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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 30 juin 2022

Chapitre 3ème

Plus rien de sera jamais comme avant
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Et puis plusieurs vidéos circuleront sur internet et interrogent sur la présence d’une forme suspecte qui se déplace sur le toit de la cathédrale avant l’incendie, et pointent un étrange flash lumineux. Est-ce l’éclat d’un briquet, d’une allumette, d’un chalumeau, le reflet du soleil sur un objet métallique, un engin pyrotechnique, se demande l’auteur de la vidéo ?
D’après la source annoncée, viewsurf.com qui propose des vidéos en direct de divers endroits du monde, des images – très floues – ont été filmées le 15 avril à 17 h 05.
En réalité, il s’agit d’un reflet d’outil d’un des ouvriers encore sur place à ce moment-là et il est situé assez loin de la base de la flèche.
Et puis, cette vidéo n’est pas celle que j’ai pu voir peu après l’incendie : prise de la Tour Montparnasse, on y voyait une silhouette s’engouffrer « dans la flèche » arrivé depuis les échafaudages, en ressortir vivement, y retourner, en ressortir une deuxième fois et disparaître après qu’un éclair de « chaleur et de lumière » détonne depuis l’intérieur de ladite flèche.
Première anomalie…
 
Ce lundi-là une seule équipe travaillait sur la cathédrale et c’était celle d’Europe Échafaudage. D’après le chargé de communication de la compagnie d’assurances AXA pour le compte de l’entreprise, des ouvriers étaient bien encore présents sur le chantier de restauration des parties hautes de la flèche à ce moment-là.
Ils ont commencé à quitter les lieux à 17 h 20, heure exacte de la première alarme, et à 17 h 50 ils étaient tous partis. La silhouette qui apparaît sur la vidéo peut donc bien être celle d’un ouvrier.
Probablement.
Mais alors, eux qui étaient sur place, ils n’auraient rien remarqué de suspect ?
Seconde anomalie…
 
Seule certitude : aucun outil de soudage, aucun chalumeau, aucun « point chaud » n’était présent sur le site. Une caméra, directement pointée sur la flèche, avait été installée pour suivre l’avancée des travaux et « des photos ont été prises toutes les dix minutes à partir de lundi 14 heures et l’appareil photo a été confié à la brigade criminelle ».
Pas une seule trace de ces prises de vue, ni dans les rapports d’enquête intermédiaire ni encore moins sur Internet.
« Oui, c’est avec cette technique-là qu’Aurélie nous aura mis sur la piste des bijoux volés à la Guilde des Orfèvres dont je m’occupais à Calvi, il y a longtemps de ça. Mais elle prenait une photo toutes les minutes, elle… et en argentique ! » m’indiquera Paul.
Dernière anomalie…
 
Pas de preuve (ou seulement occultée), pas de mobile, pas de revendication, on parlera d’un « accident » de chantier et on désignera une compagnie d’assurance pour venir participer à la reconstruction en plus des innombrables dons promis (mais pas tous reçus) qui ont afflué dans les premiers moments de sidération.
Le bon peuple sera ravi et, grâce à une loi d’exception votée à l’été, on aura une cathédrale flambante-neuve et « sécurisée » pour l’ouverture des JO.
Comme la charpente neuve sera probablement en acier ou en béton-performance, la flamme olympique pourra même y faire un tour sous les objectifs de télé du monde entier en toute sécurité !
 
Oui mais, oui mais…
Le gars qui s’y est repris à deux fois pour faire péter son engin incendiaire, probablement quelques heures plus tôt alors que le chantier était désert, engin qui aura fait « couver » son feu jusqu’au départ des ouvriers du chantier, il est où ?
« Peut-être en Russie… ou ailleurs, voire dans une autre époque… »
Et pourquoi, si c’est un attentat, personne ne l’aura revendiqué ?
« Vous le savez bien, jeune Padawan, l’explication est forcément trop complexe pour une intelligence du IIIème millénaire. »
Parce que c’était écrit ?
« Parce que c’est comme ça : on n’y peut rien. »
C’est comme ça depuis la nuit des temps…
Et ce « super-zombie » là, c’est quoi au juste ?
« Il suffit d’un coupe-circuit pour le déplacer ailleurs et à une autre époque instantanément, vous le savez bien, Alexis. »
J’en ai fait l’expérience à mon corps-défendant…
À condition de disposer d’un relai spatio-temporel à proximité : « Il était où ce jour-là ? »
Paul n’en a pas la trace dans le ciel parisien pourtant clair ce jour-là.
« Peut-être un autre procédé, je ne sais pas… »
 
En bref, la charpente est tombée et c’est miracle, aidé par les pompiers, que la tour qui abrite le Bourdon, qui autrefois sonnait à la volée la libération de la ville, les armistices, où le glas pour les présidents défunts (y compris Tiersmirant… Giclard-Des-Tains s’en passera probablement tout comme Rackchi…) : derrière les pierres, il y a une charpente en bois, sur laquelle elle repose et qui peut encaisser et amortir les vibrations de la cloche sans faire osciller la maçonnerie de la tour par résonnance.
Probablement que ça aurait provoqué la démolition de la tour Sud si le Bourdon s’était retrouvé à terre…
Mais non, même la voûte a tenu, hors en-dessous de la flèche.
Toutes les pierres sont restées debout.
 
Le monument historique le plus visité d’Europe allait déjà mal avant cet incendie. Des gargouilles s’étaient partiellement effondrées, tout comme certaines gouttières médiévales, les arcs qui soutiennent la voûte faiblissaient et certains murs s’étaient fissurés… La liste des travaux à mener d’urgence était longue, et l’État (c’est lui le propriétaire) ne parvenait pas à fournir seul les fonds nécessaires.
En 2017, la cathédrale cherchait déjà des mécènes, dont une partie aux États-Unis, pour financer les travaux qui ont débuté à l’été 2018.
Le montant de ces travaux devait atteindre 150 millions d’euros sur 30 ans.
Plus de trois fois moins de temps pour que la Sagrada Família de Barcelone ne soit terminée…
 
