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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 15 juillet 2025

Un premier trimestre sur les chapeaux de roue (3/13)

Les aventures napolitaines de Julie (3/6)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
C’est ainsi qu’au début du XVIIème siècle, Naples devient la deuxième plus grande ville d’Europe derrière Paris, et le plus grand port méditerranéen avec environ 250.000 habitants. Elle est alors un centre artistique et culturel majeur et contribue activement au mouvement baroque, de nombreux artistes s’y établissent à cette époque : Le Caravage, Salvator Rosa, Le Bernin. Les philosophes Bernardino Telesio, Giordano Bruno, Tommaso Campanella et Giambattista Vico, le poète Giambattista Marino s’y établissent également.
Et en 1647, un pêcheur napolitain du nom de Masaniello mène une révolution aboutissant à la création de l’éphémère République napolitaine, qui ne résiste pas plus que quelques mois au siège de l’armée espagnole qui la reprend bien assez tôt.
Puis en 1656, une épidémie de peste bubonique tue environ la moitié des 300.000 habitants de Naples.
À l’exception du bref interlude de la République napolitaine, la domination espagnole aura duré de 1503 jusqu’en 1707, quand Naples et son royaume passent à l’Autriche lors de la guerre de succession d’Espagne.
En 1714, l’empereur Charles VI règne sur la ville depuis Vienne par l’intermédiaire ses propres vice-rois.
Cependant, en 1734, la guerre de succession de Pologne va permettre aux Espagnols de réaffirmer leurs droits sur la Sicile et Naples dans le cadre d’une union personnelle, que l’Autriche va reconnaître via le traité de Vienne en 1738 sous condition que les deux entités politiques soient indépendantes l’une de l’autre et c’est par conséquent une branche cadette des Bourbon d’Espagne qui va monter sur le trône.
 
Ainsi, dès 1734, le royaume de Naples regagne son indépendance après plus de deux siècles de domination étrangère : cette année-là, les Espagnols de Charles de Bourbon chassent les Autrichiens et Charles est nommé roi de Naples, s’installant dans la nouvelle capitale. C’est le début d’une période de grand renouveau culturel et artistique pour Naples.
Charles est un grand bâtisseur, donnant à la ville et à ses environs de nombreux palais et monuments comme le palais royal de Capodimonte ou le palais de Portici.
Il lance en outre les premières fouilles archéologiques d’une ville romaine disparue, Herculanum.
La découverte de vestiges antiques a une grande influence dans le monde des arts, avec le goût du néoclassicisme, dont le palais royal de Caserte est l’un des premiers exemples.
Les touristes étrangers fortunés accourent à Naples pour visiter ses monuments antiques et modernes à l’occasion du « Grand Tour ».
L’arrivée à Naples de la collection Farnèse, jusqu’alors répartie dans les différentes propriétés de la famille, élève la ville au premier rang des grandes capitales européennes, alors qu’elle est aussi l’une des plus peuplées. À cette époque la ville devient également la capitale incontestée de la musique avec le théâtre San Carlo qui est la plus importante salle d’opéra d'Europe.
En 1755, le duc de Noja commande d’ailleurs une carte topographique précise de Naples, connue plus tard sous le nom de « Carte du duc de Noja », employant une précision d’arpentage rigoureuse et devenant un outil de planification urbaine essentiel pour la ville.
 
C’est en 1758, que Charles est rappelé en Espagne pour succéder à son père et laisse le trône de Naples à son fils Ferdinand. Cette année marque donc la rupture définitive du royaume de Naples d’avec la couronne espagnole.
Sous son règne, les effets de la Révolution française se font sentir jusqu’à Naples : Horatio Nelson, un allié des Bourbons, arrive dans la ville en 1798 pour mettre en garde le roi face au danger des Français républicains.
Ferdinand est contraint de s’enfuir à Palerme, d’où il est protégé par une flotte britannique.
Cependant, les lazzaroni de la classe inférieure de Naples sont fortement pieux et royalistes, favorables aux Bourbons et dans la mêlée qui s’ensuit, ils combattent la bourgeoisie napolitaine pro-républicaine, ce qui provoque une guerre civile.
Les républicains s’introduisent alors dans le castel Sant’Elmo et proclament la République parthénopéenne, protégée par l’armée française.
Une milice catholique contre-révolutionnaire de lazzaroni connue sous le nom de sanfedisti commandée par le cardinal Fabrizio Ruffo est levée : elle rencontre un succès fulgurant et les Français sont contraints de rendre les châteaux napolitains, et leur flotte quitte la ville pour Toulon.
 
Ferdinand IV est alors rétabli sur le trône. Cependant, après seulement sept ans, Napoléon conquiert le royaume et y installe des rois bonapartistes, à commencer par son frère Joseph Bonaparte.
Avec le soutien de l’empire d’Autriche et de ses alliés, les bonapartistes sont défaits lors de la guerre napolitaine et Ferdinand IV regagne une fois de plus son trône.
La ville de Naples devient alors capitale du royaume baptisé par la suite « des Deux-Siciles », qui réunit la Sicile et toute la partie continentale de l’Italie méridionale en vertu du congrès de Vienne de 1815.
Et en 1839, Naples est la première ville de la péninsule italienne à disposer d’un chemin de fer, avec la mise en service de la ligne Naples-Portici. Mais en 1848, lors du printemps des peuples, le roi de Naples fait bombarder la ville.
 
Par la suite de « l’Expédition des Mille » menée par Giuseppe Garibaldi, qui s’achève à la fin du siège de Gaète, Naples intègre le royaume d’Italie en 1861 dans le cadre de l’unification italienne, mettant définitivement fin à l’ère de la domination des Bourbons.
L’économie des régions de l’ancien royaume des Deux-Siciles, dépendante de l’agriculture, souffre désormais de la pression internationale sur les prix du blé ce qui, couplé à la diminution du prix des billets de mer, conduit à une vague d’émigration sans précédent : environ 4 millions de personnes émigrent depuis la seule région de Naples entre 1876 et 1913 !
Dans les quarante années qui ont suivi l’unification, la population de Naples n’a augmenté que de 26 %, contre 63 % pour Turin et 103 % pour Milan. En 1884, Naples était toujours la ville la plus peuplée d’Italie avec 496.499 habitants, soit environ 64.000 habitants au km², une densité de population deux fois plus élevée qu’à Paris et la vielle ville en garde les traces jusqu’à notre époque.
 
