Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 31 juillet 2020

Ménagez-les cet été…

Ils ont été vraiment surmenés !
 
Voici quelques notes absolument authentiques glanées dans les rapports de police…
 
« C’est alors que le suspect a eu l’audace de s’endormir pendant que nous l’interrogions. »
 
« Interrogé par nos soins, l’homme a alors menacé de nous répondre si on continuait à l’interroger… »
 
« Le garçon de café était une femme… »
 
« L’homme nous raconta toute la vérité qui n’était qu’un tissu de mensonges. »
 
« L’homme a refusé de reconnaître qu’il nous avait menti en affirmant qu’il était mort. »
 
« Le prévenu a attendu d’avoir fini son repas pour commencer une grève de la faim. »
 
« L’homme attendait l’autobus d’un œil suspect… »
 
« Les trois africains soupçonnés d’avoir trempé dans l’affaire ont tous été blanchis par l’enquête qui a suivi. »
 
« Le suspect nous a alors menacés en fronçant les sourcils… »
 
« Le cadavre de l’homme qui nous a été présenté correspondait bien à la description de la femme qui avait été vue par les différents témoins. »
 
« L’homme avait tenté de forcer toutes les issues de la femme sans parvenir à s’y introduire. »
 
« Seule l’autopsie pourra dire si l’homme est encore vivant… »
 
« Non seulement la mère n’est pas morte comme le prétendent ses enfants, mais il a même été prouvé qu’elle est en vie. »
 
« La femme resta ouverte jusqu’à l’arrivée de son mari…
Son alibi ayant pu être vérifié, nous avons été obligés de constater que le suspect ne pouvait être présent à l’heure dite sur les lieux du vol qu’il avait commis. »
 
« Dès que l’homme fut abattu, nous avons pu procéder à son interrogatoire. »
 
« L’assassinat avait donc bien le crime pour seule et unique raison. »
 
« On ignore les raisons qui ont poussé le désespéré à se faire assassiner… » 
 
« Après avoir déjà enfilé deux sens interdits, l’homme s’en est pris à la conductrice… »
 
« La femme ayant été décapitée, il nous a été impossible jusqu’à présent de mettre un nom sur son visage. »
 
« Aucun dégât n’est à déplorer à l’exception de la seule et unique victime. »
 
« Selon ses dires, l’homme est mort vers 16 h 30. »
 
« L’homme a déposé sa plainte sur le bureau avant de s’envoler devant nos yeux qui n’ont rien compris. »
 
« Le choc fut sans gravité même s’il fallut déplorer deux morts… »
 
« Seuls quelques dégâts matériels furent notés sur le cadavre… »
 
« L’homme ne semblait pas avoir prévu son meurtre avec préméditation… »
 
« Un violent coup sur la tête semblait indiquer une mort naturelle… »
 
« Après identification, le corps fut rendu à sa famille dont personne n’a pu retrouver la trace. »
 
« Le défunt confirma que son meurtrier avait bien agi seul. »
 
« Malgré son mariage et ses quatre enfants, l’homme vivait comme un veuf éploré… »
 
« Grièvement blessé, la vitrine s’effondra en morceaux… »
 
« La mer était sa terre natale… »
 
« Le trio des voleurs était composé de quatre hommes d’origine africaine… »
 
« Le suspect étant sans domicile fixe, les policiers purent le cueillir quand il sortit enfin de chez lui. »
 
« L’homme qui avait dérobé les miches s’en prit ensuite à celles de la boulangère… »
 
En cours de sport, une élève regarde tendrement le garçon qu'elle aime, celui-ci s’étire et fait quelques mouvements.
Elle lui lance :
« – Comment ça va petit crabe ?
– Bien et toi crevette ?
– Pourquoi crevette ?
– Parce que dans la crevette tout est bon sauf la tête ! »
 
Et puis quelques « revenues » :
 
L'ouvreuse du cinéma met en garde le couple qui est venu à la séance avec son bébé :
« Si l'enfant pleure, vous devrez quitter la salle. Bien sûr, on vous remboursera ! »
Une demi-heure après le début du film, le mari se penche vers sa femme :
« – Qu’en penses-tu ?
– Ce film est archinul !
– T’as raison, secoue donc le petit. »
 
Jean-Marc va chez le docteur… :
« J’ai mal partout ! » Il indique du doigt les endroits où il a mal… « J’ai mal là, et puis là, et encore là. »
Le médecin prend des radiographies et lui annonce :
« C’est bien ce que je pensais… vous avez le doigt cassé ! »
 
