiliser le virus, ce qui pourrait le rendre moins « apte » que la souche delta dominante.
C’est qu’un virus est un être vivant : Il cherche à ne pas mourir bêtement pour favoriser « sa lignée ».
Tuer le patient porteur n’a aucun intérêt, alors il s’adapte.
 
En réalité, il s’agit de 50 mutations dont 32 sur la seule protéine spike, dit comme ça, Omicron peut être un cauchemar pour certains et une bénédiction pour les laboratoires.
Moderna comme Pfizer ont d’ores et déjà annoncé travailler sur une formule améliorée, et ce, dans un délai de 100 jours, une précipitation qui devrait davantage inquiéter qu’Omicron lui-même !
En réalité, au regard des données disponibles, un nouveau vaccin n’est pour le moment absolument nécessaire que pour les labos.
Alors, pour quelles véritables raisons pareil affolement ?
 
La détection d’Omicron et la frousse interplanétaire qu’elle provoque et qui ne s’explique pas devrait nous alerter.
Les États ont-ils des intérêts à créer la zizanie à l’intérieur des cerveaux ?
Bien évidemment, car le travail en cours et qu’ils ont entrepris ensemble sous le prétexte pandémique n’est pas clos, le crédit social (un peu à la chinoise) pas encore activé.
Car le sujet est bien ici : Le contrôle de nos libertés à l’ère du numérique.
 
Instaurer une société basée sur la peur de l’autre et le repli sur soi, la restriction des libertés, prépare les individus à ce contrôle total par son acceptation.
Avec l’aide de cette pandémie, le monde entame la restructuration de la condition humaine et le basculement vers le XXIIème siècle.
À moins que, justement, ce « mutant » se « sociabilise » et que nous vivions avec lui comme avec tous les autres : En bonne intelligence, protégé par nos systèmes immunitaires qui réagissent au quart de tour et provoquent nos fièvres et nausées grippales saisonnières.
Pas plus que d’habitude, quoi.
 
On me dira aussi que par « principe de précaution » bien compris, tous les responsables s’abritent derrière des comités scientifiques qui font foi… et la loi.
C’est qu’à part « Jupiter » abrité chez nous par son immunité présidentielle, tous les « sinistres » du monde « démocratiques » sont des justiciables comme les autres devant la justice « libre et indépendante ».
Alors, comment fais-tu pour te protéger des juges qui passe une fois la bataille terminée ? Bé tu ouvres le parapluie, style « c’est pas moi, c’est l’autre » (l’autre étant ici un comité scientifique).
D’ailleurs, la même mécanique fonctionne dans tous ces comités Théodule : Ce n’est pas un « super scientifique » qui cause, mais tous ses collègues, qui ne vont pas se déjuger eux-mêmes, dans une belle dilution des responsabilités dans le « collectif ».
Du pain béni pour « Big Pharma » : Il suffit de les prendre un à un, les uns derrière les autres et on est parti pour un « grand frisson » supplémentaire.
C’est pour ça que je me prépare psychologiquement à ma quatrième dose, prévue pour juin 2022, si je survis jusque-là !
Et j’ai même pris langue avec ma toubib pour Noël 2022… mais elle ne sait pas encore si elle n’aura pas changé de métier à ce moment-là !

lundi 29 novembre 2021

Les rumeurs de la semaine dernière !

Elles me subjuguent !
 
Celle qui m’a fasciné le plus aura été la sortie de « Nico-là-Hurle-haut », « l’ex-sinistre » de l’écolologie de « Jupiter ».
Attendez, on annonce un reportage « à charge » de témoins, dont le petite-fille de « Mythe-errant », assurant avoir été victimes de harcèlements sexuels et de viols du pote à « Gratte-la-Tune-Berg » (et de quelques autres) de cette armée qui veut sauver la planète d’abord, les z’animaux ensuite, et l’espèce humaine en danger enfin.
Peut-être, ce n’est pas leur urgence à eux…
Le mek, sûr de lui aura été extraordinaire : Il te fait un passage express sur une chaîne d’information et nie toutes ces accusations comme d’un tissu de mensonges (éhontés) alors que dans la même phrase il te raconte qu’il ne sait même pas de quoi on l’accuse, ni même qui exactement et que de toute façon, c’était il y 32 ans, donc prescrit…
J’hallucine !
 
Il ne s’est rien passé, circulez.
Il n’était pas là, donc pas concerné, circulez.
Il ne sait même pas qui l’accuse, circulez.
Il n’y aucune preuve, circulez.
Et de toute façon ce qui ne s’est pas passé avec qui il ne sait pas, là où il ne sait pas plus, c’est prescrit, donc ce n’est pas lui !
Circulez.
D’ailleurs, ce n’est tellement pas lui et ce n’est tellement pas vrai qu’il démissionne de toutes ses fonctions publiques et se retire « définitivement » de la « parole publique », de ses combats et engagements jusqu’à ce que mort s’en suive…
Tellement il trouve ça dégueulasse !
Franchement, je l’ai connu meilleur…
Parce que comme aveu de culpabilité (présumée) on ne fait pas mieux !
 
