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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 9 juillet 2025

2024, une année qui va être difficile (9/12)

Escale à Port Louis (2/5)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Toujours aussi charmante, la Lady des Lloyd’s avec ses longues mèches blanches, sa silhouette accorte et bigrement entretenue, ses tenues vestimentaires recherchées – en l’occurrence un minimum de tissu joliment imprimé de motifs végétaux autour duquel s’agite au grès du vent une mousseline légère – entourée de senteurs florales et de vanille, qui gèrent la fortune de Paul. Très britannique, la dame, ne manquant jamais de faire servir le thé, celui cultivé sur son domaine, dans de la porcelaine fine de Chine, quelles que soient les circonstances… ou un petit verre de sherry, au choix !
Paul opte pour le sherry alors qu’Alexis accompagne la maîtresse de maison en acceptant une tasse de thé.
Et curieusement, lors de cette unique rencontre entre Paul escorté d’Alexis, de retour de l’aéroport où ils venaient de laisser Florence et ses enfants dans l’avion du retour à Roissy-Charles-de-Gaulle à 9.400 km de là, ils ont passé le reste de la journée sous les ombrelles du grand salon de la maison de la Milady ouvert à tous les courants d’air et les odeurs humides tenaces, avant de rejoindre Eurydice, la Goélette de Paul qui mouillait au Sud-ouest de l’île.
Après quelques échanges autour de la guerre en Ukraine et du service du thé ainsi que des perspectives de développement, très vite Lady Joan aura abordé trois sujets.
Deux concernant Paul et l’autre les Chagos.
 
« On m’a fait dire de te dire, en haut lieu, mon cher Paul, que le FSB aurait monté une opération de manipulation à ton encontre. »
Paul semble d’abord, dans la première minute, surpris par le tutoiement de la Lady qui s’est montrée familière au moment de l’accueil de son invité, ce qui confirme ce qu’en avait dit Alexis, qu’ils avaient été intimes à un moment de leur vie[1], puis il s’adapte rapidement jusqu’à laisser supposer qu’il aurait retrouvé sa mémoire évanouie sur cet épisode.
Ou est-ce seulement ses impressionnantes facultés intellectuelles déductives et inductives qui prennent le dessus pour donner le change ?
Alexis lui posera la question par la suite mais elle n’aura pas de réponse directe et franche.
« Je suis au courant » réagit-il en laissant un petit temps de décalage entre l’information reçue et sa réaction. « Ils profitent de mon… « accident » cérébral pour tenter de me faire croire que je suis un de leurs agents infiltré en milieu hostile.
Je te rappelle que je récupère encore d’une amnésie phénoménale dû à une chute, que je rattrape en m’immergeant dans les dossiers en cours à l’occasion de mes longues nuits d’insomnie…
Alors si ça les amuse, pourquoi pas ?
Tu feras savoir à tes honorables correspondants qu’à un moment, quand j’étais à Minsk j’aurai pu ainsi y croire. Et j’ai joué leur jeu pour pouvoir revenir à Paris auprès des miens. »
« Ah ? Bien ! ».
Mais ils vont continuer à lui mettre la pression…
« Naturellement », continue-t-il… « Et tu diras en « haut lieu » que je vais leur donner des gages afin de mettre à jour leurs réseaux en Europe : la pêche pourrait être bonne et en tout cas, on sera en mesure de les intoxiquer, comme ils savent si bien le faire avec nos opinions publiques et les réseaux sociaux… »
Entendu a l’air de dire Lady Joan derrière ses yeux bleus en reposant sa tasse, le petit doigt en l’air, pointant vers l’horizon lointain avec grâce.
Peut-il en dire plus ?
 
« Oh c’est simple : c’est un jeu de dupes à plusieurs degrés de lecture qui va compliquer un peu mes rapports, nos rapports » corrige-t-il, « avec nos autorités et tutelles respectives. Et je pense que pour ton confort personnel, il serait prudent que tu ne t’en mêles pas trop, ou seulement de loin ! »
Ok ! « Alors ne t’étonne pas qu’ils te mettent sous surveillance… »
Il ne s’étonne pas : « C’est bien normal ! Il me semble que j’ai toujours été un officier de réserve un peu particulier pour tout le monde, d’après ce que j’ai pu lire de moi ici, là et encore ailleurs. Et ça mérite d’être scruté au moins de loin.
Mais parfois, j’ai du mal à mettre des souvenirs sur des visages.
Par exemple le tien. Tu es très séduisante et, si j’ose dire, j’ai bon goût, ce qui me rassure, car on m’a rapporté que nous avions été amant, me semble-t-il… Si c’est flatteur, je suis triste de te dire que je ne me rappelle plus dans quelles circonstances ni comment ça s’est terminé, ni pour quelle raison… »
Elle sourit tendrement, se renversant sur le dossier de son fauteuil de cuir garni de plusieurs coussins tissés : « Ah… mon « french stallion » ! » fait-elle avec envie et une touche regret dans la voix ou le regard… qui n’échappe pas à Alexis, qui a du mal à suivre la conversation pour ne pas être très à l’aise avec l’anglais des meilleures écoles de Londres. 
« Mais nous avons vieilli depuis et il me reste de merveilleux souvenirs… moi ! »
« Est-ce une invitation ? », demande Paul.
« Pas du tout ! » lui rétorque la Lady. « Tu es responsable de ta famille et tes petits ont besoin de leur père. Je ne suis pas une briseuse de ménage. Et c’était avant leur naissance.
J’ai juste passé mon tour et les choses ne se sont pas passées comme j’aurai pu le souhaiter. C’est tout[2]
Deuxième chose » enchaîne-t-elle aussitôt. « Je t’ai obtenu ce rendez-vous que tu m’avais demandé avec les responsables de Space X d’Elon Musk. Ça n’a pas été facile, mais ils ont eu entre les mains les plans que tu m’as fait passer et ils sont d’accord sur le principe de l’opération que tu leur as commandée.
Mais… »
Oui ?
 