Les travaux avaient commencé par la flèche, entourée d’échafaudages (qui semble-t-il ont tenu malgré la température pour finir « soudés ») depuis plusieurs mois. Cette même flèche, culminant à 93 mètres de haut, s’est effondrée sur elle-même peu avant 20 heures (heure locale) ce lundi soir, et en mondovision !
Une belle torchère.
« Je pense qu’on n’a pas mis les moyens qu’il fallait pour l’entretenir. Les travaux en cours avaient fini par être lancés et il était grand temps, et peut-être même un peu tard. J’étais montée voir au pied de la flèche (avant le début des travaux) et il y avait des pierres disjointes, retenues par une grille pour empêcher qu’elles tombent » aura déclaré l’historienne Claude Gauvard à l’AFP.
« Le problème de Notre-Dame, c’est qu’elle relève de plusieurs juridictions : l’Archevêché, la ville de Paris, les monuments historiques, etc. Ce qui rend son entretien encore plus compliqué. »
 
Et ce qui reste navrant, ce sont les réactions, entre Trump qui a jugé « terrible » d’assister à l’impressionnant incendie et de balancer qu’il fallait « agir vite » !
« C’est si terrible d’assister à ce gigantesque incendie à Notre-Dame de Paris. Peut-être faudrait-il utiliser des bombardiers d’eau pour l’éteindre ».
Il n’a jamais vu les effets sur une construction que de se prendre trois tonnes de flotte d’un coup, ce n’est pas possible autrement : les Canadairs sont de toute façon trop loin et ils ne bombardent jamais un bâtiment, mais seulement ce qu’il y a autour !
Les internautes ne s’y sont pas trompés : « Le mec pense que les Canadair sont en route depuis l’Étang de Berre » ; « Sans compter qu’une décharge de Canadair pulvériserait ce qui reste de l’édifice » ; « Larguons à l’aveugle des tonnes d’eau depuis 100 mètres de hauteur sur une zone habitée », ironise-t-on.
Ou encore « Trump est apparemment un expert pour combattre les flammes dans les cathédrales à l’étranger, mais quand il s’agit d’incendie en Californie, il ne veut pas s’en occuper », a encore renchéri un Américain.
Plus intelligente son épouse-encore-légitime aura confié avoir le « cœur brisé » pour les Parisiens. « Je prie pour que tous soient sains et saufs ».
 
Et puis ce n’est pas seulement les « parigots » qui ont mal, mais la plupart des provinces et même l’Unesco et son patrimoine mondial…
Le Maire de London, dit se tenir au côté de Paris « dans la tristesse ».
« Scènes déchirantes de la cathédrale Notre-Dame en flammes. Londres est dans la tristesse avec Paris aujourd’hui, et dans l’amitié toujours. »
Quant à la chancelière allemande, justement, elle aura affirmé que la cathédrale Notre-Dame de Paris constituait un « symbole de la France » et de « notre culture européenne ».
« Ces horribles images de Notre-Dame en feu font mal. Notre-Dame est un symbole de la France et de notre culture européenne.
Nous sommes avec nos pensées avec les amis français ».
 
Le président Makarond, astreint au silence par l’événement, alors que circule déjà la cassette préenregistrée de son intervention télévisée de « sortie de crise » des Gilets-jaunes – qu’il en sera quitte pour faire une conférence de presse-marathon un peu plus tard – s’est rendu sur place accompagné de son Premier Ministre, privé de « fulgurance-grand-débat », pour partager l’« émotion de toute une nation ».
Que c’était beau…
Le Ministre de l’intérieur et des cultes exprimait seulement son « soutien et sa solidarité avec les Pompiers de Paris ».
Le Ministre des finances s’est dit « totalement bouleversé par l’incendie de Notre-Dame-de-Paris : notre histoire millénaire, notre mémoire, notre culture touchées au cœur ».
Quant à la ministre de l’égalité et de la parité, elle aura fait le minimum syndical : « Les images de Notre-Dame de Paris en flammes brisent le cœur… C’est notre patrimoine culturel et historique à tous qui brûle devant nous (…) ».
Et comme tous les autres, avec cette même pensée émue pour les pompiers…
Mais le plus lyrique aura été le encore Président des Républicains : il dit sa « désolation en voyant partir en fumée ce symbole de nos racines chrétiennes, de la littérature de Victor Hugo. C’est toute une part de notre Histoire, de nous-mêmes, qui brûle ce soir ».
Oublie-t-il « C’était le temps des cathédrales / C’était un nouveau millénaire », la comédie musicale ?
 
Et puis aussi sec, le pognon…
On parlait déjà de reconstruction et de « cagnotte » ouverte pour nous faire les poches.
Eh oui, l’État est son propre assureur, mais il n’en a pas les moyens, comme EDF et ses centrales nucléaires. « Il est encore prématuré pour avoir une évaluation précise des dégâts. La flèche qui représentait une forme d’accomplissement s’est effondrée, et ce ne sera plus jamais la même.
Heureusement, quelques statues avaient été retirées ces derniers jours, cela préservera une partie du patrimoine. Reconstruire Notre-Dame de Paris c’est un véritable défi, mais elle ne pourra plus jamais être la même. C’est vraiment la fin d’un âge pour cette cathédrale. »
Ils avaient été prévenus : plus rien ne sera jamais comme avant après ce 15 avril 2019 !

mercredi 29 juin 2022

Chapitre 2ème

Comment débute un incendie ?
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
La cathédrale Notre Dame-de-Paris, construite entre les XIIème et XIVème siècles avait été restaurée au XIXème.
Elle n’avait jusque-là jamais été touchée par un incendie, alors que les départs de feu dans les églises étaient fréquents avant l’invention du paratonnerre au XVIIIème siècle.
L’électricité (source d’énergie inépuisable) n’avait jamais été installée dans la charpente (surnommée « la forêt ») justement pour éviter les risques d’incendie.
Mais on saura qu’en 2016, Paolo Vannucci, professeur d’ingénierie mécanique à l’université de Versailles, étudie pour le CNRS les risques d’incendie de Notre-Dame de Paris, notamment dans l’hypothèse d’un attentat terroriste.
Son rapport, qui signale la nécessité de remédier à la quasi-inexistence de systèmes de protection de la toiture contre l’embrasement, est classé « Confidentiel-Défense » par le gouvernement d’alors au motif qu’il contient justement des informations susceptibles d’inspirer des incendiaires.
Il semble qu’en dépit de discussions entre les auteurs de l’étude et le CNRS, le rapport n’est pas utilisé.
 
