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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 28 février 2023

« Jupiter » va être obligé d’imprimer sa marque…

Vers une énième révision de la Constitution !
 
Ils ne peuvent pas s’en empêcher : Tous depuis de Gaulle, dès qu’ils sont élus à la magistrature suprême, ils veulent tous modifier le texte fondateur de nos institutions publiques, même « Mes-Luches »… qui n’est même plus élu de quoique ce soit !
D’ailleurs, souvenez-vous, dès le début du premier mandat de « Jupiter », ce n’est pas si lointain que ça, il n’avait rien trouvé de mieux que d’annoncer une ultime réforme, comme s’il n’y avait aucune autre urgence à traiter à ce moment-là.
Et puis « les loges » (celles des « frangins-trois-points ») l’en auront dissuadé au fil du temps, et heureusement, parce que ça pouvait très bien se transformer en régime bonapartiste en deux coups de cuillère à pot : Il leur aura fait peur !
Son nœud gordien à faire sauter, ça reste toujours la limitation de faire plus de deux mandats. Alors que c’est si confortable : Un avant-goût de la dictature, puisqu’il n’a plus de comptes à rendre à personne !
Mais en 10 ans, au terme du second mandat, « Jupiter » aura vieilli, en aura connu des vertes et des pas mûres totalement inattendues, il n’a peut-être plus envie d’affronter un troisième mandat et on lui fait miroiter une vie « pépère » soit à Bruxelles, soit à Strasbourg, ou mieux, parce que plus calme, une vie de préretraité à remplacer « Fafa-l’empoisonneur » à la tête du Conseil constitutionnel.
La soupe y est bonne et les émoluments gratifiants m’a-t-on assuré…
 
C’est que les choses se précipitent un peu : Le statut de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » est en mutation et surtout, la situation juridique de la Nouvelle-Calédonie entraînera nécessairement une réforme prochaine de la Constitution.
Tout simplement parce que certaines dispositions de l’Accord de Nouméa ont été conçues pour être transitoires.
Quel que soit le prochain statut du territoire, le Président de la République devra nécessairement réunir le Parlement à Versailles (Assemblée Nationale et Sénat), ou faire un référendum national, afin de modifier la Constitution de la Vème République et ce, avant les futures élections provinciales calédoniennes de 2024.
D’ailleurs, ça bouge : Mes amis, anciens de la division Daguet originaire de l’archipel, seraient sur le point de voire enfin les promesses d’indemnisation de « Mythe-errant » se réaliser !
Ce dernier avait promis plein de primes avec le pognon détourné des indemnités de guerre reçues des Saoudiens et des Koweïtiens qu’ils avaient payés « rubis sur l’ongle » et les félicitations du jury pour écarter les Irakiens de leur éponge à pétrole et s’assurer de pouvoir poursuivre en paix leur juteux business d’or-noir, avant même d’y envoyer la troupe tricolore et surtout beaucoup plus après la fin des opérations militaires.
Mais cette montagne de dollars n’est jamais arrivée dans les caisses du Trésor. En tout cas pas tout de suite. Et puis la « biffe » transformée en armée de barbouzes, ça fait désordre…
Le pognon versé s’est donc d’abord promené en Suisse, accompagné des rapines sur le brevet Ferrayé (celui qui étouffe les feux de puits sans les détruire), qui aura probablement servi ensuite à financer la réunification « Teutonne », puis aura été cantonné partiellement dans la banque « d’@talli » (d’Jack) pour le développement de l’Europe de l’Est, au moins pour partie, avant d’avoir été recyclé dans les trois Plans successifs d’Investissement pour l’Avenir par les 3 présidents qui se sont succédés…
(Cf. Les enquêtes de Charlotte, puisque globalement, c’est le thème fondateur, mais également Amazon.fr - Les milliards disparus de la Division Daguet - Duboc, Jean Charles - Livres, l’ouvrage de feu le Capitaine Haddock qui m’aura fait réagir en écrivant « Opération Juliette-Siéra » qu’il faut que je vous réédite…)
 
On compte déjà vingt-quatre révisions de la loi Constitution. Et la Nouvelle-Calédonie y a déjà sa place particulière, puisqu’elle est traitée à part des autres collectivités, y compris celles d’outre-mer, et a droit à une partie qui lui est dédiée à elle-seule, en l’occurrence le Titre XIII.
En effet, en 1988 après la signature des Accords de Matignon et Oudinot (la rue du Ministère des DOM-TOM et autre TAAF) emportant la création de quatre provinces, fut ainsi traduite juridiquement dans la loi du 9 novembre 1988.
Ce texte prévoyait surtout que les « populations intéressées de la Nouvelle-Calédonie » seraient appelées à se prononcer dans un « scrutin d’autodétermination » qui serait organisé entre le 1er mars et le 31 décembre 1998.
En clair, les calédoniens de 1988 devaient voter dix ans plus tard « pour ou contre l’indépendance ».
Pour autant, les règles s’appliquant à la Nouvelle-Calédonie n’étaient pas exceptionnelles et son statut s’insérait dans la catégorie des TOM (avec la Polynésie, Wallis et Futuna…) prévue par l’article 74 de la Constitution tel qu’il s’appliquait à l’époque.
 
Mais, c’était rester optimiste car en 1998, tout le monde politique locale (et national) s’accorda sur le fait que cette organisation particulière fonctionnait bien, et qu’il était trop tôt pour demander aux calédoniens de trancher s’ils souhaitaient ou non franchir le pas pour l’indépendance.
Le référendum fut repoussé et l’accord de Nouméa fut signé.
Et comme son illustre prédécesseur, les signataires-partenaires laissèrent le soin aux juristes de l’État de traduire ce texte politique en un texte normatif après la signature de l’AdN, par l’ancien 1er ministre « Michou-Roro-Card » (avocat dans le civil, qui avait d’ailleurs apostrophé les experts du dossier, réunis à l’Université de la Nouvelle-Calédonie, pour leur lancer un espiègle « Et surtout, bonne chance aux juristes ! »).
Car la principale difficulté résidait dans le fait que cet accord comportait des dispositions très particulières qui, si elles semblaient parfaitement acceptables pour les signataires assis autour de la table du Haut-commissaire, l’étaient beaucoup moins par rapport à certains principes juridiques parmi les plus importants de la République.
On pense ainsi par exemple au principe de « l’emploi local » au bénéfice des citoyens calédoniens, à l’opposé du principe d’égal accès aux emplois inscrit à l’article VI de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789.
Voir même le fameux « corps électoral provincial » restreint à une partie de la population calédonienne justifiant de 10 ans de présence continue dans l’Île, à l’opposé du principe constitutionnel selon lequel le suffrage « est toujours universel, égal et secret » et que « sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux « Gauloisiens » majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques » (article 3 de la Constitution).
Ces dispositions pour le moins incongrues pour un pays de l’OCDE sont parfois poliment désignées sous le terme de « spécificités » et n’ont été acceptées (sinon tolérées) par nos « juristes-sachants », européens et internationaux que parce qu’elles ne devaient être que transitoires !
À leurs yeux une Calédonie indépendante ferait ce qu’elle voudrait et une Calédonie maintenue dans « l’hexagonie » devrait, à terme, retrouver un cadre législatif républicain comparable à celui des autres démocraties.
 