Parce que moâ, si je n’étais pas concerné, j’aurais laissé courir jusqu’à épuisement, ou serais rentré dans le lard et les « parties molles » de mes accusatrices.
« Tu prétends que je t’ai violée ? Tu veux vraiment savoir ce que ça fait ? Tu vas voir, chérie ! »
Parce que bon, si je me souviens bien, tu auras mis 32 ans à te rendre compte que ton comportement de sauteuse n’est finalement pas si propre que ça pour aujourd’hui te payer un buzz inutile… puisqu’à l’époque, tu ne disais pas « non » même que tu en redemandais !
« Si je me souviens bien, toute l’équipe te passait dessus, sauf le TGV ! »
Ou un truc comme ça…
Mais lui il est encore plus kon que je ne l’imaginais, puisqu’il se souvient seulement que c’est prescrit !
Donc pas du reste, même pas qu’il était « acteur » de l’épisode…
Coincé, une balle dans le pied.
Mais quelle dérision !
 
Passons, parce qu’il y en a un autre qui m’aura médusé (et je n’aime pas les méduses) : « BoJo » le premier sinistre de sa très gracieuse Majesté britannique.
Lui, il est atteint d’une forme terrible du « Conard-virus-long », pas possible autrement.
Il prend le micro, palabre (en anglais) devant une assemblée de confrères, perd ses notes, le fil de son discours et raconte des konneries pendant dix minutes que même ses partisans en sont restés bouches bée, scotchés (la colle, pas le whisky) !
Déjà qu’au sein de son propre parti, il y a comme des remous sur sa conduite des affaires, que ça ne va pas s’arranger.
Il me fait penser à « McDo-Trompe », lui aussi atteint du « Conard-virus » et soigné par l’armée avec un cocktail de potions antigéniques, non pas parce qu’ils ont probablement le même coiffeur, mais parce que le « ricain » est toujours persuadé d’avoir gagné les dernières élections !
 
Que même les QAnon étaient près à faire sauter les institutions ricaines et en ont envahi le Capitole au nom de la Constitution des « pères fondateurs » du pays : C’est vous dire s’ils sont tous atteints eux aussi…
Victimes involontaires du « Conard-virus », ce virus chinois…
Il aurait presque réussi là où « Poux-Tine » et « Xi-Ping-pong » ne savent pas encore comment s’y prendre !
Je te jure : Si en plus même la « Perfide Albion » perd ses moyens, il y a de quoi en perdre son latin (en tout cas le peu qui me reste : quelques locutions juridiques, rassurez-vous…)
Bref, le « Conard-virus-long », ou les soins administrés, ont vraiment des effets inattendus : D’ici à ce que ça arrive aussi à « Jupiter » et même à « Casse-tête », son « premier des sinistres », le doublement vacciné mais pas éligible à la troisième dose, il n’y a qu’un pas…
 
Justement, côté « ricain », après que le chef d’état-major de leurs armées ait dû demander à « Xi-Ping-pong », au cas où une attaque était déclenchée contre Pékin, qu’il souhaitait être le premier à en être prévenu par la ligne directe du « téléphone-jaune » (le « rouge », c’est pour Moscou), « Joe-Baille-Dan » donne des signes de faiblesse : Non seulement lui aussi raconte parfois des konneries plus grosses que la Maison-Blanche, que c’est probablement dû à un début de sénilité consécutif à son « grand-âge », mais en plus, tout le monde a pu voir qu’il a du mal à se déplacer.
On aurait dit que chacun s’attendait à le voir trébucher, se rétamer la tronche, ce qu’ils guettaient tous derrière les optiques de leurs objectifs, à la sortie de son hélicoptère qui le ramenait d’un « examen de routine ».
Moâ je veux bien, mais une coloscopie « de routine » sous anesthésie-générale, je ne suis pas bien sûr que ça existe même dans les bouquins médicaux.
Passons.
 
Car il circule une rumeur insistante comme quoi le « Deep State » le pousse de façon urgente à la démission.
Qui devrait intervenir avant la fin de l’année.
Sauf que c’est la panique chez les hiérarques états-uniens.
Parce que bon « Tabata-Harissa », la vice-présidente élue sur le même ticket, elle n’est pas vraiment « au niveau ».
D’abord elle est amérindienne, ensuite c’est une femme et elle n’a jamais vraiment exercé des responsabilités au plus haut niveau.
Et ils ont beau la frotter aux « difficultés de la fonction », ça n’a pas l’air d’imprimer…
Alors ils cherchent un remplaçant à « Tabata-Harissa » avant de virer « le vieux ».
Dans quel monde vit-on ?
 
En fait, plusieurs choses inquiètent au plus haut point et aura déclenché un appel par des généraux américains en retraite qui posaient la question.
De nombreuses gaffes durant les conférences de presse posent la question de troubles cognitifs du Président et la hantise de son staff est qu’il fasse une chute quand il se déplace.
D’ailleurs, récemment, la rumeur a circulé à Rome d’un « accident de salle de bain » à l’occasion de la visite au pape, qui avait empêché le Président de repartir immédiatement du Vatican et aura dû être réglé avant son départ.
Le mek est-il tombé dans les chiottes et aura par mégarde tiré la chasse qu’il aura fallu le récupérer dans la cuvette, tout détrempé d’étrons ?
Même « Camilla-Parker-les-Bowles » a raconté un autre incident gênant lors d’une conversation avec l’occupant de la Maison-Blanche en marge du sommet de Glasgow…
 
Souvenez-vous que pendant la campagne présidentielle « ricaine », les médias et tous les intérêts coalisés qui voulaient empêcher la victoire de « McDo-Trompe » dans les urnes ont censuré les informations sur la santé du candidat démocrate.
Il aura fallu un quasi-coup d’état électoral pour faire entrer « Baille-Dan » à la Maison-Blanche : Ils ont tous poussé dans ce sens avec opiniâtreté, tellement ils redoutaient d’en reprendre pour 4 ans de folies et d’échecs.
Bé ce n’est pas mieux.
 
