Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 31 mars 2018

Pour vos blagues de « potache » de demain…

Tribunal correctionnel, Montbéliard, 12 mars 2018


Pour une fois, je n’ai pas le texte du jugement, seulement des comptes rendus d’audience (mais il fallait tomber dessus…).
La présidente Rouvière a dû avoir du mal à garder son sérieux, mais elle a du métier, parce qu’on voit vraiment de tout et n’importe quoi dans nos tribunaux.
Je vous explique :


Un jour, un couple d’Exincourtois se pointe à la gendarmerie pour y déposer plainte : Ils sont gênés d’être dérangés par des appels téléphoniques tardifs et nocturnes.
Sept appels et tous au-delà de 21 h 30, ce 17 avril 2016 là…
Au premier, ils pensent à une erreur, aux suivants, ils pensent à une mauvaise blague, mais durant la nuit, ils prennent la crampe : Tous leurs interlocuteurs prennent contact pour visiter leur maison, maison de 135 m², qui serait à vendre !
En plus au prix « cassé » de 95.000 euros…
Évidemment, elle n’est pas vendre, pas qu’ils sachent, et de toute façon, pas à ce prix-là, ce serait vraiment très indécent.


Et pour une fois, les gendarmes sortent de se cacher de derrière leurs radars routiers du canton et mènent une enquête… rapide.
Tous les interlocuteurs avaient lu l’annonce sur le site « Leboncoin.fr », la maison mise à la vente et l’horaire tardif mentionné, qui avait pour but de seulement perturber les soirées des proprios.
Dès lors, l’annonce était manifestement malveillante !
Les enquêteurs, dans leurs diligences (lancées au grand-galop) ont fini par remonter l’adresse IP de « l’annonceur » qui passe aux aveux-circonstanciés et dénonce son « complice » (en fait l’instigateur du procédé) qui lui nie toute implication.


En effet, les recherches aboutissent ainsi chez un habitant de Dasle.
Interrogé, celui-ci reconnaît rapidement qu’il est l’auteur de l’annonce et des photos qui l’accompagnent.
Mais il ajoute avoir agi sur la demande de Fabrice B… qui se trouve être le voisin … des plaignants !
Dont il tentait ainsi de « pourrir la vie », selon les termes employés par leur avocat en mettant, de surcroît, cet horaire tardif d’appel, « à partir de 21 h 30 ».
Bref, ils sont trainés devant les tribunaux, jusque près de deux ans plus tard…


En audience et à la barre, le prénommé Khaled (l’auteur) confirme ses dires initiaux tandis que le commanditaire présumé campe sur ses dénégations.
« Vous avez toujours dit la vérité dans cette enquête ? » attaque alors Maître Euvrard, le baveux des plaignants.
Devant la réponse positive, il le place devant une contradiction : C’est bien lui qui a invité l’annonceur a changé son adresse IP. S’il était au courant de cela, c’est qu’il était au courant de la manigance.
Et de conclure : « Je reste pantois devant cette capacité que les gens ont à se pourrir la vie », qui plaide les effets néfastes générés sur ses clients (sans pour autant parler de perte de sommeil, de cheveux et de dents…).


« Qui sème le vent récolte la tempête… », lui répond sur le même ton Maître Surdey, l’avocat de Fabrice B… qui enchaîne : « Il faut se méfier des certitudes et des apparences. Il n’y a aucun élément qui démontre que mon client a donné la moindre injonction pour passer cette annonce. Ce dossier n’est pas construit ».
Ambiance pour les jours suivants dans les rues dudit bled…


« Mais alors », demande la présidente, « quel intérêt aurait eu l’habitant de Dasle à nuire à des gens qu’il ne connaissait pas ? »
« Il dit ça pour se dédouaner », répond Fabrice B.
« Mais non, il ne se dédouane pas puisqu’il reconnaît avoir passé l’annonce », lui rétorque la présidente.
Le kon qui s’enfonce tout seul, je te vous jure…


Quant à la représentante du ministère public, elle fait remarquer aux deux prévenus que le délit est passible de 5 ans de prison (je ne sais pas sur quel motif légal, mais on doit pouvoir la croire).
Et elle place néanmoins le curseur très en deçà en requérant une amende de 500 €.