Compte tenu de la valeur de ces principes dans la hiérarchie des normes, seule la Constitution pouvait autoriser ces dérogations au droit commun. Tout comme elle devait prévoir que la Nouvelle-Calédonie cessait alors d’être un TOM pour devenir une collectivité de son propre genre, et qu’un (ou plusieurs) référendum(s) sur l’indépendance serait organisé au bout d’une période de quinze à vingt ans.
C’est pourquoi l’Accord de Nouméa fut en quelque sorte « ratifié » par les parlementaires nationaux et qu’il trouva sa place particulière dans la loi fondamentale de la République, au sein du titre XIII, dédié uniquement à la Nouvelle-Calédonie grâce à ses dispositions transitoires.
 
Cependant, pour être tolérables par les plus hautes normes juridiques tant nationales qu’internationales, et par leurs juridictions, ces dérogations exceptionnelles devaient le rester des exceptions et pour cela devaient être limitées dans le temps de l’Accord « dans la mesure strictement nécessaire à la mise en œuvre de l’accord » comme l’avait jugé le Conseil constitutionnel dans sa décision du 15 mars 1999 sur le statut de l’Accord de Nouméa.
C’est ainsi, et en particulier que cette notion de corps électoral restreint aux citoyens justifiant d’une certaine durée de résidence en Nouvelle-Calédonie, que fut validée tant par la plus haute juridiction administrative « Gauloisienne » (Conseil d’État Assemblée, 30 octobre 1998, n° 200286) que par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH PY c. France 11 janvier 2005, n° 66289/01) qui considéra que le statut de l’Accord de Nouméa correspondait à une phase transitoire pouvant justifier des restrictions apportées au droit de vote, avec « les seuils fixés pour les consultations de 1998 et à compter de 2014 » qui n’apparaissaient pas, à l’époque, disproportionnés.
Or, voilà, le temps passant, en 2022, les trois consultations sur l’indépendance prévues par l’Accord de Nouméa ont eu lieu, toutes l’ont repoussée l’indépendance et la période de transition ne va plus pouvoir être invoquée…
 
Cependant, un paragraphe de l’accord de Nouméa à été ainsi rédigé : « Si la réponse est encore négative, les partenaires politiques se réuniront pour examiner la situation ainsi créée ».
De plus, l’Accord ne prévoit pas qu’en ce cas, la Nouvelle-Calédonie retrouverait le statut qui était le sien antérieurement, à savoir celui des Accords de Matignon-Oudinot, mais au contraire que « l’organisation politique mise en place par l’accord de 1998 restera en vigueur, à son dernier stade d’évolution, sans possibilité de retour en arrière ».
Pour autant, quels que soient les avantages ou les inconvénients qu’il puisse présenter pour les différents partenaires politiques en présence, il est à prévoir que ce statu quo institutionnel ne survivra plus très longtemps à l’épreuve du temps.
 
En effet, si l’organisation politique de 1998 peut rester en place semble-t-il indéfiniment (congrès, gouvernement, provinces et leurs compétences respectives), il n’en va pas de même des dérogations qui ont été apportées aux principes à valeur constitutionnelle par l’Accord de Nouméa.
Ainsi, s’agissant du corps électoral provincial restreint, on peut imaginer que son application à l’occasion du prochain renouvèlement des assemblées ferait immanquablement l’objet de recours devant les juridictions nationales et européennes, notamment en cas de refus d’inscription sur la liste spéciale.
Or, s’il est un fait que ces recours prendraient nécessairement du temps à être tranchés, on voit mal comment la CEDH pourrait considérer que la privation d’un droit démocratique fondamental comme le droit de vote pour certains résidents calédoniens de longue date ne serait pas disproportionnée maintenant que la période transitoire prévue par l’Accord de Nouméa s’est achevée !
En d’autres termes, les conditions de présence avant 1998 étant loin derrière nous et la perspective de leur terme « à compter de 2014 » étant largement dépassée, la solution retenue par la Cour en 2005 ne vaudrait plus et le corps électoral restreint serait invariablement sanctionné…
« Le droit de participer à de telles élections pour les nationaux est en effet un principe démocratique qui ne peut avoir que des exceptions aux motifs et à la durée limités. »
Or, les délais sont passés et outrepassés…
 
On peut ainsi imaginer que le juge administratif pourra être saisi de contestations sur le résultat des futures élections provinciales, en particulier en province Sud, là où résident le plus d’électeurs exclus du droit de vote (17 % du corps électoral) par des dispositions devenues illégales voire inconstitutionnelles.
Il est à noter que ce ne serait pas la première fois que le Conseil d’État annulerait des opérations électorales dans une province calédonienne.
Suivant le même raisonnement, les autres dérogations que sont la citoyenneté calédonienne et la priorité à l’emploi local auraient des difficultés à résister aux critiques de la société civile, sans parler d’éventuels contentieux juridictionnels.
Ainsi, quelle que soit la solution nouvelle qui sera retenue pour prendre la suite de l’Accord de Nouméa, toutes les hypothèses convergent vers la même issue : Si la Nouvelle-Calédonie quitte son statut « sui generis » et réintègre la catégorie des collectivités territoriales, comme sous le statut Matignon-Oudinot : Il faudra modifier la Constitution (article 74 et suivants). Si l’État souhaite organiser un nouveau référendum « pour ou contre l’indépendance » alors que les trois consultations prévues par l’Accord de Nouméa ont toutes eu lieu : Il faudra modifier la Constitution (titre XIII). Si les partenaires s’accordent sur un nouveau statut, comparable à celui de 1998, qui prévoirait à nouveau la possibilité d’organiser une ou plusieurs consultations en vue de l’accès à l’indépendance : Il faudra modifier la Constitution (articles 76 et 77)…
Enfin, si les partenaires s’entendent pour réinstaurer ces dérogations exceptionnelles à des principes constitutionnels dans le cadre d’une autre période transitoire, à supposer que les compteurs arrêtés en 1998 soient remis à zéro à la date du nouvel accord, il faudra également modifier la Constitution (article 76 et 77) !
En toutes hypothèses, « Jupiter » n’y coupe pas !
 