Le principal sujet de préoccupation, désormais, c’est le risque que font courir au monde les absences – dans tous les sens du mot – de leur président, qui est aussi le chef de leurs armées. C’est lui qui a la responsabilité d’appuyer sur le bouton nucléaire.
Comment imaginer que le Président « ricain » puisse réagir en cas d’attaque chinoise contre Taïwan ?
Comment imaginer qu’une personne aussi incompétente que « Tabata-Harissa » puisse assumer la charge de chef du monde libre ?
 
On nage donc, pour le moment, en pleine incohérence. Ce sont les mêmes qui traitent « Poux-tine » de grand méchant ou bombent le torse pour défendre Taïwan mais qui détestaient « McDo » et se sont réjouis de l’arrivée d’un homme sénile à la Maison-Blanche.
Il faut dire que la rumeur concernant le maître du Kremlin n’est pas fameuse. D’abord il vit à Sotchi, ensuite il serait sous traitement de cortisone à haute dose : Il joue à notre « Pompon-Pie-Doux ».
Que des inconséquences ?
Tu parles : Un jeu du chat et de la souris et le premier qui rit, il se prend une claque !
Car du coup, on comprend mieux que ledit « Poux-tine » masse des troupes autour de l’Ukraine et jusqu’en Biélorussie (qu’on en a déjà les plans de bataille siphonné par la CIA) et envoie des navires patrouiller de concert avec les chinois en Extrême-Orient…
L’opportunité est là.
 
Au rythme où vont les choses, on peut se demander si « Baille-Dan » sera encore président à Noël.
Soufflera-t-il la première bougie de sa présence à la Maison-Blanche, le 20 janvier ?
Et il semble que l’on recherche activement en ce moment un nouveau vice-président.
Est-ce parce que « Tabata-Harissa », si elle devenait bientôt présidente, devrait pouvoir faire accepter par le Congrès un nouveau vice-président et se faire flinguer (politiquement, cela va sans dire) juste après ?
Ou bien, parce que son incompétence notoire est telle, qu’il faille lui trouver un remplaçant avant que « Baille-Dan » ne démissionne ?
Et qui donc serait candidat capable de reprendre le flambeau en ces périodes incertaines et faire une majorité sur son nom ?
Bref, une fin d’année à suspense.
 
Enfin une dernière rumeur maladroite : Le gouvernement de « Casse-tête » aurait demandé aux assureurs quel serait le coût d’un couvre-feu à décider pour le 18 décembre ?
On y reviendra, parce que là, ça devient sérieux : On nous refait le coup de Noël 2020 qu’on veut soi-disant absolument « sauver » !
Je te vous demande un peu…
 
Toutes ces rumeurs sont peut-être sans fondement aucun.
Peut-être que « Hurle-haut » aura été maladroit et en a vraiment marre de se battre contre les moulins-à-vent (qu’il promeut en qualité d’éolienne : Un juste retour des choses ?).
Peut-être que « BoJo » était seulement chargé contre le rhume ?
Peut-être que « Baille-Dan » va au mieux puisqu’il a été coloscopié et que l’on fait croire que « Tabata-Harissa » est débile, juste pour que « Poux-tine » et « Xi-Ping-pong » se saisissent de l’opportunité et dévoilent ainsi leur profonde dangerosité à la face du monde quand il est encore temps ?
 
Franchement, entre ceux-là et notre « Jupiter » national qui « veut sauver les fêtes » de fin d’année de ses électeurs, mais prépare déjà les décisions sans en passer par le Parlement, ils ne savent pas quoi inventer pour te vous ficher la trouille…
Alors ils balancent des « rumeurs » : Ça ne mange pas de pain !
Et moâ, ça me subjugue à la veille de nos élections présidentielles : Qu’est-ce que ça va être dans les derniers mois ?
Magnifique, finalement !

dimanche 28 novembre 2021

Journal d’estives 2021 (4/17)

Temps estival
 
Ça y est le beau temps est enfin revenu. Le vent est tombé et il fait tout de suite plus chaud. La mer s’est calmée, toutes les plages deviennent abordables.
Du coup, elles sont envahies de touristes, mais ça reste « praticable ».
Peu de « Ritaliens » et de Néerlandais, quelques « Teutons », des Autrichiens beaucoup de « Gauloisiens » et des voitures belges.
J’ai même vu une plaque suédoise, une autre norvégienne et quelques slovaques… La saison va enfin démarrer, sauf que ça râle en raison des nouvelles mesures de jauges et de fermeture nocturne anticipée.
Les pôvres, ils n’ont encore rien vu avec les contrôles des pass-sanitaire prévus pour le 1er août, qu’il est même question d’avancer leur mise en œuvre !
45.000 euros d’amende, ce n’est pas rien tout de même, si tu ne contrôles pas tes clients… et ton personnel, tel qu’ils se précipitent encore tous se faire vacciner.
C’est le Janssen qu’ils aiment bien : Je crois que c’est parce qu’il suffit d’une seule piqûre.
 
C’est comme ça que je découvre le nouvel emplacement du cabinet d’infirmerie : À la longueur de la queue devant !
Impressionnant l’engouement soudain pour les « dames piques-piques » !
Comme quoi, je me répète, il n’y a vraiment que la peur du gendarme qui leur font se bouger le kul : De vrais moutons !
Où va mon pays ?
 
Il n’empêche, à Bastia et à Ajaccio, il y a encore des « anti-vax » qui manifestent bruyamment, dénonçant la vaccination obligatoire.
Personnellement, je persiste à ne pas comprendre : Il y a plus d’une dizaine de vaccins infantiles obligatoires et là, ça ne les gêne pas du tout !
À l’armée, en tant qu’appelé sous les drapeaux, on te vaccinait contre tout sans même te demander ton avis et personne n’en est mort : On avait juste le droit de rester cantonné un week-end sans permission…
C’est comme ça qu’on fait reculer les maladies, ils devraient le savoir depuis le temps, surtout les professionnels de santé !
 
Sur une des plages que je fréquente après l’heure de la sieste digestive, il y a comme ça une jeune-fille que ses parents trainent sur le sable. Drôlement amochée par la vie. Probablement les effets d’une maladie dont elle n’aura pas été vaccinée à temps.
Ils sont deux à la soulever : Elle est incapable de mettre un pied devant l’autre, elle a une main toute recroquevillée et manifestement ils lui font mal parce qu’elle grimace.
Pourquoi la Vie peut devenir aussi injuste et cruelle ?
 
Après tout, personne n’a demandé à naître. Mais une fois que c’est fait, on s’y accroche jusqu’à ne plus pouvoir la supporter.
Et chacun, dans notre prime jeunesse, se considère comme le centre de l’univers : Tout le monde vous entoure et s’extasie devant vos actions et réactions même les plus normales et vous êtes absolument certain que rien n’existait avant vous. Mais tout était déjà là, en place pour votre nombril.
Il faut des années pour concevoir qu’il y a un « avant » avec sa foultitude de grands et petits événements, que même vos parents ont été bébés.
Et il faut encore des années pour vous « fabriquer » un « après » qui s’accumule au fil du temps.
Tout ça, tous ces efforts, toutes ses contraintes et souffrances, pour, dans tous les cas, finir dans l’oubli.
Quelle sera la vie de cette gamine qu’on traîne dans les vagues malgré son handicap ?
Est-ce cruel et injuste, d’ailleurs ?
Je ne sais plus bien…
 
Si la mer s’est calmée, en revanche le ciel se voile par la suite.
Et je découvre à l’occasion qu’on peut, grâce à un petit zef léger, ressentir la fraîcheur malgré les 33° affiché par le thermomètre de mon « tas-de-boue-à-roulettes » !
J’évacue donc plus tôt que prévu et finit l’après-midi à « faire des courses »… dont j’oublie la moitié de mes commissions, mais pas le Cap Corse, la boisson qui fait grimper mon taux de glycémie à des niveaux insolents !
D’autant qu’ils font désormais « du blanc ». Pas terrible pour tout dire.
Il y en a qui vont au cinéma, moâ je fais les supermarchés.
Bien achalandé le Casino ! J’y reviendrai.
Je ramène même une lime rotative électrique pour raboter mon doigt de pied abîmé par mon diabète : Ça fera plus propre.
Pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt au lieu d’aller me payer des séances onéreuses de pédicure sur le continent ?
 
Dumè est descendu de son village. Il est question de se retrouver à dîner le lendemain soir chez lui à Calvi (là où il bosse hors saison) pour partager le veau aux olives que Vanina, son épouse concocte l’hiver par bassines entières à ses moments d’ennui et qu’ils congèlent pour l’été et les amis.
En fait, ils me feront aussi du caviar de mulet : de la boutargue (ou poutargue) !
Fameux.
Faudra que je repasse au supermarché acheter une bouteille de champagne : Il n’en boit qu’en ma présence estimant que ça fait dangereusement augmenter sa propre glycémie.
Le mal du siècle, le diabète insulino-résistant…
En fait il a évacué son village parce que son fils s’y est isolé puisqu’il est « cas contact ». Contact de sa copine : Le paradis !
Encore un qui fait la fête aux mariages locaux et qui ne porte pas de masque.
C’est pourtant assez drôle : Si les commerçants sont tous masqués dans leurs échoppes, la peur au ventre de ne plus pouvoir travailler en pleine saison pleine, et si en ville les touristes le sont également - j’en ai même vu sur la plage - tous les autres s’estiment « plus forts » que le virus !
« Ao ! Un corse bien né ne craint rien ! » pas même les soldats du Roy !
Et pourtant, en Balagne on mesure 1,1 % de contaminés. Un taux dément…
Quand on sait que le « mutant indien » possède un taux de contamination de 1 pour 7, ça va faire du monde à la fin de la saison.
« Tu verras Infri, ils vont même nous obliger à porter le masque chez nous ! »
Qu’il se fasse vacciner : « Moâ, j’ai mon “Moulti-pass-sanitaire” ! » et je lui sors le papelard qui m’exempte de port du masque… jusque chez moâ !
Il me dit qu’il n’a pas le temps, avec tout ce qu’il a à faire…
À part préparer les vendanges de ses vignes arrachées il y a quelques années pour cause de subventions européennes, je ne vois pas bien à quoi il fait allusion…
D’autant que devant « monter » sur le continent pour ses affaires, il finira par se faire piquer.
Et on discute alors du couvre-feu. Pour lui le Maire, Ange, l’a instauré.
« Change de commune… »
Tant que le sous-préfet ne l’aura pas décidé, ça n’existe pas encore.
Bref, la soirée s’annonce sympathique.
 