Les conditions d’hygiène publique étaient mauvaises, avec douze épidémies de choléra et de fièvre typhoïde qui ont tué environ 48.000 personnes entre 1834 et 1884. On relève un taux de mortalité de 31,84 pour mille, très élevé même pour l’époque, malgré l’absence d’épidémies entre 1878 et 1883.
En 1884, Naples est victime d’une nouvelle épidémie de choléra d’ampleur inédite, causée en grande partie par la mauvaise infrastructure d’égouts de la ville.
En réponse à ces problèmes persistants, en 1885, le gouvernement lancera une transformation radicale de la ville appelée « risanamento » pour améliorer l’infrastructure des égouts et percer les quartiers les plus denses – la densité étant considérée comme la principale cause d’insalubrité – avec de grandes avenues aérées.
Le projet s’est avéré difficile à réaliser politiquement et économiquement en raison de la corruption, de la spéculation foncière et d’une bureaucratie extrêmement lente et procédurière.
Cela a entraîné des retards considérables dans le projet, avec des résultats mitigés.
Les transformations les plus notables ont été le traçage de la via Caracciolo à la place de la plage le long de la promenade, la création de la galleria Umberto-Ier et de la galleria Principe ainsi que la construction du corso Umberto-Ier.
 
On peut également signaler que Naples fut la ville italienne la plus bombardée pendant la Seconde Guerre mondiale et ce jusqu’à Pompéi.
Bien que ses habitants ne se soient pas révoltés contre le régime fasciste, Naples fut pourtant la première ville italienne à se soulever contre l’occupation militaire allemande. Pour la première fois en Europe, les nazis, commandés par colonel Scholl, ont dû négocier une reddition face aux insurgés : c’est du 27 au 30 septembre 1943, lors des « Quatre journées de Naples », que la population locale se soulève et s’attaque aux forces nazies qui occupent la ville. L’armée allemande est ainsi mise en déroute avant l’arrivée des Alliés.
Ces actions ont valu à Naples la Médaille d’or de la valeur militaire.
La ville était déjà complètement libérée le 1er octobre 1943, lorsque les forces britanniques et américaines entrent dans la ville.
Les Allemands qui prenaient la fuite ont incendié la bibliothèque de l’université ainsi que les archives de la ville.
Et des bombes à retardement disséminées dans toute la ville ont continué d’exploser jusqu’au mois de novembre.
 
Le symbole de la renaissance de Naples fut la reconstruction de la basilique Santa Chiara, qui avait été détruite lors d’un bombardement de l’US Army Air Force (USAAF).
Et après la guerre, la ville s’est affirmée comme le centre politique, économique et social le plus important de l’Italie méridionale, avec la constitution d’une agglomération de plus de trois millions d’habitants et le développement de nombreuses industries.
Naples s’est désormais classée troisième ville d’Italie, après Milan et Rome pour la puissance économique.
Par ailleurs, un financement spécial, la Cassa del Mezzogirno, a été fourni aux régions du Sud du pays de 1950 à 1984, stimulant ainsi l’économie napolitaine qui s’améliore quelque peu durant cette période, permettant à certains monuments de la ville tels que la piazza del Plebiscito d’être rénovés.
Cependant, le développement de Naples a été freiné par de gros problèmes sociaux : le taux de chômage avoisinait les 25 % de la population active et la pauvreté règne sur près de 32 % de la population.
 
Les activités de la Camorra, le réseau de crime organisé local, et la crise des déchets en Campanie ont achevé de ternir l’image de la ville. De graves contaminations environnementales et des risques sanitaires accrus restent répandus en raison des déversements illégaux de déchets.
En 2007, le gouvernement de Silvio Berlusconi a ainsi tenu des réunions de haut niveau à Naples pour démontrer son intention de s’investir dans la résolution de ces problèmes.
Cependant, la récession de la fin des années 2000 a eu un impact sévère sur la ville, intensifiant ses problèmes de gestion des déchets et de chômage.
Ainsi, en août 2011, le nombre de chômeurs dans la région de Naples était passé à 250.000, déclenchant des protestations publiques face au marasme économique. En juin 2012, des accusations de chantage, d’extorsion et d’appels d’offres illicites ont émergé concernant les problèmes de gestion des déchets de la ville.
 
En réponse, des projets de développement sont toutefois apparus à partir de la fin du XXème siècle, comme la création du quartier d’affaires Centro direzionale achevé en 1995, tout comme la classification la même année du centre historique de Naples à l’UNESCO ou encore la création d’un métro.
Et ainsi, le sommet du G7 de 1994 a pu se tenir à Naples.
Au XXIème siècle, certains quartiers ont été modernisés, avec notamment des programmes de gentrification comme dans le quartier des Espagnols.
Naples a en outre accueilli le sixième Forum urbain mondial en septembre 2012 et le 63ème Congrès international d’astronautique en octobre 2012.
En 2013, elle a été l’hôte du Forum universel des cultures et en 2019 celle de l’Universiade d’été.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

lundi 14 juillet 2025

Un premier trimestre sur les chapeaux de roue (2/13)

Les aventures napolitaines de Julie (2/6)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Ces vestiges-là, elle aura pu les visiter mais ils permettent d’entrer de plain-pied dans l’histoire de la ville : après une descente à environ 40 mètres de profondeur, on accède à un imposant espace d’une superficie d’environ 3.200 m², utilisé notamment lors de la Seconde Guerre mondiale et qui a abrité plus de 4.000 personnes. Le système électrique de l’époque et les latrines adaptés ainsi que divers graffiti témoigneraient de la vie passée dans cet abri pendant les raids aériens.
Proche de la basilique San Paolo Maggiore, à la piazza San Gaetano, c’est une descente de 140 marches à 40 mètres au-dessous de la route qui attend normalement le visiteur et le mène à une promenade dans le sous-sol qui associe la Rome antique jusqu’au drame du dernier conflit mondial.
 
À l’époque d’Auguste, un énorme aqueduc y est construit prélevant l’eau des sources du fleuve Serino, qui à travers tout un réseau de citernes et de tunnels creusés dans le tuf permet de distribuer l’eau à toutes les habitations situées en surface.
La « Piscina mirabilis » constituait d’ailleurs le réservoir terminal de l’aqueduc.
On rappelle à cette occasion que la Rome antique, c’est du pain et des jeux, mais également des thermes. Pas une ville romaine digne de ce nom sans thermes, donc beaucoup d’eau pour y faire de la vapeur et ses ablutions, ni sans un stade et un théâtre.
D’où la construction de nombreux aqueducs à proximité des villes romaines…
Et dans cette même partie de la Naples souterraine, il lui aurait été également possible de découvrir un théâtre gréco-romain du bâti entre IVème siècle avant J.-C. et jusqu’au IIème siècle après J.-C..
 