Il est donc souhaitable « d’anticiper de telles difficultés en recherchant une solution politique consensuelle de nature à trouver une traduction juridique avant les élections provinciales de 2024 ». Comprendre, de signer un nouvel accord (entre Loyalistes/Indépendantistes et l’État) et donc de modifier la Constitution. Or il est à craindre que l’État ne suive « la loi de la majorité » ce qui ne peut se faire qu’au détriment des indépendantistes et peut-être de la paix sociale en Nouvelle-Calédonie…
 
D’ailleurs, avant sa réélection, « Jupiter » avait annoncé vouloir « rénover nos institutions » au travers d’une réforme constitutionnelle. C’était le 17 mars 2022 à Aubervilliers : « Je n’ai pas changé de conviction à cet égard. Si les Françaises et les Français me font confiance, je lancerais une commission transpartisane pour rénover nos institutions, parce que je pense qu’elles en ont besoin ». Le Président souhaitait ainsi renforcer les moyens de contrôle du parlement et améliorer sa représentativité (via la proportionnelle… qui est une konnerie, on l’a vu en 1988 puisqu’on en est revenu dare-dare !).
Il avait également évoqué la baisse du nombre de députés, le non-cumul des mandats dans le temps ou encore la suppression de la Cour de Justice de la République.
Mais, à cause de l’échec de son parti aux législatives, il semble essayer d’éviter de convoquer le Parlement, puisque son parti politique y est minoritaire.
Par conséquent il est plus que probable que, comme par le passé, le dossier Calédonien s’invite quand même dans les plans présidentiels et n’oblige le Chef de l’État à réunir les parlementaires.
Ce sur quoi vient également s’inviter le problème du statut de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi ».
Organisées par le « Sinistre de l’Intérieur & des cultes », les récentes discussions entre Paris et les élus corsi à propos de l’avenir institutionnel de l’île ont repris vendredi 24 janvier, avant la visite de « Dard-à-la-main » chez les îliens…
 
Et la semaine passée, « Jupiter » s’est même invité à la reprise des discussions avec les élus corses au ministère de l’Intérieur : Il n’avait que la rue (bunkérisée) à traverser.
À cette occasion il a dit aux élus corses qu’il n’avait « pas de tabou » ni de « solution prédéterminée » sur l’avenir institutionnel de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi », et qu’il était prêt à inscrire d’éventuelles évolutions dans son projet de réforme de la Constitution « après l’été ».
« Jupiter » a ajouté « qu’il n’y avait pas d’objectif préfixé à l’avance, que tout doit être mis sur la table ». Mais selon l’Élysée, le Comité stratégique devra « formuler une proposition qui pourrait s’inscrire dans le projet de réforme constitutionnelle que le président de la République souhaite porter après l’été prochain » pour être discutée en 2023-2024.
Et voilà : C’est parti !
Une clause de « revoyure » avec les « cousins natios » est d’ailleurs déjà fixée « pour avant l’été » afin de « faire le point sur des propositions ».
 
Lors de cette reprise des discussions, toutes les solutions sont évoquées par les élus, de l’autonomie à la différenciation, réitérant toutefois ses deux « lignes rouges », à savoir le maintien de « la Corse dans la République » et « le refus de créer deux catégories de citoyens », a expliqué un conseiller.
Le « sinistre de l’Intérieur & des cultes » a affirmé que le gouvernement attendait les propositions de « la majorité nationaliste » dans l’île.
L’entourage présidentiel a insisté sur la « dimension très forte du symbole » de sa participation surprise à cette réunion et a assuré que cette « annonce importante » avait été « très bien accueillie par les participants ». L’inverse aurait été dommage.
D’après la présidence, « Jupiter » a aussi « rappelé qu’il y avait un destin commun qui était à écrire, à bâtir, à reconstruire avec la Corse ».
Il a aussi estimé que chacun devait faire « un pas l’un vers l’autre » car il n’y aura « jamais un chemin idéal » et que « tout le monde ne sera jamais satisfait à 100 % ».
Et selon lui, le futur institutionnel de l’île « pourrait s’inspirer beaucoup de modèles méditerranéens » en termes de décentralisation ou de différenciation.
Un peu à la mode Sarde, donc, mais pas jusqu’à celui de Malte, État-nation à part entière…
On est loin de la solution alambiquée de nos Calédoniens, qui va de toute façon disparaître, puisqu’ils ne veulent décidément pas de leur indépendance offerte par « Mythe-errant » alors que l’île avait fourni quantité de valeureux soldats en Irak !
 
C’était un « petit-post » d’information à Vincent, Atama et à mon « cousin Dumè » ainsi que quelques autres… juste « pour mémoire ». 

Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

lundi 27 février 2023

La réforme des retraites, vous avez aimé ?

Pourtant complètement à côté de la plaque !
 
Plaque que personne n’a identifié jusque-là, sauf peut-être l’hebdo « Marianne » qui s’est nourrie pour l’occasion des statistiques officielles de la CNAV. De quoi s’agit-il ? De l’âge effectif du départ à la retraite ?
Oui, un peu mais seulement par voie de conséquence, car pas seulement.
 
