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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 11 novembre 2018

Centenaire !


Ce jour…

 

L’armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 à 5 h 15 marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale, la victoire des Alliés et la défaite totale de l’Allemagne, même il ne s’agissait pas d’une capitulation au sens propre.

Le cessez-le-feu sera effectif à onze heures entraînant dans l’ensemble de la « Gauloisie » des volées de cloches et des sonneries de clairons, annonçant la fin d’une guerre qui a fait pour l’ensemble des belligérants plus de 18,6 millions de morts, d’invalides et de mutilés, dont 8 millions de civils.

18…

 

Les généraux allemands et alliés se réunissent dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d’État-Major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.

J’y suis allé promener « ma nichée » à plusieurs reprises : Un endroit curieux où deux cessez-le-feu inconditionnels auront été signés à quelques décennies d’écart.

Plus tard, le 28 juin 1919 à Versailles, est signé le traité de paix, qui met réellement fin à l’état de guerre.

 

Rappelez-vous (même si vous n’étiez pas né(e) à cette époque-là) que le traité de Brest-Litovsk conduisant à la reddition de la Russie permet à l’Armée allemande de se concentrer sur le front de l’Ouest. Mais l’échec de ses offensives en juin et juillet 1918 et le renfort des alliés américains et britanniques retirent à l’Allemagne tout espoir de victoire.

Depuis août, les forces allemandes reculent en bon ordre, mais avec de lourdes pertes et sur l’ensemble du front franco-belge.

En septembre, l’État-Major allemand fait savoir à l’empereur que la guerre est déjà perdue, mais ni Guillaume II, ni les chefs militaires ne veulent assumer la responsabilité de cette défaite en devenir.

 

À partir de septembre, une série d’offensives de l’Entente sur les fronts d’Orient et d’Italie entraînent la capitulation des alliés de l’Allemagne. Les armistices sur les fronts d’Orient créent une « énorme brèche » que l’Allemagne n’est plus en mesure de colmater.

En même temps, sur le front belge les Franco-Belges lancent une attaque vers Bruges et enfoncent le front allemand.

L’agitation grandit dans les troupes allemandes et à l’arrière. Durant le mois d’octobre, les Allemands et le président américain Wilson échangent des notes dans lesquelles ce dernier est chargé, dans la lignée de ses quatorze points proposés en janvier dans un discours retentissant, de prendre en main le rétablissement de la paix.

 

Le 28 septembre 1918, Erich Ludendorff et Paul von Hindenburg sont au quartier général de l’Armée allemande à Spa en vue de discuter de la situation sur le front ouest. Vers 18 heures, ils décident d’organiser l’armistice. Le diplomate Paul von Hintze avertit le kaiser Guillaume II qui réside alors à Kiel.

Le 29 septembre 1918, Paul von Hintze se rend à Spa. Guillaume II retourne à Berlin, où il est rejoint par le chancelier Georg von Hertling, qui lui donne sa démission le jour même. Le soir, Paul von Hintze retourne à Berlin avec le major von dem Bussche, qui doit exposer la situation au Reichstag.

Le 1er octobre 1918, Erich Ludendorff envoie un télégramme au cabinet impérial : « Envoyer immédiatement un traité de paix. La troupe tient pour le moment mais la percée peut se produire d’un instant à l’autre ».

Le 3 octobre 1918, Guillaume II nomme un nouveau chancelier : Max de Bade. Mais cela ne suffit pas à contrôler le pays : De nombreux marins et soldats refusent d’aller au combat, en particulier à Kiel.

Le 5 novembre 1918, à 6 heures du matin, Maurice Hacot, habitant d’Auchel et caporal affecté au centre radiotélégraphique de la tour Eiffel reçoit un message morse émis de Spa en Belgique : Il s’agit de la demande d’armistice de l’état-major allemand. Il transmet le message à son colonel.

 

Le 7 novembre 1918, Matthias Erzberger, représentant du Gouvernement allemand part de Spa, passe la ligne de front à Buironfosse (Aisne) sur la route d’Haudroy à La Capelle, en compagnie d’un autre civil et de quelques militaires. Ils sont dirigés vers la villa Pasques pour préparer les négociations de l’armistice. C’est le caporal Pierre Sellier, originaire de Beaucourt (Territoire de Belfort) qui, ce jour-là, fut le premier clairon à sonner le premier cessez-le-feu.

Sous la responsabilité du commandant de Bourbon Busset, les six voitures traversent la zone dévastée du Nord de la France, s’arrêtent à Homblières pour se restaurer, puis vont vers la gare de Tergnier où les attend un train affrété qui les mène vers un lieu de rencontre jusque-là tenu secret, une futaie de la forêt de Compiègne.

Le site abrite deux petites voies ferrées parallèles, utilisées pour l’acheminement des pièces d’artillerie sur rail destinées au tir de longue portée sur les lignes allemandes et où ont été acheminés deux trains, celui du maréchal Foch et un train aménagé pour la délégation allemande qui arrive sur place le 8 novembre à 5 h 30 du matin.

 

Les plénipotentiaires allemands sont reçus par le maréchal Foch. Les Allemands lui demandent quelles sont ses propositions. « Je ne suis autorisé à vous les faire connaître que si vous demandez un armistice. Demandez-vous un armistice ? », répond le maréchal. Les Allemands se concertent avant de répondre par l’affirmative. Un texte est alors distribué aux parlementaires allemands, avec un délai de trois jours pour y réfléchir.

Durant les trois jours, les Allemands n’ont en réalité que peu d’occasions de véritablement négocier. Ils doivent rapidement se plier aux conditions développées dans le texte qui leur est soumis. Ce texte avait été établi en dernier lieu par Foch, au titre de commandant suprême des forces alliées, après un mois de positions divergentes de Wilson, Clemenceau, Orlando et Lloyd George.

