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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 20 novembre 2018

Un mot des « gilets-jaunes »

Plus de 280.000 !
 
Un mort et des dizaines de blessés, parfois « graves ». Et toujours le même « autisme » en réponse à la souffrance, à la désespérance populaire !
C’est incroyable et pourtant…
Un jour, il faudra quand même que les « sachants-trisomiques » se posent la question : Sont-ils au service de leur peuple ou sont-ils là pour asservir le peuple ?
 
Pour ma part, ça fait des années, que dis-je, des décennies que j’ai la réponse. Le peuple, c’est le cadet de leurs soucis du moment qu’il paye leurs écarts et décisions parfois ubuesques « venues d’en haut ».
La piétaille, c’est juste bon à être rançonnée (taillable et corvéable à merci). Et avec l’usage de la potestas étatique, la force (et violence) publique, en plus.
C’est comme ça.
 
Samedi, dimanche et encore hier, le peuple leur hurle qu’il n’a plus les moyens. Qu’il n’en peut plus qu’on lui dise blanc un jour, noir le lendemain, qu’on le force à faire ce qu’il n’a pas envie de faire, qu’il ne peut pas payer pour être « emmerdé ».
Mais non.
Vous ne le savez peut-être pas, mais en Belgique, en Bulgarie et encore ailleurs, les « gilets-jaunes » ont fleuri sur les chaussées.
Même à London ! Mais là, il s’agit des bobbies chargés de faire la circulation…
Ici, ils ont d’autres problèmes, mais savent bien les mêmes menaces qui existent sur leur « art de vivre » et restent « attentifs », en sourdine.
 
Qu’il y ait des « mesures à prendre » pour sauver ce qui peut encore l’être dans quasiment tous les domaines de la « vie des Hommes » coincés sur leur planète et entre leurs frontières, personne n’en doute, naturellement.
C’est même le rôle des « politiques » que d’y apporter des réponses.
Les « apporter », les esquisser, les étudier, mais pas les « imposer » coûte que coûte par décision unilatérale.
Pratiquement partout – sauf en dictature – on explique, on débat avant de décider.
Pas en « démocrature » non plus : On décide sans expliquer et on passe à autre chose d’encore plus saignant (c’est le cas de le dire).
 
L’appareil étatique (dans tous les États qui restent bien organisés) a une résilience extraordinaire : Il fonctionne quasiment tout seul. Certes, le revers de la médaille, c’est qu’il lui est difficile d’imaginer de meilleures solutions à ses propres « travers ».
Je ne vous donne qu’un seul exemple : Voilà plus de quarante ans que la « Gauloisie-dispendieuse » est incapable de présenter un budget « à l’équilibre », où les dépenses sont couvertes par des encaissements équivalents, où les « recettes » servent uniquement à assurer le paiement des charges et engagements.
C’est comme un « tiroir-caisse » : Ce qui y rentre est fait pour être ressorti, mais il ne doit pas y avoir plus de « sorties » que « d’entrées ».
2018 n’aura pas échappée à cette horreur fondamentale : Le 15 novembre, la puissance publique aura dépensé ce qu’elle aura reçu (et qui reste encore à encaisser pendant 6 semaines).
Et ça fait 73 ans qu’il n’y a plus de combat sur le sol national (hors quelques fantassins djihadistes…), que nous vivons « en paix ».
Avec quel argent pourrait-on faire face en cas de conflit-majeur avec quelque voisin belliqueux ?
Qu’en dit d’autre le CIMA quand il déclare qu’il ne pourra pas faire face à un « conflit de masse » ?
 
Mon pays (celui que j’aime tant mais qui me le rend si mal…) a bénéficié d’une exceptionnelle période « d’état de grâce » avec l’élection de « Jupiter ».
Normalement, elle dure 100 jours.
Là, elle a duré 14 mois, jusqu’à l’affaire « Benne-Allah »…
Tout ce qui avait été entrepris a été réussi : Rien n’arrêtait « Jupiter » et ses demi-dieux du gouvernement.
Ils pouvaient tout faire, ça passait !
Et qu’en ont-ils fait ?
Oh certes, ils ont taillé dans le lard, la « mauvaise graisse » (pas la leur, naturellement : Celles « des autres »), par petit-bout ici et là, s’appuyant sur des « médias-aux-ordres » et « analystes-experts » qui leur renvoyaient une image flatteuse de leur action.
Mais pas une seule fois, pas une seule, il a été question de réduire le train de vie de l’État de façon significative !
Les budgets votés augmentent d’année en année (y compris 2019 actuellement en débat)…
Scandaleux d’autisme, finalement…
 
Je suis mauvaise langue ?
C’est vrai qu’on ne fait plus comme « Tagada-à-la-fraise-des-bois » qui vous présentait – pendant 5 ans durant tout de même – les « augmentations-décidées » comme des « économies » : « On aurait pu dépenser plus, mais on s’est retenu… »
Désormais c’est on taxe plus, mais si on dépense moins, ce n’est pas l’État, mais ses démembrements (collectivités locales et ses missions « déléguées » toujours plus vastes), vos caisses de sécurité sociale, vos retraites & pensions, les électeurs-citoyens qui en font seuls les frais !
 
Une vraie caricature : Il s’agit d’assurance sociale (des revenus différés) conçue comme de l’assurance où les risques (statistiques : l’aléa) équilibrent les cotisations à percevoir, juste une règle de trois assez simple pour atteindre l’équilibre…
Incapable d’y parvenir sauf à augmenter les cotisations cachées et diminuer les versements des « droits acquis ».
Si encore ça pouvait s’ajuster à la hausse et à la baisse, mais même pas : On parviendra à cet équilibre après avoir taillé dans le pouvoir d’achat (par le haut et par le bas), sans la moindre explication fournie.
C’est bien, très bien même (puisque c’est la seule solution « mathématique »), mais personne, ni parmi les « sachants » ni parmi les « autistes-trisomiques » n’a jamais anticipé que brutalement réalisé, tout le reste perdrait en capacité financière.
 
Aveugle ! Quand tu réduis brutalement les assiettes sans réduire les coûts de fonctionnement de « la machine » (étatique), la réforme fondamentale, la mère de toutes les autres, forcément, il va en manquer.
Pour éviter l’effet-ciseaux, on augmente donc les taux. Ce qui en réduit d’autant plus qui n’iront pas aux échanges économiques, qui rendront les investissements plus hasardeux, qui appauvrira, in fine, le plus grand nombre pour réduire les assiettes.
Déjà 14 mois les deux pieds dans le même sabot et ça va continuer.
 
Comment croire que les solutions d’hier (celles qui ne marchent pas) vont pouvoir régler les problèmes d’aujourd’hui ?
C’est de la folie et c’est exactement tout ce que disaient finalement les « gilets-jaunes » (et avant eux les « indignés », les « bonnets-rouges », les « pigeons », les « nuits-debout » et jusque les « jacqueries » d’antan en passant par la convocation du tiers-état par Louis le XVIème).
 
« Jupiter » trébuche. Lui qui rêve d’un continent « unifié » (budget, armée, fiscalité, assurances-sociales, monnaie unique, citoyenneté, et j’en passe…) et fort face aux « puissances » plénipotentiaires et planétaires, finalement il la joue « tout-petit ».
À force de grands écarts, il va chuter. D’autant plus haut s’il ne se reprend pas en main et ne s’attaque pas à « la mère des réformes », la réduction des moyens étatiques.
N’a-t-il que si peu de confiance dans ce peuple qui le nourrit et l’a porté au pouvoir ?
Les « gilets jaunes » vont se prolonger : L’essence est trop chère ? Eh bien je n’en consomme plus !
On arrêtera peut-être de faire des autoroutes qui ne serviront plus à rien…
Autant d’économies à venir.
 
Mes « 5 fruits & légumes » par jour sont trop chers ? J’en reviens au topinambour cultivé sur mon balcon, aux pates sèches (tant pis pour mon diabète).
L’alcool, le tabac deviennent inabordables la faute aux taxes ? J’irai en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » cultiver mon carré de tabac à rouler et élever mes vignes à distiller sur mon lopin de maquis…
La réponse va surgir par là, entrainant dans la faillite des filières entières, plongeant dans le chômage des millions de personnes qui n’auront d’autres solutions que de survivre dans « l’économie de partage » (tant qu’à faire dé-carbonée, puisque c’est ce qu’ils veulent et qu’on ne pourra de toute façon pas faire autrement) hors circuit économique : Retour au troc de biens et services !
Le tout avec quelques éoliennes « discrètes » (pour faire les glaçons).
Tout le monde plongé en vrac dans la « pôvreté »…
 
Le troc, ce n’est même pas taxable à la TVA : Elle pourra donc augmenter jusqu’au taux plafond de 25 % (et même au-delà), il n’y aura plus d’assiette et ce sera indolore, même pour les autres impositions (aux revenus et fortune immobilière qui va s’effondrer parce que « sans prix de vente », puisque plus personne ne vendra faute d’acheteur).
Adieu aux rêves de « puissance » (continentale ou autre) : « Jupiter » fera sa vaisselle lui-même, comme tout le monde !
 
À moins qu’ils se ressaisissent et fassent cette réforme qu’on attend depuis 1968 : Celle de l’État, de son périmètre de compétence et d’intervention.
La leçon donnée par les « gilets-jaunes » (que la presse ne veut pas rapporter), c’est que les « bidouillages fiscaux » (j’en prends plus ici, je subventionne là, je retire, je rajoute pour compenser), ce n’est pas ce qui était attendu (et nécessaire).
L’État ne peut pas être « omniscient » et « omnipotent » durant une éternité.
Sauf en « démocrature » (un totalitarisme déguisé en démocratie-réglementée), où on vous obligera à consommer ce que vous ne voulez pas (ou ne pouvez pas) consommer.
Déjà qu’on vous somme de penser ce qu’il est convenable de penser (et de dire)…
C’est un peu tout ça que vous disaient les « gilets-jaunes ».
Le savent-ils ?

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