Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 30 novembre 2018

Anniversaire

Reprise…
 
La peau de mon premier est dans le titre d’un conte.
Mon second ne veut pas avouer.
Mon troisième va toujours nu.
Mon quatrième est la patte d’un rapace.
Mon tout revient chaque année.
ANE-NIE-VER-SERRE !
 
Vous savez que la journée sera dure quand… Votre gâteau d’anniversaire s’effondre sous le poids des bougies…
 
« – Quelle est le jour de ton anniversaire ?
– Le 30 novembre.
– Quelle année ?
– Chaque année. »
 
La scène se passe chez un droguiste :
« – Monsieur, je voudrais des bougies pour l’anniversaire de ma femme.
– Combien vous en faut-il ?
– Trente, bien sûr, comme d’habitude ! »
 
Un sage a dit que vieillir c’était la seule façon que l’on ait trouvé pour vivre très longtemps !
C'était pour te consoler…
 
Vieillir est obligatoire, grandir est facultatif.
Joyeux anniversaire !
 
C’est fou comme on peut s’amuser et rire… quand c’est un autre qui vient de vieillir !
Joyeux anniversaire !
 
On sait que l’on vieillit lorsque l’on reçoit une carte écrite en TRÈS GROS CARACTÈRES.
Joyeux anniversaire !
 
Une année de plus ?
Pas de panique !
Tu parais encore assez jeune pour prétendre n'avoir que trente-neuf ans… et t'éviter ainsi la mise en quarantaine.
Bon anniversaire !
 
Il paraît que la sagesse vient avec l’âge… Tu vois ? Tu n’as pas encore tous les signes de vieillesse !
Joyeux anniversaire !
 
Joyeux anniversaire à une personne extrêmement brillante, remarquablement raffinée, très séduisante et surtout incroyablement… crédule !
 
J’espère que je paraîtrai aussi bien que toi au même âge !
Cela me prendra naturellement très, très, très longtemps !
Joyeux anniversaire !
 
Tu vois même les plus cons ont leur jour de gloire : Bon anniversaire !
 
Je me souviens de ton anniversaire, mais pas de ton âge… tu vois que je suis un bon grand-frère aîné attentionné !
Bon Anniversaire !
 
Comme le dit le proverbe chinois, il faut rajouter de la vie aux années et non des années à la vie.
Et moi j’ajouterai juste : Joyeux anniversaire !
 
Je sais que tu ne dors plus depuis une semaine tellement tu attends ce « post du vendredi » de ton anniversaire.
La dernière fois, c’était en 2012…
Je sais que tu ne penses plus qu’à ça, tu ne penses plus qu’à l’instant où tu vas lire MA « carte d’anniversaire ».
Eh bien laisse-moi t’annoncer la bonne nouvelle, MA carte d’anniversaire, tu l’as ENFIN devant les yeux !
Bon anniversaire !
 
Un an de plus ?
N’y pense plus, l’important c’est de l’avoir bien employé !
Joyeux anniversaire !
 
Ne change rien, comme le vin, tu te bonifies avec le temps.
Joyeux anniversaire !
 
Quand Jean-Marc dit : « Tu sais que je n’ai aucune mémoire. »
Il veut dire : « Je me rappelle du générique de Mission Impossible, de l’adresse de la première fille que j’ai embrassé, et des numéros d’immatriculation de toutes les voitures que j’ai pu conduire, mais j’ai oublié ton anniversaire. »
 
Jean-Marc à Jean-Paul : « Pour son anniversaire ma femme m’a demandé soit un collier de perles soit une nouvelle voiture, je lui ai offert un collier de perles car je n’ai pas trouvé de fausse voiture. »
 
Jean-Marc et Jean-Paul discutent autour d’une table de bistrot :
« – Tiens, au fait, c’est l'anniversaire de ma femme, je lui ai fait un super-cadeau !
– Ah bon… quel âge ?
– Ben trente ans ! Alors pour cet anniversaire, je lui ai offert un voyage dans les Îles !
– Ben mince, alors, tu es grand seigneur, toi !... Mais alors, que vas-tu lui offrir pour ses soixante ans si tu commences comme ça ?
– Pour ses soixante ans, j’irai la rechercher … »
 
Jean-Marc, avec un œil au beurre noir achète des roses à un fleuriste pour l’anniversaire de sa femme.
« – C’est quand cet anniversaire ?
– C’était hier ! »
 
