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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 6 novembre 2018

Dimanches d’élections

Civilisation (II)
 
Avant-hier, la « Kanakie » votait. On y reviendra. Aujourd’hui, c’est au tour des « ricains » de le faire.
Leur président aura annoncé déployer 5.000 puis 15.000 soldat à la frontière et autoriser les tirs-tendus à balles réelles en cas de jet de pierre des migrants parti du Honduras pour… migrer aux USA.
Et vous voulez que je demande un visa pour aller y bosser ?
Fume mon gars, c’est du belge !
 
« Tagada-à-la-fraise-des-bois » s’est fendu d’une saillie de son cru estimant que la démocratie n’est pas « irrémédiable », alertant son auditoire sur le destin d’un pays qui se jette dans les bras d’un « populiste » qui embrasse le peuple… sans avoir eu jusque-là le moindre mandat public « aux responsabilités ».
Un plaidoyer pour les « carriéristes-politiques » ?
Il faut dire qu’avec les lois sur les non-cumuls de mandat, on ne s’est pas rendu compte de l’appauvrissement que cela engendrerait : Même « Jupiter » a mis 15 jours pour rassembler un nouveau gouvernement quand les « poids-lourds » lui répondaient qu’ils ne voulaient pas « en être »…
 
« Jupiter », un « démocrate » de la vieille Europe, berceau de la civilisation occidentale, aura félicité le Brésilien en insistant sur « les valeurs communes de respect et de promotion des principes démocratiques » qui unissent la Gauloisie-triomphante et Brésil-bousculé.
Les partis de la coalition au pouvoir à Berlin enregistrent un recul de 10 points par rapport à 2013. Le parti d’extrême droite AfD fait son entrée au Parlement régional de la Hesse. « Mère-Quelle » aura annoncé qu’elle se cassera de la présidence de son parti (la CDU) en décembre et de la vie politique à la fin de son mandat (en 2021), si elle tient jusque-là, se sentant très affaiblie, contestée et redoutant que son gouvernement perdre « sa crédibilité » après les élections en Bavière.
Du coup, « Jupiter » se retrouve seul à porter le projet de relance de la construction européenne, face à l’UK et son « Brexit », aux « Ritaliens » en conflit ouvert avec la Commission et aux pays d’Europe Centrale/Est ouvertement critiques voire carrément eurosceptiques comme la Hongrie de Orban.
Fabuleux destin contrarié…
 
Donc résumons l’état du monde : Au Brésil, un Président qui promet à ses opposants de gauche l’exil ou la prison est élu. Et la bourse brésilienne bondit lourdement, marquant un nouveau record.
Les « maîtres du monde » auront encore gagné une manche…
Aux USA, un Président qui enchaîne les bons résultats économiques, twiste après l’attaque d’une synagogue et une série de colis piégés envoyés à ses opposants politiques que la colère dans le pays est causée par les médias, « le vrai ennemi du peuple ». C’est une évidence, voyons donc…
En Pologne, ils ne sont guère mieux, pas plus que chez les Bataves ou en « Ritalie », dans le sillage des grecs de « Tsi-tsi-parsse » qui ouvrent les portes du pouvoir de diriger un pays à des populistes…
Et je ne cause même pas de l’Ukraine toujours en guerre dans le Donbass, ni même du maître du Kremlin et de ses républiques satellites : On n’est déjà plus en Europe…
« Draôte-extrême » ou « gôche-utopiste », de toute façon ils ont les mêmes programmes : Demain, on rase gratis avec des sous et des bras « bien de chez nous » !
 
Et curieusement, en Chine, où l’on refuse ouvertement le modèle démocratique occidental, on crée à présent plus de milliardaires que partout ailleurs dans le monde : 2 de plus par semaine !
Alors que le dernier bastion de la démocratie et du multilatéralisme qu’est désormais l’Europe, reste par ailleurs le pôle de la « croissance faible » depuis 30 ans…
Ça ne vous pose pas quelques questions à l’intellect, vous ?
 
C’est donc sans surprise que « Jaillir-Bol-sonna-zo » a remporté le second tour de la présidentielle. Avec plus de 55 % des voix contre le candidat de gôche, Fernando Haddad. Notez qu’il avait failli décrocher son élection dès le premier tour au début du mois. Avec plus de 10 millions de voix d’écart, c’est le candidat du Parti des travailleurs de l’ancien président Lula qui paye au prix fort les années de turpitudes-mafieuses, envoyant le premier militaire à occuper la présidence depuis la fin de la dictature en 1985.
Ils y en reviennent où ils y reviennent ?
Probablement les deux : Les chiens ne font pas de chat.
Quand les « démocratouilles-soces » échouent, le retour de balancier ne peut qu’être brutal…
 
La dizaine de scrutins organisés en 2018 a fait, à l’exception du Mexique, la part belle aux populistes conservateurs en Amérique latine.
En effet, à Mexico Andres Manuel Lopez Obrador, un populiste de gôche, élu en juillet dernier, sera intronisé président de la deuxième économie latino-américaine le 1er décembre. Seul, le Venezuela ne joue pas dans la même cour. Après un simulacre d’élection,  Nicolás Maduro a été reconduit à la tête du pays et n’en finit pas de concentrer sur sa personne l’ensemble des pouvoirs dans un pays traversé par une crise profonde.
Le Brésil sera alors le dernier pays d’Amérique latine à basculer à droite cette année.
 
La décennie 2000 avait vu arriver au pouvoir un ensemble de candidats de gôche, emmenés par le très charismatique Hugo Chávez, populiste parmi les populistes au Venezuela, qui aura ruiné son pays pourtant assis sur une éponge à pétrole…
Le vent a tourné avec l’arrivée du très libéral Mauricio Macri en 2015 en Argentine, traînant dans son sillage les espoirs de reconquête du continent tout entier, portés par la droâte sud-américaine.
Aujourd’hui, qu’il s’agisse du Chili avec Sebastian Pinera, de la Colombie qui accueille Ivan Duque, le retour des « conservateurs » est massif.
Là où Nestor Kirchner régnait alors sur l’Argentine et Lula sur le Brésil.
Quant au Pérou, pour les élections municipales et régionales avec 21 % d’absentéisme et 13 % de votes nuls et blancs, le peuple (66 % d’électeurs) a redonné une légitimité aux nouvelles autorités élues, issues de partis décadents fermant ainsi le cercle vicieux des changements périodiques des bourreaux du peuple.
Le peuple péruvien, qui souffre quotidiennement de l’oppression, résiste courageusement et exprime ses luttes à travers ses organisations syndicales, sous diverses formes : Marches, grèves, ou barrages routiers, malgré le fait que les participants soient calomniés ou accusés de terrorisme par les autorités en place et/ou les médias réactionnaires.
Sévères « reprises en mains »…
 
Avec les conservateurs, c’est le populisme latino qui revient au Brésil. Violence, sécurité, corruption : Le cocktail fait mouche auprès d’électeurs en colère.
À titre d’exemple, le Brésil est le 9ème pays le plus inégalitaire au monde selon la Banque mondiale. Il abrite plusieurs milliers de « favelas » (bidonvilles), dont plusieurs centaines à Rio de Janeiro. C’est aussi l'un des plus violents, avec un nombre record de 63.880 homicides en 2017 (30,8 homicides pour 100.000 habitants), selon l’ONG Forum de Sécurité publique, qui a recensé aussi 60.018 viols l’année dernière et plus de 600 cas de violences domestiques par jour.
Les scandales de Pétrobras et d’Odebrecht ont propagé un sentiment d’écœurement au sein des populations et jeté en même temps un discrédit réel sur la classe politique. À juste titre puisque les ramifications de ces affaires ont été telles que le président du Pérou Pedro Pablo Kuczynski a dû mettre un terme à son mandat de président.
 
Au Mexique, s’ajoutent à ces problèmes de corruption qui dépassent les frontières des pays dont ils sont originaires, des questions plus ou moins sensibles selon les pays comme l’immigration ou la santé économique. Toutes les raisons se trouvent alors réunies pour faire basculer le continent dans un camp du « conservatisme-dur », sans même l’aide de la CIA.
Seul Andres Manuel Lopez Obrador n’appartient pas à cette famille politique. Mais il joue sur le même registre. Au lieu de dénoncer la violence, il s’attaque à la corruption et aborde la question de redistribution de la richesse. Face à la précarité dans laquelle beaucoup évoluent, il n’y a rien d’étonnant finalement à voir les électeurs privilégier des candidats hors système.
En votant les électeurs brésiliens ont d’abord exprimé leur rejet de la classe politique traditionnelle et leur ras-le-bol, après une série de scandales de corruption qui ont conduit de nombreux anciens dirigeants du Parti des Travailleurs en prison.
Un rejet qui ne vous rappelle rien ?
Un « renouvellement » des personnels politiques, partout au monde, sauf en Chine, en Russie, en Corée du Nord, déjà « bien drivées »…
 
Notez qu’en plus aux USA, ils ont élu un président qui ne manque pas d’humour : Lorsqu’il a affirmé au pupitre de l’AG de l’ONU que son administration a fait plus, en moins de deux ans, que n’importe quelle autre administration dans le passé, une partie de ceux qui étaient présents dans la salle a éclaté de rire…
On peut ne pas être complètement d’accord avec ce qu’a dit Trump (même si plusieurs indicateurs économiques et boursiers vont plutôt dans son sens, quoique… nous y reviendrons !) mais il est finalement très difficile d’avoir le même sens de l’humour que ces membres de l’ONU.
En effet, il y avait peut-être plus de raisons de rigoler au discours de « Jupiter » qui a « l’universalisme chevillé au corps » et croit à une « troisième voie » basée sur la « responsabilité de la paix ».
Il faut rappeler que réuni au sein du Comité des droits de l’homme de l’ONU, un groupe d’experts a « condamné » la « Gauloisie-universelle » pour avoir verbalisé deux femmes qui portaient le voile intégral, estimant que « l’interdiction du niqab viole la liberté de religion et les droits humains » de ces deux musulmanes, ils demandent même à Paris de « compenser » le tort fait aux plaignantes et « surtout » de réviser sa loi.
Ce qui veut dire que la loi doit se plier à la religion comme c’est le cas dans de nombreux pays musulmans !
On a le même exemple chez les « papistes » qui destituent de son mandat un prêtre enquêtant sur les dérives d’un cardinal – tenu par le secret de la confession – de ne pas avoir dénoncé d’ignobles dérives pédophiles dans son diocèse.
Et vous ne serez pas surpris quand vous aurez contrôlé que parmi les membres de ce Comité des droits de l’homme de l’ONU figurent la Chine, le Venezuela, l’Égypte, le Pakistan et… l’Arabie Saoudite. L’un de ses anciens présidents a même été… le dictateur Kadhafi !
Pas étonnant que ce Comité ait demandé une minute de silence lors de la mort de l’ancien dictateur Fidel Castro…
 
Et ce n’est pas fini. La République islamique d’Iran fait partie du Comité exécutif de l’agence de l’ONU en charge de l’égalité entre les hommes et les femmes !
Même si la dictature des mollahs est classée par le Forum économique mondial à la 140ème place sur 144 nations en ce qui concerne les droits des femmes.
Qui est le rapporteur spécial du Comité spécial de l’ONU sur la décolonisation ? La Syrie. Et dans le bureau exécutif figurent l’Indonésie, le Sierra Leone et Cuba, des pays, comme chacun sait, très respectueux des droits de l’homme.
Les femmes, n’est-ce pas…
 
Et aujourd’hui, avec les élections « mi-mandat », on présumerait quoi donc d’une « correction » envoyée dans les urnes aux équipes de Washington ?
Vous allez voir ce qu’il va arriver…
J’en tremble déjà d’aise.
Le monde entier court après des chimères : Entre les défis – un peu sur-joué des évolutions climatiques – la crise financière qui chauffe, les conflits armés un peu partout sur la planète, des « grandes-puissances » (Russie, Chine, USA) qui disent ouvertement « préparer la guerre » (mesure préventive de paix mondiale et rêvée par « Jupiter » ?), jetant sur les routes des colonnes de réfugiés, inventant donc de toutes pièces les « crises-migratoires » qui déstabilisent bien des continents, le « fait religieux » sert toutes les causes destructrices.
On l’a encore vu aux USA à Pittsburg.
 
Moi, j’ai fait mon temps. Mais vous, « les jeunes », il va falloir vous remonter les manches si vous voulez vivre en paix, parce que là, c’est décidément de plus en plus mal barré.
Comme si vous pouviez encore penser qu’hier est un rêve merveilleux et que demain sera pire qu’aujourd’hui. Oui, bien sûr, mais seulement si vous bâtissez un monde meilleur qui ne copie pas les horreurs du passé (pourtant encore récent).
Ce que les « maîtres du monde » semblent, dans une sorte de revers de la destinée humaine, avoir loupé.
À moins que ce soit voulu : Alors, vous en aurez été les marionnettes.
Peut-être qu’à force d’en demander trop, on en perd même les acquis conquis de haute-lutte.
Dommage : Je deviens un « vieux-kon » pessimiste.
Au moins pour l’heure.

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