Ce jour-là, et d’après une enquête de journalistes, plusieurs employés de l’entreprise de sécurité Elytis, chargée de surveiller la cathédrale, avaient alerté sur des défaillances depuis plusieurs années. Ainsi, à partir de 2014, il n’y avait qu’un seul agent au PC sécurité de Notre-Dame, chargé à la fois de l’écran de surveillance et de la ronde sur le terrain, contre deux précédemment.
Ces employés successifs ont également critiqué l’impossibilité de s’entraîner à monter en haut des tours et de faire les rondes de prévention nécessaires.
De plus, le PC sécurité n’aurait pas toujours été tenu au courant des travaux en cours.
Des incidents sont reportés, comme : « Le 18 mai 2015, à 13 h 45, le chef d’équipe s’étonne que des travaux de point chaud aient été effectués sans permis feu ».
Un agent de la cathédrale assure que « personne n’allait vérifier le chantier après le départ des ouvriers », alors qu’il s’agit d’un impératif sur ce type de travaux en l’absence de caméras thermiques.
Bref, des « points faibles » qui deviendront catastrophiques.
 
Officiellement, l’incendie s’est déclaré le lundi 15 avril 2019 vers 18 h 15. Le départ du feu se situe dans la charpente, à la base de la flèche constituée de 500 tonnes de bois et 250 tonnes de plomb, qui surmonte la croisée du transept et culmine à 93 mètres.
D’après les pompiers, les flammes sont apparues au niveau des échafaudages installés sur la toiture et se sont propagées extrêmement vite, atteignant l’ensemble du toit et détruisant la charpente, la plus vieille de Paris pour les parties de la nef et du transept.
Et d’après les informations du procureur de la République de Paris, une première alarme incendie survient à 18 h 20, soit cinq minutes après le début de la messe du chanoine Jean-Pierre Caveau, qui commençait la lecture de l’Évangile. Une procédure de levée de doute s’ensuit.
L’hypothèse d’un défaut informatique sur le boîtier de commande des agents de la sécurité de l’édifice sera par la suite avancée, avant d’être finalement écartée.
 
Pendant ce temps, une sonnerie se fait entendre dans la cathédrale, entrecoupée par des messages en français et en anglais, demandant à tous les visiteurs et fidèles présents dans l’édifice de rester calmes et d’évacuer le bâtiment au plus vite.
Croyant à une fausse alerte ou à un dysfonctionnement du système de sécurité-incendie, les personnes présentes restent sur place pendant quelques minutes avant d’évacuer les lieux par le portail central et par la sacristie pour les membres faisant partie de l’équipe du personnel.
Cette première alerte a retenti grâce au déclenchement automatique d’un détecteur de fumée dans la cathédrale.
Un employé de sécurité se rend alors dans les combles de l’édifice, sans constater le moindre incident, ce qui pourrait conduire à l’hypothèse d’une erreur humaine lors de la levée de doute.
 
Un peu plus tard, à 18 h 43, une seconde alerte se déclenche, et l’employé découvre des flammes au niveau de la charpente après s’être rendu à un autre endroit.
Peu de temps après, à 18 h 50, un filet de fumée provenant de la zone de travaux commence à s’échapper du toit.
Les premiers pompiers, arrivés quinze minutes plus tard, ne parviennent pas à maîtriser le feu et demandent des renforts importants.
À 19 h 50, la flèche s’effondre.
Le feu semble alors diminuer progressivement en intensité, malgré de réguliers embrasements silencieux qui doublent brusquement la hauteur des flammes et libèrent un volumineux panache de fumée jaune.
Après un léger apaisement, des flammes resurgissent à 20 heures.
 
Plus tard, l’ancien architecte en chef des monuments historiques chargé de la cathédrale de 2000 à 2013, qui a encadré la dernière mise à jour du dispositif de détection incendie, déclare : « Il fallait très peu de minutes pour qu’un agent aille faire la levée de doute. Nous avons fait remplacer de nombreuses portes en bois par des portes coupe-feu. Nous avons limité tous les appareils électriques, qui étaient interdits dans les combles ; la protection incendie avait été portée « à son plus haut niveau ». »
Il émet également des doutes sur la cause de l’incendie, ses propos étant confirmés par un expert anonyme du secteur de la construction selon lequel « l’incendie n’a pas pu partir d’un court-circuit, d’un simple incident ponctuel. Il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant », et par des artisans connaisseurs de la cathédrale, selon lesquels « le bois des charpentes était dur comme de la pierre, vieux de plusieurs siècles ».
Sauf que le bois, ça brûle.
On s’en sert même pour cuire les aliments et se réchauffer depuis la maîtrise du feu par « homo sapiens-sapiens »… il y a quelques années de ça.
 
La puissance de l’incendie atteint des proportions exceptionnelles. Un calcul très approximatif, partant du principe qu’un feu de charpente en bois dégage une puissance de 1 MW/m3 et qu’au paroxysme du feu, 50 % des quelques 6.500 m3 des combles étaient engagés dans l’incendie, on arrive alors à une estimation de la puissance maximale à 2.500 MW. D’une autre manière, toute aussi sommaire, il est possible de considérer que les 1.000 tonnes de chêne produit 17,5 MJ/kg par combustion.
Si, au paroxysme du feu, qui a duré une heure sur les quatre de l’incendie, la moitié de la masse combustible a été consumée, on obtient une puissance maximale de 1.800 MW. Ces deux puissances calculées, très similaires, sont à comparer avec celle d’un feu généralisé d’appartement qui dépasse rarement les 2 à 5 MW, ou celles retenues pour le dimensionnement des tunnels routiers, 30 MW pour un poids lourd, 200 MW pour un camion-citerne plein d’essence.
Il est alors possible d’imaginer, sachant qu’une lance d’incendie standard de 500 L/min qui permet d’absorber théoriquement 20 MW (par échauffement et vaporisation de la totalité de l’eau), qu’il aurait fallu disposer de plus de 120 lances à efficacité parfaite pour maîtriser le feu… chiffre à quadrupler pour coller à un cas concret.
Mission impossible avec seulement… 18 lances !
 