« Ils veulent d’abord visiter tes installations aux Chagos, celles qui engloutissent une part importante des gains que je te fais faire sur les marchés, pour voir de quoi il retourne. »
Normal : « J’ai cru comprendre que Musk détient une promesse de fauteuil d’administrateur dans la future fondation qu’il faudra que tu me montes à un moment donné à partir de la fondation luxembourgeoise que tu gères et que tu financeras avec les gains que tu me fais faire.
Je crois avoir lu et compris que cette promesse est une contrepartie des licences d’utilisation de quelques brevets d’Hyperloop qui font fonctionner ses trains à lévitation électromagnétique.
Lui a abandonné son projet, mais pas moi, parce que je trouve ça assez génial. »
Et alors ?
« Alors, peux-tu organiser une visite du site ? » lui demande-t-elle.
« On part d’ici, ou de la Réunion, on fait un tour du chantier et pour les plus courageux un petit vol sur le prototype d’avion orbital qui aura besoin d’être ravitaillé en orbite avec le réservoir tiré par les fusées de Musk…
Penses-tu cela possible ? »
Pas certaine que Musk soit disponible : « Mais il enverra de toute façon une délégation… Si tu prends en charge tous les frais de séjour et de déplacement : il a besoin de recettes à encaisser pour financer le développement de ses lanceurs récupérables… »
Les banquiers se feraient-ils tirer les oreilles ?
« Je ne sais pas, mais il va probablement nous demander de participer à un prochain tour de table, je suppose… »
On lui achète déjà un tir complet… « Il ne faut pas non plus exagérer ! »
C’est donc non pour un investissement ?
« Il faudra en reparler le moment venu, une fois que tes analystes auront fait leur boulot d’analyste… »
 
« Ok ». Troisième point : « Je t’ai fait aussi venir jusqu’ici, c’est pour te parler politique. Politique Mauricienne. »
Et pourquoi ça ? Paul et la politique… Il n’en fait pas. Ni à Maurice ni en France…
« Parce qu’on m’a dit de te dire, toujours en haut lieu, que le gouvernement de sa très gracieuse majesté Charles le troisième va probablement conclure un accord et rendre les Chagos aux Mauriciens… »
Allons bon !
 
Effectivement, des élections législatives, au dénouement incertain, auront lieu en octobre 2024.
Et comme en 2005, le parti travailliste de Navim Ramgoolam compte bien reprendre le pouvoir au détriment de la coalition qui associe, depuis septembre 2000, le Mouvement militant mauricien (MMM) du Premier ministre Paul Bérenger au Mouvement socialiste militant (MSM) du président de la République Sir Anerood Jugnauth.
« C’est dans cette conjoncture politique, économique et sociale trouble et tendue que resurgit la question de l’archipel des Chagos, ces îles coralliennes situées à l’extrême Sud des îles Maldives, soit à 2.200 kilomètres au Nord-est de Maurice. »
 
Découvert au XVIème siècle par les marins portugais, cet archipel est formé de 64 îles couvrant une superficie d’environ 60 km2. Il comprend Diego Garcia, île la plus étendue et la plus au Sud, Peros Banhos et les îles Salomon.
Lors de leur conquête des Mascareignes aux dépens de la France napoléonienne, les Britanniques rattachèrent, arbitrairement et par facilité, l’archipel des Chagos à l’île Maurice alors sous l’administration des Mountbatten.
Ils l’en détachèrent également arbitrairement peu de temps avant l’indépendance de l’île, entendant alors le maintenir sous mandat britannique.
 
Contrairement à ce qui s’est produit pour Mayotte dont la population s’est prononcée par référendum (en février 1976) pour son maintien dans la République française et non son rattachement à la République islamique des Comores, les Chagossiens n’ont jamais été consultés quant à leur désir de rester britanniques ou de rejoindre l’île Maurice devenue indépendante.
Pire, ils ont été chassés de leurs terres à la demande des Américains, les Anglais ayant décidé de conserver les Chagos pour en faire une base militaire louée aux États-Unis.
Plus de quarante ans après leur exode, le sort de ces insulaires n’est ainsi toujours pas réglé.
 
Dès lors, la question des Chagos fait-elle régulièrement la Une de l’actualité mauricienne, le gouvernement demandant leur restitution aux Britanniques qui s’y opposent jusque-là fermement : d’importants intérêts militaires et surtout géopolitiques sont ici en jeu puisque Diego Garcia est devenue la principale base américaine dans l’océan Indien.
Celle-ci a d’ailleurs joué un rôle déterminant lors du conflit afghan, si bien que les États-Unis n’ont pas du tout l’intention d’abandonner cet archipel devenu hautement stratégique dans leur dispositif militaire régional. De plus, l’atoll pourrait tomber entre les mains des russes, qui a des alliés actifs dans la zone indopacifique – Inde, Iran – ou dans l’escarcelle de Pékin qui cherche à ouvrir une route de la soie et s’installe déjà illégalement au large des Philippines sur des bancs de sables à peine émergés… 
De leur côté, les Mauriciens paraissent déterminés à faire valoir leurs droits.
Mais comment y parvenir face à l’opposition de ces deux grandes puissances que sont la Grande-Bretagne et les États-Unis ?
 
C’est là que Lady Joan y va de son petit cours d’histoire : « Rappelons que découverte par des marins arabes, les Portugais furent les premiers Européens à débarquer à l’Île Maurice en 1507. Ce sont toutefois les Hollandais qui en prirent possession en 1598, l’île étant inhabitée. Implantés à Java où ils s’adonnaient au commerce des épices, ils ne s’y intéressèrent vraiment qu’en 1638 pour y exploiter le bois. Ils l’abandonnèrent en 1710 et se replièrent vers Le Cap, en Afrique.
C’est alors que percevant l’intérêt de sa position stratégique sur la route des Indes, Guillaume Dufresne d’Arsel s’empara de l’île en 1715 au nom du roi Louis XIV et l’appela Isle de France. Dès lors, elle fut placée sous la tutelle de la Compagnie des Indes qui l’utilisait comme escale pour ses navires.
Et en 1766, elle passa sous le contrôle direct du roi de France. »
Tout le monde sait déjà tout ça autour de la table basse où fume encore la théière…
 
Dix ans plus tard, le vicomte de Souillac, alors gouverneur de l’Île Maurice, ordonna à un navire de l’amirauté française de s’emparer de Diego Garcia, la plus grande île de l’archipel des Chagos et la moins éloignée de Maurice. Des colons vinrent ensuite s’installer sur des terres qui leur étaient concédées pour être mises en valeur par leurs esclaves.
Ces terres étaient principalement constituées de cocoteraies. Le copra (les amendes de coco décortiquées) qui en était extrait servait à produire de l’huile après broyage dans un moulin. Destinée à approvisionner l’Île Maurice, ces exploitations du copra étaient très lucratives.
 
Au début du XIXème siècle, la France napoléonienne était en guerre contre la Grande-Bretagne et cette dernière remportant des victoires décisives comme celles d’Aboukir et surtout de Trafalgar, mais le 21 octobre 1805, dans l’océan Indien, le principal enjeu était le contrôle de la route des Indes que les Britanniques entendaient sécuriser en mettant fin aux attaques des corsaires français – le plus célèbre d’entre eux étant Robert Surcouf – qui pillaient les navires assurant la liaison entre l’Inde et l’Angleterre.
Les Anglais s’emparèrent donc tout d’abord de Rodrigues (1809), île située à quelque 600 kilomètres à l’Est de Maurice, où ils regroupèrent des vaisseaux et des troupes venus d’Inde et du Cap avant d’attaquer l’île de Bourbon, rebaptisée par un décret de la Convention Île de La Réunion, le 13 mars 1793, puis Île Bonaparte en 1806.
En juillet 1810, Saint-Denis tomba aux mains des Anglais qui finirent par s’emparer de toute l’île.
Au mois d’août 1810, les Britanniques effectuèrent plusieurs tentatives pour prendre Maurice, l’une d’entre elles se soldant par un cuisant échec – c’est la fameuse bataille navale de Grand-Port – qui est la seule victoire navale napoléonienne aux dépens des Anglais.
En novembre 1810, ils parvinrent à débarquer au Nord de l’île au Cap Malheureux et, après la bataille de la Montagne longue, obtinrent la capitulation des Français.
Enfin, au cours de cette même année, ils prirent possession des îles Cargados Carajos, plus connues sous le nom de Saint-Brandon, située 400 km au Nord-est et Agaleda à 1.000 km toujours au Nord-est, et de l’archipel des Chagos, à 2.200 km de Maurice….
 
C’est donc l’ensemble des Mascareignes qui passa sous contrôle britannique, l’île de la Réunion, quant à elle, fut rendue à la France en 1815 conformément au traité de paix de Paris du 18 mai 1814 qui prévoyait la rétrocession à la France de certaines de ses colonies.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. Volume « Opération Juliette-Siéra » des « Enquêtes de Charlotte » aux éditions I3, et « Au nom du père » tome I et tome II »
[2] Cf. épisode « Opération Juliette-Siéra » des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3 et « Au nom du père, tomes I & II »

mardi 8 juillet 2025

2024, une année qui va être difficile (8/12)

Escale à Port Louis (1/5)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Les incontournables sont nombreux quand on arrive sur place : le Musée de Port-Louis et le Blue Penny Museum méritent un détour. Consacrés à l’art et à l’histoire locaux, ils permettront de mieux comprendre la ville et l’île.
Dans les environs de Port-Louis, le jardin des Pamplemousses est fabuleux avec ses palmiers, ses lantaniers, ses camphriers et ses sublimes arbres éléphants.
On peut y découvrir une magnifique demeure coloniale du XIXème, la maison Euréka qui est connue pour avoir appartenu au célèbre écrivain Le Clézio. D’autant qu’elle est entourée d’un superbe jardin.
Et puis l’Aapravasi Ghat, un site mémoriel classé au patrimoine mondial par l’UNESCO.
Ce fut le lieu de débarquement des travailleurs engagés indiens dans l’île de novembre 1834 à 1910. Les seuls vestiges restants du site sont la porte d’entrée, l’hôpital, une étable pouvant abriter deux chevaux, les cuisines, les salles communes, les toilettes et le lieu où les immigrants se lavaient.
 
La cuisine mauricienne est un mélange de cuisines indienne, créole, chinoise et européenne. Elle est donc assez variée. Cependant, l’influence indienne domine et l’on retrouve à Maurice la plupart de ses plats caractéristiques, comme le Byriani, les Samosas, le curry ou le chutney. Le riz est la base de nombreux plats, et la nourriture est en général épicée, comme en Inde.
Il existe également des spécificités culinaires sur l’île, comme le Bol renversé, une espèce de ragout de viande au riz servi à partir d’un bol que l’on renverse, le rougail à la mauricienne (accompagnement à base de tomates et d’épices, originaire de la Réunion) ou le mine frit. On sert par ailleurs beaucoup de poissons grillés.
Le jus de tamarin et l’alouda (lait aromatisé à la grenadine, épaissi par un tapioca local) sont des boissons typiques et rafraîchissantes.
En ce qui concerne l’eau, il est préférable de la prendre en bouteille.
Enfin, pour les amateurs, il existe du rhum distillé dans l’île.
Un petit plaisir local tient aussi dans tout le plaisir gustatif du haricot rouge préparé dans un bol où ils sont macérés dans de l’eau chaude durant environ 1 heure : il s’agit de découper finement les oignons et les pommes d’amour, de faire revenir les oignons dans une cocotte-minute, ensuite d’ajouter l’ail, du gingembre et du thym.
La recette exige qu’on laisse mijoter pendant 2 minutes le mélange, qu’on rajoute ensuite les pommes d’amour et qu’on laisse cuire pendant 3-5 minutes.
Ce n’est qu’ensuite qu’on jette les haricots rouges et 750 cl d’eau.
On sale et on laisse cuire pendant environ 20 minutes puis on parsème la préparation de cotomili haché à la fin de la cuisson avant de déguster : un régal pour les papilles !
 
C’est également un pays de fêtes. Elles s’accompagnent de défilés costumés et de danses de dragons dans les rues. Les fêtes tamoules se tiennent également au printemps. Alors que les fêtes hindoues se célèbrent en août à Maurice.
Les fidèles fabriquent des statuettes de divinités qu’ils portent en procession jusqu’aux rivières ou au bord de la mer, pour les immerger avant le coucher du soleil.
La musique est caractéristique du folklore typiquement mauricien : le Sega est ainsi à la fois une danse et musique d’origine africaine, importée par les esclaves. Elle se caractérise par son rythme effréné et soutenu.
Car le pays est aussi une mosaïque de religions. Hindouisme, Islam, christianisme et bouddhisme cohabitent sans mal dans l’île. On peut ainsi visiter des mosquées (comme celle d’Al-Aqsa et La Jummah Mosque), des églises et des temples.
Le Bienheureux Jacques-Désiré Laval est à l’honneur tous les ans au mois de septembre. Ce jour-là, les catholiques et mauriciens d’autres confessions se bousculent sur la tombe du père Laval, apôtre des noirs.
Par ailleurs, récemment construit, le Caudan and Port Louis Waterfront regroupe de nombreux restaurants, cafés, bars, salles de cinéma, boutiques « free tax », boutiques artisanales. On y trouve également un casino.
En novembre a eu lieu le Divali, fête de la lumière et du renouveau. Les adeptes ont pour coutume d’illuminer leurs maisons, comme dans la puritaine et dévote Islande, et de se purifier par un bain et des offrandes afin d’obtenir prospérité et abondance toute l’année.
 
Port Louis bénéficie d’un climat d’une douceur exceptionnelle en hiver. Il est en effet très rare que les températures descendent en dessous de 18° la nuit et 25° dans la journée pendant la saison hivernale, qui dure de juin à septembre. Les plus fortes pluies et les températures les plus élevées s’étalent sur plusieurs mois, de janvier à mars. Les mois idéaux pour séjourner sont donc avril, mai, juin, septembre, octobre et novembre, mais aucune période n’est à proscrire.
En revanche, comme les îles voisines, l’Île Maurice, est sujette aux cyclones. La saison des cyclones commence en décembre et se termine en mars. Mais ce jour-là, le soleil alternait avec les nuages poussés par un vent paresseux et un peu de pluie éparse…
 
L’Île Maurice était appelée l’Isle de France (avant que la dénomination ne soit déportée autour de Paris…) durant la colonisation française (1717-1814).
D’ailleurs, elle est rattachée géographiquement à l’Afrique et est située, comme chacun le sait, dans l’Ouest de l’océan Indien, au cœur de l’archipel des Mascareignes, entre La Réunion à l’Ouest et l’île Rodrigues à l’Est.
L’île est entourée de plus de 150 km de plages de sable blanc, bordées de cocotiers et de filaos. L’altitude s’élève depuis les plaines côtières jusqu’à un plateau central où elle atteint 670 m.
Les plaines et le plateau ont permis la culture extensive de la canne à sucre et du thé. L’île inclut un anneau brisé de petites montagnes (300–800 m), avec pour point culminant le piton de la Petite Rivière Noire (828 m), dans le parc national des gorges de la Rivière Noire. Des ruisseaux et des rivières parsèment l’île, dont beaucoup s’insèrent dans des failles dans ou entre les coulées de lave.
Les lagons sont protégés du large par le troisième plus grand récif corallien au monde, qui entoure l’île. Au large des côtes mauriciennes se trouvent quelque 49 îles et îlots inhabités, dont plusieurs ont été déclarés réserves naturelles pour les espèces menacées.
Cela dit, les Mascareignes ont pour origine un point chaud qui est né sous le Deccan il y a environ 66 millions d’années, a migré vers le Sud-ouest (relativement à la plaque indiennæ) et se trouve aujourd’hui en dessous de La Réunion. La formation de l’île Maurice résulte par conséquent d’éruptions volcaniques, d’abord sous-marines, il y a plus de 9 millions d’années, qui se sont succédé pendant presque 5 millions d’années.
L’anneau brisé et quelques hauteurs isolées sont donc les restes des murs d’une ancienne caldeira.
 
D’ailleurs, l’activité volcanique a ensuite décru au fur et à mesure que la lithosphère se déplaçait vers le Nord-est mais le volcanisme ne s’est pas arrêté pour autant puisque des coulées de lave récentes recouvrent une partie de la surface de l’île.
En 2024, de nouvelles datations potassium-argon montrent pour ces laves des âges compris entre 113 ± 7 et 14 ± 3 milliers d’années et les analyses chimiques que la composition des laves n’a guère varié depuis un millier d’années.
Mais l’île ne compte pas de volcans actifs, seulement des restes de cratères, dont le Trou-aux-Cerfs dans le centre de l’île à Curepipe, devenu une attraction touristique que la famille de Bréveuil n’aura pas visitée.
Les datations et les analyses chimiques publiées en 2024 impliquent toutefois que le magmatisme est resté stable de la source à la surface, sans différenciation importante. L’Île Maurice doit donc être considérée comme encore active, car le volcanisme peut reprendre. Cependant, vu le volume relativement faible des laves récentes et le fait qu’il semble n’y avoir eu que trois périodes d’activité depuis 100.000 ans, la probabilité d’une éruption dans un avenir proche est particulièrement faible.
 
Pour être complet, il faut savoir que ce sont les navigateurs portugais qui furent les premiers Européens à découvrir et visiter l’île, à une date comprise entre 1500 et 1513. Ils l’appelèrent Cirné, du nom du navire du capitaine de l’expédition Diogo Fernandes Pereira.
Et les premiers colons hollandais sont arrivés en 1598, qui la nomment Mauritius en l’honneur du prince Maurice de Nassau, stathouder (autrement dit gouverneur de province, dans les Pays-Bas espagnols) de la République néerlandaise.
Elle fut ensuite colonisée par des Français de 1715 à 1810. Puis vinrent ensuite des Britanniques qui l’occupèrent par la force, avant que cette possession ne leur soit confirmée par le traité de Paris de 1814. L’occupation britannique dura jusqu’à l’indépendance de l'île, le 12 mars 1968.
 
Depuis cette indépendance concédée par le Royaume-Uni, en 1968, Maurice est passée d’une économie agricole à faible revenu à une économie diversifiée à revenu élevé, basée sur le tourisme, le textile, le sucre et les services financiers.
Et l’histoire économique de l’Île Maurice, depuis son indépendance, a souvent été qualifiée de « miracle mauricien » ou de « succès de l’Afrique ».
En effet, ces dernières années, les technologies de l’information et de la communication, les produits de la mer, l’hôtellerie et le développement immobilier, les soins de santé, les énergies renouvelables, l’éducation et la formation sont devenus des secteurs importants, qui ont su attirer des investissements considérables de la part d’investisseurs locaux et étrangers.
 
Maurice n’a pas de réserves de combustibles fossiles exploitables et dépend donc des produits pétroliers pour répondre à la plupart de ses besoins énergétiques. Les sources d’énergie locales et renouvelables sont la biomasse, l’énergie hydraulique, solaire et éolienne.
Et Maurice s’est bien classée sur le plan de la compétitivité économique, du climat d’investissement favorable, de bonne gouvernance et d’économie libre. Son produit intérieur brut (PIB) était estimé à 14 milliards de dollars américains en 2019 et le PIB (PPA) par habitant était supérieur à 10.600 dollars américains, le deuxième plus élevé d’Afrique. En 2024, le pays est classé en 55ème position pour l’indice mondial de l’innovation !
L’indice de facilité de faire des affaires 2020 de la Banque mondiale classe Maurice au 13ème rang mondial sur 190 économies pour la facilité de faire des affaires. Selon le Ministère mauricien des affaires étrangères, les défis du pays sont la forte dépendance à l’égard de quelques secteurs industriels, l’importante fuite des cerveaux, la rareté de la main-d’œuvre qualifiée, le vieillissement de la population et l’inefficacité des entreprises publiques et des organismes parapublics.
 
Maurice aura bâti son succès sur une économie de marché libre : selon le rapport 2019 sur la liberté économique dans le monde, Maurice est classée comme ayant la 9ème économie la plus libre au monde.
Maurice est aussi un des rares pays africains, si ce n’est le seul, à être parvenu à s’extraire de la liste des pays les plus pauvres de la planète pour rejoindre celle des pays à revenu intermédiaire : en 2003, le rapport du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) relatif au développement humain classe Maurice à la 64ème place sur 175 pays pris en considération.
 
Il convient de signaler une autre particularité îlienne remarquable : jusqu’à la fin du XVIIème siècle, l’île abritait le dodo, une espèce endémique qui s’est éteinte moins d’un siècle après sa découverte, principalement victime de l’homme.
Et depuis le début du XXème siècle, 32 espèces de plantes ont disparu de l’Île Maurice, principalement victimes de la déforestation.
Mais ce n’est ni le faune, ni la flore, ni la géologie, ni la culture créole, ni l’histoire ou l’économie de l’île qui aura attiré Paul et sa goélette pour le réveillon. D’autant qu’Alexis est contrainte d’être du voyage, alors qu’elle aurait aimé partir skier dans les Pyrénées cette fois-ci, requise en qualité de « biographe » de « Charlotte » : c’était du boulot et c’était bien le boulot qui avait fait faire le voyage de la famille de Bréveuil jusque-là, hors des destinations habituelles (Chagos, Paris, Calvados, Vaucluse et Ardèche…) !
Lady Joan, la lady londonienne possède un vaste domaine à Maurice.
Et elle passait les fêtes de fin d’année loin de ses bureaux de la City.
Naturellement, ils devaient donc se rencontrer et Alexis devait jouer son rôle de « journaliste » en charge de la biographie de « Charlotte », l’alias de Paul de Bréveuil, son patron direct.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
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lundi 7 juillet 2025

2024, une année qui va être difficile (7/12)

La farandole des cyborgs (7/7)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Florence enchaîne. Elle a un coup de crayon assez sûr et trace facilement des esquisses et croquis. Elle assume ce soir-là que pour dessiner avec de bonnes proportions une personne, il faut pouvoir commencer par tracer une ligne verticale pour définir la hauteur de notre personnage.
Puis, en divisant cette ligne en deux, nous obtiendrons l’emplacement du pubis.
En divisant cette ligne en 4 parties égales, on obtient de nouveaux repères pour les proportions du corps.
Le premier quart marque les aisselles, tandis que le dernier l’emplacement du bas du genou.
Il n’y a plus qu’à marquer un repère au milieu du quart en haut pour avoir l’emplacement de la tête.
« En fait, tout est question de quarts et de milieux ! »
On divise ensuite la moitié haute en tiers pour obtenir l’emplacement des épaules et le bas des côtes.
« Et pour faciliter la vie, il faut toujours penser en tiers ou en moitié. C’est ainsi super simple de retenir les relations qu’ont les membres entre eux ! En mémorisant cette technique, il devient beaucoup plus facile de positionner nos éléments de tête. »
Elle captive son auditoire en joignant le geste et la parole, commentant une esquisse faite à mainlevée sur une feuille volante : « Une fois que nous avons nos repères en place, nous pouvons débuter en dessinant la tête et les épaules. La largeur des épaules est en effet généralement équivalente à deux fois la hauteur de la tête. Ensuite, nous pouvons créer un triangle reliant les épaules au pubis pour esquisser la forme de base du corps.
Puis, nous traçons un triangle inversé, allant du bassin jusqu’à la base du cou.
Chez les hommes, le bassin sera généralement plus étroit que les épaules, tandis que chez les femmes, ce sera l’inverse.
Enfin, nous esquissons un triangle qui descend jusqu’aux pieds pour définir la forme globale du corps.
Les mains se positionneront généralement au niveau des mi-cuisses.
La taille se situera sous le bas des côtes, et les coudes seront parfaitement alignés.
En pensant en termes de formes géométriques simples, il devient plus aisé de tracer les bases du corps de manière cohérente. »
Elle n’a pas fait École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de la rue Bonaparte à Paris pour rien et finir diplômée du bâtiment contigu à la même adresse postale, rive gauche… à savoir l’École Nationale Supérieure d’Architecture (ENSA) Paris-Malaquais – Université Paris Sciences & Lettres.
 
« À partir de nos proportions, nous pouvons casser les contours pour ajouter du détail et donner un aspect plus humain à notre personnage. Pour ça, pas besoin de nous compliquer la vie : nous ne traçons que des formes simples.
Tous les éléments du corps peuvent être simplifié en formes très basiques : triangles, hexagone, carré, etc. En traçant le moins de lignes possible, nous créons une base très rapide et complète, aux bonnes proportions. »
Et de préciser, entre deux gorgées, ce soir-là : « Le corps d’une femme suit les mêmes règles que pour le corps d’un homme. Les placements sont les mêmes, seules quelques ratios changent. Le bassin sera par exemple plus large ou équivalent à la largeur des épaules.
L’essentiel est de casser les contours en formes simples. Les genoux peuvent être simplifiés en trois traits. Les pieds et les mollets s’apparentent à des triangles. Nous allons toujours au plus simple.
Et une fois que nous comprenons comment s’établissent les relations entre les différentes parties du corps humain, le dessin devient une question de formes.
Nous pouvons jouer avec celles-ci pour créer des personnages uniques et originaux. »
Et pour illustrer son propos, elle aura saisi une feuille de papier au format A4, un stylo à pointe bille et finit de tracer des lignes entre un cadrillage de 8 carrés empilés verticalement, coupés par une ligne médiane en deux parties égales…
Bluffant.
 
« Si nous continuons avec notre exemple de vue de face, nous pouvons commencer par simplifier nos formes et les modifier. Cette approche simpliste nous permet de poser rapidement les proportions pour ensuite ajouter les détails et l’anatomie.
La méthode des 8 têtes et des triangles fonctionnent sur des personnages de face ou de dos. Dès qu’un personnage est en mouvement ou dans des poses plus complexes, il faudra s’adapter. »
Le canon à 8 têtes est un guide, et sert simplement de repère, mais ça ne va pas résoudre tous les problèmes. Pour ça, il faut changer de perception et passer d’un dessin en 2D à un dessin en 3D.
« Modifier la pose d’un corps ne change pas ses proportions dans la réalité. Les proportions semblent changer en raison de la perspective. En effet, un corps humain évolue sur un plan en 3D et, comme tout autre objet, il est soumis à la perspective.
Pour passer d’une vision 2D où nous dessinions des carrés et des triangles à une vision en 3D, il faut dessiner des cubes et des cylindres. »
Il n’y a pas de raccourcis magiques pour cela. La clé consiste à simplifier ce qu’on voit en volumes basiques.
« Un corps humain est très complexe, mais en le simplifiant, il devient plus facile à dessiner » fait elle en illustrant encore son discours avec son coup de crayon qui prend forme…
« Ensuite, il devient plus facile d’obtenir de bonnes proportions lorsqu’on va essayer de placer des muscles dans nos cylindres. »
 
« Pour les femmes, elles font 7,5 têtes de haut en moyenne. La largeur de la tête rentre deux fois dans la largeur des épaules. On peut mettre 4 têtes du sommet du crâne au pubis. Et 3,5 têtes de la plante des pieds aux hanches. Les hanches sont plus larges que les épaules. La taille est marquée. »
Et elle recommence à dessiner au stylo bille une autre silhouette sur le verso de sa feuille A4.
« Une femme, c’est plus de courbes et de contre-courbes que pour un homme qui aura une musculature plus apparente. Quant aux enfants, Paul a raison : les proportions sont différentes de celles des adultes. Plus l’enfant est jeune, plus sa tête prend une place importante.
Pour un enfant de 6 ans, on compte que la hauteur du corps est égale à 6 fois la hauteur de sa tête. Pour un enfant de 12 ans, c’est 7 fois.
Le texte est rédigé par Léonard de Vinci en vieux toscan et à l’envers, selon la technique de l’écriture spéculaire qui nécessite un miroir la déchiffrer indique que « quatre doigts font une paume, et quatre paumes font un pied, six paumes font un coude, quatre coudes font la hauteur d’un homme. Et quatre coudes font un double pas, et vingt-quatre paumes font un homme » et il a utilisé ces mesures dans toutes ses constructions. »
 