 

Pendant ce temps, la situation politique évolue en Allemagne. Le 9 novembre, le prince de Bade conseille au Kaiser d’abdiquer. Dans un premier temps, celui-ci refuse. Après avoir envisagé de prendre lui-même le commandement de l’armée, il est néanmoins contraint à l’abdication par ses généraux et part en exil aux Pays-Bas. Afin d’éviter une prise de pouvoir par les spartakistes, les socialistes modérés proclament la république et forment un gouvernement. Cet événement est un élément de pression supplémentaire vis-à-vis des délégués allemands réunis dans le wagon de Rethondes.

Le lendemain, le nouveau chef du Gouvernement allemand, Friedrich Ebert, signe un pacte avec les dirigeants de son Armée et implore son représentant à Rethondes de clore sans tarder les négociations.

 

Le 11 novembre, entre 5 h 12 et 5 h 20 du matin, l’armistice est signé avec une application sur le front fixée à 11 heures du matin, et ce pour une durée de 36 jours qui sera renouvelée trois fois (prolongation d’un mois dans le même wagon à Trèves le 12 décembre 1918 puis reconduction le 16 janvier 1919 et le 16 février 1919 pour une durée illimitée).

 

Dans les capitales européennes, c’est le soulagement. À Paris, un million de personnes descendent dans la rue pour célébrer l’armistice. Malgré la défaite, celui-ci est également fêté à Berlin par la population allemande, pour qui elle signifie la fin des souffrances.

Le soir du 11 novembre, Georges Clemenceau confie avec lucidité au général Mordacq : « Nous avons gagné la guerre et non sans peine. Maintenant il va falloir gagner la paix, et ce sera peut-être encore plus difficile. »

 

Le dernier jour de guerre a fait près de 11.000 tués, blessés ou disparus, soit plus que lors de l’opération « Overlod » le « Jour J » en 1944 (si ne sont comptabilisées que les pertes alliées). Certains soldats ont perdu la vie lors d’actions militaires décidées par des généraux qui savaient que l’armistice avait déjà été signé. Par exemple, le général Wright de la 89ème division américaine prit la décision d’attaquer le village de Stenay afin que ses troupes puissent prendre un bain, ce qui engendra la perte inutile de 300 hommes…

Le dernier soldat belge mort au combat est un sous-officier de 24 ans, Marcel Toussaint Terfve, originaire de Liège. Touché au bord du canal de Terneuzen, près de Gand, par une balle au poumon gauche à 10 h 42, il meurt à 10 h 45, soit 15 minutes avant l’heure du cessez-le-feu.

À 10 h 45 du matin également, Augustin Trébuchon a été le dernier soldat français tué. Estafette de la 9ème compagnie du 415ème régiment de la 163ème division d’infanterie, il est tué d’une balle dans la tête alors qu’il portait un message à son capitaine.

Le dernier britannique, George Edwin Ellison a été tué à 9 h 30 alors qu’il faisait une reconnaissance non loin de Mons en Belgique.

Le dernier soldat canadien tué a été George Lawrence Price, deux minutes avant l’armistice. Il a d’abord été enterré à Havré avant d’être transféré à Saint-Symphorien (Belgique), au cimetière militaire. La pierre tombale d’Havré est exposée au musée d’Histoire militaire de Mons.

Enfin l’Américain Henry Gunther est généralement considéré comme le dernier soldat tué lors de la Première Guerre mondiale, 60 secondes avant l’heure de l’armistice, alors qu’il chargeait des troupes allemandes étonnées parce qu’elles savaient le cessez-le-feu imminent.

 

La date de décès des morts français du 11 novembre a été antidatée au 10 novembre par les autorités militaires : Pour les autorités militaires, il n’était pas possible ou trop honteux de mourir le jour de la victoire…

C’était il y a tout juste un siècle.

Et déjà l’amorce d’un traité de paix qui allait favoriser la montée des « populistes » outre-Rhin (on n’appelait pas ça comme ça…) en Hispanie, en Lusitanie, en « Ritalie » et jusqu’à Moscou…

Ainsi que le « front-pop » en « Gauloisie-triomphante », le tout allant gaiment s’étriper sur les même territoires une seconde fois dans ce siècle-là jusqu’à embraser la totalité (ou presque) de la planète.

Une paix « ratée » !

 

À que… « Jupiter », 100 ans plus tard, d’en profiter pour te vous faire un « G 80 » : « J’inviterai le 11 novembre prochain à Paris près de 80 chefs d’État et de gouvernements représentant les pays belligérants », avait-il déclaré lors de son discours aux ambassadeurs du début d’année.

Selon lui, cette rencontre serait l’occasion pour les dirigeants de se souvenir de leurs responsabilités.

« Nous ne devons pas faire bégayer l’histoire et il faut se souvenir que nos peuples, et peut-être surtout leurs dirigeants, furent comme des somnambules » devant le glissement de l’Europe et du monde vers la guerre, reprenant ainsi la formule de l’historien australien Christopher Clark.

Un centenaire qui en annoncera d’autres, tout aussi solennels : « Plusieurs de vos pays fêteront leur propre centenaire », a-t-il dit aux diplomates, signifiant que la « Gauloisie-pas-rancunière » aurait donc plusieurs « centenaires à fêter ». Notamment les traités consécutifs à la guerre de 14-18, dont le traité de Versailles, ayant donné naissance à la constitution en États de nombreuses nations à travers le monde.

 

Si eux « festivent », moi, aujourd’hui, je vais pleurer toute la journée.

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