Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 30 novembre 2023

La quadrature du net alerte !

Il serait temps…
 
Petit à petit, la lumière se fait sur un système de surveillance de masse particulièrement pernicieux : L’utilisation par la CAF d’un algorithme de notation des allocataires visant à prédire quels allocataires seraient (in)dignes de confiance et doivent être contrôlés. Rien de nouveau chez les flics, en somme…
Déjà, chez la « CISA », à l’été 2016, je vous avais décrit le fonctionnement du logiciel « BBR » destiné à la prévention des attentats (cf. I-Cube (l'exilé): Laudato si… (0) (flibustier20260.blogspot.com)). L’idée était née au moment de l’attentat de Nice : J’avais été interpelé par la décision du Maire de Calvi (Balagne) d’annuler la soirée « feu d’artifice », officiellement « pour des raisons de sécurité », alors que le vent était calme…
Depuis, « BBR » a évolué et couvre pratiquement toute la planète, et nos polices usent de ses petits-frères et cousins et l’enrichissent avec les logiciels de reconnaissance faciale.
Ce qui n’est pas fondamentalement « prédictif » d’attentat ni même de délit ou de crime, mais ça rajoute au confort d’utilisation « en direct ».
 
La CAF reste une naine sur le sujet et utilise une technique qui n’est d’ailleurs pas nouvelle et qui est le quotidien, depuis des décennies, certes « à la main » avant d’être automatisée, de l’administration fiscale avec ses « bulletins de recoupement ».
Comment croyez-vous que votre déclaration de revenus arrive toute déjà préremplie au moment de la signer ?
Ils savent tout de tout de vous et vous n’avez plus qu’à signer.
 
Pour rappel, l’algorithme de la CAF est construit à partir de l’analyse des centaines de données qu’elle détient sur chaque allocataire, et comme en Chine « dictatoriale », assigne un « score de suspicion » à chaque allocataire.
Ce score, mis à jour chaque premier du mois, est compris entre zéro et un.
Plus il est proche de un, plus l’algorithme juge qu’une allocataire est suspecte : Un contrôle est déclenché lorsqu’il se rapproche de sa valeur maximale.
Les critiques potentielles portent tant sur la nature de cette « surveillance prédictive » aux accents dystopiques que sur le fait que l’algorithme cible hélas délibérément les plus précaires.
Ce qui reste un peu logique : Ce sont ceux-là qui, pour survivre, font preuve de plus de sagacité quant à l’offre disponible de subsides versés par la CAF.
Pour les autres, c’est moins crucial.
 
Mais face à la montée de la contestation, les dirigeants de la CAF se sont réfugiés à tort derrière l’opacité entourant l’algorithme pour minimiser tant cet état de fait que leur responsabilité dans l’établissement d’une politique de contrôle délibérément discriminatoire.
Un directeur de la CAF est allé jusqu’à avancer que « l’algorithme est neutre » et serait même « l’inverse d’une discrimination puisque nul ne peut expliquer pourquoi un dossier est ciblé ».
Ce qui n’est d’ailleurs pas totalement faux : Il n’y a pas de présomption de « discrimination à la gueule » de la part des agents de contrôle de la CAF (et URSSAF), c’est « la machine » qui fait…
 
En réalité, à la lecture du code source des deux modèles utilisés entre 2010 et 2018 confirme tout d’abord l’ampleur du système de surveillance de détection des allocataires « suspects » mis en place par la CAF : Ce n’est pas une surprise.
Situation familiale, professionnelle, financière, lieu de résidence, type et montants des prestations reçues, fréquence des connexions à l’espace web, délai depuis le dernier déplacement à l’accueil, nombre de mails échangés, délai depuis le dernier contrôle, nombre et types de déclarations : La liste de la quarantaine de paramètres pris en compte par l’algorithme révèle le degré d’intrusion de la surveillance à l’œuvre permise en croisant plusieurs bases de données, internes et externe à l’organisme.
Elle s’attache à la fois aux données déclarées par un allocataire, à celles liées à la gestion de son dossier et celles concernant ses interactions, au sens large, avec la CAF.
Chaque paramètre est enfin analysé selon un historique dont la durée est variable.
Visant tant les allocataires que leurs proches, elle porte sur les plus de 32 millions de personnes, dont 13 millions d’enfants, vivant dans un foyer bénéficiant d’une prestation de la CAF.
Personnellement, je ne savais pas qu’autant de citoyens vivants sur le territoire bénéficiaient des largesses de la CAF…
En revanche, j’avais fait le calcul que quand on « poursuit » les puces électroniques en activité dans le monde (pour les rattacher à des personnes physiques) on doit prévoir des milliers de péta-données si ce n’est pas des dizaines d’hexa-données (10 puissance 18, pour donner une idée de la grandeur… 18 zéros après le 1…).
C’est de la cotisation sociale payée exclusivement par les entreprises, hors les budgets de la puissance publique pour des missions régaliennes relevant en principe de la commune, du département, de la région, de l’État ou de l’Europe : Il y en a pour tous les goûts…
 
Quant à la question du ciblage des plus précaires, la publication du code source vient donner la preuve définitive du caractère discriminant des critères retenus. Ainsi, parmi les variables augmentant le « score de suspicion », on trouve notamment : Le fait de disposer de revenus faibles (logique), le fait d’être ou non au chômage, le fait d’être allocataire du RSA, le fait d’habiter dans un quartier « défavorisé », de consacrer une partie importante de ses revenus à son loyer, de ne pas avoir de travail ou de revenus stables, etc.
Logique.
Mais, comble du cynisme, l’algorithme vise délibérément les personnes en situation de handicap : Le fait de bénéficier de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) tout en travaillant est un des paramètres impactant le plus fortement, et à la hausse, le score d’un allocataire.
Pas mal l’idée, n’est-ce pas ?
 