« Tout ce que mes clients attendent de cette audience c’est qu’elle leur apporte la paix », formule encore Maître Euvrard de son côté.
La paix, on ne sait pas, mais des dommages et intérêts, c’est certain.
D’ailleurs, le tribunal, dans son immense sagesse, a reconnu la culpabilité des deux prévenus en les condamnant chacun à 1.000 € d’amende (condamnation ultra petita) dont la moitié avec sursis et un peu plus de 1.000 €, chacun, à verser aux plaignants.


En bref, un mauvais-gag qui leur coûte chaud.
Alors, méfiez-vous demain : Les konneries du style « Je vends ma maison.com avec la ménagère – excellente cuisinière –, pour trois chameaux et quatre brebis » ça peut se terminer dans les prétoires.
Soyez donc soft.
Y compris pour les « avis de décès » : Il y en a encore hein qui, mort administrativement, se bat toujours jusque devant le médiateur pour retrouver sa pleine capacité à vivre en paix avec les « sachants » de l’administration.
Inversement, dans les cas de vol d’identité qui restent de vrais délits-graves, c’est parfois encore plus dramatique.


Et je ne savais pas pour ignorer que d’avoir participé à mettre en œuvre une blague de potache au détriment de ma prof de philo (dont on reparlera demain : On avait fait livrer à ses frais des « petits fours » de chez le traiteur du coin, de quoi faire « réception »), pouvait mener à la case prison !
Bon, c’était particulier : On fêtait aussi son « permis de conduire » (elle l’a eu au seuil de la retraite, elle était folle de joie… pour avoir eu un accident la semaine suivante après s’être payée la « voiture de ses rêves », une Alfa-coupée-rouge).
D’ailleurs, je n’étais pas tout seul, j’étais mineur et nous avons participé avec notre argent de poche à la bombance du moment…
Naturellement, je ne vous ai rien dit, même pas donné la moindre idée, juste prévenu que c’était ABSOLUMENT INTERDIT PAR LA LOI !
La preuve…


D’accord ?
Alors bonne fin de journée à toutes et à tous !


I3

vendredi 30 mars 2018

À l’approche de Pâques…

Les enfants sont alignés…

… dans la cafétéria d’une école primaire catholique, pour le déjeuner.
Au bout de la table, il y a un grand plateau de pommes.
La religieuse aura fait une note qu’elle a affichée sur le plateau de pomme :
« Prenez une seule pomme. Dieu nous regarde. »
Un peu plus loin, à l’autre bout de la table, il y a un grand plateau de biscuits aux pépites de chocolat.
Un enfant écrit une note :
« Prenez tout ce que vous voulez. Dieu regarde les pommes. »
Oui, je sais, elle n’est même pas drôle…

La vieille baronne Dure de Lafeuille est d’un snobisme exécrable.
Un soir, pendant le dîner, elle appelle sa cuisinière :
« – Dites-moi Marguerite, qu’est-ce que c’est que ce plat que vous nous servez ?
– C’est de la langue de bœuf, madame la baronne.
– Comment ? De la langue ! Mais vous n’y pensez pas. Comment osez-vous me servir quelque chose qui provient de la bouche d’une vache ?
– Très bien, madame la baronne. Préférez-vous des œufs ? »

Pensée du philosophe chinois Chang Ying Yue :
« Quellu chì, in u ghjornu…
hè attivu cum’è abella,
forti com’è un toru,
travagliu cum’è un cavallu,
E quale, in a sera, hè mortu cum’è un cane,
bisognu di cunsultà u veterariu…
hè assai prubabile chì hè un sceccu. »
C’est rapporté par Dùmé...
Et ça veut dire :
« Celui qui, tout au long de la journée…
est actif comme une abeille,
fort comme un taureau,
travaille comme un cheval,
et qui le soir venu, est crevé comme un chien,
devrait consulter un vétérinaire…
il est fort probable que ce soit un âne. »

Un vieux fermier se rend à pied au village voisin, afin d’acheter quelques fournitures.
Il s’arrête d’abord chez le quincailler et achète un seau et une enclume.
Puis il s’arrête chez un marchand de volailles et prend deux poulets et une oie.
Comme il se demande comment il va transporter tout cela, le marchand de volailles le conseille :
« Mettez l’enclume dans le seau, que vous porterez d’une main. Mettez un poulet sous chaque bras, et portez l’oie de l’autre main. »
Reprenant son chemin, le fermier rencontre une jeune fille plantureuse, à la poitrine opulente.
Visiblement perdue, celle-ci lui demande son chemin.
Comme l’endroit où elle doit se rendre n’est pas loin de chez lui, le vieux fermier lui fait une proposition :
« Si vous voulez, je vous accompagne. Nous allons prendre cette petite allée. C’est un raccourci qui nous fera gagner une demi-heure. »
La jeune fille s’inquiète alors :
« – Comment être sûre qu’une fois dans l’allée, vous n’allez pas me sauter dessus, me déshabiller et me violer ?
– Mais comment voulez-vous que je fasse ? Vous avez vu comme je suis chargé ?
– C’est pourtant simple », lui dit la jeune fille. « Posez l’oie par terre, recouvrez la avec le seau, posez l’enclume sur le seau et moi, pendant ce temps, je tiendrai les poulets… »

C’est le club du troisième âge du Trifouilly-les-bains-de-pieds qui a proposé un petit voyage organisé à ses membres.
Après quelques heures de trajet, le chauffeur du bus fait descendre tout le monde pour la visite de l’abbaye de Saint-Cucufa.
Alors que tout le monde est descendu, une mamie vient faire une confidence à l’oreille du chauffeur :
« Monsieur, je pense avoir été victime d’une agression sexuelle tout à l’heure dans ce bus… »
Le chauffeur, sans vouloir mettre en doute ses dires, reste tout de même dubitatif. Il lui promet néanmoins de la surveiller afin que cela ne se reproduise pas.
À midi, alors que le bus s’était arrêté pour le déjeuner, une deuxième vieille dame va trouver le chauffeur et lui confie :
« Je viens d’être victime d’une agression sexuelle ! »
Cette fois, le chauffeur commence à considérer avec plus d’attention les propos des deux vieilles.
Il inspecte les travées à la recherche du pervers.
Et il tombe sur un petit-vieux qui est là, à quatre pattes entre les sièges.
Il l’empoigne par la veste et lui demande :
« Bonjour monsieur, est-ce que je peux vous aider ? »
Le vieux le regarde et il lui répond :
« Pour sûr que tu peux m’aider fiston ! J’ai perdu ma moumoute et j’essaie de la retrouver. Par deux fois, je pensais avoir mis la main dessus, mais les 2 avaient la raie au milieu, alors que la mienne a la raie sur le côté… »

Dans son bain le petit Jean-Marc, trois ans, examine ses testicules.
« – Maman » demande-t-il, « c’est mon cerveau ?
– Pas encore », répond-elle.

Le petit Jean-Marc – même âge – est juchée en équilibre sur la tête de sa copine, tous les deux tout nus :
« – Bon, j’ai grimpé sur toi. Mais dis-moi quand on arrive au 7ème ciel ?
– Aucune idée, » répond la gamine… « Mais je commence à comprendre pourquoi maman a si souvent mal à la tête »

Excédée par les parents d’élève d’une école publique qui voulaient que les notes de passage de leurs enfants (qui n’avaient pas réussi leur session) soient changées même si les enfants absents 15-30 fois pendant le semestre n’avaient pas complété assez de travail scolaire pour passer, la concierge a changé la bande son du répondeur.
Désormais, on peut entendre le message suivant :
« Bonjour, vous êtes en relation avec le service de messagerie téléphonique de l’école élémentaire de la commune de « Trifouillis-les-Oies ».
Pour mieux vous aider à joindre le membre du personnel que vous désirez contacter, choisissez une des options suivantes :
Pour mentir sur la raison de l’absence de votre enfant – Appuyez sur 1 ;
Pour expliquer pourquoi votre enfant n’a pas fait ses devoirs – Appuyez sur 2 ;
Pour vous plaindre de notre travail – Appuyez sur 3 ;
Pour injurier les professeurs – Appuyez sur 4 ;
Pour nous demander pourquoi vous n’avez pas reçu l’information qui était incluse dans nos lettres d’invitation ainsi que dans les multiples dépliants que nous vous avons envoyées – Appuyez sur 5 ;
Si vous désirez que nous élevions votre enfant – Appuyez sur 6 ;
Si vous désirez joindre, toucher ou frapper quelqu’un – Appuyez sur 7 ;
Pour demander qu’on change le professeur de votre enfant pour la troisième fois cette année – Appuyez sur 8 ;
Pour vous plaindre sur le transport en autobus scolaire – Appuyez sur 9 ;
Pour vous plaindre au sujet des repas offerts à l’école – Appuyez sur 0.
Si vous avez réalisé que nous vivons dans un monde réel et que votre enfant doit être tenu responsable de son comportement, travail en classe et devoirs et que ce n’est pas la faute du professeur si votre enfant ne fait pas d’efforts, raccrochez et passez une belle journée. »
Plébiscite du personnel de l’école…

L’instituteur : « Nous venons d’étudier les homonymes et pour voir si vous avez bien compris la leçon, vous allez m’inventer chacun une phrase avec le mot « somme » au féminin, et une autre phrase avec le mot « somme », mais cette fois-ci au masculin. »
Réponses de Nathalie :
« – Dans le problème, nous calculons la somme des dépenses. Après le déjeuner, mon grand-papa fait tous les jours un petit somme.
– C’est très bien ! À toi, Jean-Marc, quelles sont tes phrases ?
– Phrase au féminin : Nous sommes des filles, et phrase au masculin : Nous sommes des garçons. »

La directrice de l’école primaire, aperçoit Jean-Marc et d’autres enfants qui se font des grimaces pendant la récréation.
Elle s’approche d’eux, et sur son ton habituel très autoritaire, elle leur dit :
« Tu vois Jean-Marc, quand j’étais petite, on me disait toujours que si continuais à faire des grimaces, je resterais comme ça ! »
Alors Jean-Marc lui répond, très poliment :
« Eh bien vous ne pourrez pas dire que vous n’avez pas été prévenue, Madame… »

Dans le bus qui mène à l’école, Jean-Marc ne cesse de renifler.
Une dame, agacée, lui demande :
« – Dis-moi, mon petit, tu n’as pas un mouchoir ?
– Si, mais maman m’a recommandé de bien le garder dans ma poche et de ne pas le prêter ! »

Jean-Marc, devenu enfin adulte (enfin…) vient tout juste de terminer la lecture du CORAN et le rôle de la femme selon la loi coranique.
Il arrive en toute hâte dans la cuisine, marche vers Germaine, sa femme et, tout en lui pointant le doigt à la figure, lui dit :
« – À partir de maintenant, je veux que tu saches que JE suis l’homme de la maison et ma parole est LOI.
Je veux que tu me prépares un repas gourmet et quand j’aurai terminé de manger mon repas, je m’attends à un somptueux dessert.
Ensuite, après le souper, tu vas me faire couler un bon bain afin que je puisse relaxer et quand j’en aurai terminé avec mon bain, devine qui va me peigner et m’habiller ?
– L’EMBAUMEUR ! »

Ce matin-là, Jean-Marc est opéré pour un acte de chirurgie mineure.
L’après-midi, il reçoit la visite Jean-Paul, son meilleur copain.
Ce dernier est étourdi par le nombre d’infirmières qui entrent et sortent sans cesse pour remettre l’oreiller en forme, refaire le lit, prendre la température, apporter un verre d’eau, faire un massage ou une friction.
« – C’est incroyable tout ce remue-ménage autour de ta petite personne ?
– Ah ça… Ben, les filles ont créé une sorte de fan club quand elles ont appris qu’il avait fallu 36 points de suture pour me faire une circoncision ! »

Jean-Gérard a eu un accident terrible et son «membre viril », bien qu’encore à peu près fonctionnel, a été mutilé et déchiré.
Son médecin lui assure qu’un bon chirurgien pourrait lui redonner une apparence à peu près normale.
Cependant, comme il s’agit d’une intervention esthétique, l’assurance-santé ne couvrira pas les frais de la chirurgie : Tout sera à sa charge.
Le chirurgien consulté, après avoir examiné la « petite-chose » meurtrie lui annonce le tarif envisageable :
« 3.500 € pour le « petit format », 6.500 € pour le «format moyen » et 14.000 € pour le « grand format ». »
Jean-Gérard penche naturellement pour un « grand format » mais décide d’en parler avec son épouse avant de prendre une décision.
Il lui parle donc au téléphone et lui explique les options.
Le médecin revient dans la salle d’examen et trouve son patient bien déprimé.
« Alors, vous avez téléphoné à votre épouse ? De quel format avez-vous décidé ? » demande le chirurgien.
« Aucun, elle préfère rénover la cuisine ».

Ça se passe dans un jet. L’avion a des problèmes de moteur et il est clair qu’il va falloir procéder à un atterrissage d’urgence.
Après avoir trouvé un aéroport de dégagement et manœuvré pour s’aligner sur l’axe de la piste, le commandant de bord prévient les passagers en leur demandant de rester bien calés sur leur siège, ceintures attachées et la tête calée entre les genoux.
Deux minutes après ce message, le pilote demande à l’hôtesse si ses consignes sont respectées, et elle lui répond :
« Oui tout le monde est prêt pour l’atterrissage… Il y a juste cet avocat qui est en train de passer dans les rangs en distribuant des cartes de visite. »

Le fils de Jean-Marc garçon pose la question suivante à son père :
« – Dis-moi papa. Pour qu’elle raison as-tu épousé maman ?
– Ah, toi aussi tu te le demandes ! »

Le même gamin, à la messe du Vendredi-saint, où il accompagne Germaine, sa mère, une petite prière marmonnée entre ses dents :
« Seigneur,
Faites en sorte que cette année nous ayons des vêtements pour habiller les pauvres dames qui sont dans l’ordinateur de papa.
Ainsi soit-il ! »

Une petite dernière, un peu « vacharde » :
Jean-Marc et Jean-Paul sont assis sur la Promenade des Anglais (Nice – Alpes-Maritimes) au soleil du printemps, pendant que leurs épouses sont à la messe des rameaux…
Ils matent les touristes en connaisseurs-experts, tout en vidant consciencieusement leurs canettes de bière à petites-lampées.
« – Tiens ! Tu vois cette femme là-bas ?
– Oui, oui, elle est pas mal !
– Oh ! Attention ! Elle s’habille comme si elle avait 16 ans. Elle parle comme si elle avait 17 ans et elle se maquille comme si elle avait 20 ans.
– Et alors ?
– Alors ? Il faut faire le total ! »

Bon week-end Pascal à toutes et à tous…

I3

jeudi 29 mars 2018

Mes minutes de silence du 28 mars dernier

9 heures (locales) : Hommages au (désormais) colonel Beltrame

Ça a un peu surpris mes collaborateurs et secrétariat. Mais franchement, pouvais-je faire autrement ?
Je suis resté debout, raide comme un piquet, et n’ai répondu à aucune des questions qui fusaient, en comptant, en silence et dans ma tête jusqu’à 60… secondes.
Ce gars-là méritait probablement mieux : Je suis né « gauloisien » et je le reste même en exil et laissais à d’autres faire le nécessaire, faute de mieux.

Un peu plus tard et de la tribune de la cour d'honneur des Invalides, le président de la République a d’ailleurs salué l’héroïsme du lieutenant-colonel, tué dans les attaques terroristes de l’Aude, vendredi dernier.
En en rajoutant un peu : « La grandeur irradiait de sa personne. Elle lui valait l’estime de ses chefs, l’amitié de ses collègues, l’admiration de ses hommes ».
Admettons : Il n’allait quand même pas dire qu’il était exécrable avec son entourage, sûrement pas, ç’aurait été déplacé.
Le (encore) lieutenant-colonel « a pris une décision qui n’était pas seulement celle du sacrifice, mais celle, d’abord, de la fidélité à soi-même, à ses valeurs, à tout ce qu’il avait toujours été et voulu être ».
En réalité, il a probablement pris une décision qu’il aurait pu regretter toute sa vie de ne pas avoir prise, aura souligné sa famille.
À présent, « il rejoint le cortège des héros qu’il chérissait ».
Admettons…

« Le nom d’Arnaud Beltrame devient celui de cet esprit de résistance ». Très juste.
« La leçon qu'il nous a offerte est d’un prix inacceptable », (absolument !) « même si c’est le prix que chaque soldat est prêt à payer » (pas certain, mais ce n’est pas non plus complètement faux).
« Malgré la tristesse, le sentiment d’injustice, la lumière qu’il a allumé en nous ne s’est pas éteinte, au contraire, elle s’est propagée ». Probablement.
« On aura tous vibré d’une façon étrange… »
Ça, là… évidemment.
« Le nom d’Arnaud Beltrame devient celui de cet esprit de résistance français qui est l’affirmation de ce que nous sommes, de Jean d’Arc au général De Gaulle », de ses héros qui savent que « la liberté et la fraternité française ne suffirait qu’au prix de leur vie et que cela en valait la peine ».
Et oui, notre Histoire est constellée de ses âmes-noueuses, chevillées au corps, qui l’ont avec leur tripes… et leur cœur la fierté d’être « Gauloisien ».

« Puisse son engagement nourrir la vocation de toute notre jeunesse et éveiller ce désir de servir à son tour cette France ». Si ça pouvait en éveiller seulement qu’une poignée…
À sa famille, à ses proches, à qui « la gratitude et les honneurs de la nation » ne rendront pas l’homme, « Jupiter » a promis que « sa leçon demeure gravée dans le cœur des Français. J’y veillerai ».
Le cœur, le cerveau, les tripes et les kouilles…
Mais ça reste à voir.
J’en aurai eu la larme à l’œil et j’ai fredonné, mû par je ne sais quel instinct, le chant des partisans, avant d’accompagner la Marseillaise entendu au poste branché sur une chaîne d’information en direct (pas de pub, je ne vous dirai pas laquelle) avant d’aller bosser avec le fond musical de « Air-Tchi-Tchi » sortant de ma machine.
Union nationale, tous derrière le héros du jour ?
Pauvre destinée que celle-là…
Mais combien sont-ils tombés parce qu’ils portaient un uniforme, au juste ?
Des dizaines, des centaines de milliers à travers toute l’Histoire du pays et de la Nation.
Une hécatombe, dont beaucoup d’inutile : J’en ai encore le souvenir poignant, le cœur serré, de ceux de ma famille tombés en 1914 (et ultérieurement), en 39 (et ultérieurement), en Cochinchine et en Algérie (ultérieurement encore).
Les autres, les « avant », je ne sais pas, oubliés pour la gloire…
Pas sûr que je sois digne de leur héritage…

Non, en fait, si les « corps-constitués » et loges-maçonniques rendaient hommages à l’un des leurs, l’union-nationale était ailleurs : « Si nos amis chrétiens, musulmans, noirs, protestants… si tout le monde vient, ce sera montrer au monde qu’on n’est pas prêts à se résigner à la barbarie, d’où qu'elle vienne. »
Oh que oui !
C’était le fils de Mireille Knoll qui lançait un appel poignant : « En 2018, c’est inadmissible qu’on tue une vieille femme parce qu’elle est juive. Ce serait la même chose si elle avait été chrétienne. »
Oh que oui !
« C’est inacceptable. Nos amis musulmans doivent réagir, on ne peut pas continuer à se taire. Il faut qu’ils viennent et qu’ils se battent contre la barbarie » !

Rappelons que l’octogénaire, de confession juive (mais c’est « un détail » comme aurait dit le borgne de San-Cloud), rescapée de la rafle du Vel’d’hiv’ de 1942 (organisée et exécutée par les mêmes « gens-d’arme » et policiers réunis autour des mêmes « corps-constitués » en la place d’honneur des Invalides – après un détour par le Panthéon – « Paris-sur-la-plage-V ») aura été assassinée à son domicile, dans le 11ème arrondissement de Paris. Son corps a été retrouvé vendredi 23 mars, partiellement carbonisé.
Un homicide à caractère antisémite, a déjà tranché le parquet, qui aurait traumatisé non seulement la communauté juive, mais également toute la gauloisie-entière.
Les hasards du calendrier quand ils vous font un pied-de-nez de la barbarie…
Là… je ne suis hélas pas bien sûr : certains étaient trop occupés à pleurer l’un des leurs…

Hommages à Mireille Knoll, même si elle n’était pas « de ma bande » (mais peu importe), née à « Paris-sur-la-plage » (là, elle était de « ma-bande », bienvenue « au club ») en 1932, et qu’elle avait échappé, dix ans plus tard, à la rafle du Vél’-d’Hiv’, en fuyant la kapitale avec sa mère.
Quelle époque, décidément, quelle époque…
Ma Grand-mère me rapportait qu’on ne comprenait pas que tels ou tels avaient « disparu » du jour au lendemain dans son quartier, partis pour ne plus jamais revenir, sans même une descente de flics ou de la moindre trace de rafle…

Les enquêteurs privilégient tout de suite la piste d’un cambriolage qui aurait mal tourné. Deux suspects ont été interpellés et mis en examen pour « homicide volontaire » et « vol aggravé ». Placés en détention provisoire, les deux jeunes hommes ont des témoignages divergents. L’un d’eux konnards, âgé de 21 ans, rejette la faute sur le second, qu’il accuse d’avoir poignardé Mireille en criant à de nombreuses reprises « Allah Akbar » (le pôvre-Dieu…).
Ce dernier n’avait pas attiré sa méfiance, puisque c’était un habitué des lieux, sa mère vivant dans l’immeuble de Mireille.
Petit-meurtre entre voisins, en somme…
Son complice serait en revanche connu des services de police pour avoir été condamné en 2017 à de la prison après avoir tenté d’agresser sexuellement la fille, âgée seulement de 12 ans, de l’auxiliaire de vie de l’octogénaire qui vivait chez elle.
Écœurant de barbarie.

Ma seconde minute de silence, autour de 17 heures 30, heure locale (londonienne) du « tea-time », dans mes locaux, sous le regard interloqué du « petit-personnel ».
Ils ont dû penser que j’avais abusé des « glaçons-mouillés » à « quelle que chose de trop fort » de derrière la cravate.
Bande de niais : Le boss, même à poil et fin-rond, il reste le boss (article 12 du règlement intérieur), non mais !
Il faut vous dire que là, avec la polémique autour de la « Marche-blanche » démarrant exactement au même moment, j’ai trouvé ça « hors-de-l’ordinaire »…

« Marinella-tchi-tchi » et « Mes-Luches », volontaires pour arpenter le pavé sous la pluie du côté de la place de la Nation participeront finalement l’un et l’autre, sous les huées, avec plein d’autres élus de tous les partis, à cette « marche blanche » organisée par le CRIF et quelques autres élus locaux et nationaux…
« Marine Le Pen, les députés et élus du Front national, ainsi que de très nombreux militants, marqués par ce meurtre infâme, participeront à la marche blanche organisée à Paris en mémoire de Mme Knoll » en dit pourtant affirmé un communiqué.
En fait, les leaders des 2 mouvements « populistes » n’étaient pas les bienvenus, mais le fiston-Knoll, « s’est démarqué de la position sectaire du Crif », le Conseil représentatif des institutions juives de « Gauloisie-barbare », qui avait dit mardi soir que le « F.Haine » et « La Gauloisie-insoumise » ne seraient pas « les bienvenus » à cette marche… Ah oui ?
Ambiance autour des cadavres… des uns et des autres.
Car de son côté, « Mes-Luches » a également annoncé sa participation à la marche blanche malgré le refus du Crif.
Le chef de file de « La Gauloisie-insoumise », qui avait fait savoir dès mardi qu’il s’y rendrait, et serait accompagné des députés LFI avait-on appris.
Pas grand-monde, mais des écharpes tricolores bienvenues, en pense-je.

Un « coup politique », pour les uns et pour tous les autres : Le président du Conseil du Crif avait estimé que les antisémites étaient « surreprésentés » à l’extrême gôche et à l’extrême droâte pour justifier son refus de voir les Insoumis et les Frontistes participer à cette « marche blanche ».
Et les kons, ils sont surreprésentés où au juste ?
Ah oui, aux portes des prisons quand on fait l’apologie du terrorisme ?
Ou carrément derrière les barreaux ?
Retour de bâton, en somme…

« De façon très claire, j’ai expliqué que la surreprésentation des antisémites tant à l’extrême gauche qu'à l'extrême droite rend ces deux partis infréquentables », a estimé « Francisque-Khalifat » sur RTL.
« À nos yeux, ils (le « F.haine » et « La Gauloisie-insoumise ») sont infréquentables et, s’ils sont infréquentables, alors ils ne sont pas les bienvenus à cette manifestation », a-t-il encore expliqué, appelant « Mes-Luches » et l’extrême gôche à « éclaircir leur position en ce qui concerne le boycott d’Israël, la haine d’Israël qui est véhiculée dans notre pays ».
Mais non, le Crif est apolitique… tous comme tous les autres, voyons donc !

« Ces partis, ces mouvements véhiculent dans notre pays la haine d’Israël, et ça, c’est de l’antisémitisme ».
Encore un qui mélange tout, antisémitisme comme antisionisme, alors que chacun sait que ça n’a rien de commun, hors les cercles du CRIF (et quelques autres) qui adorent faire l’amalgame mais pas de « politique ».
Justement, « pas d’amalgame » nous exhortait-on jusqu’à il y a peu.
Ce sont eux qui vont tôt ou tard à devoir se « clarifier »…

Et comme de nombreux partis politiques tels que « Les Républicains-démocrates » et « La République-en-marche-même-pas-en-rêve » avec « Castagneur » ont annoncé leur participation à la marche blanche, ne pouvant pas personnellement en être, alors une seconde minute de silence, suivi du « Chant des partisans » et de « la Marseillaise » s’imposait, même à Londres.
Je préfère nettement Daniel, l’un des deux fils de Mireille Knoll, affirmant qu’il n’était « absolument pas » sur la position du Crif. « Nous appelons tout le monde, je dis bien tout le monde, sans exception », à participer à la marche.
« Le Crif fait de la politique, et moi, j’ouvre mon cœur ».

Merci à toi : J’ouvre le mien également et je compatis profondément à ta douleur.
Je suis d’abord et avant tout « Gauloisien (de « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », certes) », au moins autant que le colonel Arnaud Beltrame, tout comme toi.
Et avec l’âge, et paradoxalement, je deviens de plus en plus intolérant à toutes les intolérances : Elles n’ont pour racines que des dogmes désuets portés par des gnomes du neurone.
Paix et fraternité à toutes les victimes et tous les proches des victimes des barbaries qu’ils génèrent.