« – Quel est le comble du mauvais goût ?
– Fêter l’anniversaire d’une blonde. En effet depuis quand se réjouit-on des catastrophes naturelles ? »
 
Une Écossaise rappelle à son mari :
« – Tu sais très cher, qu’aujourd'hui, c’est ma fête et mon anniversaire ?
– Oui, d’ailleurs, je t’ai apporté deux cadeaux : Voici une paire de gants, ma chérie ! »
 
Pourquoi les yaourts ont-ils des dates ?
Pour ne pas oublier leurs dates d’anniversaire.
 
Joyeux anniversaire à toi !
Et bon week-end à toutes et tous les autres…
 
I3

jeudi 29 novembre 2018

28 octobre 2018 : Scandale à venir autour du Crash Lion Air

C’est aujourd’hui qu’on va savoir !
 
Et c’est pourquoi je vous ai préparé ce « petit-post » sur ce qu’on sait déjà (bien avant les enquêteurs).
Après une année 2017 record jamais enregistrée auparavant par l’absence d’accident aérien sur des avions de plus de 24 places (l’effet « Trompe avéré »), l’année 2018 se déroulait bien jusqu’à cet accident, qui semble dû à un problème technique.
C’est un Boeing 737 de la compagnie indonésienne Lion Air, transportant 189 personnes, qui s’est abîmé le 28 octobre à environ 50 kilomètres des côtes, peu après son décollage de Jakarta. Il s’est écoulé 13 minutes entre le décollage et l’impact dans l’eau.
Aux prises avec des problèmes techniques, les pilotes avaient demandé à revenir à l’aéroport de la capitale, peu avant que le contact ne soit rompu avec le contrôle aérien.
Le site de suivi des vols Flightradar montre sur une carte la trajectoire de l’appareil, un Boeing 737 Max 8, qui après son décollage sur un cap sud-ouest vire largement par le sud sur 180 degrés avant de mettre le cap au nord-est. Il monte normalement pour prendre son altitude, puis en perd, en reprend, en reperd ayant manifestement du mal à garder de la hauteur (probablement suite audit problème technique qui lui fait faire demi-tour). À mon sens il est passé en mode de pilotage manuel, désactivant le pilotage automatique pour tenter de reprendre une direction de vol conforme aux objectifs de l’équipage.
Le tracé s’interrompt soudainement au-dessus de la mer de Java, non loin de la côte.
 
L’avion transportait 178 passagers adultes, un enfant et deux bébés, ainsi que deux pilotes et six personnels de cabine. La totalité de ces passagers sont « probablement morts », selon le directeur opérationnel des services de secours indonésien.
Immédiatement, et selon des responsables, on a su que l’appareil avait été réparé sur l’île de Bali, puis a volé vers Jakarta où les techniciens ont reçu des notes et ont fait une autre réparation avant qu’il ne reparte vers Pangkal Pinai, la destination qu’il devait rejoindre par son vol.
Apparemment, il semble que l’épave soit à une profondeur assez faible, ce qui va permettre de retrouver sans trop de difficultés les enregistreurs de vol qui nous en diront plus.
 
Rappelez-vous toutefois que cette compagnie, Lion Air, avait été  mise à l’index de la liste noire des compagnies par les autorités européennes et américaines.
Lion Air est une filiale de Lion Group, qui possède quatre autres compagnies : Wings Air et Batik Air en Indonésie, Malindo Air en Malaisie et Lion Air en Thaïlande. Lion Air est connue en Indonésie pour ses retards quasiment proverbiaux. C’est d'ailleurs la version retenue par l’Indonésie (avant  même la parution du rapport) : L’avion n’aurait jamais dû redécoller. La faute en revient à la compagnie ! Une cible facile qui épargne les autres acteurs de ce drame (et finalement fait reposer l’origine du drame sur les épaules des pilotes décédés).
L’Indonésie, un archipel d’Asie du Sud-Est de 17.000 îles et îlots, est très dépendante des liaisons aériennes (à forte signature carbone), et les accidents sont fréquents. Lion Air, une compagnie à bas coût, a elle-même été impliquée dans 10 sorties de piste en douze ans.
Lion Air s’est récemment fait remarquer en commandant plus de 234 Airbus et 100 Boeing mais possède pour le moment une flotte de 100 appareils qui reste inégaux. Selon le site Airfleet, une partie de ses avions approchent des 25 ans (Boeing 737 et 747) alors que les 92 Boeing 737 Next Gen déjà en activités approchent doucement des 4 ans.
 