Vers la fin de 2008, est enfin redécouvert un autre parcours souterrain, sous le Mont Echia, qui remonte à la première moitié du XIXème siècle.
Les Bourbons créèrent ce long corridor souterrain reliant la piazza del Plebiscito à la place de la Victoire, de manière à ménager une possible voie de fuite par la mer à la famille royale et rejoindre facilement la caserne Vittoria située via Morelli.
Ce chemin est abandonné au siècle suivant, puis, réutilisé comme abri anti-aérien durant la dernière guerre. Ensuite, il devint un véritable entrepôt de voitures anciennes. Jusqu’à être plus récemment submergé par des mètres de détritus, et le site a été restauré par une association et de nombreux bénévoles pour être ouvert au public fin 2010.
 
Pour être encore plus précis et dans le détail, on en a encore des traces, le site de Naples est habité depuis la période néolithique. Au deuxième millénaire avant J.-C., un premier établissement mycénien s’est formé non loin de l’emplacement de la future cité grecque.
Au IXème siècle avant J.-C., des marins grecs de l’île de Rhodes fondent un petit comptoir commercial nommé Parthénope sur l’île de Mégaride. La colonie s’étend au siècle suivant grâce à l’aide des Cuméens.
Refondée par de nouveaux colons sous le nom de Neápolis au VIème siècle avant J.-C., comme déjà indiquée, elle devient l’une des principales cités de la Grande-Grèce. Sous influence de la puissante cité de Syracuse, la ville s’agrandit rapidement et conclut une alliance avec la République romaine contre Carthage au IVème siècle avant J.-C.
Pendant les guerres samnites, Neápolis est conquise par les Samnites avant d’être libérée par Rome, qui finit toutefois par la transformer en colonie latine. Et tout au long des guerres puniques, la solide muraille protégeant la ville a repoussé les armées d’Hannibal à de multiples reprises, ce qui a valu à la cité d’être élevée au rang de capitale de la Campanie à la place de Capoue qui, au contraire, s’était alliée au général carthaginois.
 
Neápolis inspire ainsi beaucoup de respect aux Romains qui la considèrent comme un modèle de cité hellénistique. Ainsi, sous l’Empire, la cité conserve longtemps sa langue et sa culture grecques tout en adoptant les infrastructures romaines, notamment des aqueducs, d’élégantes villas et des thermes. Les empereurs y font édifier d’imposants édifices publics tels que le temple des Dioscures et certains d’entre eux y élisent même temporairement résidence afin de s’éloigner des tumultes de la capitale à la manière de Claude et de Tibère.
Virgile, auteur de l’Énéide et de l’épopée nationale de Rome, reçoit une partie de son éducation dans la cité empreinte d’hellénisme et y séjournera de nombreuses fois à l’âge adulte.
Et dans les premières années de l’ère chrétienne, le christianisme fait son apparition lors de la prédication supposée des apôtres Pierre et Paul. Janvier, devenu le saint patron de la ville, y est martyrisé au IVème siècle après J.-C. Et le tout dernier empereur romain d’Occident, Romulus Augustule, est incarcéré au Castel dell’Ovo par le roi germanique Odoacre au Vème siècle.
 
On se rappelle aussi qu’à la chute de l’Empire romain d’Occident, Naples est conquise par le peuple germain des Ostrogoths, qui l’incorporent à leur royaume avant d’être reprise par Bélisaire, général byzantin, qui parvient à pénétrer dans les murs de la ville par un aqueduc en 536.
À peine sept ans plus tard, toujours en pleine guerre des Goths, Totila refait brièvement passer la ville aux mains des Ostrogoths jusqu’à la désastreuse bataille du Vésuve, qui permet aux Byzantins de récupérer Naples au prix d’un lourd bilan humain.
Elle est par la suite rattachée à l’exarchat de Ravenne, circonscription impériale dont l’autorité s’étend en théorie sur l’entièreté de la péninsule italienne.
Mais après la chute de la capitale de l’exarchat, un duché de Naples est créé et gagne progressivement en autonomie, finissant par devenir pleinement indépendant au IXème siècle. Le duc Étienne II de Naples soustrait alors la ville à l’influence de Constantinople en la faisant passer sous la suzeraineté spirituelle du pape en 763.
Les relations entre le duché et l’Empire byzantin sont dès lors particulièrement houleuses jusque dans les années 820 alors qu’une plus grande autonomie voire l’indépendance du duché deviennent un sujet majeur lorsque plusieurs prétendants rivaux se disputent le titre ducal.
Théoctiste est nommé duc sans l’approbation impériale et est évincé au profit de Théodore II, ce qui provoque le mécontentement de la population qui le chasse à son tour pour élire à sa place Étienne III, un duc particulièrement hostile à l’autorité impériale et qui fait frapper les pièces de monnaie avec ses propres initiales plutôt que celles de l’empereur.
Sans guerre ni rébellion ouverte, Naples gagne de facto son indépendance.
 
Ainsi, le duché de Naples fraîchement indépendant devient une cible de choix pour les Lombards du duché de Bénévent qui assiègent la ville. Naples s’allie alors aux Sarrasins, avec lesquels elle entretient de fructueux rapports commerciaux, et en 836, et qui aident la ville à repousser temporairement la menace lombarde.
Toutefois, cela n’empêche pas au général musulman Muhammad ibn al-Aghlab de piller le port de Misène dans les années 850 pour des raisons de khoms (le butin islamique), sans réelle intention de conquête des territoires campaniens.
La ville tombe brièvement sous le contrôle direct des Lombards après la capture par Pandolf IV de la principauté de Capoue, rivale de longue date de Naples. Cependant, sa volonté d’indépendance ne s’est jamais éteinte et, après seulement trois ans de domination lombarde, elle profite d’un affaiblissement de ces derniers pour rétablir son duché comme elle l’avait fait avec les Byzantins près de deux siècles plus tôt.
 
Pour poursuivre ce bref rappel historique qui passionne Julie, il faut rappeler qu’en 1030, pour faire face à ses ennemis Byzantins et aux Lombards de Capoue, le duc Serge IV de Naples accueille des mercenaires normands dirigés par Rainulf Drengot dans la cité vassale d’Aversa.
Les Normands, engagés par les différents acteurs rivaux de la région, ne cesseront plus d’accroître leurs possessions en Italie du Sud et, en 1139, Roger II, proclamé roi de Sicile par l’antipape Anaclet II, incorpore la ville au royaume de Sicile alors qu’il l’encerclait déjà depuis deux ans après s’être emparé des duchés et principautés de Capoue, Bénévent, Salerne, Amalfi, Sorrente et Gaète.
Si Palerme est privilégiée comme capitale du royaume, Naples demeure une cité de prestige et prospère grâce au commerce méditerranéen.
Après 150 ans de domination normande, le royaume de Sicile entre en crise successorale opposant Tancrède, qui s’empare du trône malgré sa naissance illégitime, à la dynastie souabe des Hohenstaufen, dont le prince Henri avait épousé Constance, dernière héritière légitime du trône de Sicile.
En 1191, Henri VI, qui vient d’être sacré empereur du Saint-Empire romain germanique, se lance à la conquête du royaume et de nombreuses villes sont contraintes de rendre les armes dans son sillon.
Pour autant, Naples lui résiste des mois de mai à août sous la direction du comte Richard d’Acerra, Nicolas d’Aiello et Margaritus de Brindisi jusqu’à ce que l’armée germanique, victime d’une épidémie, ne batte en retraite.
Conrad II, duc de Bohême, et Philippe Ier, archevêque de Cologne, sont au nombre des victimes de l’effroyable siège de Naples. Pire encore pour les assaillants, Tancrède capture l’impératrice Constance lors d’une contre-attaque et la fait incarcérer au Castel dell’Ovo de Naples que ne peut pas visiter Julie, avant de la libérer le 11 mai 1192 sous la pression du pape Célestin II.
Deux ans plus tard, après la mort de Tancrède, l’empereur Henri VI lance une seconde offensive mais cette fois la ville capitule sans résistance et le royaume de Sicile passe sous la coupe des Hohenstaufen.
 
C’est alors que l’université de Naples, première école d’Europe dédiée à la formation des administrateurs laïcs, est fondée par Frédéric II qui fait de la ville le centre intellectuel du royaume.
Les conflits incessants entre les Hohenstaufen et la papauté vont conduire le pape Innocent IV à couronner le duc angevin Charles Ier roi de Sicile en 1266 et ce dernier transfère aussitôt la capitale de Palerme à Naples, où il réside au Castel Nuovo, une autre des forteresses que Julie ne peut pas non plus visiter pour cause de travaux de rénovation.
Soucieux de l’apparence de sa ville, Charles Ier est personnellement impliqué dans de nombreux projets de construction à Naples où il fait venir des architectes et des artisans français en grand nombre et dont l’influence est perceptible via l’introduction de l’architecture gothique dans la région, dont la nouvelle cathédrale de Naples, la Duomo di Santa Maria Assunta, via Duomo (comme son nom l’indique), qui ne paye pas de mine vue de l’extérieure, sauf à être surveillée par l’armée, qui reste à ce jour la principale église de la ville, que Julie ira visiter avec un ravissement certain, car l’intérieur est véritablement splendide.
Le monarque angevin démontre de ce fait une qualité qui est aussi une faiblesse puisqu’à trop vouloir embellir sa capitale, il néglige le reste de son royaume et s’attire alors durablement l’hostilité des nobles locaux.
 
C’est alors qu’après les Vêpres siciliennes de 1282, le royaume est divisé entre le royaume angevin de Naples, dénommé conventionnellement ainsi pour éviter toute confusion mais continue de porter le nom de « royaume de Sicile », qui comprend la moitié Sud de la péninsule italienne, et le royaume de Sicile, qui passe à la couronne d’Aragon mais ne comprend que la Sicile proprement dite.
Les conflits dynastiques entre Angevins et Aragonais ne prennent fin qu’en 1302 à la signature de la paix de Caltabellotta, qui voit le pape Boniface VIII reconnaître Frédéric II de Sicile et Charles II d’Anjou comme rois de leurs domaines respectifs.
Malgré la scission du royaume, Naples s’agrandit et gagne alors en importance, attirant à l’époque des marchands pisans et génois, des banquiers toscans et certains des artistes et intellectuels les plus éminents de la pré-Renaissance italienne tels que Boccace, Pétrarque et Giotto.
Et au cours du XIVème siècle, le roi angevin Louis Ier de Hongrie conquiert la ville à plusieurs reprises mais finit toujours par en être chassé.
 
En 1442, Alphonse V d’Aragon, désigné successeur de la reine Jeanne Ière de Naples qui n’avait pas d’héritier direct, prit possession de la ville l’année suivante aux dépens de René d’Anjou. Cette conquête fut très importante du point de vue économique et militaire : avec les Aragonais, Naples connut un très grand renouveau culturel et surtout commercial grâce à l’établissement de liens maritimes forts avec la péninsule Ibérique.
Alphonse d’Aragon continua d’attirer les humanistes à sa cour et l’art de la Renaissance fit irruption à Naples.
C’est également à Naples, sous la domination aragonaise, que naît l’équitation classique. Sous Ferdinand Ier, les couronnes de Naples et de Sicile, provisoirement réunies sous le règne de son prédécesseur, sont de nouveau séparées mais restent toutes deux des dépendances aragonaises.
Brièvement envahie par les Français de Charles VIII en 1495, puis victime d’une alliance franco-espagnole sous Louis XII au début du XVIème siècle, le roi Frédéric est fait prisonnier en France mais c’est à l’Espagne que Naples et son royaume passent en 1503 à la suite de la débâcle française à la bataille du Garigliano.
 
Et au même titre que l’Espagne, Naples fait alors partie de l’héritage de Charles Quint, entrant dans l’orbite de l’Empire espagnol tout au long du règne des Habsbourg d’Espagne.
Dès lors, Naples fut gouvernée par un vice-roi directement nommé par le roi d’Espagne.
Au milieu du XVIème siècle, le vice-roi Pierre Alvarez de Tolède procède ainsi à de nombreux travaux d’urbanisme et d’embellissement de la ville, ouvrant la fameuse via Toledo, principale artère commerçante de Naples qui borde le quartier des Espagnols caractérisé par des rues étroites et construites en angle-droits, pour y loger les soldats de l’armée hispanique et qui grouille de monde quand Julie en fera la traversée.
À la même époque, il tente d’introduire l’Inquisition dans la ville, mais c’est sans succès.
Et en 1544, environ 7.000 habitants de la ville sont capturés par des corsaires et déportés sur la côte des Barbaresques où ils sont réduits en esclavage lors du sac de Naples.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

dimanche 13 juillet 2025

Un premier trimestre sur les chapeaux de roue (1/13)

Les aventures napolitaines de Julie (1/6)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Quand on découvre une ville telle de Naples, la première chose qui vous saute aux yeux, c’est qu’elle est sale. La deuxième, c’est que dans les quartiers touristiques, ça grouille de monde et de voitures qui circulent densément entre bus et trolley qui se partagent la chaussée parfois de façon chaotique, et la troisième chose, dans les quartiers populaires, c’est la quantité invraisemblable de SDF…
Partout, il y a de la saleté, des détritus, des loqueteux et des voitures qui s’entassent ou sont mal garées. Pour découvrir « du beau », il faut rentrer dans les églises mais pas dans les cours d’immeuble des quartiers populaires, où les fils électriques et du téléphone accaparent l’espace disponible avec les étendoirs de linge et les poubelles ou descendre dans les couloirs du métro qui restent étonnamment propres et avenants…
 
Dès l’aérogare, Julie entre dans un maelstrom qui la conduit d’abord à la gare centrale, enfin, à proximité parce que le taxi ne veut pas aller plus loin, parce que c’est un « taxi-partagé »…
Par cher, 5 euros la place, mais il faut attendre qu’il soit plein pour démarrer dans un entrelac de rues, de ruelles, et d’autoroutes, de carrefours et de dédales pour être débarquée au milieu de la place Garibaldi…
Son hôtel est posé via Partenope, en front de mer, mais elle ne sait même pas ni dans quelle direction ni à quelle distance et son GPS lui indique 35 minutes de marche à pied, probablement musclée, à trainer son bagage à roulette et son sac à l’épaule.
Il fait froid, le ciel est couvert et la perspective est telle qu’elle hèle un taxi, qui la rackette de 25 euros pour l’emmener au Royal continental situé en face du Château de l’œuf…
Mais si, ça existe !
 
L’Hôtel Royal Continental où Julie déballe ses affaires, est situé dans un quartier calme et plus propre, sur la promenade en bord de mer de Naples. Il a l’avantage de bénéficier d’une superbe piscine ouverte « en saison » (juin à septembre) installée sur le toit, avec une vue panoramique sur la baie de Naples et le Castel dell’Ovo, justement, ce qui fait que Julie n’aura pas le loisir d’enfiler son maillot de bain : le bassin est fermé en hiver et il n’y a pas de plage.
Sa chambre à la décoration moderne est spacieuse et climatisée. Mais elle n’en a que faire.
Elle dispose d’une salle de bains correctement équipée, avec un sèche-cheveux et l’eau chaude au robinet met un certain temps à arriver : le couloir est long.
Mais elle à une vue sur la mer depuis un balcon étroit.
 
Un petit-déjeuner italien sucré lui sera servi tous les matins de son court séjour et le restaurant prépare des plats napolitains et une cuisine internationale pour le dîner. Mais il n’est pas ouvert à midi.
L’hôtel compte également une salle de sport, un auditorium de 530 places ainsi que de nombreuses salles de conférence et de réunion et un parking surveillé est à la disposition de sa clientèle, au tarif de 40 €/jour, tout ce dont elle n’a pas vraiment besoin.
Le bâtiment est situé à 500 mètres du célèbre quartier commerçant de Naples (il faut marcher) et de la principale zone culturelle de la ville. L’embarcadère des ferries reliant Capri et Ischia se trouve à seulement 15 minutes à pied. Mais elle ne pourra pas aller visiter le « Saint-Trop’ » de la péninsule… alors que c’était prévu à l’occasion de ces vacances-là.
Julie trouve seulement sa literie un peu trop ferme et saura s’en contenter, mais l’emplacement est extraordinaire en bord de mer.
 
Le temps finit par se lever, probablement « avec la marée » – qui n’existe pas -, et une fois installée dans sa chambre, elle se met en quête de visiter la ville.
Elle est venue pour voir le Castel de l’œuf, mais il est fermé pour cause de travaux, visiter le Castel Nuovo place de la municipalité à 15 minutes de marche de là, mais il est également en travaux, éventuellement se baigner, mais il fait froid et, comme dit ci-avant, il n’y a pas de plage mais un port de commerce d’un côté et un bord de mer protégé des fureurs de la mer Tyrrhénienne par de « gros cailloux », brise-lame en béton, qui longent le littoral de l’autre côté : pas un sac de sable à l’horizon !
Elle prend tout de même un encas sur le quai du petit port de plaisance et ne se laisse pas abattre : elle doit visiter le Castel Sant’Elmo perché sur la montagne qui surplombe la ville en empruntant l’un des funiculaires de la ville, afin de découvrir « d’en haut » sa baie avec vue sur le Vésuve, qui joue les Arlésiennes masquées par des nuées hivernales, plus, un autre jour, quelques églises dans le « centro Storico » avec une escale à la Chapelle Sansevero, si elle la trouve, pour admirer son incontournable et célèbre « Christ voilé », cette sculpture de marbre d’un gisant stigmatisé qui la laissera pantoise tellement on peut s’imaginer pouvoir tirer ce voile si léger d’un simple soupir…
Mais c’est du marbre…
Et puis il y a d’autres curiosité dans ce bâtiment, dont des écorchés et des statues de personnage tenant des filets de pêche également finement taillé dans du marbre…
Ce voile et ces « dentelles » ne sont pas sculptés et polis à merveille, mais en réalité modelés par l’artiste qui utilisait un procédé de composition chimique qui restera tenu secret par son sculpteur durant de longues années…
 
Elle s’est également fixée, avant de partir vers Pompéi, la vraie destination qui doit satisfaire sa curiosité contrariée, deux incontournables : le Museo Archeologico Nazionale di Napoli où sont entreposées des merveilles tirées de collections Farnèse et où sont rassemblées des ruines éparses de Pompéi. On y mire de gigantesques statues de marbre de dieux et déesses antiques, des bustes et ses statues équestres, plus une riche collection de mosaïques mises à jour justement à Pompéi et Herculanum, qui pavaient les sols intérieurs des riches maisons, ou ornaient leurs murs, et ensuite naturellement le site de Pompéi lui-même.
Car si elle n’avait pas brillamment réussi le concours de polytechnique, sa véritable vocation professionnelle aurait été d’être archéologue et non pas inspectrice des finances !
Une destinée contrariée… une de plus.
D’ailleurs, plus jeune, elle a participé à des fouilles en région parisienne et en Bretagne, elle a déjà visité nombre de sites antiques, en Égypte, en Jordanie, en Écosse, en Grèce et en Turquie et naturellement à Rome et Florence.
Naples et Pompéi, elle ne connait pas encore et c’est l’objet de ce petit intermède hivernal…
 
Voilà à quoi Julie, représentante de Matignon et de sa première ministre, détachée auprès de la CISA de Paul de Bréveuil et de l’amiral Gustave Morthe de l’Argentière occupe ses vacances de fin d’année 2023… à cheval sur 2024.
« Charlotte » est dans l’Océan Indien en famille à l’Île Maurice, Gustave est dans le Gers également en famille, et Babeth Brown, sa « tutelle », passe du temps dans le Calvados.
Quant aux équipes de la CISA et « autres partenaires » sis au Kremlin-Bicêtre, tout le monde est dispersé : la biographe, Alexis Dubois, est à bord du voilier de « l’actionnaire » à Maurice, et doit rentrer pour faire un peu de ski en station Pyrénéenne avec la photographe de la société, Aurélie la géante.
Il n’y avait donc rien à faire à Paris, sauf pour les équipes d’astreinte…
D’où sa décision d’aller se cultiver un peu après avoir réveillonné avec sa sœur, ses neveux, nièces et cousins.
Et, à plus d’un titre, elle n’aura pas été déçue.
 