Le parquet de Paris ouvrira une enquête pour « destruction involontaire par incendie », afin de déterminer les causes du sinistre.
Ce n’est donc pas, très officiellement et dès le départ, un incendie criminel.
L’enquête est confiée à la police judiciaire de Paris.
Le préfet de police a institué, par l’arrêté n° 2019-00371, un périmètre de sécurité autour de la cathédrale au sein duquel le séjour des personnes est réglementé jusqu’au 22 avril 2019. Le 21 avril 2019, le même préfet de Police, dans un nouvel arrêté, abroge le précédent et fixe un nouveau périmètre de sécurité jusqu’à nouvel ordre.
Au lendemain du sinistre, le procureur de la République de Paris indique que « rien ne va dans le sens d’un acte volontaire », privilégiant ainsi et toujours la piste accidentelle.
Et je ne suis toujours pas entendue…
 
Six jours après l’incendie, on nous fait savoir que « les enquêteurs restent prudents sur les circonstances du départ de feu, même si la piste d’une défaillance électrique est privilégiée. L’hypothèse d’un acte volontaire, comme celle d’un dysfonctionnement informatique, est écartée ».
Curieux : on nous racontait jusque-là qu’il n’y avait pas d’électricité dans cette partie-là du bâtiment…
Quant à l’informatique, elle a bien fonctionné lançant ses messages d’évacuation : ce sont les hommes derrière leurs écrans qui ont été un peu lents à la détente…
Autrement dit, les véritables causes de l’incendie ne sont pas et ne seront jamais connues.
L’hypothèse de l’accident de chantier est envisagée. Oui, mais ils avaient déjà tous évacué depuis un bon moment, rotation de la journée terminée.
Alors comment un incendie peut-il se déclarer après le départ des ouvriers ?
 
Dès lors, les fausses nouvelles ont été abondantes sur les réseaux sociaux que les médias relatent pour tenter d’enrayer leur propagation. Certains sites expliquent qu’il y a un lien avec l’incendie de la Mosquée al-Aqsa à Jérusalem qui a eu lieu au même moment. Des internautes estiment que cet incendie est dû à un complot, partageant parfois sur les réseaux sociaux des vidéos censées démontrer que le vieux bois ne brûle pas.
Mais si ça brûle, bande de nains : j’en mets même dans ma cheminée !
Évidemment, pas avec une simple allumette ou un briquet : il faut le faire chauffer bien longtemps avant.
 
Les enquêteurs ont d’ores et déjà commencé à recenser et à interroger les personnes qui travaillaient sur le chantier de ce monument historique, d’où le feu semble être parti.
En effet, depuis avril 2018, une nouvelle série de travaux de rénovation avait été lancée.
Des échafaudages en métal avaient été installés afin de faciliter l’accès notamment à la flèche de la cathédrale qui souffrait de problèmes d’étanchéité, et menaçait de ce fait de détériorer la structure de la charpente en-dessous, flèche désormais détruite par les flammes.
Mais qui comptait des moteurs électriques pour animer ses cloches : moteurs qui ont fonctionné tout-à-fait normalement à 18 heures.
 
Les causes exactes de cet incendie peuvent-être multiples, et sur les chantiers, elles sont hélas assez fréquentes.
« Les chiffres de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris sont édifiants : un incendie de chantier se déclare tous les trois jours depuis janvier 2014 », chiffrait le chef de département direction technique fédération française du bâtiment, dans un colloque consacré aux risques incendies en cours de travaux en 2014.
Il peut s’agir d’un acte de malveillance, pour, par exemple, dissimuler un larcin.
Mais dans 25 % des cas, il s’agit d’un problème d’origine électrique. Une installation électrique vétuste, des branchements trop nombreux via des prises multiples, un éclairage défectueux sont autant de sources potentielles d’échauffement ou de court-circuit.
Et c’est sans compter les ascenseurs et monte-charges qui parsèment ces chantiers « hors-sol ».
C’est un tel court-circuit électrique qui a provoqué, fin août 2015, l’incendie dans le centre commercial Vill’Up à Paris. Ces étincelles ou cet échauffement fournissent alors l’énergie nécessaire pour amorcer une combustion.
Mais les sources les plus fréquentes d’un départ de feu (30 à 40 % des cas) sont généralement des travaux réalisés « par points chauds ».
C’est-à-dire des opérations telles que de la soudure ou de la découpe générant des flammes, des étincelles ou de la chaleur.
 
Cette chaleur très localisée mais très importante permet alors à la matière située en dessous d’atteindre son « point d’éclair ».
La matière inflammable commence alors à émettre des gaz que l’on appelle « gaz de pyrolyse ».
Certains matériaux ayant une grande capacité à accumuler cette chaleur initiale, ils continuent pendant plusieurs heures à relâcher ces gaz qui s’accumulent de manière silencieuse.
Ils ne prendront feu que lorsqu’ils seront en contact avec une quantité suffisante d’oxygène de l’air. C’est la raison pour laquelle de tels feu peuvent se déclarer plusieurs heures après que les travaux par point chaud aient été effectués.
 
Ce qui signifierait qu’en réalité la tragédie avait commencé bien avant les premières fumées…
Et de nous préciser que c’est un incendie de ce type qui s’est déclaré en juin 2015 dans la basilique Saint-Donatien-et-Saint-Rogatien à Nantes. À l’origine du départ de feu, des travaux de soudure au chalumeau durant des opérations visant à régler un problème d’étanchéité sur la toiture.
En 1972, un incendie s’était déclaré sur la toiture de la cathédrale de Nantes, à cause d’un chalumeau laissé allumé par un ouvrier du chantier.
Même si rien de tel est constaté ou avéré sur les toits de Notre-Dame de Paris…

mardi 28 juin 2022

Chapitre 1er

 Je reprends mon récit…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Je reprends mon récit…
 
…Au moment où nous débarquons, « Charlotte », alias Paul de Bréveuil, et moi, à Roissy-Charles de Gaulle en provenance d’Athènes.
Je vous ai narré nos « aventures » communes dans le recueil « Alex cherche Charlotte », le « bien nommé », puisque j’aurai passé mon temps à le suivre ou à lui courir après au moins dans la capitale grecque… Un opus publié « à la demande » sous les auspices de son auteur « officiel » qui veut faire « collection », Flibustier20260, sous la haute-autorité d’I-Cube le biographe non-accrédité dont il est le gardien, sans compter le « haut-patronage » de Paul de Bréveuil dont il est question.
Probablement, mais à ce moment-là je ne le sais pas encore, que vous n’aurez pas les détails de notre voyage à Pétra : c’est comme ça et ce n’est pas moi qui en décide.
Ce sont nos accords et ça fonctionne encore…
 
Nous sommes sortis de notre avion séparément, lui loin derrière moi.
C’était une « petite manœuvre » inventée sur le champ pour échapper au groupe ADN qui nous attendait à Roissy.
En fait, seulement Anaïs et Noeline.
Noeline était persuadée que nous rentrions ensemble, bras-dessus bras-dessous en amoureux.
C’est son fantasme à elle : présumant Paul, son patron, ainsi infidèle à Florence, la mère de leurs enfants, elle s’imagine pouvoir le lui ravir…
Si elle savait : j’ai failli en rire en voyant sa mine déconfite de me voir toute seule.
« Mais il est où le boss ? »
Il est rentré par l’avion précédent…
« QUOI ? »
Insensé…
Et puis j’en ai rajouté sur la route vers « my sweet-home »…
Quand elle m’a demandé comment ça s’était passé, je lui ai raconté qu’il avait de grandes mains très douces !
« Et puis, il est bourré de cicatrices ! »
Il fallait voir ses yeux : j’ai cru qu’ils allaient sortir de ses orbites !
Trop drôle…
 