Et de préciser que Léonard de Vinci aura indiqué que « la longueur des bras étendus d’un homme est égale à sa hauteur. Depuis la racine des cheveux jusqu’au bas du menton, il y a un dixième de la hauteur d’un homme. Depuis le bas du menton jusqu’au sommet de la tête, un huitième. Depuis le haut de la poitrine jusqu’au sommet de la tête, un sixième ; depuis le haut de la poitrine jusqu’à la racine de cheveux, un septième.
Depuis les tétons jusqu’au sommet de la tête, un quart de la hauteur de l’homme. La plus grande largeur des épaules est contenue dans le quart d’un homme. Depuis le coude jusqu’au bout de la main, un quart. Depuis le coude jusqu’à l'aisselle, un huitième.
La main complète est un dixième de l’homme. La naissance du membre viril est exactement au milieu. Le pied est un septième de l’homme. Depuis la plante du pied jusqu’en dessous du genou, on a un quart de l’homme. Depuis sous le genou jusqu’au début des parties génitales, un autre quart de l’homme.
La distance du bas du menton au nez, et des racines des cheveux aux sourcils est la même, ainsi que l’oreille : un tiers du visage. »
C’est précis…
 
« Oui, mais pour Makarond, Paul a-t-il raison ? » demande alors Alexis.
Il faudrait une photo, mais a priori, là, dans son intervention télévisée, oui : il apparaît difforme.
« De toute façon, ce n’est pas un très bel homme. Il taille 1,77 cm soit 2 cm de plus que la moyenne des Français. Il a un grand nez en équerre et les yeux rapprochés » fait l’architecte des beaux-arts…
Évidemment, à côté de Paul et de son quasi double-mètre, il lui rendrait une bonne tête.
Comme les regards restent appuyés sur Paul, celui-ci retrouve des souvenirs : « Oui mais une grande taille, c’est aussi un handicap : j’étais obligé de me plier et de me tasser dans certains cockpits d’avion-école. Je ne te dis pas dans un planeur où j’ai appris à voler !!! »
On imagine…
 
Il n’empêche que si la soirée se prolonge mollement à quelques encablures de l’île du chat, dans la baie de Grand Port sur la partie orientale de l’Île Maurice, ce n’est pas l’effet du hasard en cette période de vacances scolaires de Noël.
Les gamins rentrent d’ailleurs avec leur mère par le vol du lendemain, qui mettra plus de 11 heures sans escale à rejoindre la capitale française, après avoir passé quelques jours sur place, et avoir fêté Noël en famille chez leur grands-parents, dans le Vaucluse. Florence tient à ces noëls en famille et Paul y consent bien volontiers, même s’il compte prolonger son séjour dans l’océan Indien pour rejoindre ses installations dans les Chagos.
C’est aussi pour des raisons fiscales : il ne doit pas séjourner en France plus de 183 jours, ce qui rendrait le fisc tricolore compétent pour examiner sa situation fiscale personnelle.
Ce n’est pas qu’il fraude, mais il est trop tôt pour faire apparaître sa fondation Luxembourgeoise, ce que lui répète sans cesse Lady Joan, sa conseillère patrimoniale sise à London City.
 
La destination retenue de vacances de fin d’année pour les enfants à Port Louis n’est d’ailleurs pas tout-à-fait un hasard. Normalement, pour aller aux Chagos, « l’escale technique » de la compagnie aérienne de Paul, « Paradize Airways » depuis CDG – Paris, reste La Réunion. Mais ça aurait pu être l’Île Maurice qui n’est jamais distante de sa voisine que de 122 milles nautique (226 km), dans l’Est-Nord-Est.
On aurait pu y aller également depuis les Seychelles, situées plus au Nord que les îles Mascareignes, ou carrément des Îles Maldives situées dans l’hémisphère Nord sur la même longitude, Mahé n’étant jamais située qu’à 634 nautiques (1.174 km) du premier atoll chagossien le plus proche, dans l’hémisphère Sud, là où se situe l’atoll de Paul.
Mais il y a une autre raison, cette année-là.
Et ce n’est pas parce qu’ils conduisent à gauche sur les chaussées dans le sens de la circulation, comme au Royaume-Uni…
Ni parce qu’à leur arrivée à l’aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam, tous les voyageurs, qu’ils soient vaccinés ou non, doivent remettre aux autorités mauriciennes un formulaire d’identification passager et de santé.
 
Ni parce que c’est aussi un paradis tropical qui offre à ses visiteurs autant d’aventures que de paysages époustouflants. Car ce petit paradis insulaire sur l’océan Indien est aussi réputé pour ses plages, ses cascades, ses lagons et ses montagnes.
Port-Louis, la capitale moderne de cette île de 65 km de long et 45 km de large, est un port animé avec un élégant front de mer et un marché coloré. Bien qu’elle vaille le détour, la plupart des visiteurs gravitent autour des zones de villégiature.
Le village de Mont Choisy est le plus chic, Trou-aux-Biches le plus calme et Flic-en-Flac le plus dynamique (et le repère des plongeurs).
Les pêcheurs préféreront quant à eux le district de Rivière Noire qui offre des conditions propices à la pêche en haute mer.
Les complexes cinq étoiles ne manquent pas, mais il est également possible de choisir des options économiques avec une ambiance bohème.
Souvent comparée à une petite Singapour, Port-Louis est en effet une véritable fourmilière où vieilles demeures et anciennes bâtisses coloniales, côtoient d’imposant buildings modernes.
 
La citadelle de Port-Louis, sa vallée des prêtres, son champ de mars (plus vieil hippodrome de l’Océan Indien), le quartier chinois, l’allée des voyageurs ou encore le grand bazar font partie des sites incontournables de la ville.
D’autant que la ville possède une végétation luxuriante dont on peut profiter un peu partout, même si Le parc du « Pouce » s’impose, alors que pour se détendre le Jardin de la Compagnie est idéal.
La famille de Paul aura parcouru la ville à la recherche des dernières maisons créoles de style colonial.
Et la ville compte aussi quelques grands édifices, parmi lesquels Bank of Mauritius Tower, la Telecom Tower, la Newton Tower, la Paille en Queue Courtet laGarden Tower.
À ne pas manquer non plus la Place d’Armes, le Théâtre de Port Louis, et le Parlement, bien entendu.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
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dimanche 6 juillet 2025

2024, une année qui va être difficile (6/12)

La farandole des cyborgs (6/7)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
  
« Ce n’est pas moi qui l’affirme, mais des personnes qui s’intéressent de très près à la vie du Kremlin.
Ainsi, Valery Solovey, analyste politique russe, en aura même affirmé que la santé du pensionnaire du Kremlin s’était sérieusement détériorée ces derniers temps et que le recours à un double avait été requis à plusieurs reprises. »
Mais il ignore la supercherie des cyborgs… Et puis ça peut aussi être de la désinformation…
C’est comme ça que le sujet sera revenu dans une autre conversation de Codir, mais sans Julie, car tout le monde aura noté que le voyage de Poutine à Pékin était « hautement stratégique » avec une rencontre prévue avec Xi Jinping.
 
C’est le jeudi 16 mai (pour faire un saut dans le temps, tout en restant en 2024…), que l’axe Pékin-Moscou devient un facteur de « stabilité » et de « paix » dans le monde, selon les communiqués de presse, le dirigeant russe espérant un soutien accru de la Chine à sa guerre en Ukraine.
« Vladimir Poutine a envoyé un sosie en Chine car il n’a plus que quelques jours », pour l’analyste précité…
« Non, c’était notre cyborg, Gustave ! J’ai vérifié ses déplacements avec notre logiciel BBR.
Ce qui ne veut pas dire que Poutine soi-même ou un ou deux de ses sosies n’étaient pas du voyage… »
Afin de ne pas éveiller les soupçons, Solovey précisera que la valise nucléaire a également été apportée par la délégation russe.
Il a ainsi déclaré : « Le fait est que l’actuel président Vladimir Poutine vit les derniers jours de sa vie terrestre, pas des mois, ni des semaines, mais précisément les derniers jours (en raison d’une maladie en phase terminale). Il est actuellement, comme les mois précédents, remplacé avec succès par son double. Ce sosie se rend même à Pékin. Et les Chinois savent très bien à qui ils ont affaire. »
La « transition » est donc en cours mais reste « discrète » sinon secrète pour ne pas déstabiliser les opérations militaires engagées.
 
« Pas sûr » affirmera Paul… « On se rappelle que les chinois sont au courant de l’existence du Cyborg de leur voisin et allié coréen, et c’est ce même dictateur qui en aura parlé à Poutine il y a plusieurs mois quand les deux hommes s’étaient rencontrés sur le site du cosmodrome de Vostochny situé dans l’Oblast de l’Amour », le 13 septembre 2023.
De plus, la chaîne « Telegram General SVR » semble avoir confirmé cette information même si elle admet que certaines différences physiques sont visibles, notamment la corpulence, la taille des deux hommes, la configuration du dessous du menton et la démarche au « bras droit non coincé » qui distingue « l’original » ou son cyborg de son sosie.
La chaîne a déclaré : « La faute en revient aux pommettes « flottantes » du sosie, qui ne restent pas en place et se déplacent dans différentes directions. »
Elle a ajouté : « Le double avait initialement des pommettes moins expressives qui, à la suite d’une opération de chirurgie plastique, ont été « élargies » et rendues semblables aux pommettes de Poutine. Mais il était impossible de s’assurer qu’elles restaient immobiles au bon endroit. »
« Aussi… »
 
« Peut-être » aura balayé Gustave d’un revers du bras : « Mais tout cela n’est pas confirmé par nos services !!! Et de toute façon, ça ne veut pas dire qu’il n’est pas toujours aux commandes de l’État russe… »
Ou encore…
« Ou alors, personne parmi les dirigeants occidentaux, ou même les ambassadeurs qui le connaissent bien – et il n’y en a pas beaucoup – ne l’a rencontré récemment…
On verra ce qu’il en est si un jour il y a des négociations de paix. Mais je prends le pari qu’alors, il ne rencontrera que des gens qui ne l’ont pas vu depuis quelques années et qui pourront attester qu’il a seulement un peu vieilli, comme tout le monde… » mais tout juste à peine.
« Ou que justement les rencontres au sommet pour un accord de cessez-le-feu général sont sans cesse repoussées tant qu’au Kremlin personne n’est sûr que la tricherie ne sera pas inopportunément éventée par accident… » lancera Paul à la cantonade.
Nous verrons bien laisse entendre Gustave. « De toute façon, ça ne change rien : il y a tout un appareil d’État derrière lui, des conseillers, des experts, des analystes, etc. Il n’est pas seul à décider… »
Ce n’est jamais plus qu’un « porte-drapeau » après avoir été un leader, un meneur, un décideur…
 
De plus, mais là, Julie était présente (parce que toujours aux ordres de Babeth Brown, la première ministre du moment), Poutine n’est pas le seul à user de son cyborg.
Paul aura fait part de sa surprise de regarder le Président Makarond à la télévision faire sa traditionnelle allocution télévisée, de 13 minutes cette fois-ci, le dimanche 31 décembre au soir[1], prononcée depuis les jardins de l’Élysée, devant tous les drapeaux des nations olympiques étalés bien en vue en arrière-plan, justement, pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris de l’année qui s’ouvrait.
2024, une année olympique, une année bien chargée…
Paul était dans l’océan Indien avec Florence, leurs enfants, Alexis, Julie et Aurélie, au mouillage dans la crique protégée de Grand-Port Débarcadère Park, à l’Ouest de l’Île Maurice, pas très loin de l’aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam.
« Mais qu’est-ce que c’est que cette mascarade ! » s’exclame Paul dès les premières images du Président.
Quoi donc ?…
« Mais, mais… il fait tout étriqué, là… C’est scandaleux ! »
Effectivement, Paul doit avoir un compas dans l’œil…
 
Quelques jours plus tôt était sorti dans la presse un cliché « photoshopé » du même président avec des gants de boxe qui matraquait le sac de frappe suspendu de la salle de sport élyséenne et faisait ressortir une puissante musculature des bras et des épaules.
Et tout le monde s’était foutu de lui.
Or, là, il se présente avec une tête et un cou de taureau disproportionné par rapport à l’envergure de ses épaules… Chose qui ne correspond pas à son allure générale et qui n’arrive que chez les bébés, les brachycéphales, les hydrocéphales ou les minets qui n’ont pas fini leur développement physique… et plus surement chez les femmes, sauf la princesse Marlène.
Tout comme chez les tous sportifs où c’est plutôt l’inverse dès qu’ils sont un peu musclés, et justement même chez les femmes… sportives, y compris la princesse Marlène !
« Normalement, la tête fait un tiers de l’envergure des épaules, bras replié… ». Et là, il n’y a rien à faire, il en manque un peu…
« Comment a-t-il fait ça ? » interroge Alexis…
« On peut régler la longueur des os longs sur nos machines… à plus ou moins 10 %. Ce qui permet d’avoir des tailles différentes sans avoir à refaire un prototype et toute l’ingénierie des connexions. »
Mais pourquoi s’est-il rétrécis les épaules de cette façon-là ?
Pour paraître plus intelligent ? Avoir une grosse tête quoi ?
Le pire, c’est qu’il aura remis ça au soir des élections européennes en juin suivant, mais c’est moins flagrant… mieux équilibré[2] !
 
Tout le monde écoute en pleine nuit profonde des tropiques le Président souhaiter à chacun une année 2024 « de détermination, d’efficacité et de résultats » faite de « réarmement civique » et de « fiertés françaises ». Faisant aussi valoir son bilan de 2023, le chef de l’État a en particulier défendu la réforme des retraites mais aussi la loi « immigration », votée en toute fin d’année, et « a assumé » ses réformes, y compris celles très impopulaires comme les retraites. Il a aussi remercié « tout particulièrement » la cheffe du gouvernement, Babeth-Brown (dite « 3B »), et ses ministres alors que circulent les rumeurs d’un remaniement, voire d’un changement à Matignon qui n’interviendra que plus tard.
Le chef de l’État a assuré ne pas avoir dévié de son cap depuis sept ans : rendre la France « plus forte et plus juste », pour « libérer, protéger, unir ».
 
Et pour 2024, il a évoqué des chantiers à venir sur « l’école, l’enfance et l’éducation (…), (une) République plus forte », pour « atteindre notre ambition du plein-emploi », tout en donnant un rendez-vous politique « dans les prochaines semaines » sans plus de détails.
« La grandiloquence du verbe cherche à masquer l’absence de perspectives », aura brocardé sur le réseau social X le patron du Parti socialiste : « On comptait sur des vœux, on reçoit des malédictions. »
Il dit : “plus et plus vite” ! », a commenté de son côté le fondateur de La France insoumise. À droite, le président des Républicains, estimera sur X que les vœux présidentiels sont « délibérément trompeurs ».
Mais dans son allocution, le président de la République a souhaité un « réarmement civique », soutenant que l’appartenance à la « France » s’articule autour d’« une culture, une histoire, une langue, des valeurs universelles qui s’apprennent dès le plus jeune âge, à chaque génération », et un réarmement « économique », « de l’État et de nos services publics ».
Balivernes passe-partout…
 
Sur le plan international, Manuel Makarond a promis de continuer à soutenir l’Ukraine et a assuré qu’il n’oubliait pas les otages retenus par le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza. Mais, surtout, le chef de l’État a parlé du « choix décisif » qui se jouera, selon lui, lors des élections européennes de juin, entre « continuer l’Europe ou la bloquer », alors que le Rassemblement national est devant le parti présidentiel dans les sondages.
« Nous aurons à faire le choix d’une Europe plus forte et plus souveraine à la lumière de l’héritage de Jacques Delors », a-t-il prétendu, et choisir entre « affirmer la force de nos démocraties libérales ou céder aux mensonges qui sèment le chaos ».
Enfin, le président de la République a promis un « millésime français » lors de la nouvelle année, évoquant les futures échéances : la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, après l’incendie qui l’avait en partie détruite en 2019, les commémorations du 80ème anniversaire du Débarquement en Normandie ou encore l’accueil des Jeux olympiques et paralympiques à Paris.
C’est un moment attendu dans la vie politique française jusque dans l’océan Indien dans le carré d’Eurydice, la goélette de Paul, même si beaucoup de Français considèrent qu’il s’agit d’un aimable bavardage sans intérêt.
Quelle que soit l’opinion de chacun, tous les observateurs reconnaissent qu’il s’agit d’un message figé, d’un genre codifié, formel, qui s’apparente à un rite quasi religieux.
 
Et curieusement, à bord du voilier de Paul de Bréveuil, cette nuit-là, parce qu’il fait beau et qu’il y a 3 heures de décalage horaire avec Paris, il est donc plus de 23 heures, la conversation ne se porte pas sur ce qui vient d’être dit par le Président français, ni ce que rapporte Matignon sur les soucis du moment pour le gouvernement, mais de façon très étonnante sur les proportions d’un corps humain.
 
« L’Homme de Vitruve, c’est l’« homme parfait » dessiné par Léonard de Vinci en 1490 dans un croquis resté célèbre. En inscrivant le corps humain dans des formes géométriques, il montre les rapports de proportions qui existent entre ses différents membres » énonce Paul, sûr de son fait, lui l’amnésique qui récupère ses souvenirs par vague au fil du temps.
Et d’expliquer plus simplement, qu’on prend aujourd’hui pour unité de référence la hauteur de la tête, « pas la largeur ». La hauteur totale du corps est égale à huit fois la hauteur de la tête.
Le corps c’est 7 à 8 fois la tête. Les jambes c’est 4 fois la tête, « Sauf pour Adriana Karembeu ». Les bras c’est 3,5 fois la tête. Le tronc c’est 3 fois la tête. « Les épaules, c’est justement 2 fois la tête. Normalement ! » Une main c’est une fois la tête (ou un peu moins), le cou également. Le pied, c’est une fois l’avant-bras ou ½ bras…
 
« Et une femme parfaite ? » questionne Florence.
« C’est comme toi, chérie : c’est mathématique ! ».
Et la voilà qui biche, tout sourire, les yeux étincelants de mille feux…
Une femme qui possède un rapport taille-hanche de 0,7 est absolument irrésistible aux yeux des hommes. Une poitrine généreuse, des fesses rebondies, des jambes interminables… 0,7, c’est le nombre d’or des courbes féminines. « Les fameuses « mensurations idéales » seraient de 90-60-90. »
« Cela fait plus de vingt ans que des chercheurs sont convaincus que la formule mathématique de la femme parfaite ne fait intervenir ni la grosseur de la poitrine, ni la longueur des jambes. Ce qui ferait craquer un homme, c’est le rapport bien précis entre le tour de taille et celui des hanches : 0,7. Soit une taille qui fait les sept dixièmes des hanches. »
La forme d’une amphore romaine.
 
Les canons de la beauté correspondraient donc à une sorte de consentement tacite. « Une étude a même calculé que les pin-up de la double page de Playboy font 0,68 en moyenne. Mais d’autres voient dans ce type de postulat surtout une démarche sexiste de plus »…
Quant aux proportions parfaites d’un visage on observe en générale les 3 parties de hauteur égale.
Le visage masculin est plus carré que celui d’une femme, notamment au niveau de la mâchoire. Généralement, le nez est plus grand, les yeux sont plus petits, les sourcils plus épais et les lèvres plus fines.
En revanche pour les enfants, la partie du corps qui grossit le moins avec le temps reste la tête. Un enfant aura donc des proportions complètement différentes par rapport à stature d’adulte. 5 têtes pour un enfant le rend plus jeune.
« Il est même possible d’avoir des proportions à 4 têtes pour un enfant en bas-âge, et monter jusqu’à 7 têtes pour un adolescent ».
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. https://www.youtube.com/watch?v=FIVDKPtKk3Y ou https://www.youtube.com/watch?v=SafQOtZscmc
[2] Cf. https://www.youtube.com/watch?v=1nCv_QMV5rY ou https://www.youtube.com/watch?v=LLY1AZ7H4gM