Vous prenez un « laborieux » de 20 ans qui commence sa carrière professionnelle à la fin des « trente glorieuses », autrement dit au milieu des années 70, la fin d’un cycle long de Kondratiev dans sa phase ascendante.
Les seniors, à cette époque-là, on a tellement sur les bras qu’on ne sait plus quoi en faire et on invente des dispositifs comme la retraite anticipée, la pré-retraite et je ne sais quoi encore pour que les « vieux » laissent la place aux « d’jeun’s » qui n’ont pas demandé à venir et qui tirent la langue.
C’est qu’ils sont nombreux à être nés au moment de l’épisode du « baby-boom » et 20 ans plus tard, quand ils ne font pas « voyou ou bandit » dans le civil, ils trouvent un poste dans une administration quelconque, ou bien naviguent entre chômage et précarité, à squatter le frigo des parents parce qu’ils manquent de moyen pour se loger.
Ce sont les prémices de l’ère du « salarié-zapping » ou du « salarié-kleenex ».
L’intérim n’était pas autant développé, les CDD étaient d’usage limité et les « stages d’entreprise » inexistants : On doit se contenter de peu, de métiers de « miséreux » où il fallait toute de même un « Bac + 5 » pour les décrocher.
J’ai commencé comme ça, ripeur, magasinier, caissier, entre deux périodes de pointage à l’ANPE (pas encore devenu « Paul-en-ploie ») à la sortie de mon service militaire (encore obligatoire) où je défendais vaillamment et avec enthousiasme ma patrie.
 
L’idée générale était de virer les vieux pour fournir de la place aux jeunes… il fallait bien passer le relai, et avec les « primes au retour », « Giskard-A-la-Barre », le maître des « sachants » qui savaient tout, pensait pouvoir renvoyer quantité d’impatriés dans leur bled…
Passons : Politique d’autistes !
Qui nous a envoyé « Mythe-errant » et ses dogmes d’un autre siècle dépassé au pouvoir avec les catastrophes économiques qui se sont succédées, rythmées par les « dévaluations compétitives » et les flambées du chômage…
Re passons : L’ère de « l’utopie politique » que voilà nous coûte encore !
 
40 ans plus tard, les mêmes ont 60 balais et commencent à compter leurs trimestres pour envisager de prendre une retraite méritée. Je vais vous dire, ce n’est pas pour le plaisir de vivre avec trois « francs-six sous », mais à 60 ans, plus personne n’envisage de vous embaucher, sauf si vous avez une expertise rare à mettre en exergue.
De toute façon, à force d’avoir bouffé la chandelle par les deux bouts, la moitié du temps vous êtes en arrêt-maladie que vous faites volontiers durer, parce qu’au moins, une rente, même rabougrie, ça enlève au moins la grande insécurité du « lendemain-déchantant » toujours hypothétique entre deux plans sociaux dans le privé.
Et c’est comme ça qu’on se retrouve avec des titres de presse qui titrent (bé oui, c’est une tautologie…) que seulement 52 % des nouveaux retraités en viennent à valider une carrière incomplète !
Énorme…
Le chiffre est colossal, car en 2022, plus de la moitié des travailleurs seront partis à la retraite sans avoir validé l’ensemble de leurs trimestres !
Un chiffre qui montre toute l’absurdité de la réforme des retraites promue par le gouvernement.
 
En 2022, la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) a attribué près de 744.000 retraites personnelles (de droit direct) à des hommes âgés en moyenne de 62,8 ans et des femmes âgées de 63,3 ans, pour des montants respectifs de 926 et 720 euros/mois brut.
Parce qu’après, il faut retirer toute la sauce des cotisations, retenues à la source et autres « impériosités » pour jouir du maigre « net » qui en découle !
Donc, avant même que « Jupiter » ne parvienne à reculer l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans, une majorité de ces nouveaux pensionnés n’ont pas pu valider une carrière complète, parce que leur durée de cotisations était insuffisante !
Et dans ces conditions, je ne vous dit même pas la base de calcul desdites pension, forcément diminuée avec tous les « accidents de parcours » cumulés au fil du temps…
Le nœud du problème qui va se reporter sur les générations suivantes, exactement avec les mêmes difficultés, d’autant mieux qu’il faudra aligner 8 trimestres supplémentaires…
 
De plus, les « sachants » de la CNAV en disent que depuis la réforme des retraites de 2003 notamment, les questions de santé au travail surgissent au cœur des réflexions sur la notion de pénibilité. Les régimes de retraite doivent tenir compte de situations individuelles rendues difficiles par un état de santé dégradé par le boulot. Cependant, pour assurer leur viabilité financière, ils doivent limiter leur générosité et favoriser l’emploi sur lequel repose leur financement.
Or, justement les discussions récentes traduisent ces objectifs parfois contradictoires. Elles portent, d’une part, sur un alignement des régimes spéciaux de retraite sur l’allongement de la durée de cotisation requise dans les secteurs privé et public et d’autre part, sur une prise en compte de la pénibilité du travail.
Il se trouve qu’actuellement, seuls les régimes spéciaux reconnaissent la pénibilité en permettant des départs en retraite de façon anticipée.
En revanche, le régime général de la Sécurité sociale, qui couvre l’ensemble des autres salariés, ceux du secteur privé, laisse la pénibilité du travail et plus globalement les problèmes de santé en marge de ses textes réglementaires.
 
Certes, les périodes de maladie et d’invalidité sont assimilées à des périodes d’activité pour le calcul de la retraite et, en fin de carrière, les assurés reconnus inaptes ou invalides peuvent prétendre à une pension à taux plein dès l’âge de 60 ans. Encore faut-il souffrir dans sa chair et son âme…
Par ailleurs, toujours en 2003, le législateur a réduit de moitié la décote appliquée à la pension en cas de départ précoce en retraite, avant l’obtention du taux plein, pour les salariés du secteur privé. Cette mesure relâche ainsi les contraintes financières pesant sur la décision de départ à la retraite des assurés dont l’état de santé ne justifie pas l’accès aux dispositifs dédiés à l’inaptitude ou à l’invalidité.
Bien que ces mesures tiennent compte des problèmes de santé intervenant durant la carrière professionnelle et de leurs conséquences, « on peut se demander si elles sont suffisantes pour compenser la diminution de la durée d’activité, voire de retraite, qu’entraînent les difficultés physiques à exercer une activité » en disent-ils.
Se tuer au travail n’est pas qu’une vue de l’esprit, finalement…
 
Et de signaler justement que « les prochaines générations de retraités auront en outre connu des parcours professionnels moins linéaires que leurs aînés, davantage marqués par des périodes de chômage et d’inactivité ».
Franchement, je les plains, parce que pour décrocher un bail d’habitation ou décrocher un financement de projet professionnel, ça sera encore moins facile qu’à mon époque déjà dominée par « l’aléa économique ».
« Aussi, la proportion de personnes ne justifiant pas d’une durée d’assurance suffisante pour avoir une pension à taux plein est-elle amenée à augmenter ».
 