Bien entendu, ces facteurs sont corrélés et ne peuvent être considérés indépendamment les uns des autres. Il est ainsi probable qu’une personne aux faibles revenus ait connu des périodes de chômage ou bénéficie de minima sociaux etc…
Les profils-types reconstitués par les « experts » de la « quadrature du net », pour tester le logiciel, correspondent tous à des foyers comprenant deux enfants à charge et sont censés correspondre à :
Une famille « aisée » aux revenus stables et élevés,
Une famille « modeste » dont les deux parents gagnent le SMIC,
Un parent isolé gagnant aussi le SMIC,
Une famille dont les deux parents sont bénéficiaires des minima sociaux,
Une famille dont un des parents est travailleur en situation de handicap : « Pour ce profil, nous simulons le score de la personne bénéficiant de l’AAH trimestrialisée. »
Et très logiquement les résultats sont éclairants : Les « scores de suspicion » des foyers les plus aisés sont bien plus faibles que ceux des foyers bénéficiant des minima sociaux ou de l’AAH trimestrialisée.
CQFD ou l’art d’enfoncer les portes ouvertes…
 
Ils observent également le ciblage des familles monoparentales, dont 80 % sont des femmes. Les simulations indiquent que ce ciblage se fait indirectement – la CAF ayant peut-être jugé que l’inclusion d’une variable « mère célibataire » était trop risquée politiquement – en intégrant des variables comme le revenu total du foyer et le nombre de mois en activité cumulés sur un an des responsables du foyer, dont la nature vient mécaniquement défavoriser les foyers ne comprenant pas deux parents.
Tout cela est parfaitement réglé.
Et, qui plus est, légal.
 
Là où le bât-blesse, c’est qu’il y a quelques mois, la CAF cherchait à minimiser la stigmatisation des plus précaires engendrée par son algorithme en expliquant que « les scores de risques les plus élevés » ne concernent pas « toujours les personnes les plus pauvres » car « le score de risque n’intègre pas comme seule donnée la situation financière ».
Ce sont pourtant celles-là qui ont le plus besoin de « solidarité »…
Ce que montrent leur simulation c’est justement que les variables socio-économiques ont un poids prépondérant dans le calcul du score, désavantageant structurellement les personnes en situation de précarité.
Sauf que le risque d’être contrôlé suite à un événement considéré comme « facteur de risque » par l’algorithme – déménagement, séparation, décès – se révèle inexistant pour un allocataire aisé puisque son score est initialement proche de zéro.
À l’inverse, pour un allocataire du RSA dont le score est déjà particulièrement élevé, le moindre de ces évènements risque de faire basculer son score au-delà du seuil à partir duquel un contrôle est déclenché !
Le malheur attire et se nourrit du malheur…
 
Pire, la plupart des variables non financières sont en fait liées à des situations d’instabilité et d’écart à la norme – séparation récente, déménagements, changements de loyers multiples, modification répétée de l’activité professionnelle, perte de revenus, erreurs déclaratives, faible nombre de connexions web… – dont tout laisse à penser qu’elles sont elles-mêmes liées à des situations de précarité.
À l’opposé de ce que veut faire croire la CAF, tout indique que son algorithme fonctionne plutôt comme une « double peine » : Il cible celles et ceux qui, parmi les plus précaires, traversent une période particulièrement compliquée.
Autrement dit, pas de problème avec la CAF si vous êtes riche, bien portant et non susceptible d’avoir un casier judiciaire chargé.
 
Si l’algorithme de la CAF a été promu au nom de la « lutte contre la fraude », il a en réalité été conçu pour détecter les « indus » (trop-perçus).
Ce choix a été fait pour des questions de rentabilité : Les indus sont plus nombreux et plus faciles à détecter que des cas de fraude dont la caractérisation nécessite, en théorie, de prouver une intention.
Or, ces indus ont pour cause principale des erreurs déclaratives involontaires, dont toutes les études montrent qu’elles se concentrent principalement sur les personnes aux minima sociaux et de manière plus générale sur les allocataires en difficulté.
Je note de mon côté que c’est souvent le cas en matière fiscale (mon ex-spécialité) : Les condamnations pénales pour fraude fiscale sont rares, beaucoup plus que les pénalités pour « mauvaise foi » du kon-tribuable.
 
Cette concentration s’explique d’abord par le fait que ces prestations sont encadrées par des règles complexes – fruit des politiques successives de « lutte contre l’assistanat » – multipliant le risque d’erreurs possibles.
Pour reprendre les termes d’un directeur de la lutte contre la fraude de la CNAF : « Ce sont les prestations sociales elles-mêmes qui génèrent le risque (…) ceci est d’autant plus vrai pour les prestations liées à la précarité (…), très tributaires de la situation familiale, financière et professionnelle des bénéficiaires ».
On aura compris…
En bref, on éradiquerait les fraudes sociales s’il n’y avait plus de prestation à verser.
Un peu comme pour les impôts : On détruirait aisément les paradis fiscaux si on supprimait tous les enfers fiscaux…
 
Nul besoin donc de connaître le détail de la formule de l’algorithme pour prédire quelles populations seront ciblées car c’est l’objectif politique de l’algorithme – détecter les trop-perçus – qui le détermine.
C’est pourquoi laisser s’installer un débat autour de l’inclusion de telle ou telle variable est un peu un jeu de dupes statistiques : La CAF pourra toujours substituer à une variable jugée politiquement « sensible » d’autres critères jugés « acceptables » permettant d’aboutir au même résultat, comme elle semble déjà le faire pour les mères célibataires.
 