Un jour, un professeur annonce fièrement à toute la classe que sa femme vient d’accoucher d’une jolie petite fille.
Tous les élèves le félicitent pour cet heureux événement.
Tous, sauf Jean-Pierre qui lui demande :
« Est-ce qu’on connaît déjà le père ? »
 
Deux prêtres partent en vacances à Acapulco.
Ils sont déterminés à prendre de vraies vacances en ne portant rien qui pourrait les identifier comme étant membres du clergé.
Aussitôt arrivés, ils achètent bermudas, shorts, chemises, sandales, lunettes de soleil.
Et le matin suivant, ils sont à la plage, habillés comme des touristes…
Assis sur leur chaise de plage, ils prennent un drink au soleil en appréciant leur situation de vacanciers lorsqu’une belle grande brune aux formes appétissantes, en bikini, passe devant eux et lance avec un grand sourire :
« Bonjour, mon Père, bonjour mon Père » à chacun d’eux…
Ils sont éberlués…
Comment sait-elle qu’ils sont prêtres ?
Le jour suivant, ils retournent au magasin pour acheter des costumes de plage encore plus modernes…
Toujours assis sur leur chaise de plage, ils profitent du soleil lorsque la même fille leur adresse son plus beau sourire :
« Bonjour mon Père… Bonjour mon Père… » et continue son chemin.
Un des prêtres, n’en pouvant plus, l’interpelle :
« – Une minute, jeune fille !
– Oui, mon Père ?
– Nous sommes des prêtres et fiers de l’être, mais j’ai besoin de savoir comment vous pouvez vous en rendre compte, habillés comme nous le sommes ?
– Mais enfin mon Père … C’est moi … Sœur Catherine ! »
 
Jean-Jacques travaille comme valet chez un couple fortuné.
La femme, ravissante, est beaucoup plus jeune que son mari.
Un soir, ils lui annoncent qu’ils rentreront très tard, mais l’épouse rentre beaucoup plus tôt que prévu.
En arrivant elle aperçoit Jean-Jacques…
« Jean-Jacques, venez donc dans ma chambre. »
Il la suit.
Elle ferme la porte…
« Enlevez ma robe. »
Il obéit.
« Mes bas, maintenant. »
Il les enlève.
« Et mes dessous. »
Il s’exécute.
« Maintenant, Jean-Jacques », dit-elle en le fixant droit dans les yeux, « que je ne vous reprenne plus à porter mes vêtements ! »
 
Un psychiatre trouve que son service est trop rempli.
Il décide de faire passer des tests à trois patients pour voir s’ils sont aptes à sortir de l’asile.
Il interroge le premier qui répond bien à toutes ses questions mais à la fin, il lui demande de regarder la bicyclette par la fenêtre et lui dit :
« – Est-ce qu’elle peut avoir des bébés ?
– Ben oui une bicyclette ça peut avoir des bébés.
– Hum. Tu ne peux pas sortir. »
Le même scénario se déroule avec le deuxième.
Il fait enfin venir le troisième qui passe aussi brillamment les tests.
Arrive la question fatidique… « La bicyclette peut-elle avoir des bébés ? »
« – Ben non, elle ne peut pas avoir de bébé.
– Bravo vous pouvez sortir d’ici. »
Alors que le fou qui n’est plus fou va faire ses bagages et les deux autres fous lui demandent ce qu’il a répondu…
« – Ben, j’ai dit que la bicyclette ne pouvait pas avoir de bébé.
– Ben oui, elle peut avoir des bébés » affirment les deux autres…
« – Ben non ! Vous avez vu le cadre : C’est un bicycle de gars. »
 
Une vieille dame se fait frapper en traversant la rue.
Un témoin engueule le conducteur de la voiture :
« – Connard ! tu aurais pu klaxonner !
– Klaxonner ? Mais je ne voulais pas lui faire peur. »
 
Les solutions de la semaine dernière :
 
« En mai, c’est l’amère défaite… »
« Ça pue la trique ! »
« L’archéologue mettait le produit de ses couilles dans des fesses… »
 
Celles de la semaine :
 
« Le rap menace la paix publique ! »
« Notre père est Martiniquais… »
« Je cherche le lac des sapins. »
 
Bon week-end à toutes et à tous !
Moâ, je suis parti.
Je vous laisse avec « Charlotte » : Profitez-en bien…
 
I3

Ma bibliothèque (1)

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L'ouvrage que vous tenez devant vos yeux ne devrait pas exister...

Bibliothèque de mon "gardien" (8)

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Reprise des enquêtes de Charlotte...

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En avant première !

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Reprise des enquêtes de Charlotte

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Reprise des enquêtes de Charlotte

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Opus inédit...

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Humour extraterrestre

Bibliothèque de "mon Gardien"

Bibliothèque de "mon Gardien"
Première reprise

jeudi 30 juillet 2020

Ô surprise !

Voilà qui va faire plaisir à « ma petite-sœur »
 
Celle que si elle n’existait pas, il faudrait quand même l’inventer !
Parce que figurez-vous, dans « le civil » elle fait « prof’ des ékoles ».
(Ne dites pas « instit’ », ça la vexe…
Moâ, je ne sais pas, mais « instit’ » ça a un côté noble de « hussard de la 3ème République » qui aura fournit le pays en élites sachant lire, écrire et compter correctement, alors que « prof’ des ékoles » [qui ne parviennent pas toujours à en faire autant], c’est presqu’insultant, car ni prof’ des collèges, ni prof’ des lycées, ni prof’ des facultés et autres universités »…
Mais bon, à chacun ses vanités, n’est-ce pas !)
Et elle a raison d’y croire : Après tout, c’est le plus beau métier du monde !
On y construit, en principe, de futurs adultes-citoyens responsables à part entière qui vont prendre l’avenir du pays entre leurs mains avec tout ce que la Nation leur a donné à la naissance.
Y’en a qui y puise du génie, d’autres…
Enfin, c’est une autre histoire…
 
Comme vous le savez, on a vécu une période récente de confinement (autrement dit tous en « garde-à-vue » assignés à domicile).
Mais il n’empêche, elle a continué comme beaucoup à travailler avec ses élèves, via l’informatique du bord.
Autant ses élèves – qui habitent un quartier plutôt chic de la rive-gôche en proche banlieue – sont correctement équipés d’ordinateurs et de liens internet stables et sécurisés, autant son ékole n’a pas trop les moyens (c’est une boutique du diocèse local qui aura donné récemment un archevêque à « Paris-sur-la-Seine ») pour cause de financement de missions diverses et variées en Afrique sahélienne (la Parole du Christ, vous savez, ça sauve aussi les âmes damnés au Sud de la Loire…), alors elle s’est débrouillée comme elle a pu avec son Windows 7, sa free (laissez tomber : Ce n’est valable que parce qu’il y a des chaînes grecques, le pays de mon « beauf’ ») et son forfait Orange.
Que même sur les réseaux, elle n’a pas fait gaffe à ses prises de vue avec en fond de décor « le bar de son mari », que ça a buzzé pendant un moment avant qu’elle ne se décide à « twister » depuis son vaste balcon couvert de plantes diverses : Il y  faisait beau et presque chaud…
 
Bref, elle a payé de sa personne, parce qu’il fallait préparer les cours du lendemain, faire ceux du jour et corriger ceux de la veille le tout dans les mêmes 24 heures (eh oui, il y a même des parents qui suivaient et ne comprenaient pas les leçons et encore moins les corrections : ils auront fait des progrès, croyez-moâ, en appelant après le dîner) et le tout justement jusqu’à pas d’heure et sur un « petit écran » de son « aïe-bidule » quand mon « beauf’ » occupait « la machine » pour son compte…
Fallait vraiment en avoir envie : Un sacerdoce !
Eh bien la récompense du « travail bien fait » (sans prime ni revalorisation, pas même une médaille en chocolat) vient de tomber !
Bravo, bravo !
 
En effet, d’après le ministère, le premier bilan officiel du confinement est très positif… sauf en zone éducation prioritaire (ZEP) !
Bilan officiel du ministère de « les-ducs-à-Sion » nationale concernant la « continuité pédagogique » pendant le confinement est manifestement positif.
Avec toutefois un gros bémol, celui des ZEP.
Comme s’ils n’avaient pas l’habitude de cumuler toutes les tares du système…
 
Donc, selon une étude de la Direction de l’évaluation (DEPP) reposant uniquement sur du déclaratif, celui de professeurs, de leur hiérarchie et de parents d’élèves des collèges et lycées, sept professeurs sur dix se déclarent « assez » ou « très » satisfaits de la façon dont leurs élèves ont appris pendant la période de confinement de mars à mai 2020.
Mais attention, un propos toutefois à nuancer car il varie beaucoup selon les caractéristiques des établissements. Les professeurs les plus satisfaits (à 85 %) exercent dans le privé sous contrat. (Comme quoi, dans le public, ils sont plus nuls ou plus exigeants, je ne sais pas bien…)
 
Dans les écoles, ceux qui exercent en éducation prioritaire ont une vision dégradée, puisque 64 % portent un regard positif sur l’apprentissage des élèves pendant la période de fermeture.
Cette différence est encore amplifiée par les réponses des directeurs d’école qui ne sont que 55 % à se déclarer satisfaits de l’apprentissage des élèves dans l’éducation prioritaire : Ils restent tout de même, pour plus de la moitié, bienveillants… ou aveugles.
Car, seule la moitié des professeurs de collèges situés en éducation prioritaire se disent satisfaits…
Mais si…
 
Pour compléter le tableau, quelque 63 % des professeurs du secondaire se déclarent d’ailleurs pessimistes sur une réduction des inégalités entre élèves pendant le confinement…
Interrogés sur les conséquences positives de cette période, ils considèrent néanmoins volontiers que leurs élèves sont plus autonomes et ont (enfin) acquis des compétences numériques (les devoirs faits par les parents ?).
Car seulement 41 % des parents estiment que leur enfant a progressé.
L’avis des parents de collégiens et de lycéens a été recueilli pour savoir s’ils considéraient que le travail scolaire proposé à leurs enfants par les enseignants était profitable.
Cela est en fait le cas pour les trois quarts des parents, selon qui ce travail a été « assez profitable » dans 50 à 53 % des cas. Et même « très profitable » dans 22 à 28 % des cas.
Avec là encore une nuance à apporter : Cette étrange période s’apparente surtout à une forme d’entretien de l’existant, sans comparaison possible avec des semaines de cours en présentiel.
 
Si 66 % des parents considèrent que le niveau d’apprentissage a été maintenu, seuls 41 % considèrent que leur enfant a progressé et 37 % qu’il a pu améliorer son niveau dans certaines matières.
Mais quelques points négatifs tout de même : 37 % des collégiens et lycéens disent avoir souvent ou très souvent manqué de motivation pour réaliser le travail fourni, 19 % indiquent avoir eu « souvent ou très souvent » du mal à s’organiser et 14 % disent avoir « rencontré des difficultés de compréhension des consignes ».
Par ailleurs, si huit élèves sur dix n’ont pas manqué de matériel, 25 % ont été confrontés à des problèmes informatiques de manière « récurrente ».
 
Toutefois, on peut s’interroger sur les limites de cette enquête qui n’a pas étudié l’opinion des parents des élèves de l’école primaire.
Ces jeunes enfants pourtant les moins autonomes en matière scolaire sont ceux qui ont le plus nécessité l’aide de leurs familles.
Et, par ailleurs, il n’est plus du tout question de ces 5 % de professeurs qui n’ont donné aucune nouvelle à leurs élèves pendant le confinement selon une estimation donnée par le ministère au cours du printemps.
Pas plus qu’il n’est question des élèves décrocheurs : 4 % selon le ministère, 10 à 15 % selon d’autres sources, voire 30 % en éducation prioritaire.
Autrement dit : Étude à approfondir, peut mieux faire…
 
En effet que signifie le fait que le travail donné par les professeurs était « profitable » selon la majeure partie des parents ou que les élèves ont « appris de façon satisfaisante » selon leurs enseignants ?
Des adjectifs plutôt flous…
Les évaluations programmées à la rentrée par le ministre permettront peut-être de mesurer de façon beaucoup plus fine si les acquis des élèves ont progressé, se sont maintenus ou ont régressé.
Fin mars, déjà le doyen des inspecteurs, notait que si la « continuité pédagogique est assurée, désormais, c’est sa qualité qu’il faut interroger ».
Ils sont contents : Le service public a été assuré sans défaillir…
Mais dans quelles conditions dégradées…
 
Un sondage Odoxa interrogeant les parents d’élèves et les « gauloisiens-à-éduquer » fin juin était nettement plus critique sur le confinement scolaire : Ils étaient très pessimistes sur les effets du confinement, 74 % considérant même que ce dernier aurait des « conséquences négatives sur le niveau de l’ensemble des élèves ».
(Déjà le bac donné à tous ceux qui ont émargé la feuille de présence…)
Probablement, mais pas tous…
Si 61 % des parents saluaient tout de même le travail des professeurs, 39 % estiment que ces derniers n’avaient pas réussi à maintenir un enseignement de qualité.
Et pas moins de 44 % des parents estimaient que « trop de professeurs ont été des « décrocheurs » et ont été largement injoignables pendant les deux mois du confinement ».
C’est beaucoup de la part des « décrocheurs » : 4 à 15 % pour les élèves, 44 % pour les profs’…
Après on s’étonnera…
 
Un enseignant en éco-gestion et formateur académique à Lille, critique sur les réseaux sociaux l’autosatisfecit émanant de cette étude ministérielle, nous apporte son éclairage : « Ces chiffres reposent sur du déclaratif. Les élèves mentent sur leur implication et les professeurs mentent sur l’assiduité de leurs élèves. »
Allons bon : Il n’y aurait pas que « Si-bête-la-Diarrhée » à mentir !
Selon lui, si dans son lycée professionnel, 50 % des élèves étaient impliqués au départ, seuls 5 % travaillaient encore à la fin du confinement.
C’est un autre phénomène sur lequel l’étude ne se penche pas : Le décrochage progressif de nombreux élèves au fur et à mesure que le confinement se prolongeait.
Le gars, il n’a pas tout compris, à mon avis, parce que mai, c’est le mois du décrochage par excellence : Les cours sont suspendus entre les ponts, c’est aussi la période des examens (BEPC, puis Bac en juin) qui réquisitionne les salles disponibles et encore avant les concours postbac et leurs préparations.
Si on n’a pas fini le programme, c’est pour la vie : On bachotte à tous les étages.
C’est un peu comme ça que je n’ai jamais eu droit à un cours d’Histoire sur le CNR et la IVème République (de toute façon, j’ai toujours eu des prof’ gôchistes qui préféraient faire des cours critique sur les bombardements américain au Vietnam… Cuba et la « Liberté-chérie » protégée par un mur à Berlin : Quand on a des œillères dogmatiques plein de goudron et de plumes…)
 
Non, moâ j’y vois plusieurs choses :
D’abord, le « présentiel » en classe n’est semble-t-il pas la panacée d’un enseignement performant.
Je suis assez surpris (pour être un vieux-kon), mais j’y vois une opportunité : Avec le même espace couvert, tu peux ainsi envisager de multiplier par deux les effectifs (d’élèves et de profs’). Les jours pairs, les « tribordais », les jours impairs les « bâbordais », comme dans la marine à voile d’antan !
Et dans l’intervalle, tu « télé-enseignes ».
Je te vous jure que ça va faire de économies de foncier…
 
Ensuite, ce n’est pas comme ça qu’il faut voir les choses, puisque ma « petite-sœur » et son ékole ont réalisé un « déconfinement » en « demi-groupe » (pour cause de distanciation la faute à des locaux exigus).
Et de me dire : « Même quand on regroupe les meilleurs ensemble, on se retrouve avec un demi-groupe (les mauvais) où tu ne peux rien leur apprendre : Tu fais de la garderie ! Ils ne progressent de toute façon pas. »
Elle aura découvert que « les ducs-à-Sion » n’est pas là pour apprendre quoique ce soit à qui que ce soit (il y a les cours du soir, les répétitions à domicile et les Moocs pour ça), mais uniquement pour faire de la garderie !
Notez, ça permet justement aux adultes d’aller bosser pour payer impôts et cotisations sociales…
Que justement, ça aura été le drame chez bien des parents que de « télétravailler » avec la marmaille à domicile à surveiller : Ils ont découvert que l’ékole, c’est important pour… leurs nerfs !
Normalement, hors cet objectif (probablement psychiatrique), on va découvrir tôt ou tard que l’ékole n’a pas d’autre utilité sociale… Elle ne sert plus à rien depuis des années : Il suffit de voir, même de loin, les classements PISA pour s’en rendre compte.
 
Et plus ça va, plus ma conviction s’enracine : Il y aura toujours des « familles d’éliteux » qui investiront dans l’éducation de leurs mômes (les programmant pour prendre le relai dans les « hautes sphères ») et tous les autres qui finiront plongeurs chez « Mc Do » (ou ailleurs) ou routier.
Finalement, même pendant le confinement, les fonctionnaires n’ont jamais été inquiétés quant à leur soldes, qu’ils ramassent les poubelles, conduisent des bus où fassent pompier, infirmière, ambulancier, flic, voire voyou…
C’est là l’avenir des rejetons des « classes-moyennes ».
Les autres finiront « flic ou voyou », « militareux » : Il n’y a même plus la place pour les « talents artistiques » ou les aventuriers au long-cours.
Une raison de plus pour vider les bureaux, acheter des robots sur les chaînes de production, fermer les boutiques de fanfreluche inutiles avec l’e-commerce : La mort du lien social et des tournées du samedi dans les centres commerciaux.
 
On ne sait pas tout ce qu’on doit à ce « Conard-virus ».
Mais ma « petite-sœur » aura l’occasion d’être contente quand elle lira ce post à la rentrée…