Une étude de la CNAV sur la génération née dans les années 40 illustre très bien cette situation en s’intéressant plus précisément à deux épisodes auxquels peuvent être confrontés les assurés lors de la liquidation de leurs droits à la retraite : Dans un premier temps, une décision administrative de reconnaissance de l’inaptitude et/ou de l’invalidité permet un départ en retraite à taux plein du salarié dès 60 ans, sans décision de sa part au sens d’un arbitrage entre travail et loisir. Et dans un second temps, au-delà de 60 ans, pour les salariés qui n’ont pas encore liquidé leurs droits à la retraite, se pose « le choix » entre l’obtention d’une pension à taux réduit et une pension à taux plein à l’âge de 65 ans.
Personnellement, vu mon état de santé et mes ALD que j’aligne au fil du temps qui passent comme des perles d’un collier, je n’ai pas hésité longtemps…
Et pourtant, je fais du rab’… une fois de plus !
Mauvais choix… une fois de plus !
 
Ainsi, et afin de saisir le caractère plus ou moins subi de la liquidation des droits à la retraite, particulièrement lorsque l’état de santé est dégradé, cette étude s’attache à mettre en relation les différents événements qui constituent le parcours professionnel (épisodes de salariat, de chômage, d’inactivité, de maladie) et les modalités de liquidation.
Des mesures objectives de l’état de santé telles que la morbidité diagnostiquée par le corps médical peuvent donner un premier aperçu. De même, l’octroi d’indemnités journalières, de pensions d’invalidité ou d’inaptitude répond à un protocole médical.
Les pensions d’inaptitude relèvent de la décision du médecin du travail qui juge de la compatibilité du poste occupé au regard de la santé du salarié.
Des biais subsistent tout de même.
 
Une vaste littérature empirique met en évidence un effet de sélection de la santé sur le marché du travail : Les problèmes de santé affectent l’ensemble de la trajectoire professionnelle. En particulier, l’altération de la santé anticipe le retrait du marché du travail et les actifs aspirent à partir plus tôt en retraite quand ils déclarent des problèmes de santé : Logique, non ?
Ainsi le choix de l’âge de la retraite peut être modélisé comme une décision d’offre de travail et résulter d’un arbitrage entre loisir et travail, vraisemblablement aussi entre niveau de santé et contraintes financières en concluent les « sachants » de la CNAV.
Or, dans les faits, la liquidation des droits à la retraite n’est pas toujours concomitante avec la cessation d’activité : Deux tiers des salariés sont déjà inactifs au moment de faire valoir leurs droits !
Deux tiers : Une autre énormité que voilà…
 
En outre, les voies de sortie définitive du marché du travail sont multiples.
Si l’octroi des pensions d’invalidité et d’inaptitude est réservé aux personnes dont l’état de santé est particulièrement altéré, certains travailleurs en mauvaise santé cessent aussi leur activité précocement dans le cadre de la dispense de recherche d’emploi ou des préretraites.
D’autres, enfin, ne bénéficient d’aucune aide financière.
L’analyse réalisée par l’étude de la CNAV sur les comptes individuels des assurés du régime général met ainsi en évidence dix groupes de parcours professionnels fortement différenciés. Certains assurés sont confrontés à des difficultés de santé qu’elles se manifestent par des interruptions d’activité et/ou par l’obtention en fin d’activité d’une pension d’inaptitude ou d’invalidité, d’autres connaissent des difficultés financières (notamment, les bénéficiaires de l’avpf, accordée sous conditions de ressources), d’autres encore cumulent difficultés de santé et financières.
D’autres non.
 
Ces disparités de carrière se traduisent par des différences de comportements de départ et de conditions de liquidation : Un tiers des salariés avec une carrière incomplète attend 65 ans pour liquider ses droits à la retraite, 39 % liquident à 60 ans pour cause d’inaptitude et d’invalidité (respectivement 34 % et 5 %), 27 % liquident volontairement leurs droits entre 60 et 64 ans à taux réduit.
Et les conditions de liquidation sont fortement différenciées selon le sexe : Les femmes liquident leurs droits à la retraite à 65 ans (ou plus) plus fréquemment que les hommes (41 % contre 21 %), plus souvent à 60 ans via les pensions d’inaptitude (35 % contre 32 %) et font moins souvent valoir leurs droits à taux réduit (20 % contre 40 %).
Ces différences sont particulièrement marquées dans les groupes pour lesquels le taux plein est acquis par l’âge (à 65 ans) quatre à six fois plus souvent chez les femmes que chez les hommes.
D’autres groupes sont caractérisés par des départs à la retraite prématurés pour raison de santé, ainsi 45 % des assurés mères de famille à faibles salaires, et 38 % des assurés du groupe des « inactifs jeunes » qui perçoivent une pension d’inaptitude.
Enfin, les liquidations avec pension d’invalidité concernent 88 % du groupe des « invalides jeunes », et 21 % du groupe des « instables ».
 
Ce n’est pas tout : Au moment de liquider les droits à la retraite, deux épisodes successifs peuvent se présenter aux assurés aux carrières incomplètes.
Le premier épisode concerne les assurés dont l’altération de l’état de santé est importante et qui se traduit souvent par une incapacité de travailler et un départ en retraite au plus tôt, avant 65 ans. Si les personnes sont reconnues invalides ou inaptes, elles bénéficient dès l’âge de 60 ans d’une pension à taux plein.
Le second épisode concerne les assurés, dont la santé est relativement moins altérée, qui vont choisir entre faire valoir leurs droits à taux réduit ou attendre l’âge de 65 ans pour bénéficier d’une pension à taux plein. A priori, interviennent alors davantage des critères tels que les capacités financières des concernés ou les facteurs classiques de l’offre de travail comme la situation maritale 
Mais plus un parcours professionnel est marqué par des périodes d’invalidité, plus la probabilité de bénéficier d’une pension d’invalidité ou d’inaptitude est élevée : Pour les hommes, 2,3 fois plus. 99 % des femmes avec des invalidités ont liquidé leurs droits à la retraite au titre de l’invalidité ou de l’inaptitude.
Il apparaît ainsi un effet de plafond dans la gravité de l’état de santé au-delà duquel « l’agent » n’arbitre plus seul dans sa décision de liquider ses droits à la retraite.
 