Mais dire cela, c’est enfin dépasser le débat technique et reconnaître que cet algorithme n’est que le reflet de la diffusion de logiques gestionnaires et policières au sein de nos administrations sociales au nom des politiques de « lutte contre la fraude ».
C’est en transformant les allocataires en « assistés », puis en « risques » pour la survie de notre système social que le discours de « lutte contre l’assistanat » a fait de leur contrôle un impératif de « bonne gestion ».
En fait, qu’importe que toutes les estimations montrent que la « fraude sociale » est marginale et que c’est au contraire le non-recours aux aides qui se révèle être un phénomène massif.
Notez, au moins, que ne rien réclamer, c’est l’assurance qu’on n’est pas emmerdé et ça coûte moins cher au kon-tribuable qui, d’une façon ou d’une autre, le retrouve tôt ou tard dans son assiette, dans le prix de ce qu’il mange et boit : C’est mécanique !
 
Mais devenu objectif institutionnel, le contrôle doit être rationalisé. Le numérique devient alors l’outil privilégié de « la lutte contre la fraude sociale » par la capacité qu’il offre aux dirigeants de répondre aux injonctions de résultats tout en offrant un alibi technique quant aux pratiques de discrimination généralisée que leur tenue impose.
Ces logiques se retrouvent dans la réponse de la CAF pour s’opposer à la transmission du code de son algorithme, avant d’y être contrainte par la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA) : Elle assume ouvertement un discours policier en avançant comme principal argument que cette communication consisterait en une « atteinte à la sécurité publique » car « en identifiant les critères constituant des facteurs de ciblage, des fraudeurs pourraient organiser et monter des dossiers frauduleux ».
Comme quoi, même à la CAF, on y trouve des agents qui sont bornés : Comme si on n’avait pas deviné comment il fallait faire pour chasser le fraudeur… Et donc éviter de se faire piquer !
 
Toutefois, un chiffre transmis dans la même réponse témoigne de l’emballement gestionnaire à l’œuvre et vient souligner la disproportion entre les moyens techniques déployés et les enjeux financiers. L’algorithme est entraîné pour détecter des trop-perçus s’élevant à 600 euros sur deux ans.
Soit donc, 32 millions d’intimités violées par un algorithme à la recherche de… 25 euros par mois.
Et puis, c’est un renseignement précieux pour tous les fraudeurs : Sous ce seuil, moins d’un euro/jour, on vous fout la paix !!!
 
Ce qu’il faut savoir, c’est que l’Assurance maladie, l’Assurance vieillesse, les Mutualités Sociales Agricoles ou dans une moindre mesure Pôle Emploi, tous utilisent ou développent des algorithmes en tout point similaires.
La CAF n’est pas la seule administration à utiliser ce type d’algorithmes, mais elle fut la première à le faire (après l’administrations fiscale et celle des douanes).
Si l’algorithme lui-même n’utilise que quelques dizaines de variables pour calculer la note des allocataires, celles-ci sont sélectionnées après une phase dite d’« entraînement » mobilisant plus de 1.000 informations par allocataire.
Et comme partout, les contrôles à la CAF sont de trois types : Les contrôles automatisés sont des procédures de vérification des déclarations des allocataires (revenus, situation professionnelle…), organisés via à l’interconnexion des fichiers administratifs (impôts, pôle emploi…). Ce sont de loin les plus nombreux.
Les contrôles sur pièces consistent en la demande de pièces justificatives supplémentaires à l’allocataire.
Enfin les contrôles sur place sont les plus rares mais aussi les plus intrusifs. Réalisé par un contrôleur de la CAF, ils consistent en un contrôle approfondi de la situation de l’allocataire.
Je l’ai vu une seule fois sur une « petite-crèche »…
 
Pourtant, il paraît que ce sont ces derniers qui sont aujourd’hui en très grande majorité déclenchés par l’algorithme suite à une dégradation de la note d’un allocataire.
 
Pour ma part, je constate que je reste « en avance », au moins dans mes romans.
Et je m’attends donc à des « performances » encore plus extraordinaires pour poursuivre les fraudeurs.
Je rappelle que le fraudeur est un voleur : Il vole tout le monde d’un seul coup et personne n’est là pour l’en empêcher individuellement.
En plus, c’est souvent un nain du neurone qui injurie l’Intelligence au sens large : Comment croire pouvoir tromper celle des agents qui servent leurs administrations et leurs administrés avec abnégation, des « pros » spécialement formés à ces mécanismes ?
Mais passons.
 
En bref, tout cela participe de la volonté de cerner la vie de chacun afin de pouvoir à n’importe quel moment vérifier qu’elle est « conforme » à la « normalité » décidée par les autorités (en principe élues pour cela d’ailleurs, ne vous y trompez pas).
Sauf que demain, les machines décideront de la « normalité » en fonction d’un rapport « avantage/coût » qui restera obscure au regard de vos libertés et du bon sens.
Mais que voulez-vous qu’il en aille autrement quand il y a encore des abrutis qui ratonnent dans les rues, des terroristes entrainés à massacrer, des idéologues qui imaginent un monde meilleur qui en passe par la destruction de celui dans lequel ils sont nés et des « politiques » qui se font « porte-drapeau » des précédents ?
Moâ, je ne sais pas, mais ce n’est pas ce que souhaitais léguer à « ma Nichée ».
Probablement, je dois être le seul, parce que bon… je reste minoritaire et du coup sans voix !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

mercredi 29 novembre 2023

Version « officielle » du « plan B » de « Poux-tine »

C’est drôle comme certains veulent se moquer de nous !
 
C’est un peu comme la pub à la télé : Il y a des saisons récurrentes (en ce moment, ce sont les parfums, les eaux-de-toilettes, les Games-boys & Cie) mais aussi des « campagnes ».
La campagne actuelle, ce sont les voitures électriques et curieusement les enseignes du « commerce alimentaire pas cher ».
Moâ, j’aurai pensé que les marques de luxe auraient joué également à remplir les encarts publicitaires eh bien pas du tout : Tout simplement parce qu’elles n’en ont pas besoin pour faire leur beurre.
A contrario, plus il y a de pub sur les bagnoles électriques, à peu près sur tous les thèmes, avec les petites-voitures de nos enfance, histoire de retomber dedans, avec l’aigle qui ouvre la route, ou la pub psychédélique et la nana-bombasse au volant, cette débauche vous indique que ça ne marche pas.
Ils n’arrivent pas à les vendre, tout simplement une fois encore.
Actuellement, pour le commerce généraliste, vous ne voyez pas de pub pour « Au champ », ni pour les « mousquetaires », mais pour une nouvelle enseigne qui n’a pas encore démarré, ou pour « Lidel », qui semble marquer le pas sur « Carrouf’ » et « Le Clerc ».
Les autres, hors Monop’, Casino parce que dans la tourmente et sans patron, Système U qui quadrille pourtant le territoire, voire « Cora-lit » bien implanté, aux abonnés absents : C’est que les affaires vont bien.
Quant aux marques d’alcool ou de café épices et chocolats… disparu de vos écrans.
En bref, j’ai toujours pensé qu’un rallye (autre enseigne disparue) envoyait un message exactement contraire à la situation ressentie par le dirigeant qui le lance.
 
C’est exactement le cas pour la guerre en Ukraine. Plus mes « trolls-russes » m’en parlent sur le ton de la victoire éclatante et irréfragable, plus j’en conclue qu’ils sont très mal dans leurs pompes presqu’à espérer un miracle pour s’en sortir sans trop de dégâts.
Qu’on y réfléchisse : L’invasion de l’Ukraine par la Russie de « Vladimir-Vladimirovitch-Poux-tine » aurait dû être brève.
Six cents jours plus tard, la guerre est toujours en cours, et Kiev reprend même du terrain.
Lentement il est vrai, mais tout de même !
 
Et le plus drôle, c’est qu’est relayé sur tous les tons et par divers canaux a priori pas trop suspect, l’idée que le Kremlin use d’une des plus vieilles armes du monde, qui pourrait (pourrait seulement) lui « offrir » la victoire : Le temps qui passe, et l’usure des opinions occidentales.
Grosse rigolade, vous allez voir pourquoi…
L’expression serait même empruntée à un article publié par le « Royal Institute of International Affairs », un institut de réflexion basé à Londres plus connu sous le nom de « Chatham House », et relayé par « The Independant » (de royal sujet de sa gracieuse majesté « Karlos-le-troisième ») : Selon son auteur, « le plan b » de la Russie dans sa guerre d’invasion de l’Ukraine et tout simple et pourrait être en train de fonctionner parfaitement.
 
Ah bon ? Un « plan b » ?
Sur le fond, il semble même plus simple que le « plan a ». Cette opération spéciale qui aurait dû soumettre Kiev en quelques jours d’une guerre-éclair dans laquelle la supposée armée la plus puissante du monde ne pouvait échouer, a finalement échoué.
Il s’est enlisé en une âpre et coûteuse lutte de positions, un front désormais gelé par l’équilibre des forces : Dans le « plan b », il pourrait alors suffire à Moscou d’attendre.
De faire le dos rond, d’envoyer ses troupes ou mercenaires au massacre, de perdre des quantités colossales de matériel, de faire gravement souffrir une économie sous sanctions occidentales et désormais percluse de problèmes financiers et structurels, mais de tenir et d’attendre.
Car le « plan b » évoqué par Chatham House, c’est le temps, celui qui passe, tout simplement.
 
Car le temps est l’une des rares ressources dont l’univers et les créatures qui s’y agitent disposent à l’infini.
La patience et la solidarité, en revanche, sont des données beaucoup moins pérennes : C’est ainsi sur l’usure progressive des opinions occidentales, donc sur l’érosion de l’aide militaire apportée à l’Ukraine, et qui lui permet de tenir voire d’envisager une victoire, que repose ce fameux « plan b ».
Comme l’explique James Nixey, et comme le rapportait le 1er novembre le Point, un canular téléphonique russe dont a récemment été victime la « Première sinistre Ritale », la fasciite « Giorgina-Mélodie » en dit d’ailleurs assez long sur cette tendance générale et insidieuse à la lassitude.
Répondant à deux plaisantins se faisant passer pour des diplomates africains (là dis-donc), tout en continuant à clamer son soutien à l’Ukraine, elle expliquait également que « le moment approchait où tout le monde comprendra qu’il nous faudra une issue ».
Bien sûr qu’il y aura une issue : Celui qui y perd des plumes, c’est le premier qui lâche prise.
 
En filigrane, cette petite musique que l’on entend de plus en plus nettement dans certains cercles que l’impérialisme russe le plus brutal ne semble pas déranger, et qui sont souvent placés sous l’influence directe du Kremlin, parfois financière comme dans le cas du journaliste Hubert Seipel, payé 600.000 euros pour faire la secrète propagande de Moscou, comme l’a raconté « La Croix ».
La petite musique en question a un air assez simple : Cette guerre a assez duré, elle coûte cher au monde, à l’occident, et à ses contribuables, et il est désormais temps pour Kiev de faire quelques compromis territoriaux pour calmer son occupant russe.
Or, très tôt dans la guerre, le président ukrainien était conscient que la capacité d’attention de l’occident et de ses opinions publiques pouvait être courte.
Il l’expliquait même très clairement en juin 2022 dans une interview offerte à « Wired ». Quelques mois plus tard, en décembre 2022, « The Atlantic » titrait que « l’horloge tournait » pour l’Ukraine, en quête constante d’un indispensable soutien militaire et moral, de nouvelles armes lui permettant de repousser les armées russes.
 
Bientôt un an plus tard, l’horloge n’a pas cessé de tourner, l’actualité internationale s’est soudainement et logiquement détournée des malheurs de l’Ukraine pour se braquer sur l’éclatement du conflit entre Israël et le Hamas suite aux massacres du 7 octobre, et une « lassitude de la guerre » (le terme de « war fatigue » est souvent employé dans les médias anglo-saxons) s’est installée chez certains des soutiens de Kiev.
 
La « Teutonnie » ou les « Ricains », malgré des oppositions politiques internes de plus en plus marquées, continuent à apporter leur soutien à l’Ukraine avec les annonces régulières de nouveaux « packages » d’armes.
L’arrivée de plus en plus proche des F-16 entre les mains des pilotes de Kiev pourrait marquer une nouvelle étape dans le conflit, et tout n’est pas complètement figé pour Kiev, qui avance des pions intéressants du côté de Kherson, sur la rive occupée du fleuve Dniepr.
Mais d’autres signes inquiètent.
Face à une opinion publique de moins en moins favorable et alors que les élections présidentielles de 2024 approchent, « Bail-dan » bataille ferme avec certains élus « ricains » pour continuer à financer l’aide envoyée en Ukraine.
« L’Österreich », les « Polaks », la « Zerbi » ou le « Magyarország » illibéral de « Viktoir-Or-bahn » ont déjà annoncé l’arrêt de leur aide militaire à Kiev.
Et dans de nombreuses nations, l’extrême-droâte progresse ou conquiert le pouvoir.
Comme en « Batavie » où le « Trompe néerlandais » Geert Wilders a remporté les récentes élections législatives, ainsi que rapportent « Les Échos-du-matin » l’homme a de nombreuses fois affiché publiquement et explicitement sa proximité avec la Russie.
Chez nous, c’est « Marinella-tchi-tchi » et « Zézé-amour » les cartel des « traites-patriotes » auxquels il faut rajouter le « social-traite », « Monsieur-je-suis-la-république », « Mes-Luches »…
Or, la Russie a, d’une certaine manière, tout son temps pour appuyer sur cette usure, et finir par faire plier son voisin.
 
« La Russie a mené une guerre misérable – sa flotte s’est retirée de Crimée, ce qui signifie qu’elle aura des problèmes pour défendre la péninsule. La contre-offensive ukrainienne à Avdiïvka a coûté cher au Kremlin », écrit même James Nixey de Chatham House.
« Mais la Russie peut absorber les coûts comme aucune autre nation. Son industrie est désormais mobilisée pour la guerre et ses soldats sont une matière première dispensable et remplaçable.
La dépopulation et la fuite des cerveaux sont des problèmes pour le futur, et touchent sans doute l’Ukraine plus encore. »
Autant d’éléments qui, lors d’une récente rencontre dédiée à la défense à Halifax et rapportée par le média « Defence One », ont fait dire au représentant ukrainien que « Poux-tine » « militarisait le temps ».
Et si les choses ne semblent pas glorieuses pour Moscou ces derniers mois, les horizons pourraient se dégager un peu plus tard.
J’en rigole encore…
Vous allez voir pourquoi.
 
Car l’occident, et en particulier l’Europe comme l’a rapporté le « Figue-à-rots » (ce troisième torchon), admet ne pas pouvoir tenir la cadence pour fournir en nombre des munitions à Kiev, indispensables à sa résistance.
Comme le révélait « Axios » en octobre, une partie des obus prévus pour l’Ukraine est désormais dévolue par les États-Unis à Israël.
De l’autre côté, Moscou profite de son partenariat avec la Corée du Nord, qui lui envoie des millions de projectiles, ou avec l’Iran qui lui fournit déjà des drones low-cost Shahed – ou l’aide à les produire sur son propre sol.
La Russie souffre, mais a des ressources, et pourrait se refaire dans les prochains mois et années.
Pourrait seulement, car quelle gloire d’avoir été le second marchand de mort au monde pendant des décennies et de devoir importer des obus de chez ses anciens clients ?
Ça doit faire drôle, n’est-ce pas de se penser le plus fort et de dépendre que quelques cinglés pour poursuivre son combat…
Quand je vous dis que j’en rigole… vous commencez à deviner !
 
Notez que sans une aide militaire beaucoup plus massive de la part de l’occident, suffisamment décisive pour infliger une défaite militaire claire et définitive à la Russie, l’Ukraine pourrait devoir plier face à cet ogre qui patiente en reconstituant ses forces.
Sauf qu’il n’est pas question que l’Ukraine inflige une défaite « claire et définitives » à son voisin.
La Russie n’est pas la seule à patienter. L’Otan elle-même a besoin de temps pour se préparer à un éventuel conflit direct contre Moscou si Kiev venait à baisser les armes.
L’organisation aurait ainsi, selon un récent rapport, entre six et dix ans pour adapter ses armées en conséquence : Là encore, le temps est une arme.
Car la guerre va durer, encore et encore.
 
« Poux-tine » est tombé dans un piège qui va faire exploser « sa fédération ». Exactement le même qui aura désagrégé le Pacte de Varsovie, toujours sans tirer un coup de fusil ni faire la moindre victime dans les rangs de GIs « Ricains ».
Et ce piège, c’est justement le temps qui passe.
Et qui passe à épuiser qui au juste ?
Mais à épuiser la Russie et son industrie de guerre, ses finances, à saigner ses populations, à faire fuir ses cerveaux, à épuiser ses quelques alliés, à vider ses réserves financières rendant très aléatoire la formation d’une monnaie alternative autour des « Brics ».
Dans le temps, c’était un club de pays d’avenir, désormais c’est un ramassis de losers qui sombrent plus ou moins rapidement dans le fascisme…

Alors laissez moâ rire des prétentions, propagandes et professions de foi de mes « trolls russes » : Leur réveil va être difficile et je préfère ne plus être là pour les consoler, car plus cette guerre dure, plus la « sainte Russie » ne s’en remettra pas.
Pourvu que « Poux-tine » soit maintenu en vie par la médecine occidentale de pointe le plus longtemps possible, peut-on en rire !
Mais vous en serez témoins : Je les aurai prévenus !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

mardi 28 novembre 2023

Ils ne sont pas possibles !

Tentative de ratonnade sur Roman sur Isère
 
Samedi soir, une centaine de militants d’extrême droâte ont voulu pénétrer dans le quartier de la Monnaie, lieu de villégiature habituel des agresseurs du petit-bal de Crépol où Thomas aura été saigné à mort.
Heureusement, ils en ont été empêchés par la police (qui compte 5 blessés dans ses rangs) et qui est tout de même bien faite.
 
On rappelle que neuf personnes ont été mises en examen dans cette affaire délirante. Six ont été incarcérées indiquait le parquet le dimanche. Et trois autres placés sous contrôle judiciaire.
Et naturellement, aucun patronyme, ni aucun prénom n’ont circulé dans les médias à part celui de la victime.
Notez qu’il ne faut pas être faux-cul non plus : La victime s’appellerait Mohamed et non pas Thomas, jamais l’affaire n’aurait fait la Une de la « presse-aux-ordres ».
Peut-être seulement un entrefilet dans la rubrique « chiens écrasés » de la presse locale…
On pourrait aussi affirmer que c’était peut-être pour les protéger de la vindicte populaire…
Passons.
 
Après 96 heures de garde à vue, les neuf suspects, dont trois mineurs, ont été transférés au palais de justice de Valence samedi une semaine après les violences commises à Crépol, qui ont également fait huit blessés dont trois graves.
Le parquet avait requis l’ouverture d’une information judiciaire pour « meurtre en bande organisée », « tentatives de meurtre » ou « violences volontaires commises en réunion ».
Ces « neuf personnes ont été mises en examen conformément aux demandes du parquet », a écrit le procureur de la République dans un communiqué transmis à l’AFP, sans donner plus de détails sur les charges retenues pour chacun.
Samedi le procureur avait souligné que les 140 auditions menées depuis le drame n’ont pas encore permis « l’élucidation des faits » et notamment de déterminer les mobiles, le scénario des passages à l’acte, ni tous les auteurs.
Celui qui avait été désigné comme l’auteur des coups mortels « n’a pas été reconnu » par le témoin qui l’avait désigné, a-t-il également noté.
Kon ça…
Ce qui veut dire qu’il y a un meurtrier qui court toujours dans la nature…
 
Dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 novembre, cet homme de 20 ans s’était rendu avec d’autres au bal d’hiver organisé dans la salle des fêtes de Crépol.
Selon les premiers éléments de l’enquête, une altercation entamée à l’intérieur, peut-être liée à une remarque sur la coupe de cheveux d’un des mis en cause, s’était poursuivie à l’extérieur. Au même moment, d’autres jeunes étaient arrivés dans un ou deux véhicules à vive allure.
« Tous les individus extérieurs à Crépol sont décrits comme portant des coups, certains des coups de couteaux », des cris et des insultes sont entendus, neuf témoins sur les 104 auditionnés entendent des propos hostiles « aux blancs », a rapporté le procureur.
C’est quoi « blanc » ?
C’est le négatif de « noir », n’est-ce pas ? En tout cas en photographie argentique…
 
Eh oui, mes amis de « gôche-prolo » du neurone, le racisme n’est pas l’apanage des blancs, bien trop souvent au contraire…
L’enquête ne permet toutefois pas à ce stade d’affirmer que les victimes ont pu être visées en raison de leur appartenance à une « prétendue race, une ethnie, une nation ou une religion déterminée », a toutefois précisé le proc’.
Il lui faut des preuves, pas des « paroles verbales » lancées en l’air…
 
Et, une semaine plus tard, dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 novembre, des militants d’extrême droâte (dont certains appartenant à des groupuscules violents) ont fait une descente dans le quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, d’où sont originaires plusieurs agresseurs du bal de Crépol.
« Vers 18 heures, 80 individus ont tenté d’entrer dans le quartier de la Monnaie pour en découdre », a annoncé la préfecture de la Drôme, citée par l’AFP. Ce qui a donné lieu à des affrontements avec les forces de l’ordre, venues protéger ce quartier populaire (entendre « prolétaire », de ceux qui font le boulot trop mal payé que les « natifs » ne veulent plus faire).
Sur les réseaux sociaux, plusieurs vidéos issues de ce qui est présenté par l’extrême droâte comme « une manifestation » ont circulé dans la soirée, montrant des individus cagoulés scander des slogans racistes à la lumière de fumigènes.
Les kons, décidément…
Bilan de la soirée, 20 personnes arrêtées, dont 17 placées en garde à vue.
 
Des événements qui ont inquiété plusieurs faux-derches de gôche : « Voilà ce qui se passe quand l’extrême droite crée les conditions de la guerre civile… », a commenté le secrétaire national des « staliniens ».
Minute, « Fafa » : Qui a commencé à « ratonner » à Crépol ?
« Opération ratonnade pour intimider tout un quartier de Romans-sur-Isère par des néonazis. L’extrême droite attise la haine à partir d’un meurtre tragique et cherche à fracturer notre société. À quand l’interdiction de ces groupuscules ultraviolents et racistes ? », a interrogé un sénateur « stalinien ».
Bonne question…
Mais une fois que tu les as interdits, tu fais quoi de ses membres ?
« Euh… tu les mets en taule et tu les laisses mettre de l’ordre dans les « minorités visibles » ? »
Je te jure : Il y a des baffes qui se perdent.
 
« Une milice recrutée dans toute la France est venue agresser les habitants d’un quartier populaire. Magnifique autoprotection de la population. Son sang-froid doit faire école car les agressions racistes par l’extrême droite se multiplient. La complaisance médiatico politique l’a encouragé jusqu’à cette situation insupportable », a renchéri « Mes-luches », alors que plusieurs députés de son parti s’alarmaient de la situation.
Moâ j’adore quand « Mes-Luches » confond les « habitants populaires » avec les CRS… mais bon, re-passons…
De même, la « sinistre des solidarités » aura dénoncé une « expédition punitive », elle est enfin dans son rôle, celle-là !
« Il y a une responsabilité politique, notamment à l’extrême droite, notamment du Rassemblement national, des troubles à l’ordre public qu’on a constatés hier à Romans-sur-Isère », dénonçait de son côté quelques heures plus tôt le président « Re-co-naissance » de la Commission des Lois qui discutaille sur la loi « immigration », puisque c’est le « sujet caché ».
 
Habituellement prompts à se saisir des faits divers ou à manifester un soutien indéfectible aux forces de l’ordre, les poids lourds de la droâte et de l’extrême droâte (qui ont parlé du jeune Thomas toute la semaine) n’ont quasiment pas réagi.
Silence radio chez le président des « Républicains-démocrates » tout comme au « Air-Haine » : Se payaient-ils l’apéro à la santé des « migrés » (sahélien ou beurs, parce que des migrants suédois, il n’y en a pas beaucoup du côté de Romans) assiégés ou buvaient-ils du petit-lait ?
Du côté de chez « Zézé-amour », le sujet a bien été évoqué, mais en réaction de la mort du maire de Lyon auteur d’un constat prophétique sur les banlieues et l’immigration.
Le fameux après le côte-à-côte d’aujourd’hui, le face-à-face de demain…
En revanche, chez « Fdesouche », navire amiral de l’extrême droâte en ligne on en dit que : « Ce qui est nouveau dans l’affaire de l’action nationaliste à Romans-sur-Isère c’est que de la droite dure au centre droit modéré personne ne dénonce totalement. Il y a 10 ans, ils auraient parlé de “milices de la haine” ».
Non : Ils parlaient de connards aux idées courtes et à la vue basse et, hélas, c’est toujours d’actualité…
 
Car ils n’ont rien compris, ni les uns ni les autres : Il ne s’agit que trouble à l’ordre public commis par des délinquants violents, voire, pour certains devenus criminels.
Ce sont exactement les mêmes qui étaient à l’origine des émeutes des banlieues qui avait conduit « Bling-bling » à promettre le Kasher pour nettoyer la place publique.
J’avais même espéré que l’armée investirait les caves des « zones » pour mettre fin aux « tournantes »…
Mais rien de tout ça : On aura laissé pourrir la situation depuis tant d’années.
Ne vous en faites pas, comme en juin dernier, le calme va revenir : Mettre des flics partout, ce n’est pas bon pour les dealers et autres petits-trafiquants.
Et puis ça met les nerfs en pelote des camés des quartiers d’affaires et autres financiers qui n’ont plus accès à leurs doses : Pas bon du tout pour le PIB !
(Ni les recettes de TVA…)
 
« C’est la loi du plus fort qui s’impose, des narcotrafiquants, des islamistes radicaux, qui a pris la place de la République », prévenait à son époque (pas si reculée que ça : 8 ans) feu le frère-trois-points, ex-maire de Lugdunum.
Un constat, énoncé dans l’indifférence générale, à l’époque.
« Zézé-Amour » (Moïse le « feuj ») en aura fait son beur beurre, un peu comme les écolologistes auront attiré l’attention des géants de l’industrie des réseaux et de la récupération sur la mine d’or que représente nos déchets et notre eau…
Tous citent ce constat, ou y font allusion.
Crépol, c’est leur fonds de commerce : Du pain béni, en somme.
 
Ce que j’ai du mal à comprendre, c’est que, comme d’autres, « comme ministre, il n’eut pas le temps de traduire en actes sa lucidité sur les risques de fracturation de notre société. »
En avait-il la possibilité ?
L’aurait-on laissé faire ?
Son discours, c’est bien : Tout le monde aurait pu le tenir depuis des décennies et il « interroge toutes les composantes de la vie politique sur les efforts qu’il y a à produire pour ne pas accroître les tensions, creuser les divisions et organiser ce que lui ne voulait absolument pas, c’est-à-dire une forme de guerre civile ».
Il faut souligner que lui-même semblait avoir conscience de l’instrumentalisation de ses propos.
Devenu conscient du poids et du caractère sensible de ses mots, il refusait d’endosser le rôle du prophète : C’est le début de la sagesse.
Parfois, il vaut mieux savoir se taire que de la ramener, surtout en public.
 
Dès que les faits de la mort de Thomas ont été connus, droâte et extrême droâte ont multiplié les tweets et les déclarations faisant le lien entre cet acte et l’immigration. Elles ont évoqué la « racaille », le « racisme antiblanc » le « jihad du quotidien » ou encore « une attaque organisée, émanant d’un certain nombre de banlieues criminogènes dans lesquelles se trouvent des milices armées qui opèrent des razzias ».
Résultat, samedi matin, une mosquée de Valence a reçu un courrier islamophobe évoquant le drame de Crépol et des tags ont été découverts sur les murs de la mosquée de Cherbourg-en-Cotentin (Manche).
Dimanche, une quarantaine de militants d’extrême droâte se sont rassemblés au centre-ville de Romans-sur-Isère en petits groupes et ont été dispersés par les forces de l’ordre, qui ont réalisé au moins une interpellation.
La veille au soir, une centaine de militants d’une mouvance d’ultradroâte venus de différentes villes du pays avaient déjà défilé cagoulés et habillés de noir dans la ville dans le but d’en « découdre » avec les jeunes du quartier sensible de La Monnaie.
Armés de bâtons, ils ont défilé derrière une banderole « Justice pour Thomas, ni pardon, ni oubli », selon des images diffusées sur les réseaux sociaux par cette mouvance.
Les forces de l’ordre, qui ont procédé à une vingtaine d’interpellations, les ont alors repoussés. Ces affrontements ont fait plusieurs blessés, dont cinq CRS souffrant de contusions et des manifestants, ai-je déjà dit.
Un militant venant de Mayenne pour cette manifestation interdite a par ailleurs été « sorti de sa voiture de force » par des inconnus, puis « tabassé » et son véhicule « brûlé », aura déclaré dimanche le préfet de la Drôme.
Depuis le drame, l’ultradroâte mène une campagne virulente sur les réseaux sociaux, avec notamment une liste de noms et des photos présentées comme celles des agresseurs.
 
Une source du renseignement assure que les services s’inquiétaient depuis plusieurs jours du rassemblement de cette ultradroâte qui a eu lieu ce samedi 25 novembre, jour des catherinettes.
Ils prévoyaient « un fort risque de trouble à l’ordre public ».
Notons également que la mouvance d’ultradroâte a été aussi galvanisée par les événements en Irlande où un hôtel accueillant des migrants a été incendié en marge de violences après une attaque au couteau à Dublin.
La victoire des fachots de « Batavie » leur aura donné des ailes…
Le ministère de l’Intérieur expliquait que ce rassemblement à Romans-sur-Isère avait été « anticipé dans l’après-midi » : « Le ministre avait passé des consignes très strictes et demandé à ce que le maximum d’interpellations soit réalisé, et le plus préventivement possible ». Il avait été demandé le renfort de la CRS 8 venue de Chassieu.
« Grâce à cela, la situation a été rapidement maîtrisée ».
Mais d’autres rassemblements sont à envisager, d’après le « renseignement ».
 
Et moâ, j’ai mal !
Mal pour Thomas.
Mal pour ses proches.
Il n’avait pas à mourir, même pour un mot mal placé ou seulement incompris.
C’est dément.
Ce qui l’est encore plus, c’est tout le tapage médiatique autour des récupérations politiques : Qu’on donc dans la tête ces « militants » d’extrême-droâte sinon d’affaiblir les institutions de la République qui les ont vu naître et les considère comme ses enfants ?
Exactement le même objectif de ces « extrêmes-gôchistes » qui ne supportent pas « l’ordre bourgeois » qui exploite le prolo-migrant (entre autres).
Les uns comme les autres scient consciencieusement la branche sur laquelle ils sont assis et quelle que part font le jeu de « narcotrafiquants » et des ennemis de la démocratie : Je pense à « Poux-tine » et ses sbires proactifs qui aspirent à ce que l’ensemble de nos démocraties s’effondrent sur elles-mêmes !
 
Tous ceux-là, dans la Drôme ce week-end, ou ailleurs hier et demain, sont-ils bien conscients des enjeux qu’ils favorisent et encouragent sans s’en rendre compte ?
Il faut, absolument, que cela cesse et je vous fais le pari que ce n’est pas une loi de plus votée à l’arrache qui le permettra…
Il n’y a pas vraiment de solution pour un apaisement durable : Il fallait s’y prendre il y a bien longtemps, probablement au moment du second empire.
Mais comment pouvait-on anticiper, à cette époque-là ?
Tout de même dommage, dans ce si beau pays qui est le mien (que j’aime tant et qui décidément me le rend si mal…).
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !