Plus de 280.000 !
Un mort et des
dizaines de blessés, parfois « graves ». Et toujours le même « autisme »
en réponse à la souffrance, à la désespérance populaire !
C’est
incroyable et pourtant…
Un jour, il
faudra quand même que les « sachants-trisomiques » se posent la
question : Sont-ils au service de leur peuple ou sont-ils là pour asservir
le peuple ?
Pour ma part,
ça fait des années, que dis-je, des décennies que j’ai la réponse. Le peuple, c’est
le cadet de leurs soucis du moment qu’il paye leurs écarts et décisions parfois
ubuesques « venues d’en haut ».
La piétaille,
c’est juste bon à être rançonnée (taillable et corvéable à merci). Et avec l’usage
de la potestas étatique, la force (et
violence) publique, en plus.
C’est comme
ça.
Samedi,
dimanche et encore hier, le peuple leur hurle qu’il n’a plus les moyens. Qu’il
n’en peut plus qu’on lui dise blanc un jour, noir le lendemain, qu’on le force
à faire ce qu’il n’a pas envie de faire, qu’il ne peut pas payer pour être « emmerdé ».
Mais non.
Vous ne le
savez peut-être pas, mais en Belgique, en Bulgarie et encore ailleurs, les « gilets-jaunes »
ont fleuri sur les chaussées.
Même à London !
Mais là, il s’agit des bobbies chargés de faire la circulation…
Ici, ils ont d’autres
problèmes, mais savent bien les mêmes menaces qui existent sur leur « art
de vivre » et restent « attentifs », en sourdine.
Qu’il y ait
des « mesures à prendre » pour sauver ce qui peut encore l’être dans
quasiment tous les domaines de la « vie des Hommes » coincés sur leur
planète et entre leurs frontières, personne n’en doute, naturellement.
C’est même le
rôle des « politiques » que d’y apporter des réponses.
Les « apporter »,
les esquisser, les étudier, mais pas les « imposer » coûte que coûte par
décision unilatérale.
Pratiquement
partout – sauf en dictature – on explique, on débat avant de décider.
Pas en « démocrature » non
plus : On décide sans expliquer et on passe à autre chose d’encore plus
saignant (c’est le cas de le dire).
L’appareil
étatique (dans tous les États qui restent bien organisés) a une résilience
extraordinaire : Il fonctionne quasiment tout seul. Certes, le revers de
la médaille, c’est qu’il lui est difficile d’imaginer de meilleures solutions à
ses propres « travers ».
Je ne vous
donne qu’un seul exemple : Voilà plus de quarante ans que la « Gauloisie-dispendieuse »
est incapable de présenter un budget « à l’équilibre », où les
dépenses sont couvertes par des encaissements équivalents, où les « recettes »
servent uniquement à assurer le paiement des charges et engagements.
C’est comme un
« tiroir-caisse » : Ce qui y rentre est fait pour être ressorti,
mais il ne doit pas y avoir plus de « sorties » que « d’entrées ».
2018 n’aura
pas échappée à cette horreur fondamentale : Le 15 novembre, la puissance
publique aura dépensé ce qu’elle aura reçu (et qui reste encore à encaisser
pendant 6 semaines).
Et ça fait 73
ans qu’il n’y a plus de combat sur le sol national (hors quelques fantassins
djihadistes…), que nous vivons « en paix ».
Avec quel
argent pourrait-on faire face en cas de conflit-majeur avec quelque voisin
belliqueux ?
Qu’en dit d’autre
le CIMA quand il déclare qu’il ne pourra pas faire face à un « conflit de
masse » ?
Mon pays
(celui que j’aime tant mais qui me le rend si mal…) a bénéficié d’une
exceptionnelle période « d’état de grâce » avec l’élection de « Jupiter ».
Normalement,
elle dure 100 jours.
Là, elle a
duré 14 mois, jusqu’à l’affaire « Benne-Allah »…
Tout ce qui
avait été entrepris a été réussi : Rien n’arrêtait « Jupiter »
et ses demi-dieux du gouvernement.
Ils pouvaient
tout faire, ça passait !
Et qu’en
ont-ils fait ?
Oh certes, ils
ont taillé dans le lard, la « mauvaise graisse » (pas la leur,
naturellement : Celles « des autres »), par petit-bout ici et
là, s’appuyant sur des « médias-aux-ordres » et « analystes-experts »
qui leur renvoyaient une image flatteuse de leur action.
Mais pas une
seule fois, pas une seule, il a été question de réduire le train de vie de l’État
de façon significative !
Les budgets
votés augmentent d’année en année (y compris 2019 actuellement en débat)…
Scandaleux d’autisme,
finalement…
Je suis
mauvaise langue ?
C’est vrai qu’on
ne fait plus comme « Tagada-à-la-fraise-des-bois » qui vous
présentait – pendant 5 ans durant tout de même – les « augmentations-décidées »
comme des « économies » : « On aurait pu dépenser plus,
mais on s’est retenu… »
Désormais c’est
on taxe plus, mais si on dépense moins, ce n’est pas l’État, mais ses démembrements
(collectivités locales et ses missions « déléguées » toujours plus
vastes), vos caisses de sécurité sociale, vos retraites & pensions, les
électeurs-citoyens qui en font seuls les frais !
Une vraie
caricature : Il s’agit d’assurance sociale (des revenus différés) conçue
comme de l’assurance où les risques (statistiques : l’aléa) équilibrent
les cotisations à percevoir, juste une règle de trois assez simple pour
atteindre l’équilibre…
Incapable d’y
parvenir sauf à augmenter les cotisations cachées et diminuer les versements
des « droits acquis ».
Si encore ça
pouvait s’ajuster à la hausse et à la baisse, mais même pas : On
parviendra à cet équilibre après avoir taillé dans le pouvoir d’achat (par le
haut et par le bas), sans la moindre explication fournie.
C’est bien,
très bien même (puisque c’est la seule solution « mathématique »),
mais personne, ni parmi les « sachants » ni parmi les « autistes-trisomiques »
n’a jamais anticipé que brutalement réalisé, tout le reste perdrait en capacité
financière.
Aveugle !
Quand tu réduis brutalement les assiettes sans réduire les coûts de
fonctionnement de « la machine » (étatique), la réforme fondamentale,
la mère de toutes les autres, forcément, il va en manquer.
Pour éviter l’effet-ciseaux,
on augmente donc les taux. Ce qui en réduit d’autant plus qui n’iront pas aux
échanges économiques, qui rendront les investissements plus hasardeux, qui
appauvrira, in fine, le plus grand
nombre pour réduire les assiettes.
Déjà 14 mois les
deux pieds dans le même sabot et ça va continuer.
Comment croire
que les solutions d’hier (celles qui ne marchent pas) vont pouvoir régler les
problèmes d’aujourd’hui ?
C’est de la
folie et c’est exactement tout ce que disaient finalement les « gilets-jaunes »
(et avant eux les « indignés », les « bonnets-rouges », les
« pigeons », les « nuits-debout » et jusque les « jacqueries »
d’antan en passant par la convocation du tiers-état par Louis le XVIème).
« Jupiter »
trébuche. Lui qui rêve d’un continent « unifié » (budget, armée,
fiscalité, assurances-sociales, monnaie unique, citoyenneté, et j’en passe…) et
fort face aux « puissances » plénipotentiaires et planétaires,
finalement il la joue « tout-petit ».
À force de
grands écarts, il va chuter. D’autant plus haut s’il ne se reprend pas en main
et ne s’attaque pas à « la mère des réformes », la réduction des
moyens étatiques.
N’a-t-il que
si peu de confiance dans ce peuple qui le nourrit et l’a porté au pouvoir ?
Les « gilets
jaunes » vont se prolonger : L’essence est trop chère ? Eh bien
je n’en consomme plus !
On arrêtera
peut-être de faire des autoroutes qui ne serviront plus à rien…
Autant d’économies
à venir.
Mes « 5
fruits & légumes » par jour sont trop chers ? J’en reviens au
topinambour cultivé sur mon balcon, aux pates sèches (tant pis pour mon
diabète).
L’alcool, le
tabac deviennent inabordables la faute aux taxes ? J’irai en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi »
cultiver mon carré de tabac à rouler et élever mes vignes à distiller sur mon
lopin de maquis…
La réponse va
surgir par là, entrainant dans la faillite des filières entières, plongeant
dans le chômage des millions de personnes qui n’auront d’autres solutions que
de survivre dans « l’économie de partage » (tant qu’à faire dé-carbonée,
puisque c’est ce qu’ils veulent et qu’on ne pourra de toute façon pas faire
autrement) hors circuit économique : Retour au troc de biens et services !
Le tout avec
quelques éoliennes « discrètes » (pour faire les glaçons).
Tout le monde
plongé en vrac dans la « pôvreté »…
Le troc, ce n’est
même pas taxable à la TVA : Elle pourra donc augmenter jusqu’au taux
plafond de 25 % (et même au-delà), il n’y aura plus d’assiette et ce sera indolore,
même pour les autres impositions (aux revenus et fortune immobilière qui va s’effondrer
parce que « sans prix de vente », puisque plus personne ne vendra
faute d’acheteur).
Adieu aux
rêves de « puissance » (continentale ou autre) : « Jupiter »
fera sa vaisselle lui-même, comme tout le monde !
À moins qu’ils
se ressaisissent et fassent cette réforme qu’on attend depuis 1968 : Celle
de l’État, de son périmètre de compétence et d’intervention.
La leçon
donnée par les « gilets-jaunes » (que la presse ne veut pas
rapporter), c’est que les « bidouillages fiscaux » (j’en prends plus
ici, je subventionne là, je retire, je rajoute pour compenser), ce n’est pas ce
qui était attendu (et nécessaire).
L’État ne peut
pas être « omniscient » et « omnipotent » durant une
éternité.
Sauf en « démocrature »
(un totalitarisme déguisé en démocratie-réglementée), où on vous obligera à
consommer ce que vous ne voulez pas (ou ne pouvez pas) consommer.
Déjà qu’on
vous somme de penser ce qu’il est convenable de penser (et de dire)…
C’est un peu
tout ça que vous disaient les « gilets-jaunes ».
Le savent-ils ?
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