Si l’état de santé ne justifie pas l’octroi de ces prestations, le salarié se retrouve alors confronté à un véritable « choix sous contrainte » indépendamment de la couverture sociale dont il pouvait bénéficier lors du premier épisode. « Avoir été invalide ne joue pas ici sur la probabilité de liquider à taux réduit plutôt qu’à taux plein. L’effet de sélection de la santé à partir de ce proxy semble donc déterminant sur le départ précoce en retraite lors du premier épisode à 60 ans.
Les situations de mises en invalidité concernent en effet des individus à la santé très altérée et de fait cet indicateur de santé sélectionne fortement les individus, les femmes particulièrement. 
Les situations de mises en invalidité concernent en effet des individus à la santé très altérée et de fait cet indicateur de santé sélectionne fortement les individus, les femmes particulièrement. »
Il semble que le chômage y est en effet peu ou pas significatif, mais intervient lors du second épisode en orientant la décision vers une liquidation à 65 ans, sans doute pour deux catégories de personnes : « D’une part, des assurés bien portants ayant vécu des périodes de chômage et incités à travailler plus longtemps ; d’autre part, des assurés qui connaissent le chômage en fin de vie active et sont dispensés de recherche d’emploi tant qu’ils ne peuvent prétendre à leurs pleins droits à pension. »
 
Par ailleurs, le fait de résider en « Gauloisie-laborieuse » multiplie par près de 3,8 la probabilité de liquider au titre de l’invalidité ou de l’inaptitude, ce qui peut tenir au fait que les personnes dont la santé est altérée sont peu enclines à s’expatrier, particulièrement au moment où elles entament des démarches pour demander la liquidation de leur retraite… Pas fou !
En outre, les personnes résidant à l’étranger en fin de vie active, n’ont pas nécessairement les moyens d’y faire reconnaître leur inaptitude.
La situation maritale semble également jouer un rôle protecteur sur le marché du travail pour les hommes. Être marié diminue leur probabilité de liquider en inaptitude ou invalidité de 43 %, mais n’intervient plus dans leur choix entre un départ en retraite à taux réduit et un départ à 65 ans. A contrario, pour les femmes, être mariée oriente seulement le choix vers un départ à taux réduit.
Généralement, les femmes partent en retraite plus tardivement que les hommes, en disent-ils.
En 2006, 23 % d’entre elles faisaient valoir leurs droits au régime général à 65 ans ou plus, contre seulement 13 % des hommes.
Elles pourraient intégrer dans leur comportement de liquidation le différentiel d’espérance de vie en leur faveur et donc le risque de se retrouver veuve et de devoir subvenir seule à leurs besoins, sait-on jamais…
Parfois aussi, après une carrière professionnelle discontinue et peu rémunérée, la pension de vieillesse est sans doute le seul revenu des femmes précaires. Reculer leur départ en retraite leur permet alors de prétendre à une pension plus élevée.
 
Là, il s’agit de chiffres tirés d’une étude sur des assurés du régime général nés en 1940 et qui ont liquidé leurs droits sans justifier de la durée d’assurance ordinairement requise. Mais elle a déjà permis d’identifier certains des liens entre le parcours professionnel et l’âge de départ en retraite, notamment l’incidence de l’état de santé sur les conditions de liquidation.
Même lorsqu’on considère des populations homogènes en termes de profil de carrière, la fragilité de l’état de santé apparaît comme un facteur d’anticipation du départ en retraite. Les périodes de maladie et d’invalidité, révélatrices d’un état de santé fragile, voire très altéré, se cumulent aux facteurs de vulnérabilité sur le marché du travail : Chômage, inactivité et faibles salaires.
 
Le premier groupe renvoie donc à l’effet de sélection de la santé sur le marché du travail et à l’incapacité physique de poursuivre son activité : La liquidation au titre de l’inaptitude ou de l’invalidité relève alors d’une décision médicale qui s’impose aux salariés.
Ceux qui ne bénéficient pas de ces conditions spécifiques de départ précoce en retraite sont alors confrontés au second épisode : Le choix entre une pension à taux réduit entre 60 et 65 ans ou à taux plein à 65 ans.
Une décision qui correspond alors davantage à un arbitrage travail/loisir classique des modèles d’offre de travail.
Les revenus du ménage et, de façon associée, la situation matrimoniale, peuvent y jouer un rôle essentiel.
Les femmes, qui ont souvent des revenus plus faibles que leur conjoint, paraissent ainsi plus disposées à retarder la demande de leurs droits.
Cependant, lorsqu’elles semblent accorder une priorité à leur vie familiale, leur départ en retraite est avancé.
 
Toutefois, il se trouve que la connaissance des ressources financières, la mesure du niveau de gravité de l’état de santé, les conditions de travail et la nature de l’emploi occupé qui manque dans cette analyse-là, apporteraient certainement d’autres éléments significatifs sur les déterminants du départ à taux réduit.
Ce faisant, ils permettraient aussi d’avancer sur le lien entre pénibilité au travail et âge de départ en retraite qui manque dans le cadre de la réforme proposée.
La relation est centrale dans l’ajustement des paramètres du régime général d’assurance vieillesse : La décote devant être suffisamment élevée pour limiter des effets d’aubaine qui alourdiraient les charges financières du régime général, et suffisamment faible pour ne pas pénaliser des assurés dont l’état de santé justifie un départ en retraite précoce.
La quadrature du cercle qui aura à peine été évoquée dans le brouhaha généré par quelques parlementaires trublions qui auront obscurci les débats : Dommage !
 
Une réforme « incomplète », en somme ?
Vous préférerez peut-être la suivante… en espérant qu’elle soit mieux « calibrée » !

dimanche 26 février 2023

Deux questions scientifiques de la quinzaine…

Il y en a plein, mais celles-là ont retenu mon attention !
 
Sur tous les toits et tous les tons, on nous crie, on nous hurle qu’à cause du changement climatique, le niveau de la mer grimpe de façon catastrophique, que des icebergs gigantesques se détachent de l’Antarctique pour venir grossir les flots bleus des océans, que les glaciers éternels disparaissent sur mes montagnes pour venir grossir les fleuves dans les vallées et inonder leurs embouchures, que les nappes phréatiques sont au plus bas « au pays », qu’il y a un déficit des précipitations, etc. etc.
La catastrophe humanitaire n’est pas loin… par débordement des marées !
Or, c’est exactement l’inverse qui se produit, au moins en Méditerranées et ses 2,5 millions de Km² de superficie, presque 3 avec la mer Noire.
Curieux que les « modèles » se plantent ainsi aussi lourdement, non ?
 