De plus, le vent est tombé et le voile de brume aura été remplacé par de la brume de chaleur : Ça promet que du bon pour les jours à venir.
Et c’est la rotation hebdomadaire des touristes : Les « bronzés » retournent vers chez eux et des « cachets d’aspirine » les remplacent. Ils viennent tous se contaminer en Balagne qu’on n’échappera probablement pas à une quatrième vague sur le continent…
Et effectivement, le temps est beau et chaud, la mer d’huile, mais voilà que la pêche aux méduses est désormais ouverte !
J’ai horreur de ces bestioles que tu ne vois pas et qui t’infligent des blessures qui font mal : À chaque fois, je crois être mordu par un gros poisson !
Il faut dire que je suis le roi des méduses : S’il y n’en a qu’une, elle est pour moâ !
Elles me laissent même de gros bisous tout rouges sur le poitrail, les jambes, les bras, les épaules, et quand c’est dans le dos, tu as du mal à dormir les nuits suivantes.
Une véritable attirance !
 
Alors, je me méfie : Je me baigne derrière un quidam qui m’ouvre la route et je ne vais pas très loin.
Ça tombe bien, s’il fait 40° sous abri au soleil (la sonde de mon « tas-de-boue-à-roulettes ») l’eau doit être autour de 24° (météo marine) ce qui, en l’absence de vent, est vraiment très agréable.
Cette fois-là, l’eau est tellement claire que j’en vois une grosse goulue à bord noir qui palpite à contre-courant juste devant moâ.
Inutile de dire que ça gâche mon plaisir.
Mais je me réjouis du spectacle donné sur la plage par un couple qui se bat pour refermer sa tente Quetchua (la même que pour les SDF parigots en hiver…)
Je m’immerge, ils y sont déjà.
Trois-quarts d’heure plus tard, je lézarde au soleil, ils y sont encore : Un sketch !
 
À part ça, finalement assez peu de monde en nocturne. Il y a quelques « Ritaux », quelques « Teutons », mais la nouveauté c’est le nombre de Wallons, je l’ai déjà dit : Il devait y avoir une promotion, ce n’est pas possible autrement.
Et pas un seul british !
Par ailleurs, j’ai perdu mes « profs & instits » qui venaient polluer mes plages de Balagne tous les étés en cancanant et médisant horriblement sur leurs collègues de la rentrée prochaine.
C’était pénible…
Désormais, c’est reposant.
 
J’ai dîné avec les « Dumè ». C’est une longue partie de rigolade. Lui est décidément un cordon fin et il a la blague facile.
Mais je crois que la meilleure ça aura été de moâ. Je mire un cadre dans lequel est enchâssée une photo d’eux entourant leur fille à l’occasion de la remise des diplômes toute récente.
« C’est qui autour d’elle ? »
Bé c’est nous !
« Oh, mince, je ne vous avais pas reconnu… C’était il y a longtemps alors ! »
Éclats de rire !
 
« La croisière d’Alexis® » avance bien. C’est assez drôle de penser que finalement, vous mettez des personnages, n’importe lesquels, en situation tout-à-fait normale, selon un scénario qui tient en une ligne, et tout d’un coup ils s’animent et il leur arrive plein de choses que vous n’aviez même pas spécialement prévues ni imaginées.
L’écriture, finalement, c’est magique !
Bien sûr, il faudra « affiner », mais plus tard, à la première relecture, une fois le roman oublié.
Car je bosse aussi sur le suivant : « Année électorale de Charlotte® ». Mais ce n’est pas encore clair dans mon esprit.
D’autant que je lis également un bouquin qui raconte la rivalité des Pozzo-di-Borgo et des Bonaparte, après avoir terminé le rapport de la CIA sur les prochaines décennies.
 
Et puis j’aimerai bien redécouvrir « Les Misérables », « Notre Dame de Paris ». « Guerre et paix » si je retrouve les volumes.
 
Le glas a sonné sur la ville qui se réveille : Il faudra que j’y descende pour acheter le journal et savoir qui on aura enterré…
 
C’est vraiment l’été : Il fait beau, il fait chaud, la mer est chaude, le vent très léger et les méduses sont encore là !
35° sous abri, une température infernale à « Paris-sur-plage », mais là, comme il y a de l’air, c’est très agréable.
Et puis si tu as trop chaud, tu piques une tête. Tu sors et tu es sec en une demi-heure.
J’ai même réussi à faire une sieste sur une plage, sous mon parasol !
Mon épiderme devient « caramel-chocolat ».
 
La cousine « avocate », celle qui défend les assassins de leur conjoint tortionnaire, fait un « page 3 » complet dans le journal local.
Elle veut vraiment faire entrer le droit canadien dans le droit « Gauloisien ».
Comment ils disent ?
« Syndrome de la femme battue, sous emprise post-traumatique ».
Elle reconnaît que la chance de Valérie Bacot aura été d’avoir eu des psychiatres qui auront su faire comprendre aux jurés de quoi il retournait.
Bref, tu es malade à force de te faire battre et humilier, tu aurais un « permis de tuer » (Licence to kill), seulement si tu es une femme.
Pourquoi pas ? Moâ, je veux bien, mais il n’empêche que ça reste un assassinat, avec actes préparatoires d’un meurtre sur un homme, fut-il un sale kon de tortionnaire.
Si on devait tous les abattre comme des chiens, jusque chez les « fous d’Allah », la planète s’en porterait peut-être mieux, mais franchement, il doit y avoir d’autres moyens de protéger nos femmes, même celles qui portent le tchador et le niqab, sans faire un bain de sang.
 
Enfin, l’avantage, c’est que je lui ai fait savoir l’existence de ce papelard et qu’elle me demande de le lui apporter une fois à « Paris-sur-la-Seine ».
Ce qui promet au moins une rencontre ailleurs que dans les cimetières à enterrer « nos vieux ».
Et puis, par la même occasion, j’ai appris incidemment qu’elle s’est enfin séparée de son « ex-associée », mon autre « cousine ». Une bonne chose.
Non seulement cette dernière avait tendance à prendre un peu trop la lumière, mais elle avait aussi tendance à taper dans la caisse commune sans prévenir. Déjà que la comptabilité, les chiffres et le reste, ce n’était pas le fort de ma « cousine » cortenaise, au moins désormais elle va y voir un peu plus clair.
C’est très bien.
Plus tard j’aurai appris que c’était tel qu’il lui aura fallu déposer le bilan du cabinet avec une dette « superprivilégiée » (impôt, Urssaf, TVA) colossale.
 
Curieusement, plus tard, il n’y aura pas une seule ligne sur les journées internationales de Corti, celles des peuples sans nation…
Mais les cousins « natios » feront tout de même parler d’eux. 

samedi 27 novembre 2021

Journal d’estives 2021 (3/17)

Effets locaux de la pandémie
 
Le vent ne décroche pas. Du coup, c’est moâ qui décroche vers des plages plus abritées.
J’en reviens jusque sur celle Calvi soi-même. Un sable, que je ne te vous raconte pas sa finesse !
Presque de la poudre…
Il est gris, a encore quelques cailloux, mais c’est d’un « velours » exceptionnel.
À l’abris de la pinède, on se baigne dans de l’eau claire et pour une fois « chaude ».
 
Dire que je l’ai vue être détruite par la tempête centennale du millénaire dernier, que même la ligne de chemin de fer avait été submergée à plus de trois mètres au-dessus du niveau « normal » de la mer !
Quitte à saler la nappe phréatique, posée juste derrière en sous-sol.
Pour refaire cette plage, ils ont planté des épis et des coupes-vagues et ont pompé du sable depuis le milieu du golf.
Les années suivantes, les coupes-vagues avaient fait leur office et créé des « criques » : Derrière les rochers, le sable s’était accumulé et sur les côtés il avait du mal à stationner.
Désormais, les plagistes ont récupéré assez d’espace un peu partout pour poser leurs matelas-parasols à 30 € la journée et les plages publiques ont retrouvé leur aspect d’antan.
En revanche, leurs paillotes sont montées en début de saison et démontées en fin de saison : Il n’y a plus rien de « dur » ni de durable…
Et on m’expliquera plus tard que c’est finalement tout bénéfice… pour la plage !
 
La grande affaire du moment, ça reste le discours du Préfet de Haute-Corse. Il n’a pas attendu longtemps pour prendre des mesures drastiques.
En Balagne, où j’ai posé mes valises, et dans le Nebbiu, le port du masque est devenu obligatoire en extérieur, mais ça n’est pas très respecté.
Les gargotiers sont astreints à des « demi-jauges » partout et les boîtes-de-nuit doivent fermer à 23 heures !
Ce n’est pas le couvre-feu, mais ça y ressemble…
Les gendarmes sont requis pour verbaliser et il y aura des fermetures administratives… prévoit-il.
Celui qui avait dû fermer la saison dernière sur le port de plaisance, il est toujours fermé…
À mon avis faute de repreneur…
C’est que ça ne rigole pas.
Tout ça pour cause de festivités & mariages à Calenzana et Calvi où désormais plus d’une centaine de « d’jeuns », entre 25 et 30 ans, se sont contaminés à en rester cloîtrés chez eux quand ils n’ont pas été hospitalisés…
Mais pas seulement : Les quelques pharmaciens sont débordés par la demande de tests PCR et les toubibs par les plans de vaccination…
Quelle époque, décidément : Tu te maries et à cause d’un cas pas détecté, tu fous en l’air toute l’économie d’une microrégion !
Ce n’est pas la panique, mais ça y ressemble : On fait la queue à s’agglutiner dans les rues (pas très nombreuses) pour aller acheter son journal ou sa bidoche…
 
Une fois de plus le Libeccio, assez puissant, fait circuler à vive allure les nuages bas et soulève de l’écume en mer. C’est beau tous ces « petits-moutons » et le « danger d’Algajola » se signale par de splendides déferlantes !
Il s’agit d’un épi rocheux à fleur d’eau qu’il faut éviter quand on est en mer. Tous les dix ans, on a droit à un yacht qui se vautre dessus. Il est pourtant signalé !
Le vent, j’adore : Des masses d’air fuient parce que là, il y a trop d’air pour le volume local de la planète. Alors « ça pousse » devant, là où il y a moins d’air et ça fait le vent qui bruisse de mille sons dans la végétation, entre les branches du maquis, les feuilles des oliviers, caroubiers et autres feuillus et les aiguilles de tous les épineux. Une douce musique qui berce mes siestes, car j’ai repris le rituel des épisodes « siesteux-digestifs ».
Pas très longues, mais assez pour tenir le reste de la journée et jusqu’à la nuit.
 
Sauf que la nuit, désormais, il ne se passe rien : Pas de feu d’artifice du 14 juillet, pas de bal des pompiers.
J’avoue ne pas bien comprendre comment des autochtones ont pu se contaminer au mutant indien : Tout ce qui rentre sur l’Île de Beauté est testé, certifié « conforme », non contaminé depuis des semaines.
C’est vrai qu’il y avait toujours quelques cas de contamination, mais à un niveau de 0,4 pour 100.000. Rien quoi. Et puis tout d’un coup, on passe à 300 pour 100.000 avec un taux de reproduction du virus R0 de l’ordre de 7 !
Une seule personne en contamine 7 !
Explosif.
D’où vient le patient zéro ?
 
Et désormais, en Balagne, ils se vaccinent tous et en masse : C’est un peu tard, il fallait le faire avant, anticiper un peu et pas sous la contrainte.
On rapporte ainsi le cas de cette jeune femme hospitalisée en mars dernier. Son toubib lui refuse la vaccination, ce qui est logique puisque quand elle se fait tester, elle a quantité d’antigènes dans l’organisme.
Pour elle, pas de « pass-sanitaire » et elle doit faire des tests PCR à chaque fois qu’elle sort aller bosser.
À pas de prix, elle ferait mieux de s’enfermer…
 
La journée aura été belle, venteuse mais belle. Les mouettes s’alignent sur le fait des toits à pente : Elles regardent le soleil se lever de derrière l’horizon et elles reviennent le voir se coucher au soir, sages comme des images.
J’envisage, un jour de tempête, d’aller à la découverte d’Asco. En plus de 6 décennies, jamais je n’y suis allé visiter mes « cousins » : Ce sont toujours eux qui descendent « à la mer » !
Il faut que ça change tout de même, non ?
San Ambrogio, lieu où est planté le « Club Med » historique, en concurrence d’avec le « Club Olympique » de Calvi (et les deux mêmes fondateurs) est devenu une petite ville, avec sa « gare centrale »…
Lisula phagocyte les communes voisines.
Il n’y a que San Antonino qui reste pareil à lui-même, planté sur son piton rocheux qui domine Aregno et sa baie.
Depuis belle lurette, la Marine de Corbara est figée dans ses parpaings, mais ça construit autour du village historique et sur la route du couvent.
Trois grues seulement dans la baie de Calvi : Les bétonneurs refluent et ils ont du mal à vendre ce qu’ils construisent. Il faut dire que les prix au m² sont quasiment parigots… Je plains les acquéreurs qui ne savent pas ce c’est qu’une île qui peut se couper de tout, hors du « Conard-virus »…
Enfin passons : Le ciel est redevenu limpide et la lumière est vraiment sublime !
Et il y a encore de la neige sur la face Ouest du Cinto…
 
En revanche, le lendemain, les nuages reviennent et le vent ne faiblit pas.
Normalement, c’est après-demain que le Libecciu laissera la place à un vent du Nord, probablement plus faiblard : On verra bien.
Ma marchande de journaux est positive et se fait remplacer par son frère, pompier dans le civil…
Il paraît que le variant Delta est moins corrosif que le britannique, en tout cas les cas de Covid sont moins graves.
Il y a bien des hospitalisations, mais en moins grand nombre que prévu : Une bonne nouvelle. Plus contagieux mais moins dangereux…
 
En attendant, en Balagne c’est enfin la panique : Ils sont plus 200 par jour à se faire vacciner.
Et pourtant, on ne peut pas dire qu’ils n’étaient pas prévenus…
C’est qu’ils se sont enfin rendus-compte qu’au premier août, sans pass-sanitaire, ils ne peuvent pas recevoir du public qui lui-même ne pourra pas venir dans leurs échoppes sans un test PCR quotidien négatif ou un vaccin injecté : À 45.000 euros d’amende et/ou un an de prison s’ils ne contrôlent pas tout ce beau monde qui passe et rapace, ils se bougent forcément !
Tu parles d’une saison d’été…
D’autant que « ma pote » israélienne me fait savoir qu’on y parle déjà d’une troisième dose à la rentrée : Le Pfizer n’est pas si efficace que ça, finalement…
Ce qui promet.
Au moins, il n’y a pas ce problème là avec l’AstraZeneca… dont plus personne ne veut plus pour autant.
De toute façon, on n’en a plus !
 
On entre bien dans un monde où la vaccination n’est toujours pas obligatoire, mais où ceux qui la refusent seront exclus de la vie économique et culturelle.
En revanche, ils paieront toujours de la TVA sur leurs consommations… forcément réduite, mais tout de même.
Deux types de citoyens : Les libres et vaccinés, et les autres.
C’est ça le principe « d’égalité » : La même règle de droit pour tout le monde !
J’adore qu’on puisse enfin comprendre le principe jusque dans ses contraintes et ne plus confondre avec la notion d’équité, voire, comme certains ont voulu nous l’imposer, de « solidarité ».
Justement, la solidarité, c’est de participer activement à ne pas être infecté par le « Conard-virus » et se faire vacciner en urgence pour protéger aussi les autres !
Mais de ce que j’en disais ou rien, tout le monde s’en tamponnait déjà !
Résultat, « Jupiter » est en train de perdre son élection : Il s’agirait pour lui de redresser la barre s’il veut sortir vainqueur du prochain scrutin !
On verra bien.
 
Un des chatons trouve très malin de venir miauler à ma porte avant que le soleil ne dépasse les nuages. Que j’ouvre forcément pour qu’il cesse son boucan. Et alors là, c’est papouilles et ronronnements à n’en plus finir.
Qu’est-ce que je lui ai fait à celui-là pour qu’il me prenne pour un coussin douillet ?
Enfin, peu importe du moment qu’il ne m’escagasse pas plus que ça.
Le week-end approche, une partie de ma « Nichée » va débarquer : Il s’agit d’aller remplir la cambuse.
Pour l’heure, il n’y a au frigo que des canettes de bière et au congélateur une bouteille de whisky et un reste de Cointreau : Pas très raisonnable…
On ne va pas manger au restaurant à chaque repas : Non seulement mes finances n’y résisteront pas, pas plus que ma glycémie, qui est, pour le moment, de plus en plus souvent en « zone vert », pas mieux que ça !
Et puis alors, autant aller à l’hôtel-pension dans ces conditions : Au moins les lits s’y font tous seuls et on ne s’occupe plus du balai ni de l’aspirateur.
 
Mes cousins se font rares. J’ai renoncé au café matinal sur la plage : Ça tousse trop fort et trop souvent. Certes, on peut considérer que les nuits restent fraîches, mais tout de même, ce n’est pas sérieux de tousser et de persister à avoir un masque posé sur le menton.
Je vais donc au port.
Sauf que le port, c’est venteux quand le Libecciu souffle en rafale : Pas facile d’éplucher les pages du journal.
L’aérologie autour de la citadelle calvaise reste une vaste énigme. Quand je faisais de la régate sur 4-20, on piégeait assez facilement les « invités » dès que les bouées arrivaient pas très loin du port de commerce. Il fallait être précis et attentif aux « risées » détectées visuellement sur l’eau. Quand tu en chopais une de plus que « les copains », tu passais la ligne d’arrivée avant tout le monde.
J’ai ainsi pu dépasser bon nombre de Tornado ou de Hobbi-Cat, des catamarans notoirement plus rapides qu’un 4-20 ou le 4-45 du toubib en jouant sur les risées et les priorités aux bouées de virement de bord…
Évidemment, quand je barrais le 5-O ou un cata, la course n’était pas la même : Il fallait au contraire aller chercher du vent au milieu du golfe et éviter les tourbillons sous la citadelle.
Maintenant, il n’y a plus de dériveurs à Calvi et même sur toute la Balagne.
Sauf le « pointu » du banquier, mais qui mouille à Galéria.
 
Ma « Nichée » me fait savoir que le feu d’artifice parigot aura été nul cette année.
Je ne la crois qu’à moitié : On devient de plus en plus exigeant avec la vieillerie.
Ça me fait penser aux « Tatas » calvaises (en fait des cousines issues de germain) chez qui nous allions voir celui du 15 août depuis leur balcon. Tous les ans, c’était la même rengaine : « Moins bien que l’an dernier ! » ou « Ça n’est plus comme avant ! ». Forcément, le maire avait été changé et il n’était plus de leur bord…
La même « Nichée » aura passé son permis moteur et projette de m’emmener jusqu’à Nonza… par la mer !
L’approche n’a rien d’extraordinaire et je sais que les fonds ne tiennent pas très longtemps un mouillage. En plus, la plage est faite de galets noirs et pour monter jusqu’au village, c’est haut et je n’aime plus « monter ».
En revanche, je me vois bien organiser un pique-nique sur les plages méconnues des Agriates, qui sont sur le chemin : C’est autrement plus spectaculaire…
Là encore, on verra bien.
Et puis les emmener à la grotte des veaux-marins : Il n’y a plus de veaux-marins depuis plusieurs générations et les mouflons se font rares autour de la Revellata, mais les à-pics restent bluffant, les criques surprenantes et le parc marin du Fango dépaysant à souhait.
Il faut que je me renseigne sur les locations de hors-bord…
Et puis voir aussi à passer la licence avion… si je pouvais.