Hélas,
tronquées !
Tricher à des élections, pour quelques-uns, c’est comme une seconde
nature : Bourrage d’urne, procuration bidon, double voire triple
inscription, radiation injustifiée, envoyer des cartes d’électeur dans les
cimetières, et j’en passe pour en connaître un rayon.
C’est d’ailleurs ce qui me permet de détecter les fraudes (seulement quand
elles ne sont pas de « mon bord »).
Depuis, on
est passé à la génération « 2.0 » entre trolls et fakes-news,
intrusions, piratages informatiques,
sabotages : Ils savent y faire.
Un grand progrès pour la « démocrature »…
Mais en Kanakie, « Mythe-errant » était déjà au stade de la
« tricherie 3.0 » avant l’heure avec sa bombe-démographique que ces kons-là n’ont même pas été capable de prendre pour faire une majorité dimanche dernier. Alors qu’on leur avait laissé du temps à leur temps : Un quart de siècle !
C’est absolument incroyable !
Je vous rappelle l’historique : Les accords de Matignon de 26 juin
1988 sont conclus par une délégation indépendantiste menée par Jean-Marie
Tjibaou et une délégation anti-indépendantiste dirigée par le député Jacques
Lafleur, sous l’égide du gouvernement de « Michou-Rorocard », déjà un
« soce-ex-unifié ».
C’était pour mettre un terme au conflit opposant les loyalistes
(favorables au maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la République) et les
indépendantistes.
Ils ont été obtenus grâce aux efforts de dialogues et compromis menés par
Christian Blanc (un futur ex pédégé « d’Air-Transe » et un futur rescapé du
11 septembre 2001, comme quoi, fumer le cigare sur le trottoir sauve des vies) alors chargé de la mission du gouvernement sur le sujet.
Ces accords prévoyaient une période de développement de dix ans, avec des
garanties économiques et institutionnelles pour la communauté kanak, avant que
les Néo-Calédoniens puissent se prononcer sur leur indépendance.
Et ils se sont goinfrés à cette occasion-là.
Ils sont ensuite complétés le 20 août 1988 par les accords d’Oudinot (adresse
du ministère des Départements et Territoires d’outre-mer), qui voient l’approbation
par les deux formations signataires du projet de loi portant dispositions
statutaires et préparatoires à l’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie en
1998.
Ces textes ont permis le rétablissement de la paix civile et fixé le cadre
du statut transitoire de la Nouvelle-Calédonie jusqu’en 1998.
Par ces accords le peuple enthousiaste amnistie par la même occasion les
massacres d’Ouvéa (l’ère « Ponce-Pilate »), interdisant tout
procès sur la mort de 4 gendarmes et de 19 indépendantistes kanaks…
On tue des flics mais tout va bien : C’était des sauvages agressants
des autochtones civilisés dans une ère « postcoloniale », cela va de
soi…
Et de signaler que ces accords ont été approuvés par tous les « Gauloisiens-de-Gauloisie »
par le référendum du 6 novembre 1988 à 80 % des suffrages exprimés. Mais avec
une participation de seulement 37 %.
Bien : On ferait la même chose pour la
« Corsica-Bella-Tchi-Tchi », ils seraient probablement plus nombreux
à leur expliquer d’aller se faire voir ailleurs.
Mais quand on a interrogé les cousins-îliens, et eux seuls, ils ont dit
« non ».
Genre « surtout pas », ce serait la porte ouverte aux mafias
« ritaliennes ».
L’accord de Nouméa poursuit le processus le 5 mai 1998 sous l’égide de « Tonton
Yoyo » (encore un « soce-héritier » [sous réserve d’inventaire])
du même « Mythe-errant » : On ne se refait pas.
Normalement, à l'issue de cette démarche, trois référendums sur l’indépendance
de la Nouvelle-Calédonie sont prévus par l’accord en cas de vote négatif pour
les deux premiers.
C’est dire si les meks ils sont déjà plus égaux que d’autres, dès le
départ.
Admettons : Ce doit être ça la démocrature des minorités, imagine-je…
Mais il n’y a pas que ça : Il est précisé l’instauration d’un statut
civil particulier, un droit et une structure coutumière (statut juridique et
forme du procès-verbal de palabre, le rôle renforcé des aires coutumières, le
mode de reconnaissance des autorités coutumières, leur rôle dans la prévention
sociale et la médiation pénale et leur association aux processus de décisions
politiques, la transformation du Conseil consultatif coutumier en un Sénat
coutumier, etc. que des « exceptions » au droit gauloisien), la primauté
d’un « patrimoine culturel » spécifique (le recensement et le
rétablissement des noms de lieux, le retour en Nouvelle-Calédonie et la mise en
valeur d’objets culturels kanaks présents dans des musées ou collections
métropolitaines, la reconnaissance des langues kanak comme « langues d’enseignement et de culture »
avec le « francilien-natif » de Mazarin, le développement culturel
kanak dans les formations artistiques et les médias avec la protection des
droits d’auteurs, l’assistance technique et financière de l’État au Centre
culturel Tjibaou vu comme « pôle de
rayonnement de la culture kanak », ne rigolez pas : Vous avez voté
pour ça !), le sort de la terre (bilan et réforme du rôle et des
conditions de fonctionnement de l’Agence de développement rural et d’aménagement
foncier, ADRAF, cadastre des terres coutumières, poursuite de la réforme
foncière, examens des domaines de l’État et du Territoire et de la zone
maritime, le tout à vos frais), la reconnaissance des « symboles », prévoyant
que « des signes identitaires du pays,
nom, drapeau, hymne, devise, graphismes des billets de banque devront être
recherchés en commun pour exprimer l’identité kanak et le futur partagé entre
tous ».
Bref, une « décolonisation » profonde et très largement préparée,
même s’ils sont restés en zone « franc-pacifique » accolé à l’Euro…
Mais encore et au titre des institutions, est introduite la notion de « l’un des principes de l’accord politique est
la reconnaissance d’une citoyenneté de la Nouvelle-Calédonie. Celle-ci traduit
la communauté de destin choisie et s’organiserait, après la fin de la période
d’application de l’accord, en nationalité, s’il en était décidé ainsi ».
Et la base concerne des « restrictions
apportées au corps électoral pour les élections aux institutions du pays et
pour la consultation finale » ainsi que pour « la mise au point des dispositions qui seront définies pour préserver l’emploi
local ».
Je veux : Droit du sol ou droit du sang ?
Bé dans ce morceau de République, non seulement les
« minorités » Kanakes sont d’emblées doté des trois quarts des sièges du
« Congrès » (leur assemblée régionale-locale), histoire de faire
« bon-poids », et tous les Caldoches qui ne sont pas nés avant 1994
(ou qui sont arrivés ultérieurement à cette date) sont exclus des consultations
électorales institutionnelles prévues dimanche dernier, en 2020 et en
2022 !
Hein, je te demande un peu où ça va se nicher : Les meks payent
l’impôt comme tout le monde (enfin tout le monde… c’est à voir), mais ils ont
juste le droit de fermer leur gueule durant plus d’une génération (et même
au-delà)…
Même de nationalité nationale, ils z’avaient qu’à « habiter »
(et naître) là-bas avant !
En revanche les Kanaks, eux ils votent même pour « Jupiter » (ou
un autre, peu importe).
On est en plein déni de démocratie (un homme/une voix, principe
républicain d’égalité), mais personne ne vous en causera, naturellement.
Vous savez comme ça peut me faire marrer : Les Républicains-Démocrates
se sont félicités de cette consultation (et de ses résultats) de dimanche
dernier avec des citoyens qui par la force des choses finiront tous dans les
cimetières.
Leur descendance restant rayée des cartes électorales…
Et sauf à faire voter les morts comme en
« Corsica-Bella-Tchi-Tchi » à une époque révolue, il n’y aura plus
que des Kanaks pour aller aux urnes.
Même le « Air-Haine » de « Marinella-tchi-tchi » s’est
jointe au satisfecit, là où « Jupiter » s’est félicité dudit scrutin.
Moi, j’aurai honte : Ils sont vraiment nuls !
Car même en privant de droit de vote les « riches &
parvenus » de la côte ouest (et encore pas toute, seulement celle qui se
lève le matin pour aller bosser), les autochtones n’ont pas assez baisé pour se
reproduire en nombre suffisant.
J’ai lu quelle que part qu’ils représentaient 40 % de l’électorat en 1998
et qu’ils ne sont plus que 30 %.
Flûte quoi, c’était pourtant prévu : Ils auraient pu anticiper avec
toutes les « allocs » qui dégoulinent de la métropole !
Et puis là, en deux ou quatre ans, c’est déjà trop tard pour amener une
majorité de kanak à l’âge de la majorité : Ils peuvent toujours ramer.
Il faut 18 ans pour faire un citoyen en âge de voter, plus les 9 mois de
gestation impérieuse…
Je ne comprends pas : On leur donne, on leur prépare un
« pré-carré » protégé de tout, et ils ne se donnent même pas la peine
de le prendre.
Quand même invraisemblable de bousiller les plans
« générationnels » si bien pensés de « Mythe-errant/Rorocard » !
Bon il faut dire qu’ils n’étaient pas non plus très bandants.
Je vous explique : En Océanie, les autochtones n’ont pas demandé à
naître (ailleurs non plus d’ailleurs, mais peu importe).
Résultat, on préfère se laisser vivre que d’avoir à bosser, même quand on
est assis sur une des premières réserves de bauxite (qui fait de l’aluminium au
bout du bout).
Un travail de chien, mineur en plein-air. Tout juste bon pour les
chinois !
Ce que veulent les kanaks, c’est les allocations de la République et se la
couler douce alors qu’autour de Nouméa, on leur réserve les boulots les plus
insipides dans une société laborieuse de Caldoches.
Et la « gôche-bien-pensante » va venir vous faire pleurer à tour
d’articles scandalisés sur « les ségrégations » outrageuses…
Figurez-vous qu’il y a de quoi rire.
On rappelle au passage qu’à part les « Métros » (qui sont des
citoyens de merde, cela va de soi puisqu’ils sont interdits de voter) les
« blancs » (parce qu’il s’agit bien de ça), ce sont des descendants de
criminels bagnards, survivants et déportés des exactions de la Commune (on
n’est jamais responsable de ses ancêtres, cela va de soi), et qu’ils se sont
faits à la force du poignet pour survivre si loin de la métropole à une époque
où les voyages ne se faisaient que dans un seul sens.
Vous en voyez beaucoup des étudiants Kanaks, vous, sur les trottoirs
parigots (ou marseillais) ?
Il paraît qu’il y en a eu un là où j’enseignais – boursier de la
République et du Crouss – qu’on aurait vu le jour des écrits d’admissibilité
(histoire de renouveler sa carte d’étudiant l’année suivante).
En revanche, j’ai eu deux étudiants en fiscalité appliquée,
candidats-avocats, auxquels j’ai fait faire une thèse sur la fiscalité des
territoires « ultra-marins ».
Un sujet passionnant tellement il y a de « niches ».
Des fils et fille de Caldoche…
Arrivés jusque-là sur « fonds-propres » familiaux.
C’est toute la différence entre « être » et
« vouloir ».
Ceci dit, si le « droit du sang » fleure bon dans ce morceau de
la République, adoubé jusqu’aux Comores (et encore ailleurs), c’est un vaste
déni de démocratie qui rapplique.
Et même pas sûr que ce soit suffisant en 2022 pour rompre les amarres
d’avec la métropole.
D’ailleurs, à part quelques « chevelus » tout autant
« flou » qu’en Polynésie (en Guyane, en Martinique ou en Guadeloupe)
quand ils arrachent leur indépendance – et tant mieux pour eux – c’est le
boxon.
Pour ma part, je vous le dis tout de suite, devoir armer des navires de
guerre pour aller protéger le second domaine maritime du monde… il y a des
moments où les principes du pouvoir régalien a forcément des limites.
D’ailleurs, pas kon, Mayotte a refusé la même opportunité.
Et on n’en entend pas parler ni au Kerguelen, ni en Terre-Adélie, ni à
Saint-Pierre-et-Miquelon. Quant à Wallis-et-Futuna, Saint-Martin, Clipperton ou
encore La Réunion… n’est-ce pas.
Je ne sais pas pourquoi, au juste.
Des raisons cachées peut-être ?
Alors qu’en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », ils en rêvent, là même
où leurs ambitions se sont singulièrement réduites.
Il faut dire que le « destin de communauté » y est un peu
différent : Mes « cousins » s’assimilent à des colonisés (comme
des algériens, des pays « d’Afrique-noire » [un vocable repris avec
insistance par un de mes potes-black], des cochinchinois) alors qu’en réalité
(historique et factuelle) c’est exactement l’inverse.
Ce sont les Corsi qui ont colonisé la métropole !
Et depuis la saga des Bonaparte…
Effectivement, les kanaks n’en seront jamais capables.
Même pas de prendre ce qu’on leur donne…
C’était une des leçons du scrutin de dimanche dernier : Il faudra
leur resservir le couvert dans deux ans !
C’est l’autre leçon historique du moment…
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