Les canaux de la « sérénissime Venise » sont à sec et une baisse inhabituelle du niveau de la mer Méditerranée est actuellement observée, jusqu’à 30 centimètres de moins quand ce n’est pas 40. Les spécialistes contemplent en effet, et depuis le mois de janvier, une baisse générale du niveau de la Méditerranée.
« On voit que, depuis le 9 février, le marégraphe de Toulon enregistre des niveaux 15 à 25 centimètres en dessous de ce qui était prévu par les modèles », a expliqué le Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM) à Var-Matin, précisant que cette baisse remonte à fin janvier pour le littoral niçois.
Les modèles seraient-ils faux, une fois de plus ?
Et ça n’interroge pas nos « scienteux » ?
Des observations confirmées au journal par « Météo-Gauloisie » qui table même sur une baisse moyenne de la Méditerranée de 30 centimètres.
Dis donc, où sont passés les 900.000 Km3 de flotte que ça représente, s’il vous plaît, les « sachants », là ?
Ça en fait des piscines olympiques…
 
Or, c’est merveilleux, l’institut météorologique a l’explication : Cette situation est la conséquence de la présence d’un puissant anticyclone au-dessus de la Méditerranée « depuis une quinzaine de jours ».
Ce phénomène entraîne des pressions plus importantes que d’habitude qui « pèsent » sur la mer ainsi « écrasée » et en font baisser le niveau, a précisé le responsable adjoint du service prévision et climatologie de la boutique…
Cet épisode est « notable », « visible » et « particulièrement long », selon ce spécialiste patenté (payé avec mes impôts).
De plus, ce phénomène est augmenté par l’absence de « gros déplacement d’eau » ou de « résurgence marine ».
Ah bon ? Et c’est quoi, ça ?
 
« C’est-à-dire que les cours d’eau qui viennent habituellement gonfler la mer près du littoral affichent actuellement des débits très bas. Autant d’éléments qui rendent le phénomène particulièrement visible.
On n’est pas sur des records mais sur un épisode notable parce que particulièrement long ».
Qu’il manque de l’eau, je l’entends bien, mais 0,9 million de kilomètre-cube en 15 jours, ça me paraît démesuré.
Quant à la fameuse « haute pression » qui écraserait la mer, d’abord l’eau est très, très faiblement compressible, sans ça les couches profondes des océans seraient moins épaisses et plus denses (que même le mercure pourrait y flotter dessus…), ensuite, si je me souviens bien de mes cours de physiques antédiluviens, 30 cm (voire 40), c’est quelque chose comme 28,8 % de plus que la pression habituelle qui ne varie généralement que de quelques millimètres dans les phénomènes météorologiques les plus puissants…
Ce n’est donc pas la bonne explication, me semble-t-il.
Ou alors il faut que je descende en urgence à la cave retrouver mes cours du bahut et réviser…
 
En attendant cette baisse du niveau de l’eau a pour conséquence de découvrir des espaces habituellement immergés. « Les algues ne sont plus dans l’eau de mer et blanchissent d’ores et déjà (…) de nombreuses espèces de mollusques qui restent hors de l’eau ne semblent pas survivre au phénomène en cours », aura indiqué un météorologue sur « Twister ».
Moâ je veux bien, mais c’est du pain béni pour les pêcheurs de palourdes, mieux que les marées d’équinoxe…
Notez, en Méditerranée, les marées, il n’y en a pas beaucoup…
Et selon le SHOM, le phénomène pourrait encore durer jusqu’en mars.
En effet, l’auguste institut observe habituellement « un mouvement saisonnier » qui donne lieu à une baisse du niveau de l’eau de janvier à mars, après une montée des eaux en octobre et novembre.
De son côté, « Météo-Gauloisie » prévoit un retour à la normale en milieu de semaine prochaine.
Espérons-le, mais il faudra compléter les explications.
 
Parce que j’en ai marre que ma « Nichée » me houspille pour ces « changements climatiques » dont je serai responsable, tel que, par exemple, depuis désormais je dois trier mes ordures juste avant de les balancer.
Vous allez voir, elle va m’obliger à composter mes restes de repas dans le salon d’ici peu, que ça va attirer les mouches, les rats et ça va devenir invivable de puanteur jusque chez moâ !
 
C’est que ma « Nichée » a un talent particulièrement exacerbé pour me les casser « menu-menu » à la première occasion.
Justement, qu’est-ce donc que ce « talent » ? Est-ce que ça existe, en fait ?
Pour n’en avoir aucun (de revendiqué ouvertement) je me posais la question l’autre jour.
Pourtant il est partout : Les dirigeants et cadres d’entreprises ne cessent de répéter vouloir « développer les talents », les télécrochets promettent même de dénicher une perle rare au milieu d’un océan de rêveurs illuminés et déjantés. Il existe ainsi une carte de séjour dénommé « passeport talent », qui vise à accompagner des ressortissants étrangers qualifiés dans leur démarche d’immigration en « Gauloisie-accueillante » et les « coachs en compétence » font fortune pour tenter d’y dénicher dans votre CV une once de talent.
« Dans nos sociétés, il y a une forme de fascination pour les réussites individuelles, les rescapés, ceux qui se feraient tout seuls », analyse une « neuropsychologue ».
 
Car on présente souvent les grands accomplissements comme une quête individuelle aux accents mythologiques, ce qui laisse penser que celles et ceux ayant marqué l’Histoire seraient faits d’un autre bois que le commun des mortels, que leurs exploits auraient une explication biologique.
Demandez donc ça à Jeanne-d’Arc pour mieux en rire…
« C’est plus séduisant de croire que ce qui fait nos performances réside en nous. Pourtant, notre biologie est façonnée par ce que nous vivons. Notre vécu réagit avec nos gènes. Nous sommes façonnés par un monde social. Le génome ne nous détermine pas. Il n’explique pas nos performances » en dit la « neuropsy ».
La part du naturel est en grande partie liée à des déterminismes sociaux.
Admettons… le « wokisme » de l’égalité jusque dans le biologique : Ce sont les Asperger « Vlad-Poux-tine » ou « Élan-Must » qui doivent se bidonner !
 