Car à Naples, on plonge forcément dans l’Histoire qui s’étend sur plus de vingt-huit siècles, vingt-huit, ce qui en fait l’une des plus anciennes villes continuellement habitées au monde !
Sous le nom de Parthénope, elle fut fondée au VIIIème siècle avant J.-C. sur la colline de Pizzofalcone par des Grecs de la cité voisine de Cumes.
Deux siècles plus tard, elle est refondée sous le nom de Neápolis et s’étend rapidement jusqu’à devenir l’un des principaux centres commerciaux, culturels, philosophiques et politiques de la Grande-Grèce également très respectée des Romains, sous lesquels elle demeure un grand centre culturel et joue un rôle essentiel dans le développement conjoint de la civilisation gréco-romaine.
 
En résumé, après avoir été brièvement dépendante de l’Empire byzantin, la ville devient autonome au sein du duché de Naples (de 661 à 1139). Dès le XIIIème siècle et pour ensuite plus de six cents ans, elle devient successivement la capitale du royaume de Naples (1282–1816) puis du royaume des Deux-Siciles.
Elle reste alors un des principaux centres de développement économiques et technologiques d’Europe jusqu’à son annexion au royaume d’Italie en 1860, date à laquelle elle entame un relatif déclin socio-économique.
De 1925 à 1936, son centre historique est en grande partie réhabilité sous le régime fasciste du Duce avant de subir d’intenses bombardements dans les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale au cours de l’invasion alliée de la péninsule italienne.
Depuis la seconde moitié du XXème siècle, elle renoue avec une croissance économique soutenue dont les symboles sont la construction du Centro direzionale de Naples (quartier d’affaires), l’amélioration de son réseau de transports en commun, métro de Naples, qui est aussi propre et bien entretenu que les rues de surface sont sales et couvertes de détritus, et son raccordement au réseau ferroviaire à grande vitesse, « il Treno Alta Velocità », qui la relie notamment à Rome et à Salerne.
Elle dispose également du troisième PIB urbain d’Italie derrière Milan et Rome.
Enfin, le port de Naples est l’un des plus importants de l’Europe méditerranéenne.
 
Au cours des siècles, Naples a aussi été l’un des grands centres universitaires internationaux. L’université de Naples « Frédéric-II » est la plus ancienne université laïque du monde et la sixième plus ancienne en général.
Elle compte également l’université de Naples « L’Orientale », un des plus anciens instituts de langues orientales, ainsi que l’École militaire Nunziatella, l’une des plus anciennes du monde et non moins des plus renommées.
Elle est aussi traditionnellement un haut-lieu de la musique, avec l’École napolitaine de musique, à l’origine de l’Opéra bouffe, ou la chanson napolitaine, de l’art et de l’architecture, le fameux baroque napolitain, qui brille de tous ses éclats à travers l’œuvre du Caravage au XVIIème siècle, l’École du Pausilippe, le Liberty napolitain, le Théâtre napolitain et la Manufacture de Capodimonte, etc., de l’humanisme et des Lumières, ou encore la cuisine napolitaine, avec ses pâtes et surtout sa pizza napolitaine comme icône, Naples étant la ville italienne la plus étoilée au Guide Michelin.
 
En 2024, le site TasteAtlas la classe d’ailleurs à la deuxième place mondiale des villes possédant la meilleure gastronomie.
Il faut dire que sa « pizza fritta » ne laisse pas indifférent : c’est une sorte de calzone frite inventée à la fin de la dernière guerre mondiale. À ce moment-là, les denrées se font rares. Pour la plupart des Napolitains, impossible de mettre la main sur des tomates et de la mozzarella pour faire des pizzas. En plus, les fours à bois sont souvent inaccessibles aux citoyens lambda. Dans ces conditions, comment continuer à faire des pizzas sans équipement, et sans les deux ingrédients phares de la recette ?
Pour surmonter cette difficulté, les femmes napolitaines font preuve de créativité : elles réalisent les premières pizzas frittas sans garniture. Lors de sa friture, la pizza gonfle comme un beignet rempli d’air. Ensuite, libre à chacun de combler l’espace vide avec de la confiture, de la sauce ou des restes…
C’est comme ça qu’elle est apparue et que désormais elle est servie garnie.
 
Naples c’est aussi son club sportif le plus célèbre, la SSC Napoli, triple championne d’Italie – dernier sacre en 2023 –, qui évolue en « Serie A » et dispute ses matchs à domicile au stade Diego-Armando-Maradona, l’idole des afficionados, dans le quartier de Fuorigrotta à l’Ouest du centre-ville.
La ville est aussi célèbre pour son patrimoine et ses monuments. Le centre historique de Naples, avec ses fontaines, vestiges antiques, palais et plus de mille églises de toutes les tailles et de nombreuses époques et styles, est ainsi le deuxième plus grand centre-ville inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO après celui de Bordeaux tandis que le parc national du Vésuve et le Miglio d’oro ont été reconnus réserve mondiale de biosphère.
De plus, Naples est connue pour son cadre naturel somptueux articulé autour du golfe de Naples, Pausilippe, Champs Phlégréens, Nisida, Vésuve, etc.
Enfin, elle abrite la Villa Rosebery, l’une des trois résidences officielles du président de la République italienne, ainsi que ce vaste patrimoine archéologique qui aura attirée Julie pour ces quelques jours de pose, avec notamment la Naples souterraine et, à proximité, les ruines romaines de Pompéi et d’Herculanum.
 
Elle n’aura pas pu les visiter, mais les Napoli sotterranea est un terme italien qui désigne un réseau de galeries souterraines et de cavités creusé par l’homme dans le sous-sol de tuf du centre historique de Naples.
Sur une longueur de 80 km, ces cavités se réfèrent à diverses époques et en particulier directement à la période où les immeubles situés sur le dessus sont édifiés. En effet, la plupart des habitations de Naples sont construites avec du tuf prélevé sur place.
Les premières traces de creusement remontent à environ 5.000 ans, à la fin de l’ère préhistorique, puis les Grecs extrayaient de ces carrières des matériaux de tuf nécessaire à la fortification de Neapolis, et les Romains y édifièrent un énorme aqueduc et des citernes dont les galeries ont servi d’abri anti-aérien, lors de la Seconde Guerre mondiale.
Aujourd’hui, l’accès à ses galeries se fait principalement depuis la piazza San Gaetano et la via Sant’Anna di Palazzo.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

samedi 12 juillet 2025

2024, une année qui va être difficile (12/12)

Escale à Port Louis (5/5)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Non, de la canne à sucre ! Mon premier mari s’est installé ici après-guerre, dans les années 50… »
Ah, « La guerre de Corée ? » insiste Alexis qui espère ainsi répliquer à la vacherie d’être passée pour une cruche pour être prise pour une « non-native English speaker », ou encore plus blessant, une « frog » ou « cheeseeating surrender monkey ».
Non : « Il ne l’a pas faites celle-là… »
Après cette dernière remarque sortie comme d’une claque, un coup de canon, en français et sur un ton vraiment désobligeant, Alexis préfèrera se taire une bonne partie de la soirée, évitant ainsi d’avoir à prendre le risque d’être de nouveau ridicule.
 
Vingt minutes plus tard, Paul faisait faire le tour du propriétaire, ponts extérieur et intérieur d’Eurydice, sa goélette de 45 mètres hors tout, du haut de la hampe de poupe au bout du mât de beauprés.
L’intérieur est pour l’essentiel l’œuvre de Florence et Paul reste intarissable sur le moindre épars de l’accastillage, mémoire fonctionnant à plein régime… « Désopilant, parfois » en pense Alexis pour elle-même.
Et alors que le bosco tance la cuisinière, sa femme, un peu surprise d’avoir à rajouter un couvert sous le taud de la plage arrière établi autour de la bôme de la grand-voile pour une Milady, Alexis se demande si Paul avait vraiment appris tous ces termes techniques durant ses insomnies ou s’il avait récupéré ses souvenirs… « Désopilant, il n’y a pas à tortiller ».
Un mystère qu’il ne voulait – ou ne pouvait – pas encore éclaircir…
 
Et une fois assis dans les sofas du pont-solarium, Paul fait son numéro : « Je crois que la cantinière nous aura préparé un colombo de ses îles, celles des Antilles néerlandaises. Mais avant de goûter à ton rhum d’exception, puis-je t’offrir une boisson plus soft ? »
Pourquoi pas ?
« − Jus de fruit frais, soda, thé ou café ? Un verre de vin peut-être ?
Thé, naturellement…
Thé de Ceylan, indien, glacé ou vert ?
De mes plantations ou du Sri Lanka !
Je n’ai pas de tes plantations…Tu le préfères blanc ou noir ?
Bien noir !
Avec du lait ou de la crème fraîche ?
Ah tiens !... Avec un nuage de lait…
Lait de vache ou de chèvre ?
Tu as du lait de chèvre, toi, ici à bord… Non, lait de vache de toute façon ! »
Paul rit une nouvelle fois…
« − Vache d’Afrique ou européenne ?
Européenne… Tu as vraiment tout ça ici ?
Et encore plein de choses insoupçonnables dans la cambuse… Sucre ou miel ?
Humm… plutôt du sucre.
De betterave ou de canne ?
De canne voyons !
Brun ou raffiné ?
Raffiné !
Et l’eau de ton thé, minérale des alpes, de source des Pyrénées, ou distillée du bord ?
Tu ne peux pas plutôt me faire un bon mojito ou un planteur, ce sera plus simple, noyé dans tes glaçons ? » se met-elle à rire à son tour…
Ils sont compliqués, ces deux-là, en pense Alexis toujours pour elle-même.
 
« Un planteur, s’il te plait… » se ressaisit-elle. « C’est beaucoup plus simple à faire : tu n’auras pas à me demander quelles feuilles de menthe je préfère, Garrigue ou brésilienne… » 
Très bien : comme tu veux. Avec des oranges de Jaffa, de Floride ou siciliennes ?
Italiennes…
Le rhum, de Martinique, de Guadeloupe, de Guyane, de la Réunion ou de Maurice ? Je ne vous propose pas le tien, ce serait probablement du gâchis : on le dégustera en digestif…
Guadeloupe…
Brun ou blanc…
Blanc, voyons !
Trois-Rivières, ou domaine de Séverin ?
Trois-Rivières !
Et pour les glaçons, de l’eau, même question que tout-à-l’heure… »
L’hilarité est désormais à son comble…
« − Fais comme tu veux !
Mais ne me fais pas croire que tu as tout ce choix à bord !
Mais si, sans ça je ne proposerai pas…
Tu n’as pas de choix du sirop de sucre de canne ?
Non justement ! Je crois que les enfants n’ont laissé qu’une seule bouteille intacte.
Oh ! Comme je suis déçue, là…
Alexis, vous préférez un vin blanc sec, liquoreux ou autre chose que j’ai déjà proposé ?
On va écourter, je sais que la cale est abondamment pourvue ! Alors la même chose que Lady Joan, s’il vous plait, patron ! »
En tout cas, preuve est faite pour Alexis que la « mémoire courte », ou contemporaine, de Paul fonctionne très bien depuis son retour de Minsk : il aura fait l’inventaire au moment d’arriver à bord !
 
Une fois les breuvages servis, Lady Joan revient à la charge.
« Qu’est-ce que je dois dire à mes autorités et faire en conséquence pour mon client, Sir Paul ? »
« Sœur Paul », avec ce divin accent britannique des quartiers de la City ou de Westminster, même en français, ça reste avoir un aspect irréel, surréaliste ou magique plutôt, note Alexis qui s’en régale.
Surtout au fin fonds de l’Océan Indien…
C’est probablement tout le miel du fameux « british sense of humor » !
 
Paul fait mine de réfléchir : se souvient-il de ce qui va se passer où invente-t-il une réponse au mieux de ses intérêts ?
« Écoute, on va prévoir plusieurs choses… » commence « Sir Paul » après avoir avaler une première gorgée de son punch en faisant tinter les glaçons contre la paroi de son verre.
Il est aussitôt interrompu par la lady : « J’ai prévu que tu puisses rencontrer les leaders des formations politiques de ce micro-pays pour te faire connaître, y compris des chagossiens… »
« C’est bien, mais non pas tout de suite… »
On ne met jamais les décideurs en première ligne et en avance des hostilités : ils envoient toujours des ambassadeurs ou des missi dominici.
« Ce n’est pas que je me prenne pour l’égal des élus de ce pays ni que je sois sorti de la cuisse de Jupiter… »
Ils disent plutôt « think you are God’s gift », « penser être un don de Dieu »…
Du coup, là, la lady britannique a un peu de mal à assimiler la dernière référence, note Alexis par un petit signe discret sur son calepin de notes…
« Pourtant, quelques enveloppes pour financer une campagne électorale… c’est toujours bien vu, un généreux donateur ! »
Certes… « Mais comme tu ne sais pas qui sera le bon cheval au bout de leurs élections, ni si les accords seront pris avant ou après leurs élections, franchement, la corruption active, ce n’est pas du tout le genre de la maison… »
Il se racle la gorge et reprend un gorgeon du planteur-maison.
« Que tes émissaires et contacts sur place puissent prendre langue avec les seconds couteaux voire les secrétaires de cabinets, éventuellement avec quelques promesses de participations financières aux bonnes œuvres mauriciennes ou chagossiennes, je ne dis pas non.
Mais on ne verse rien, on ne paye rien que des repas qui entretiennent la bonne entente tant que rien n’est signé, tu entends bien… »
Elle entend.
 
« Et ces « gestes de bonne volonté » peuvent aller jusqu’où ? »
Bé ça va dépendre des demandes et attentes.
« Moi, que je paye à la couronne britannique un loyer ou au gouvernement mauricien, ça me paraît naturel et ça ne change pas grand-chose.
En revanche, Londres et Washington, venaient de temps en temps jeter un œil sur les projets qu’on développe sur l’atoll : il faudra donc qu’il en reste ainsi moyennant quoi les mauriciens pourraient bénéficier des mêmes prérogatives, mais sans rien de plus ! »
Noté.
« Je veux bien même accueillir quelques chagossiens sur les chantiers, s’ils ont les compétences requises : on peut concéder un droit de préférence à justifier au cas par cas, que ce ne soit pas non plus systématique ou un droit acquis d’office ! »
Noté…
« Je suis même près à dérouter le trafic aérien depuis l’Europe sur Port Louis pour des contrôles douaniers, en revanche, il est hors de question qu’il y ait des droits de douane sur les marchandises qui vont sur l’atoll… »
Ah ça, elle ne sait pas…
« Eh bien je ferai passer tout le monde par Diego Garcia et on refoulera tout ce qui n’en vient pas… Tu sais, c’est très facile…
Non, je pense qu’on peut alors imaginer de doubler le loyer, seulement le doubler, pour un bail de 99 ans, et même d’héberger des contrôleurs s’ils s’engagent à foutre la paix à tout le monde, même à mes travailleurs pakistanais… et même exiger de ces derniers qu’ils ne foutent pas les pieds à Maurice ou alors avec un visa préalable, là ça m’est bien égal ! »
Lady Joan s’illumine au fur et à mesure d’un large sourire : elle a de quoi négocier et c’est justement une partie de son métier que de monter des deals « gagnants-gagnants »…
 
« Pour le reste, tu me fais venir les gusses de Musk pour une petite virée aéronautique si ça les branche.
Mais globalement, on mettra le prix qu’il faut pour qu’ils me fabriquent et me mettent en orbite mon bidon de ravitaillement le plus rapidement possible… »
Mais pourquoi ce « bidon » ? Il va servir à quoi ?
« Je t’expliquerai si tu viens aussi sur l’atoll…
D’après ce que j’ai compris, j’aurai fait, dans le passé dont je ne me souviens plus, le pari que j’irai baiser ma femme en orbite ! »
Lady Joan ouvre de grands yeux comme si elle avait été choquée par le terme, mais à la réflexion, Alexis se demande si elle ne se réjouissait pas : si on avait pu lire sa pensée, ça aurait été « Oh la chance ! »… ça correspondait assez bien avec son expression de surprise, finalement…
« Alors, un, je ne sais même pas si elle est d’accord, et deux j’ai un prototype opérationnel qui semble pouvoir grimper en orbite mais qui n’a pas assez de réserve de carburant ni pour s’y maintenir assez longtemps ni pour redescendre rapidement sans laisser s’étouffer ses passagers après plusieurs semaines sans oxygène…
Voilà, c’est juste une question de masses à propulser à 7,9 km/s qui est la vitesse de satellisation minimale à atteindre. »
Ah… Là ses yeux et son regard se sont un peu ternis…
 
« Or, comme tu ne le sais pas nécessairement, la vitesse finale d’un objet anaérobique, pour faire simple, est égale à la vitesse d’éjection du combustible utilisé, factorisé par le logarithme népérien du rapport de masses, l’initiale et la finale. Donc, si je veux obtenir 7,9 km/s avec des ergols à base de kérosène et d’oxygène qu’on peut trouver sur un aéroport quelconque, il me faut, pour un véhicule de 12 tonnes à vide, environ 15 tonnes d’ergols dans ses réservoirs, soit 27 tonnes au décollage.
Mais pour revenir dans des délais raisonnables et en sécurité, pour bien faire, il faudrait prévoir au moins 3 tonnes de plus, soit une masse au décollage non pas de 30 tonnes mais de plus de 33 tonnes et là, avec les dimensions des ailes et la puissance des moteurs, mon engin aura du mal à décoller sans se casser à moins de choisir la solution d’embarquer encore plus de carburant pour des moteurs encore plus puissants.
Ce qui sera le cas pour l’avion final où il est prévu qu’il fasse environ 75 tonnes au décollage, comparable à un Airbus 320 pour des dimensions analogues.
Mais c’était trop cher pour un démonstrateur conçu seulement pour tester le vieillissement des céramiques de protection…
D’où la solution du réservoir en orbite proposée à Musk !
Tu comprends ? »
Non !
Paul aurait parler chinois, yiddish, tamoul ou hébreu, ça aurait eu le même effet.
Et le regard aurait été autant éteint !
Tout ce qu’elle retient, c’est que tout est calculé, semble-t-il…
 
« Absolument : tout est question de calcul !
Mais dans le modèle définitif, les moteurs utiliseront dans un premier temps de l’hydrogène et de l’oxygène, beaucoup plus énergétique mais nettement plus volumineux pour avoir une densité largement moinds, qui seront en plus fabriqués sur place au repos par électrolyse d’eau de mer avec la production électrique d’une minicentrale nucléaire que devrait sortir Gates dans l’intervalle…
C’est pourquoi mon avion orbital a la forme, le design et les attributs d’un catamaran et peut flotter.
Mais tu verras ça le jour où tu accompagneras les gusses de Musk que tu arriveras à me ramener… »
Son « french stallion » continue de l’étonner…
 
La soirée passera à régler des détails et évaluer des hypothèses divergentes. Puis tout le monde ira se coucher sans que Lady Joan ne regagne la terre ferme. D’ailleurs, Paul sera reparti à terre juste après l’aube avant qu’elles ne s’éveillent.
Les deux femmes deviseront alors à bord au soleil parti à l’assaut du zénith, autour d’un copieux petit-déjeuner sous la brise matinale avant que la Lady ne rentre chez elle et qu’Alexis ne regagne Paris-Roissy-Charles de Gaulle.
C’est en effet l’occasion pour Alexis de questionner la Lady sur le passé de Paul afin de compléter sa biographie encore en cours d’élaboration…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)