Une fois à la maison, j’ai pris un bain moussant après avoir donné à manger à mes chats.
Et j’ai rangé mes notes : j’ai plein de choses à raconter, mais il faut les mettre dans l’ordre. Et j’hésite entre un récit « chronologie » et un récit « thématique ».
Le surlendemain, j’ai deux urgences.
Il faut que je rencontre Florence, qu’elle me raconte son vécu avec le père de ses gosses et cette fameuse descente dans le bled algérien et son « extraction ».
Je sais aujourd’hui qu’il s’agit de l’épisode titré « Mains invisibles – tome II » qui fait suite au précédent, un lourd ouvrage du nom de « Mains invisibles » désormais disponible, alors que le second est heureusement nettement plus « léger ».
Et il faut également que je fasse une lettre aux autorités compétentes pour les prévenir de l’incendie de la Cathédrale de Paris dont Paul m’a avertie : on ne peut pas laisser faire ça, c’est un monument mondialement connu, comme la Tour Eiffel, et qui appartient à tout le monde !
 
Maintenant que je sais, même si on va me prendre pour une folle, je passe la veille à écrire quelques brouillons et à sélectionner des adresses : la mairie centrale, la préfecture, les pompiers, le ministère de l’intérieur, le ministère des affaires culturelles, Matignon.
Je suis sûre qu’au moins un de ces services prendra les précautions nécessaires pour qu’aucun attentat ne puisse pas se dérouler : on est encore en vigilance renforcée.
Mais aucun ne me répondra, hors la mairie parisienne, pour me faire savoir qu’elle n’est juridiquement pas concernée, mais qu’elle transmet aux services compétents.
Pas d’autres réactions…
Sur le moment en tout cas.
 
L’heure est plutôt au déroulé des manifestations des Gilets-jaunes et aux heurs et dégradations de quelques casseurs.
Qui profitent de l’occasion ainsi offerte pour aller jusqu’à saccager l’Arc-de-Triomphe !
Scandaleux !
Là aussi, ça appartient à tout le monde…
J’y vais même faire quelques photos qui ne sont pas très spectaculaires, puisque même avec ma carte de presse, on ne me laisse pas approcher du monument.
Les « Black-blocks » et autres « anti-faf » serviront de parfaits « idiots-utiles » au Président Makarond qui tourne et retourne « les horloges » et l’opinion : fini, au moins provisoirement, le train insensé des réformes, dont celui de la Constitution.
Une affaire bizarre… Paul m’en entretiendra plus tard en mettant le doigt sur quelques coïncidences pour le moins étrange… sinon bizarres.
 
Si on veut bien comprendre l’exaspération du « petit-peuple », celui qui paye les décisions des ministères qui font la guerre à la voiture sale, qui finance les déplacements de foule ?
Quand il s’agit de la CGT, tout le monde sait qu’ils ont assez de subventions qui arrivent par divers canaux pour louer des cars et des trains aux « militants » appelés à « faire masse ».
Mais des « gueux » qui n’ont même plus de quoi faire le plein de leur voiture en fin de mois, qui les finance ?
Un mystère que la presse laissera bien volontiers de côté…
 
Et quand les syndicats font cause commune avec les gilets jaunes sur le boulevard Montparnasse, même leur service d’ordre, qui ne manque pourtant pas ni de bras ni d’un savoir-faire séculaire, se laisse déborder.
J’y étais, non pas pour manifester mais parce que je voulais aller à la Fnac-Rennes fouiller ce qu’il y a de disponible pour documenter mon laïus à venir. Depuis la Gare de Lyon, c’est le bus n° 91 qu’il faut prendre, laissant ma voiture à ma gare de départ, sachant les manifestations annoncées.
Je peux affirmer que les CRS, la gendarmerie mobile, laissaient leurs fourgonnettes au milieu des boulevards adjacents (Raspail, Rennes, Port-Royal et probablement Invalides), puisque j’ai fini à pied, trafic de bus interrompu.
Et qu’ils étaient accompagnés de « blousons noirs » en civil, même pas floqués, arrivés en voitures banalisées, casques de moto en bandoulière au bras : des casseurs ou des « voltigeurs » ?
Bref, j’ai fait demi-tour et suis allée à la FNAC-Les-Halles pour trouver quelques bouquins sur les francs-maçons.
 
Et puis il y a eu la réplique « politique » du président Makarond. De l’argent comme s’il en pleuvait que les « gueux » n’auront même pas vu…
Tout le monde y est allé pour calmer les esprits et remettre les gens au travail dans la perspective des élections européennes.
Et le président de faire son show-personnel durant trois mois : ce gars-là fait décidément très fort !
Il paye de sa personne en un marathon qu’aucun autre n’aurait jamais pu faire et en plus, il a réponse à tout : incroyable !
Comme au grand-oral de l’ENA…
Ce qui ne l’a pas empêché de passer second derrière le Rassemblement National aux élections suivantes : un désaveu, mais seulement d’un cheveu, pas « une claque ».
Le RN fait même moins bien qu’au second tour des présidentielles. En revanche, c’est une sévère déculottée pour tous les autres partis, hormis les écologistes qui, sans faire de bruit, dépassent les partis de gouvernement traditionnels.
Qu’en diraient les « mains invisibles » de Paul ?
Un scrutin qui les aura tous laminés, la droite républicaine faisant son plus mauvais score depuis des années, et l’extrême gauche devenue inexistante au profit des écologistes arrivés troisième en termes de score, on n’avait pas vu ça depuis des années.
L’avenir de notre moine « Jean de Jérusalem », sera-t-il écologique ?
Probablement : d’ailleurs j’ai voté pour eux…
 
Avant Noël, j’ai vu débarquer les gendarmes de ma brigade territoriale chez moi. Mes petits courriers aux ministères auront-ils fait leur effet, finalement ?
Pas du tout : c’était une « visite de courtoisie » et ils vérifiaient si j’étais saine d’esprit et n’avait pas de problème particulier.
C’est moi qui leur ai posé la question de ces fameux courriers.
« Oui, oui. Ils sont bien arrivés. Mais toutes les mesures ont déjà été prises pour assurer la sécurité du bâtiment et de ses visiteurs. C’est évident. »
Même pas une question ni sur la date du mois d’avril (comment savais-je ce détail pour l’heure hypothétique ?), ni sur l’origine de mon information que je leur donne : Paul de Bréveuil, ce qui aura des conséquences inattendues.
Mais sur moment, ils n’en ont rien à faire.
Et pas plus au mois d’avril.
C’est seulement quand je rentre, au mois de mai, qu’ils se réveillent, ce qui me permettra de prendre contact avec la juge Trois-Dom et l’ex-contrôleur général Scorff, à la retraite, de vieilles connaissances de « Charlotte » qui éclaireront mon sujet de biographie…
 
Ce jour-là, j’étais aux Îles Chagos chez Paul avec Florence et leurs gamins et puis j’ai suivi ça comme tout le monde à la télévision, en mondovision et en pleine nuit, réveillée par la télé du bord. Paul avait veillé et était en relation avec le serveur de la Cisa.
La « forêt » – 1.300 chênes abattus sur 21 hectares –, qui constituait la charpente de la cathédrale, s’est consumée en une poignée d’heures.
L’horreur.
On a tous suivi ça en direct, impuissants.
Au matin tropical, Paul, devant son jus d’orange et son café noir, a posé « son » diagnostic : « Un super-zombie ! On ne le voit qu’une poignée de minutes. Les russes n’y sont probablement pour rien. »
J’imagine la tête des responsables du FSB, s’ils avaient lu le rapport du Capitaine Igor, s’imaginant devoir répondre d’accusations infondées : Paul l’avait prévenu que « les autorités » savaient !
« Je vous l’avais dit. Il y aura un « avant » et après rien ne sera plus jamais pareil !
Juste à la fin du « Grand débat ». Vous verrez, ils vont reconstruire avant l’ouverture des JO et l’Île de la Cité va devenir un vaste parc d’attraction touristique. »
Moi, j’ai vu en direct la flèche de Viollet-Le-Duc s’effondrant dans les flammes et répandant son plomb en de mortelles poussières sur les chaussées et immeubles alentour.
« Florence, tu éviteras les abords pendant quelques temps. Il y a des risques de saturnismes jusqu’au mois d’août pour les enfants. »
Et pour aller où ? Non « ce n’est pas ce qu’elle voulait dire… »
Elle ira chez ses parents…
 
Quand même dommage, juste le lendemain de la célébration de la fête des Rameaux, l’entrée du Christ à Jérusalem et dans « Sa Gloire » : la flèche centrale comprenait justement trois reliques inestimables du haut de ses 93 mètres. Un fragment de la couronne du Christ, ramené d’une des croisades, une relique de Saint Denis, premier évêque de Paris, et une autre de Sainte Geneviève, patronne de la capitale…
Parties en lumière et poussière !
Immédiatement, les pompiers pensent que les flammes pourraient être parties des échafaudages installés pour les travaux de réfection de la cathédrale, déjà fragilisée avant l’incendie.
Le patron du chantier aura pourtant affirmé qu’aucun ouvrier n’était sur l’échafaudage ce soir-là.
Ce qui est vrai : pas d’activité sur le chantier pendant la semaine pascale.
 
Et par conséquent et heureusement, aucun blessé, pas une victime de ce sinistre à déplorer : elle a fait ça, proprement, spectaculairement, mais « proprement », la Cathédrale !
Une des plus anciennes encore debout sur le territoire national.
Il est des mystères inexplicables : un chalumeau resté « en veille » tout le week-end ?
Un attentat ?
L’origine de l’incendie reste inconnue, mais les pompiers ont indiqué que les flammes avaient pris dans les combles de la cathédrale. Elles semblent être parties des échafaudages installés sur le toit de l’édifice, construit entre le XIIème et le XIVème siècle, du bois bien sec.
Trois mois plus tard, les flics de la scientifique en sont certains, il n’y pas l’ombre d’une trace de tentative d’attentat dans l’incendie de la cathédrale des parisiens !
Mes courriers sont restés lettres-mortes jusque-là…
« Je vous avais dit que vous n’empêcheriez rien » la ramènera Paul.
« Mais ne vous en faites pas : ils sauront mais ne voudront pas faire de vague en ce moment. Ça viendra plus tard. »
À quoi fait-il allusion ? Je n’en sais rien sur le moment.
Il n’y a pas eu de revendication, tout juste un incendie accidentel mineur au même moment aux abords de l’esplanade de la Mosquée à Jérusalem qui n’a apparemment rien à voir, même si je ne peux pas faire autrement que de faire le rapprochement avec notre moine Jean, celui qui m’a mis une main aux fesses, et la prise de Jérusalem par les croisés.
Il faut dire que les choses restent simples.

lundi 27 juin 2022

Sur les traces de Charlotte

Le page 4…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Je décampe un peu plus tôt cette année vers l’Île-de-beauté (et mes cimetières familiaux) parce que je fais un détour par le triangle A1/A29/A13 à la rencontre de quelques « amis de galère », de l’époque où je parcourais la région à la recherche de clients pour « ma boutique » personnelle.
Je vais y rencontrer mes « ex-associés » sur les terres picardes et normandes.
Je n’aurai donc guère le temps ni les moyens (techniques) de vous laisser un post quotidien habituel pour commenter l’actualité du moment de tous les fats de « sachants » trisomiques-autistes qui vont vous gâcher vos propres vacances dans les semaines à venir…
 
Ceci dit, normalement, j’ai deux volumes des « enquêtes de Charlotte » à vous mettre en ligne cet été et au moins pour jusqu’au mois de septembre : « La croisière d’Alexis » et « 2022, l'année électorale de Charlotte ».
Je m’y attèle dans la foulée.
Et figurez-vous que je me suis rendu compte que j’en avais mis un autre « sous presse » que je n’ai jamais repris sur ce blog, ce dont je suis absolument désolé.
Un oubli impardonnable de ma part.
Que je répare dans ces jours prochains.
 
« Sur les traces de Charlotte » correspond aux travaux de biographe d’Alexis Dubois autour de son sujet, « Charlotte », alias Paul de Bréveuil.
Il s’insère entre « Alexis cherche Charlotte » dont il reprend une partie du texte – celle de l’époque de retour son retour de Pétra au XIème siècle après avoir déjoué les « pièges » russes de l’affaire Skripal – et du décès de la mère d’Isabelle Nivelle, patronne de la MAPEA dont il a pu être question dans divers épisodes précédents des enquêtes du capitaine de frégate Paul de Bréveuil.
Cet épisode s’insère donc entre-deux avant de poursuivre dans le volume suivant intitulé « Dans le sillage de Charlotte » qui couvre la période postérieure et emmène le lecteur jusque dans l’actualité du premier semestre 2020.
Car là, nous sommes en 2019… il y a un bail (3-6-9) !
 
C’est par conséquent un petit volume « intermédiaire » qui ne manque pas d’intérêt, au moins pour sa partie « historique » et pour vous rafraîchir la mémoire, comme un rappel des événements qui se sont passés durant cette période, alors qu’il est surtout destiné à préciser un certain nombre de choses afin d’avoir une cohérence entre « l’avant » et « la suite ».
Suite où nous nous retrouverons avec le volume « La croisière d’Alexis » durant tout le mois de juillet et le début du mois d’août et le dernier né jusqu’à mon retour sur le continent… si tout va bien !
 
Naturellement, si je clamse entre-temps ou si « Poux-tine » décide de nous transformer tous en poussière et lumière, eh bien tant pis pour lui !
De toute façon, j’ai rendez-vous à la mairie de chez moi pour refaire ma carte d’identité…
Notez que si je loupe ce rendez-vous-là c’est que je n’en aurai plus besoin ou que depuis le temps que la mienne est périmée, ça pourra attendre encore un peu…
Mais ne vous en faites pas, je compte bien vous raconter mes estives avant Noël…
Si elles restent intéressantes.
D’autant qu’il faut que je vous prépare le volume suivant qui portera vraisemblablement sur les « turpitudes » de Charlotte en Ukraine : il me faut voir comment cette « petite affaire » délirante va tourner et s’embourber fâcheusement durant les chaudes heures caniculaires à venir !
 
En attendant, je vous laisse entre de bonnes mains, sous la plume de d’Alexis Dubois, la narratrice dédiée de ce recueil et je souhaite à toutes et à tous un excellent été ainsi qu’une bonne lecture.
 
Bien à toutes et tous !
 
I3

dimanche 26 juin 2022

Paradoxes scientifiques…

On a des « chercheurs » qui trouvent !
 
Et leurs dernières trouvailles c’est que dormir à deux, qui est parfois très désagréable, voire tout à fait insupportable, notamment en cas de canicule, c’est finalement bon pour le sommeil…
Mais cela dépend principalement du profil de votre voisin de lit.
Partager son lit avec un(e) ronfleur(se) qui, en plus, prend toute la place, peut évidemment devenir un calvaire.
En revanche, si vous avez la chance d’avoir un partenaire qui ne s’évertue pas à interrompre votre sommeil (en volant la couette par exemple), n’hésitez pas une seule seconde à dormir avec lui car en réalité, on dormirait mieux à deux que tout seul !
Une récente étude présentée au congrès annuel de l’American Academy Of Sleep Medicine (si, si, ça existe aussi !) a en effet démontré que dormir avec un partenaire ou un conjoint était généralement associé à une meilleure qualité de sommeil et à une meilleure santé mentale.
 
Pour réaliser cette étude, les scientifiques ont interrogé 1.007 adultes du Sud-Ouest de la Pennsylvanie (États-Unis).
La fréquence à laquelle ils partagent leur lit avec un conjoint, un enfant, un animal de compagnie, un autre membre de la famille ou personne du tout a été calculée.
Puis la qualité de leur sommeil a été évaluée en prenant en compte plusieurs critères dont la gravité de l’insomnie, la durée du sommeil ou le score d’apnée.
Les résultats montrent indubitablement que les personnes ayant partagé « la plupart des nuits » leur lit avec un partenaire ont signalé une moindre gravité de l’insomnie, un meilleur sommeil, moins de fatigue, moins de risque d’apnée du sommeil et une latence de sommeil plus courte.
En revanche, si votre partenaire est un enfant, vous risquez une mauvaise nuit.
Ceux qui dormaient avec leur enfant « la plupart des nuits » ont en effet signalé une plus grande sévérité de l’insomnie et un plus grand risque d’apnée du sommeil. De même, ceux qui dormaient seuls ont signalé une plus grande sévérité de l’insomnie, plus de somnolence, plus de fatigue et un plus grand risque d’apnée.
 
En bref, si vous voulez passer une bonne nuit, il est conseillé de dormir avec un partenaire à condition de bien le choisir. Le fait de dormir avec un (bon) partenaire a notamment été associé à moins de dépression, d’anxiété et de stress.
« Dormir avec un partenaire amoureux, ou un époux parait avoir plus de bénéfice sur la qualité du sommeil », a déclaré Brandon Fuentes, le premier auteur de l’étude, affilié à l’université de l’Arizona.
À l’inverse, dormir avec un enfant a été associé à un stress plus important et dormir seul a été associé à la dépression et à une satisfaction de la vie et des relations plus faibles.
Il faut tout de même rappeler que ces résultats sont purement statistiques.
Avec son chien, ou mon chat, je ne sais pas.
Ce dernier s’impose quelle que soit l’heure : Tant pis pour lui, je le réveille sans ménagement quand il pèse trop fort sur les jambes ou la vessie…
 
Autre trouvaille exceptionnelle : Les pays gouvernés par des femmes enregistrent beaucoup moins de décès du « Conard-virus »…
Serait-ce le bon vaccin ?
 
L’épidémie de « Conard-virus » sévit toujours à travers le monde, causant d’importantes pertes en vies humaines et impactant durement la santé, ainsi que l’économie.
À ce jour, on dénombre plus de 536.151.074 cas et 6.285.723 décès.
Pas tout-à-fait « une fable » comme aiment à le prétendre les anti-vax !
Et les effets à long terme de cette maladie font toujours l’objet d’études, tant elle bouleverse l’organisme entier.
Sans compter que le Fonds monétaire international a signalé une perte de production cumulée prévue de 2020 à 2025 de 22 mille milliards de dollars américains…
Fable-bulleux !
 
Or, malgré des mesures équivalentes, nombre de pays présentent de grandes différences en matière de mortalité. Récemment, des chercheurs se sont penchés sur 21 facteurs déterminants la mortalité due au « Conard-virus » et ses variants selon les pays.
La confiance dans le gouvernement, l’éducation et même la corruption, auraient tous un impact sur la mortalité.
De plus, ils ont découvert que les pays dirigés par des femmes ont enregistré 40 % de décès en moins que les pays gouvernés par des hommes !
Rien que ça…
Ces pays présentent des différences drastiques de morbidité et de mortalité, même parmi ceux qui ont des conditions socio-économiques et des antécédents politiques similaires.
Par exemple, l’Australie et la Nouvelle-Zélande partagent des environnements économiques et politiques similaires, mais le nombre de décès est bien plus élevé en Australie.
Le professeur agrégé Kelvin Tan de la Business School de l’Université de Queensland, explique dans un communiqué : « Au 31 décembre 2020, bien que la population de l’Australie ne soit que 5 fois celle de la Nouvelle-Zélande, l’Australie avait signalé environ 13 fois plus d’infections et 36 fois plus de décès que les chiffres signalés par la Nouvelle-Zélande ».
On en reste interloqué.
 
C’est pourquoi, avec son équipe, il a tenté de déterminer quels facteurs influençaient les taux d’infection et de mortalité pour une maladie donnée. Il s’est focalisé sur la statistique, qu’il estime être une clé lors d’études d’impacts des déterminants façonnant l’évolution épidémique d’un pays.
L’équipe de recherche a alors analysé la réponse à la pandémie de 91 pays entre janvier et décembre 2020, en lien avec 21 déterminants nationaux disponibles dans diverses bases de données et sources, prenant en compte par exemple la confiance des gens dans le gouvernement et le nombre de tests « Conard-virus » effectués.
L’inclusion du nombre de tests vise à tenir compte de la relation mécanique entre les tests et les cas confirmés. Ils ont regroupé les déterminants en quatre catégories : Facteurs démographiques-géographiques, politico-juridiques, socio-économiques et sanitaires.
Et l’étude révèle que les 21 facteurs sont robustement significatifs dans les tests et expliquent respectivement 78 % et 72 % des variations, entre les pays, du nombre d’infections confirmées et de décès.
Par ailleurs, le ratio hommes-femmes, la densité de population, l’urbanisation et la corruption politique intensifient les conséquences négatives de la pandémie dans un pays.
À l’inverse, les auteurs ont constaté que le leadership féminin, l’éducation, la diversité religieuse et la confiance du public dans le gouvernement réduisent les taux d’infection et de décès.
Pas anodin…
 
Les auteurs soulignent que les pays dirigés par des femmes ont enregistré 39,9 % de décès dus au « Conard-virus » en moins que les pays gouvernés par des hommes.
Le Dr Tan n’a pas peur de déclarer que « ce chiffre peut être attribué aux femmes dirigeantes qui prennent des mesures rapides et décisives, avec une vision plus large de l’impact sur la société et une plus grande réceptivité à la pensée innovante. (…) Elles sont plus réticentes au risque de perdre des vies humaines, ce qui a joué un rôle essentiel dans la prévention et les résultats de la pandémie ».
Et de manière plus précise, sur les 21 déterminants, 12 sont des facteurs aggravants qui font augmenter de manière significative les cas d’infection au « Conard-virus », dont cinq démographiques-géographiques (population, densité de population, âge médian de la population, ratio hommes-femmes et urbanisation), deux politiques-juridiques (démocratie et corruption) et cinq facteurs socio-économiques (PIB, technologie, inégalités de revenus, bonheur et tourisme).
Cette découverte suggère que la technologie permet aux gouvernements d’identifier rapidement les infections réelles et potentielles grâce, par exemple, à la recherche numérique des cas contacts : Cela entraine ainsi davantage de cas confirmés.
Parallèlement, la technologie facilite également le dépistage précoce et le traitement en temps opportun, ce qui réduit le nombre de décès.
 
De plus, les chercheurs identifient neuf facteurs qui réduisent les cas d’infection et le nombre de décès : Trois démographiques-géographiques (température, éducation et diversité religieuse), quatre politico-juridiques (liberté des médias, leadership féminin, confiance dans le gouvernement et la loi) et deux soins de santé (expérience antérieure du SARS et infrastructures des soins de santé).
Effectivement, l’investissement dans les établissements de santé est payant lorsqu’une épidémie s’aggrave, et se justifie avec ou sans crise.
 
Le Dr Tan conclut : « Nos résultats soulignent l’importance de la prévention, plutôt que du traitement, pour réduire la morbidité et la mortalité liées à la COVID-19 ». En d’autres termes, la prévention peut être plus efficace que la guérison, surtout si nous prenons en compte les effets à long terme de l’infection, qu’elle soit grave ou de plus faible intensité.
En outre, étant donné que la plupart des pays évoluent vers une population vieillissante, il est crucial de protéger les personnes âgées, particulièrement vulnérables lors des pandémies.
J’en parlerai à tous « mes potes » qui font dictateur ou junte militaire dans le civil et quelques pays subsahéliens…
 
Car finalement, ce ne sont pas les ressources financières d’un pays, mais la rapidité et l’efficacité des interventions qui déterminent principalement le succès des contrôles de la pandémie.
Sans compter que les politiques publiques devraient accorder une attention particulière à la protection des pauvres, qui sont plus vulnérables aux pandémies.
Paradoxal, non ?
 
Voilà un petit aperçu de la science en marche des dernières semaines : Mieux vaut habiter dans un pays riche et dirigé par une femme que dans un pays pauvre diriger par des mâles-dominants et corrompus.
Notez que ce n’est pas nouveau…
Ce qui l’est c’est qu’il vaut mieux dormir seul qu’avec un(e) ronfleur(euse)…
Bref, on en revient aux fondamentaux : Pour bien vivre, il faut être riche, bien-portant et bien nourri, que pôvre, malade et affamé !
 
Bon week-end à toutes et à tous !
I3
 
PS : À signaler que je suis déjà parti en vadrouille en travers du pays depuis quelques jours, juste le temps de dépouiller les listes électorales pour savoir qui a voté pour qui sur quelques bureaux de vote.
Et finir mon « roman d’été » de l’année : « 2022, l’année électorale de Charlotte® »
Je vous confie le blog et l’univers pour quelques semaines : Prenez-en soin !
Pour ne pas vous languir de mon absence, je vous laisse trois « romans d’été », dont un inédit cité ci-avant…
Si tout va bien, on se retrouve à la mi-septembre.
Sans ça, en fin d’année, je vous laisse un « post d’adieu » pour l’éternité…
Le même que je reporte tous les ans depuis plusieurs années maintenant.
Bonnes vacances et bonne lecture à toutes et tous !