Sur l’Île de Java, une conférence de presse s’est rapidement organisée dans un bâtiment de la plage de Tanjung Pakis. C’est le lieu terrestre le plus proche du crash qui s’est déroulé dans la mer, à près de 50 kilomètres de là. Les représentants des secours et des forces de sécurité décrivent alors la situation au large, là où l’avion de ligne s’est abîmé :
« Pour des raisons d’efficacité opérationnelles, nous avons cessé les recherches à 17 heures, explique Irjen Maryoto, le chef de la police de Java Ouest. Jusqu’à présent, les recherches se sont surtout déroulées à la surface. Demain, notamment grâce à un sonar, nous ferons davantage de recherches en profondeur. Aujourd’hui, nous avons retrouvé des débris de l’avion ainsi que des biens qui appartenaient a priori aux passagers, comme des chaussures ou des sacs. Nous avons aussi retrouvé des morceaux de corps humains qu’il va encore nous falloir identifier et qui ont été envoyés à destination des hôpitaux. »
 
Un spécialiste de la sécurité des vols notait que : « Jusqu’à maintenant, Boeing s’était distingué d’Airbus en faisant en sorte que le pilote ait la maîtrise de la décision du pilotage de l’avion par rapport à l’ordinateur.
On était censé pouvoir mettre l’avion dans des positions anormales, sur le dos par exemple, mais en rendant l’effort de commande progressivement plus important si on s’écartait de la normale, ce qui était supposé dissuader le pilote d’y aller.
J’attends avec curiosité et impatience le résultat de l’enquête qui va être menée sur cet accident, où les pilotes auraient été impuissants à contrôler la trajectoire, entraînés vers le tombeau par une avionique défaillante, car si on comprend bien, l’avion se serait engagé dans un piqué incontrôlable, provoqué par un défaut des commandes de vol.
Ce serait un changement fondamental autant que pernicieux »
 
Prémonition ? Un peu plus tard il a été établi que Boeing a installé un dispositif sur ce type d’avion appelé MCAS (Manoeuvering Characteristic Augmentation System), qui était prévu pour améliorer les caractéristiques de la gouverne de profondeur aux fortes incidences et la protection du décrochage.
Or, fabuleusement ce système ne figurait dans aucune documentation à l’usage des pilotes !
Ni à quoi il sert, ni quand il s’engage, ni comment il s’engage, ni bien entendu comment le désactiver en situation d’urgence…
Et une des raisons avancées par Boeing pour justifier ce nouveau système sur le Boeing 737 8 MAX aurait été le poids plus lourd des réacteurs, qui déplaçait le centre de gravité vers l’avant par rapport aux modèles précédents de B 737.
Et pour une fois, c’est Airbus qui apparaît comme le plus professionnel en ayant installé trois sondes d’incidence sur les Airbus A 320, tandis que les B 737 n’en comportent que deux…
 
Outre une éventuelle modification du logiciel, le système conçu par Boeing souffre d’un défaut de conception.
Il suffit qu’une des deux sondes soit bloquée, par le gel ou autre chose, pour que le système anti-décrochage s’active. Alors que sur un A 320, l’appareil peut continuer à fonctionner normalement, en pilotage automatique, avec une seule sonde défectueuse sur trois. Et si deux sondes sur trois dysfonctionnent, l’ordinateur rend la main aux pilotes et ne va pas chercher à agir sur les gouvernes de profondeur.
Sur le B 737 8 MAX, la seule façon pour les pilotes de reprendre la main sur le MACS est d’actionner un interrupteur, situé sous le bloc des commandes de gaz et du trim, permettant de couper le contrôle automatique des gouvernes de profondeur. Le premier réflexe de tirer sur le manche ne permet pas d’interrompre le piqué, qui continue à les envoyer à la mort à l’insu de leur plein gré.
 
Quelle merveille que la technologie, n’est-il pas.
Mais comment les pilotes auraient-ils pu la connaitre, sans avoir été informés de son existence, soit lors du stage de transformation sur cet avion ou sur la documentation pilote (FCOM = Flight Crew Operation Manual) ?
Le MCAS est activé sans l’intervention du pilote, seulement quand l’avion est piloté manuellement. Il reste en action même en cas de virages à fortes inclinaisons, avec de forts « G ».
Le MCAS intervient à une certaine valeur de l’angle d’attaque (AOA= Angle Of Attack) et trime l’avion vers un piqué à un taux de 0,27 degrés/seconde jusqu’à un maximum de 2,5 degrés, pendant une durée de 10 secondes.
Selon le Wall Street Journal, « Boeing n’a pas informé les pilotes utilisateurs par crainte de les submerger avec plus de données techniques que ce dont ils avaient besoin où qu’ils pourraient absorber. »
En quelque sorte le B 737 pour les nuls, sur un avion qui est facturé 51 millions de dollars !
Ils ajoutaient qu’il était vraisemblable que les pilotes ne rencontreraient aucune intervention du MCAS durant leurs vols normaux !
 
Selon Jon Weaks, Pdt ALPA des pilotes de la compagnie Southwest : « Nous n’aimons pas le fait qu’un nouveau système soit installé dans l’avion en étant dissimulé et non inclus dans les manuels ». Il s’avère que Boeing et la FAA sont informés que le MCAS pourrait ne pas fonctionner comme il le devrait.
Chez American Airlines, qui opère aussi des B 737 8 MAX, les pilotes ont reçus une documentation sur la MCAS, diffusée en urgence par Boeing… après le crash du Lion Air.
Sur le forum des pilotes d’American, un pilote ajoute : « Nous n’avions pas idée que le MCAS existait. Il n’était mentionné ni sur nos manuels ni lors des stages de transformation des anciens B 737 vers le nouveau ».
Le président de Four Winds Aerospace Safety Corp. (syndicat de pilotes dédié à la sécurité des vols) John Gadzinski, interrogé par Seattle Pi, évoque « une énorme dissonance. Au mieux, nous sommes formés pour que, lorsque l’avion nous dit de faire quelque chose, nous le fassions. Une énorme partie de votre cerveau veut faire confiance à ce que l’avion vous dit, et tout d’un coup entend : « wow, dans ce cas, vous ne pouvez pas faire confiance à l’avion, dans sa version la plus moderne de l’avion le plus sûr au monde ».
Gros problème existentiel !
 
Depuis, les recherches de survivants ont été abandonnées, mais elles continuent pour la recherche du CVR (l’enregistreur des « bruits & conversations » dans le cockpit). Il pourrait peut-être donner des indications sur les réactions des pilotes, mais cela n’est pas certain, car comme tous les autres pilotes de B 737 et apparemment comme les mécaniciens sol de Lion Air, ils ignoraient l’existence du MACS et n’avaient donc aucune idée de ce qu’il aurait fallu faire.
Un nouveau robot sous-marin plus sensible a été déployé sur zone le 12 novembre où des pings ont été entendus mais seraient de plus en plus faibles, le CVR étant probablement enfoui dans la boue. D’après le KNKT, équivalent local du BEA, le FDR avait été retrouvé sous 50 cm de boue et un navire « suceur de boue » devrait être déployé dans la zone de recherche pour faciliter la localisation du CVR.
 
Boeing existe depuis 1916 et a toujours construit des avions où le pilote était le décideur ultime de la trajectoire, pour autant que tout fonctionnait bien à bord. Cela était évident sur les avions conçus sans intervention de l’électronique et avec une grande sagesse, lors de l’apparition des commandes de vol électriques, fortement appuyée par l’US ALPA, qui regroupe tous les pilotes de ligne des USA, le staff de Boeing avait résolument décidé de maintenir le pilote « on top » de la boucle, contrairement à Airbus qui donnait la suprématie à l’électronique dans beaucoup de cas.
Quelques décideurs de Boeing ont trahi leur honneur en même temps que la raison, en mettant en service sans en parler aux pilotes, un dispositif qui leur retirait la primauté de la décision de la trajectoire qui avait toujours prévalu dans cette firme. Comme tous les systèmes, celui-là était destiné lui aussi à faillir un jour et il est hallucinant qu’après un siècle d’existence, certains membres de cette vénérable maison aient pu penser échapper à la loi de Murphy (celle des « emmerdements maximum », ceux qui volent souvent en escadrille…).
Nul doute que dans la société américaine très judiciarisée, cette tragique affaire va entraîner d’intenses réactions des ayant-droit des 189 victimes envoyées à la mort et que des millions de dollars tenteront de calmer leur colère.
L’image de Boeing pourrait être longtemps affectée.
 
Selon les autorités indonésiennes, le 29 novembre, le rapport préliminaire d’enquête qu’on attend ce jour, devrait fournir des explications plus complètes sur les causes de cette tragédie.
On peut espérer que les décideurs du NTSB (National Transport Safety Board) sauront se montrer à la hauteur de leur tâche malgré de probables tentatives de corruption vis-à-vis des autorités indonésiennes, que les règlements de l’OACI ont propulsées à la tête de la commission d’enquête sur cet accident.
On se souvient que le NTSB, en d’autres temps dans les années 80, dans son obstination durant dix ans, avait réussi à faire rendre gorge à Boeing qui voulait dissimuler le dysfonctionnement d’une toute petite biellette de la servocommande de profondeur, responsable du crash mortel de trois Boeing 737 de la première génération.
Reste qu’on a peine à croire que Boeing ait pu mettre en service ce dispositif scélérat du MACS sans que la FAA en soit informée et on attendra avec curiosité de voir comment cela va sortir !
 
En attendant, 189 personnes ont trouvé la mort dans un moyen de transport (on appelle ça la « mobilité » en Gauloisie-nouvelle) parmi les plus sûrs que l’homo-sapiens-sapiens ait eu à inventer et mettre en œuvre, à cause d’un système d’intelligence-artificielle inconnu des pilotes et qui devait en principe les préserver d’une perte de contrôle de leur appareil.
On devrait aussi poser des webcams dans les cockpits, juste pour voir la tronche de l’équipage qui se rend compte qu’il va faire le plongeon sans pouvoir réagir, faute de savoir comment.
À suivre, naturellement…

mercredi 28 novembre 2018

Sur « Nico-Hurle-haut »… je reste toujours partagé

« Écolologie » et pouvoir d’achat.
 
Pour vouloir se « payer une danseuse », il faut en avoir les moyens, c’est bien connu : La « volonté-politique » Dire « je veux » n’y suffit pas.
Réformer en profondeur l’économie d’un pays pour la vouloir « dé-carbonée », sauver ainsi les « pitits-zoziaux » et les tigres du Bengale, c’est honorable. Mais c’est tourner le dos à l’histoire industrielle de ces deux derniers siècles : Pas simple, en vérité.
D’autant que c’est probablement encore plus compliqué que ça.
 
1 – Quelle que part, à travers les transformations à venir (et probablement à subir) on ne fait jamais que déplacer les problèmes sans vraiment les résoudre.
Regardez un peu dans le rétroviseur et souvenez-vous de la révolution du « bas-nylon » pour nos dames qui en ont délaissé la soie devenue une « niche de riche », le Tergal dans la confection, regardez ce qu’a apporté la « bouteille en plastique » dans l’industrie du contenant qui s’est débarrassé du « litre étoilé » et des « mille pochons » en verre (si fragile) jusque dans les « verres de vos lunettes » (qui n’en sont plus) !
Des progrès moins énergétivores auquel il va falloir renoncer ?
Je n’y crois pas, naturellement (mais c’est juste une opinion qui en vaut bien une autre).
Bref, ce qui était « progrès » devient « menace » pour la doxa ambiante sur l’écolologie.
 
2 – Dé-carboner pour dé-carboner, ce n’est pas pour éviter un effet de serre d’un gaz qui reste plus lourd que l’atmosphère (et ne peut mécaniquement pas faire « effet de serre » en haute altitude). On vous fait une belle escroquerie intellectuelle en vous signalant l’enfer de la planète Vénus, un enfer de 400° au sol avec une atmosphère composée quasi-exclusivement de CO2, comme d’un « postulat » (forcément indémontrable, même avec quantité d’études et de mesures).
Le rapprochement est hasardeux (il n’y a pas d’activité industrielle sur Vénus) et tétanise le neurone des imbéciles.
Mais ça marche dans l’opinion publique (et même chez les « scientifiques-subventionnés »).
En revanche, arrêter le pillage des ressources planétaires, ce n’est pas idiot : Ça permet en premier lieu de « niveler par le bas » les économies « émergentes » ; et de se rendre « non-dépendant » aux pays qui exploitent leurs sous-sols.
Comme ils ne sont pas tous très fréquentables en général, ça tombe plutôt bien.
 
3 – Et puis le Pape François 1er a donné le ton à travers ses différentes encycliques : « L’homme en son jardin ». L’humain (créature de Dieu) sur sa planète (autre création divine).
L’un sans l’autre et l’autre sans l’un, ça n’a aucun sens.
Je veux, même si on l’a traité de « d’écololo-gôchiste », il s’inscrit tout de même dans le siècle.
Peu importe qu’on soit ou non « papiste », il n’a pas tort.
 
Ceci dit, « Hurle-haut » qui n’est pas totalement ingénu (il a su vous faire vibrer à la téloche et se rendre archimillionnaire en vendant son business) n’a plus rien à prouver que de porter ses convictions bâties au fil des années et expériences-terrains.
Saura-t-il un jour se séparer de ses billets d’avion (à carbone non taxé) pour parcourir la planète en tous sens, voire seulement de son 4x4 campagnard ?
Mais là où il a raison, c’est qu’on ne réussit jamais une « transformation » sans un « accompagnement ».
Éducatif en dise les uns – les « communicants » qui semblent échouer à communiquer proprement – social dit « Hurle-Haut » : Il a échoué à le faire comprendre, il a démissionné.
Logique avec lui-même : Bravo, mais j’aurai pu le lui dire avant même qu’il accepte de devenir « sinistre de la République ».
 
Bé oui et la « transition énergétique », si impérative qu’elle soit tombe assez mal.
Ils (les « sachants ») savaient que même avec des revenus en hausse, l’immense majorité des « Gauloisiens » peinent à boucler leurs fins de mois.
Flûte, les études d’autres « sachants » sont assez claires sur le sujet.
D’ailleurs, il suffit de suivre les abondements au livret A de la Caisse d’épargne, la souscription de contrat d’assurance-vie, les encours bancaires des particuliers, leurs déclarations de revenus : C’est évident, statistiquement le peuple se paupérise tous les jours un peu plus…
 
Ils étaient plus de 280.000 à braver le réchauffement-climatique les morsures du froid sur les chaussées, beaucoup moins par la suite (il faut aussi faire bouillir la marmite), environ 46.000 personnes selon la police pour une deuxième journée de manifestations le 18 novembre et ainsi de suite jusqu’à la journée de samedi dernier, à peine quelques milliers et en ordre dispersé et gangrénés par des « casseurs-professionnels » venus là par « hasard ». Ceux-là ils sont connus étiquetés, identifiés, mais on les a laissé faire. En revanche les vrais gilets-jaunes au profil « atypique », voire totalement inconnus des services, on a su les bastonner et embastiller. Allez donc comprendre ce qu’on veut nous montrer…
On en pense ce qu’on veut (et en dit ce qu’on veut), mais 77 % des citoyens « soutiennent » le mouvement.
Il n’y a eu que « le Chi » qui a fait mieux (82 %) contre « Le borgne-de-San-Cloud » au second tour de 2002…
Même « Poux-tine » fait moins bien avec ses 66 %.
 
Que disent les chiffres ? Que les revenus des gauloisiens ont progressé de 6,7 % entre 2012 et 2018, soit plus que l’inflation. Et pourtant, à la fin du mois, ils leur restent de moins en moins d’argent sur leur compte en banque.
C’est la BNP-Paribas qui démontre clairement pourquoi le peuple (et on ne cause pas que des « sans-dents-qui-puent-la-clope-et-le-gasoil ») ne perçoit pas la hausse du pouvoir d’achat dont ils bénéficient. Leur étude montre d’abord que les revenus ont continué à progresser depuis l’arrivée au pouvoir de « Jupiter » : Entre 2012 et 2018, en moyenne, leur revenu net était passé de 2.451 à 2.552 euros (101 euros de plus…). Et deux ans plus tard, il atteint encore 2.615 euros, soit une hausse sur 6 ans de 6,7 %. Bien plus que l’inflation qui sur la période s'est limitée à 4,2 %.
Mais cette évolution apparente du pouvoir d’achat a en fait été grignotée par ce qu’on appelle les « dépenses contraintes » : loyer, crédits bancaires, impôts, assurances, forfaits internet et téléphone portable, cantine, carte de transport en commun et j’en passe. Tout ce qu’on vous oblige à acquérir uniquement pour pouvoir exister et qui jamais ne diminue, mais augmente toujours !
 
En 2012, ces dépenses représentaient un tout petit peu moins de 59 % du revenu moyen. En 2018, elles grignotent 61 % de ce revenu moyen ! Ce qui signifie que même lorsqu’ils bénéficient d’augmentation d’un niveau supérieur à l’inflation, le gauloisien ne dispose pas de plus d’argent pour faire ses courses, sortir boire un verre, partir en vacances ou faire le plein de sa voiture bien au contraire.
Et sa « perception » repose donc sur cette réalité-là.
Et plus ses revenus sont bas, plus le poids des « dépenses contraintes » devient important, comme vous pouvez vous en douter.
Ainsi celui qui gagnait 1.250 euros nets en 2012, devait consacrer 821 euros à ses multiples « dépenses contraintes ». Une fois mis de côté une cinquantaine d’euros d’épargne « de précaution », il lui restait 376 euros pour vivre. Le même qui aura bénéficié de la hausse moyenne des revenus depuis 2012 (6,7 %), disposait cette année de 1.333 euros par mois. Et pourtant, son niveau de vie ne s’est pas amélioré. Bien au contraire.
Il aura en réalité plus de difficultés à boucler ses fins de mois. Car ses « dépenses contraintes » représentent aujourd’hui 914 euros, soit 93 euros de plus qu’en 2012.
Du coup, même en réduisant le niveau de ce qu’il épargne, la somme qui lui reste pour vivre (378 euros) n’a quasiment pas évolué. Il dispose tout juste de 2 euros de plus, qui sont loin de couvrir la hausse des prix sur la période…
Assez clair comme ça ?
 
De toute façon, c’est dans la logique des choses : On ne permettra jamais à un « prolo » de s’enrichir par son travail. On se débrouillera bien pour lui piquer son épargne et ses tous ses revenus, via l’impôt, les charges, son train-de-vie ou plus malhonnêtement encore l’empêchant de réaliser ses projets libertariens. Il est né esclave, esclave il restera.
Il est né « pour payer » et on lui donne tout juste les moyens de le faire, rien de plus !
De toute façon, le jour où il croit pouvoir « se réaliser » en spéculant sur ses « revenus-futurs » (quand il est assez jeune, les « vieux », ils sont devenus « HS »), il restera propriétaire de ses dettes tout au long de sa vie.
 
Alors quand le gouvernement explique qu’il va augmenter la prime à la voiture électrique, le chèque-essence, tout ça, pour compenser les taxes-carburants « dépenses contraintes », il se fout évidemment du monde.
Qui a les moyens de supporter un achat qui va représenter trois, à quatre ou cinq fois la valeur de la prime alors que tout le monde tire le diable par la queue à 2 euros de plus en 6 ans ?
« Cela explique pourquoi les Français sont désemparés. Et cela explique aussi pourquoi les achats alimentaires sont devenus la variable d’ajustement dans leur budget » souligne-t-on chez BNP-Paribas.
 
Mais il n’y a pas que celle-là : Une autre étude de l’OFCE, démontre de son côté l’impact des politiques fiscales de « Bling-bling » et de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » sur le pouvoir d’achat. Clairement, ils n’avaient aucune chance de se faire réélire avec ça !
Le revenu disponible moyen par ménage gauloisien en euros constants (on est plus dans la trésorerie courante ci-dessus excipée) aurait reculé de 440 euros au cours de la période 2008-2016, soit – 1,2 % !
On n’est plus dans le « 2 euros en 6 ans »…
Et une large partie de cette baisse serait liée aux évolutions de la législation socio-fiscale sur la période, toujours selon cette étude de l’OFCE.
Les réformes socio-fiscales sur la période « visant le redressement structurel des comptes publics engagées à la suite de la crise économique, la hausse du chômage et du temps partiel et les évolutions démographiques sont des facteurs explicatifs possibles de cette diminution », expliquent les auteurs de cette analyse.
Entre 2008 et 2016, les nouvelles mesures « concernant les prélèvements et les prestations sociales ont réduit le revenu disponible des ménages de 14,3 milliards d’euros (– 1,4 %) ou 500 euros par ménage » explique « Lyne-Sait-tout ».
Et dans le détail, cette moyenne de 500 euros découle d’une hausse de 750 euros des prélèvements compensée partiellement par une hausse moyenne de 250 euros de diverses prestations sociales et minima sociaux.
 
Cette perte moyenne (statistique) de 500 euros masque toutefois le fait que certaines mesures « ont renforcé le rôle d’amortisseur social du système redistributif » se félicite-t-on chez les économistes de l’OFCE…
(Sans biais dogmatique, naturellement : Ce sont des fonctionnaires « d’élite »).
Ainsi, la baisse moyenne du revenu disponible des ménages n'affecte pas tout le monde selon leur niveau de vie : Les ménages « premiers de cordée », les plus aisés, ont été les plus mis à contribution.
J’adore… car à ceux-là, il en reste tel qu’ils ne sont plus à 2 euros près !
 
Et ils sont précis, en plus : « Les 5 % les plus riches ont vu leur revenu disponible annuel diminuer de 5.640 euros sous l’effet des mesures nouvelles concernant les prélèvements (hausse des cotisations sociales, création d’une tranche d’impôt sur le revenu (IR) à 45 %, imposition au barème de l’IR des revenus du capital, etc.) ».
C’est autant de moins qui ne dégouline pas dans « l’économie réelle » mais reste « nationalisés »…
À l’autre extrémité de l’échelle des revenus, les ménages les plus modestes ont bénéficié de la politique sociale et des amortisseurs sociaux : « Les 5 % les plus modestes ont vu leur revenu disponible annuel s’accroître de plus de 450 euros et les 5 % au-dessus l’ont vu s’accroître de 890 euros du fait des réformes des prestations (revalorisation des minima sociaux, création de la prime d’activité, etc.) », explique l'étude.
Vous aurez noté l’égalité entre « 5 % » et les 5.640 euros « nationalisés » et les 5 % qui ont reçu 12,6 moins.
Et même quand on rajoute les autres, il en manque…
Passons.
 
Notons également qu’outre les évolutions de la législation socio-fiscale, d’importantes évolutions démographiques entre 2008 et 2016, ont exercé une influence significative sur le revenu disponible des ménages. L’augmentation de la part des personnes seules et des familles monoparentales (+ 1,9 %), aux revenus plus modestes, a fait baisser la taille des ménages, mais également fait baisser le revenu disponible moyen des ménages de l’ordre de 400 euros (– 1,1 %) selon leurs calculs.
Logique : Avec un seul revenu, clairement les « dépenses contraintes » pèsent nettement plus lourd.
Mais les aléas de la vie de couple fait que tout le monde n’a pas cette chance de « mutualiser » ces dites « dépenses contraintes » et quand les difficultés matérielles pourrissent l’ambiance, ça devient vite invivable.
Ceci dit, moi je comprends « Madame Michu » qui fait « dame-pique-pique » à domicile dans sa campagne (ou n’importe qui d’autres) obligée de faire du kilomètre pour son activité professionnelle, qui en a ras-le-bol et la casquette de « payer plus » parce que « ces messieurs » (de « Paris-sur-la-plage ») ont décidé de sauver la planète.
Elle, elle crève tous les jours un peu plus sous le fardeau et tout le monde s’en contre-cogne le coquillard avec joyeuseté (et des menus – sans le vin – à 200 euros…).
Et en plus elle sait que ce sera la catastrophe quand elle prendra sa retraite.
 
Moâ, je serai « Jupiter », je lui dirai que de toute façon, qu’elle profite du moment présent, parce que demain, ce sera pire encore !
Pas sûr que ça aide à sa réélection, mais comme je n’ai jamais envisagé (et lui non plus) qu’il se fasse réélire (le coup d’État institutionnel à venir), il n’a donc aucun souci à se faire.
Et en plus vous serez prié de dire « MERCI » en sortant, tel est le leitmotiv des « maître du monde » qui veulent « sauver le monde ».
Finalement, « Nico-Hurle-Haut », dans cette affaire, il n’aura jamais joué que le rôle de l’idiot-utile (cher à Vladimir Ilitch Oulianov), le temps pour lui de s’en rendre compte en un peu plus de 15 mois : Lent à la détente, le bonhomme…