Une position pourtantpartagée par un sociologue à l’Université de Lille travaillant sur la valeur des sportifs (et qui cherche encore) : « Un ensemble de conditions socio-historiques sont à l’origine d’une réussite », en dit-il.
Nos aptitudes se forment d’abord au contact de notre milieu d’origine. Difficile d’exprimer sa fibre artistique dans un pays où règne la censure. Tout aussi périlleux d’exceller dans un sport qui ne fait pas partie de la culture de son peuple : « Il faut un environnement propice : si Picasso était né en Corée du Nord, il ne serait pas devenu Picasso », non, il aurait eu les yeux bridés, c’est sûr !
En bref, on ne se fait pas tout seul, on s’imprègne de rencontres, de nos apprentissages et des structures qui nous entourent.
 
Au sein même d’un territoire donné, le lieu et la classe d’origine sont des facteurs importants d’explication de réussite. « Il y a des filières, ancrées dans des territoires, qui participent à la fabrication de sportifs plutôt que de politiques. Et inversement », considère un « chercheur-qui-cherche » quelques… lapalissades.
Les joueurs de football professionnels sont ainsi majoritairement issus de familles modestes vivant dans des quartiers populaires, tandis que les personnalités politiques proviennent davantage de familles de professeurs ou de cadres supérieurs.
Personnellement, j’en pense que certains sont doués/entrainés à l’analyse détaillée ou plutôt à la synthèse, mais bon, je ne suis que « moâ », sans talent particulier (et révélé…)
Car pour ces « futurs-trouveurs », avoir du talent signifie dans un premier temps connaître les codes sociaux d’un univers pour y accéder. Mais une fois intégrés dans le monde politique ou sportif, pourquoi certains et pas d’autres se hissent-ils jusqu’à la présidence de la République, ou en finale de Coupe du monde ?
 
Pour les théoriciens de la pratique délibérée, une stratégie apparue au début des années 1990, la réponse est simple : C’est le travail qui mène au talent !
Voltaire doit se retourner dans son Panthéon…
Ainsi, tout le monde détiendrait des capacités semblables, et c’est la pratique qui conduirait à la réussite.
Alors que pour le susnommé, la réussite, vous rappelle-je, c’est du travail, du talent et de la chance… Les uns sans les autres, c’est rester indéfiniment « médiocre ».
Un psychologue suédois a d’ailleurs déterminé un modèle mathématique définissant la meilleure manière de devenir expert dans un domaine : La règle des 10.000 heures, selon laquelle au bout de 10.000 heures de pratique de n’importe quelle activité, un champion naîtrait…
Je dois être champion du monde du verbiage, alors !
 
Pourtant, les différences de réussite existent, en nuance un autre : « Dans les échecs, par exemple, à quantité d’exercice équivalent, on observe des individus progresser beaucoup plus vite dans leur apprentissage. »
Sauf que le champion du monde, roi des rois de l’échiquier, Magnus Carlsen, a atteint le niveau d’un joueur professionnel au bout de seulement 5.000 heures d’entraînement.
S’il est difficile de mesurer précisément le temps nécessaire pour acquérir une expertise, la théorie a tout de même le mérite de souligner la part du travail dans les parcours notamment artistiques.
De fait, la création est souvent perçue comme le fruit d’une inspiration heureuse, dont le commun des mortels ne serait finalement pas doté.
Une idée reçue est ainsi récusée : « Elle est une compétence qui s’entraîne et se travaille. Écrire un scénario, c’est assimiler un certain nombre d’astuces sur la manière de raconter une histoire. Mais la sueur doit tomber au bon endroit. »
Moâ je veux bien, mais je reste le seul dans la littérature contemporaine à vous proposer des « histoires » qui n’ont jamais eu lieu mais qui pourraient avoir eu lieu sans pour autant laisser de traces dans l’actualité, alors qu’elles restent cohérentes avec cette dernière.
Même au-delà, je vous fournis ainsi une explication rationnelle à ces éléments factuels quand ils rentrent dans les livres d’Histoire alors que les historiens et autres observateurs y échouent régulièrement, faute d’avoir cherché.
Car reste une part d’aléatoire.
Sauf que dans mes scénarii, l’aléa est déjà anticipé au moment de leur conception…
 
Le « talent » est donc un mot fourre-tout assez pratique, qui permet « de catégoriser ce qui ne peut pas être prédit », analyse une pointure, professeur en sociologie au « Collège de Gauloisie ».
Selon lui, un cas comme celui du mathématicien « Gauloisien » Alexandre Grothendieck, récipiendaire de la médaille Fields en 1966, est propice à alimenter la part de fantasme habituellement associée au talent : « C’était un véritable génie. Sans avoir fait de parcours universitaire, avec des connaissances très peu approfondies et un temps de pratique très court, Grothendieck est parvenu à refonder la géométrie algébrique et à devenir l’un des plus grands mathématiciens du siècle. Sans que l’on sache vraiment comment ! »
Justement, moâ je sais : Il a réfléchi en dehors des sentiers battus.
 
Des théories fumeuses ont également vu le jour dans son sillage : Les gauchers seraient plus à même de devenir des génies, les personnes nées durant la première moitié de l’année auraient plus de chance de réussir… Toutes peu concluantes.
« Si nous détenions l’équation explicative du succès, il n’y aurait plus d’invention, d’innovation, de plaisir pris à l’exploit », estime encore un autre.
Les grands résultats sportifs, les épopées politiques ou les œuvres majeures en littérature conservent ainsi une part de mystère, que seule la formule laconique de « Pierrot-Bourg-dieu » permettrait de résoudre : « Il ne faut conclure au talent qu’en désespoir de cause. »
Le comique.
Le talent, ce n’est seulement que le regard de l’autre sur une chose réalisée ou un parcours de vie, rien de plus.
Par exemple, je reste très mesuré quant à nos peintres et sculpteurs passés et jusqu’à l’antiquité : Quand ils reproduisaient « des nus » dans leur art, considéré comme des chefs-d’œuvre, n’avez-vous jamais remarqué que c’était toujours de jeunes nymphes ou des éphèbes ?
À mon époque, on en aurait pu en dire que c’était l’œuvre d’obsédés sexuels portés quasi-exclusivement sur la pédophilie tellement les modèles sont parfois à peine sortie de l'enfance…
 
Sur ce et avec ces éléments de réflexions « scientifiques »,
Je vous souhaite une bonne fin de week-end à toutes et à tous !
 
I3
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !