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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 30 juin 2021

C’est une tribune de « Vlad-Poux-tine »

Publiée dans le journal Die Zeit du 22 juin.
 
Elle démontre que la stratégie géopolitique de la « Grande Eurasie » de la Russie (qui est aussi associée à un pivot vers l’Asie), n’est finalement pas dirigée contre l’Europe, mais offre une réinitialisation des relations entre l’UE et la Russie, pour promouvoir un meilleur équilibre entre la vision euro-atlantiste exclusive d’un grand Occident (sous le slogan d’une « alliance des démocraties » avec les Etats-Unis comme chefs de file) et une « Grande Asie » avec pour centre de gravité la Chine et de son projet des routes de la soie !
Attends, l’ami ! Faire l’UE de « Brest à l’Oural », j’ai déjà entendu ça quelle que part…
C’est du De Gaulle, ça (m’émerveille-je) !
 
Une proposition opportune pour repositionner la Russie dans le contexte de la nouvelle présidence « ricaine » et la tournée récente de « Baille-dan » en Europe, mais aussi l’élection du futur chancelier en « Teutonnie » à l’automne, et la présidentielle en « Gauloisie-vacancière » en 2022.
« Nous espérions que la fin de la guerre froide serait synonyme de victoire pour l’ensemble de l’Europe. Dans peu de temps, semble-t-il, le rêve de Charles de Gaulle d’un continent uni deviendra une réalité, non pas tant sur le plan géographique, de l’Atlantique à l’Oural, que sur le plan culturel et civilisationnel, de Lisbonne à Vladivostok. »
Et le choix du journal Die Zeit, un média « teuton », n’est pas non plus anodin.
Il reflète aussi la réalité géopolitique européenne, avec la « Teutonnie » qui redevient alors la puissance centrale de l’UE.
De l’UE sans les britanniques…
Ce média est proche de la SPD (gôche libérale), qui se réfère encore parfois à l’Ostpolitik de Willy Brand inspiré par Egon Bahr dans les années 70.
 
Rappelez-vous (pour ceux qui étaient nés seulement) le général de Gaulle avait promu et anticipé dès les années 60 une « Europe de l’Atlantique à l’Oural » lorsque la Russie serait sortie du communisme tandis que la chancelier allemand Willy Brand avait promu l’Ostpolitik pour opérer un rapprochement entre la « Teutonnie » de l’Ouest et l’URSS et les membres du pacte de Varsovie.
L’objectif était de faire baisser les tensions dans le cadre de la guerre froide mais aussi avec en ligne de mire la « Teutonnie de l’Est » pour créer les conditions d’une future réunification.
L’Ostpolitik a probablement contribué à la chute de l’URSS en prétendent même les « Teutons ».
Peut-être.
Après la guerre froide, le pays avait proposé un partenariat économique avec la Russie en 2007 dans le cadre de sa vision d’une « Europe de Lisbonne à Vladivostok ».
Plus récemment, Dimitri Medvedev a remis sur la table l’idée d’un traité de sécurité entre l’Europe et la Russie au lendemain de la guerre Russie-Géorgie en 2008 et avait obtenu le soutien de « Bling-bling » qui n’était pas allé plus loin.
Plus récemment, « Jupiter » avait proposé une nouvelle architecture européenne de sécurité avec la Russie en 2018.
 
Ces initiatives pour une entente continentale après la guerre froide n’ont pas débouché sur une nouvelle configuration géopolitique européenne, car la vision euro-atlantiste est restée la boussole géopolitique principale des États membres de l’OTAN et l’UE.
La rivalité géopolitique « gallo-teutonne » aura aussi empêché de construire une synergie géopolitique sur les deux rives du Rhin : Les « Teutons » se sont toujours méfiés, jusqu’à présent, de la vision du général de Gaulle susceptible de remettre en cause l’ancrage à l’Ouest de leur pays et son lien privilégié avec les États-Unis.
Et souvent, les dirigeants de la « Gauloisie-éternelle » se sont aussi inquiétés d’un déplacement du centre de gravité géopolitique européen vers son voisin à l’occasion d’un rapprochement « Teuton-Russkoff ».
 
Or, il y aurait aujourd’hui des avantages géopolitiques pour les deux pays, mais aussi leurs partenaires européens à négocier un pivot vers la Russie, afin de ne pas rester enfermés dans la rivalité croissante entre les États-Unis et la Chine, d’autant plus que la Russie propose une réinitialisation des relations avec l’Europe de l’Ouest.
Un rapprochement « Gallo-russe » sur les questions géostratégiques et un rapprochement « Teuton-russe » sur les questions économiques, pourraient contribuer à surmonter la fracture en plein cœur de l’Europe avec la Russie.
Sur le modèle de l’Europe des nations, il s’agirait d’atteindre un meilleur équilibre géopolitique dans le monde, au niveau pan-européen, mais aussi entre la « Gauloisie » et la « Teutonnie » au sein d’un nouveau triangle « Gallo-Teutano-Russkoff ».
Mon pote qui réseaute sur l’axe « Paris/Berlin/Varsovie » doit être aux anges, même s’il est dépassé.
Moâ aussi, parce que je lui ai toujours dit, depuis des décennies, de pousser jusqu’à Moscou.
De l’atavisme de mon « cousin » Bonaparte : La vraie grande Europe.
 
Pour le plaisir, parce que c’est assez rare et même si je vous le fais très en retard, je vous reprends le texte de « Poux-tine » :
 
« Le 22 juin 1941, il y a exactement 80 ans, les nazis, après avoir conquis pratiquement toute l’Europe, ont attaqué l’URSS. Pour le peuple soviétique, la Grande Guerre patriotique – la plus sanglante de l’histoire de notre pays – a commencé. Des dizaines de millions de personnes ont perdu la vie, le potentiel économique du pays et ses biens culturels ont été gravement endommagés.
 
Nous sommes fiers du courage et de la ténacité des héros de l’Armée rouge et des travailleurs du front intérieur qui ont non seulement défendu l’indépendance et la dignité de notre patrie, mais aussi sauvé l’Europe et le monde de l’asservissement. Malgré les tentatives de réécrire les pages du passé qui sont faites aujourd’hui, la vérité est que les soldats soviétiques sont venus en Allemagne non pas pour se venger des Allemands, mais avec une noble et grande mission de libération. Nous tenons pour sacré le souvenir des héros qui ont combattu le nazisme. Nous nous souvenons avec gratitude de nos alliés dans la coalition anti-Hitler, des participants au mouvement de résistance et des antifascistes allemands qui ont rapproché notre victoire commune.
 
Ayant vécu les horreurs de la guerre mondiale, les peuples d’Europe ont néanmoins été capables de surmonter l’aliénation et de rétablir la confiance et le respect mutuels. Ils ont mis le cap sur l’intégration afin de tirer un trait définitif sur les tragédies européennes de la première moitié du siècle dernier. Et je tiens à souligner que la réconciliation historique de notre peuple avec les Allemands vivant à l’Est et à l’Ouest de l’Allemagne unifiée moderne a joué un rôle énorme dans la formation de cette Europe.
 
Je voudrais également rappeler que ce sont les entrepreneurs allemands qui sont devenus les « pionniers » de la coopération avec notre pays dans les années d’après-guerre. En 1970, l’URSS et la République fédérale d’Allemagne ont conclu « l’accord du siècle » sur l’approvisionnement à long terme de l’Europe en gaz naturel, qui a jeté les bases d’une interdépendance constructive et lancé de nombreux grands projets futurs, dont la construction du gazoduc Nord Stream.
 
Nous espérions que la fin de la Guerre froide serait une victoire commune pour l’Europe. Il semblait qu’un petit effort supplémentaire était nécessaire pour que le rêve de Charles de Gaulle d’un continent unique – pas même géographiquement « de l’Atlantique à l’Oural », mais culturellement et civilisationnellement « de Lisbonne à Vladivostok » – devienne une réalité.
 
C’est exactement dans cette logique – celle de la construction d’une Grande Europe unie par des valeurs et des intérêts communs – que la Russie a cherché à développer ses relations avec les Européens. Tant la Russie que l’UE ont fait beaucoup sur cette voie.
 
Mais une approche différente a prévalu. Elle était fondée sur l’expansion de l’Alliance de l’Atlantique Nord, qui était elle-même une relique de la Guerre froide. Après tout, elle a été spécifiquement créée pour la confrontation de cette époque.
 
C’est le mouvement du bloc vers l’Est – qui, soit dit en passant, a commencé lorsque les dirigeants soviétiques ont été persuadés d’accepter l’adhésion de l’Allemagne unifiée à l’OTAN – qui est devenu la principale raison de l’augmentation rapide de la méfiance mutuelle en Europe. Les promesses verbales faites à l’époque, telles que « ceci n’est pas dirigé contre vous » ou « les frontières de l’Union ne se rapprocheront pas de vous », ont été rapidement oubliées. Mais un précédent a été créé.
 
Et depuis 1999, cinq autres « vagues » d’expansion de l’OTAN ont suivi. Quatorze nouveaux pays, dont les anciennes républiques de l’Union soviétique, ont rejoint l’organisation, réduisant à néant les espoirs d’un continent sans lignes de démarcation. Il est intéressant de noter que cette situation avait été annoncée au milieu des années 1980 par Egon Bahr, l’un des dirigeants du SPD, qui proposait une restructuration radicale de l’ensemble du système de sécurité européen après l’unification allemande, impliquant à la fois l’URSS et les États-Unis. Mais à l’époque, personne en URSS, aux États-Unis ou en Europe n’était prêt à l’écouter.
 
En outre, de nombreux pays ont été mis devant le choix artificiel d’être soit avec l’Occident collectif, soit avec la Russie. En fait, il s’agissait d’un ultimatum. La tragédie ukrainienne de 2014 est un exemple des conséquences auxquelles cette politique agressive a conduit. L’Europe a soutenu activement le coup d’État armé anticonstitutionnel en Ukraine. C’est là que tout a commencé. Pourquoi était-il nécessaire d’agir de la sorte ? Le président sortant de l’époque, Ianoukovitch, avait déjà accepté toutes les demandes de l’opposition. Pourquoi les États-Unis ont-ils organisé le coup d’État et les pays européens l’ont-ils soutenu sans enthousiasme, provoquant une scission au sein de l’Ukraine et le retrait de la Crimée ?
 
L’ensemble du système de sécurité européen s’est aujourd’hui considérablement dégradé. Les tensions augmentent et les risques d’une nouvelle course aux armements deviennent réels. Nous passons à côté des formidables possibilités qu’offre la coopération, d’autant plus que nous sommes tous confrontés à des défis communs, tels que la pandémie et ses terribles conséquences sociales et économiques.
 
Pourquoi cela se produit-il ? Et surtout, quelles conclusions devons-nous tirer ensemble ? Quelles leçons de l’histoire devrions-nous rappeler ? Je pense, avant tout, que toute l’histoire de la Grande Europe d’après-guerre confirme que la prospérité et la sécurité de notre continent commun ne sont possibles que grâce aux efforts conjoints de tous les pays, dont la Russie. Car la Russie est le plus grand pays d’Europe. Et nous sommes conscients de notre lien culturel et historique indissociable avec l’Europe.
 
Nous sommes ouverts à une interaction honnête et constructive. Cela est confirmé par notre idée de créer un espace commun de coopération et de sécurité de l’Atlantique au Pacifique, qui comprendrait divers formats d’intégration, dont l’Union européenne et l’Union économique eurasiatique.
 
Je réaffirme que la Russie est favorable au rétablissement d’un partenariat global avec l’Europe. Nous avons de nombreux sujets d’intérêt commun. Il s’agit notamment de la sécurité et de la stabilité stratégique, de la santé et de l’éducation, de la numérisation, de l’énergie, de la culture, de la science et de la technologie, de la résolution des problèmes climatiques et environnementaux.
 
Le monde est un endroit dynamique, confronté à de nouveaux défis et menaces. Nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre de porter le fardeau des malentendus, des rancœurs, des conflits et des erreurs du passé. C’est un fardeau qui nous empêchera de nous concentrer sur les défis à relever. Nous sommes convaincus que nous devons tous reconnaître ces erreurs et les corriger. Notre objectif commun et indiscutable est d’assurer la sécurité sur le continent sans lignes de division, un espace commun pour une coopération équitable et un développement inclusif pour la prospérité de l’Europe et du monde dans son ensemble. »
 
Déclaration en « nez-creux » ou un « faux-nez » ?
Une vessie ou une lanterne ?
J’attends de voir les réactions à travers la presse à venir, si elle arrive par les corbeaux là je me rends cette semaine.
Naturellement, je m’attends à des « réactions fortes » de la part des « Ricains » et autres « anglo-saxons ».
Mais la « Teutonnie » et la « Gauloisie-éternelle » veulent bien tendre la main à la Russie.
Même qu’« Angèle-la-Mère-quelle » veut inviter « Poux-tine » au prochain sommet des leaders de l’Union européenne : Avant de partir, elle veut raccrocher le wagon russe au train de l’Europe.
Rappelons que la Russie n’a pas participé à un sommet européen depuis 2014, année de l’annexion de la Crimée…
Le pays s’est même fait virer du G8 devenu G7 pour la même raison.
« Poux-tine » tournerait-il le dos aux « routes de la soie » proposées par « Xi-Ping-pong » ?
Une chine qui a désormais sa propre station orbitale fonctionnelle, rappelons-le, et envoie des sondes sur la face cachée de Lune et jusque sur Mars…
 
C’est un tournant, mais bien des efforts vont être déployés pour que « ce rêve » gaulliste ne voient pas le jour.
J’en vois déjà un à travers les cartes et schémas publiés concomitamment avec cette tribune : Ni l’UK ni Israël ne sont inclus dans ces projets… Même pas des « partenaires » et parfois même pas représentés !
Et puis d’un autre côté, on aura justement appris que la flotte du pacifique a fait décoller en urgence ses chasseurs à l’approche d’une « task-force » russe aux abords de Pearl-Harbor, comme le remake d’un mauvais film.
Et qu’un destroyer britannique aura essuyé des tirs de semonce au large de la Crimée avant de regagner le large…
Ils sont décidément tous impitoyablement « indécrottables » à défendre leurs prérequis et schémas de pensée, même les plus archaïques, et ils le resteront tous encore longtemps…
Mais les rêves et utopies font avancer le monde, j’en reste convaincu.
Par conséquent : À suivre, une fois de plus, mais de près !
En attendant, c’est un « beau coup » de « Poux-tine » qui réveille ma fibre gaulliste.

mardi 29 juin 2021

Immunité collective atteinte ?

 Élections territoriales…
 
Qu’il y ait deux fois de suite deux électeurs sur trois qui refusent de se déplacer pour porter « librement » un bulletin dans une urne, je m’en étrangle !
Un naufrage de la démocratie élective…
Une attitude que je ne peux pas comprendre, car elle laisse les mains libres à la technocratie des « autistes-trisomiques ». Ce sont eux les vrais gagnants de ces élections.
Car devant la réalité des faits - qui restent incontournables dès qu’ils entrent dans les livres d’Histoire, même la « petite histoire » - il convient de s’interroger.
 
Pour remettre dans le contexte « historique », ces élections passées devaient être une « répétition générale » un « tour de chauffe avant la présidentielle » (et les législatives à suivre) qui engage le pays pour 5 ans.
Très bien, ok !
Résultat, hors La Réunion, qui passe à « gôche », tous les sortants auront été réélus.
Quid novi ?
Et les leaders de « droâte » en ressortent renforcés.
La « gôche » conserve ses cinq régions-bastions et le « Air-haine » aura bu la tasse tout comme les « marcheurs-même-pas-en-rêve », le parti de « Jupiter »…
Excusez du peu : Les prétendus finalistes supposés du prochain scrutin se prennent un coup de pied au kul assez fabuleux.
Tous leurs « leaders » et têtes d’affiche devenus des « loosers » par la magie des urnes !
Il y a de quoi se poser quelques questions, non ?
Le « monde d’avant » refuserait-il de mourir ?
 
« C’est une élection de statu quo, où tous les présidents sortants sont reconduits, et où tous les partis de droite ou de gauche ne font pas de bons résultats », a commenté le porte-la-parole du gouvernement : Il a vu ça où, au juste ?
Les effets du cambouis dans les yeux ?
« Le dégagisme a été dégagé » lâche « Nagea-Val-L’eau-Belle-qui-s’aime » (P.Soce) : La « pôvrette », si elle savait…
Trois prétendants de « droâte » avaient parié sur ce scrutin pour renforcer leur position en vue de la présidentielle de 2022. Leur pari s’est avéré gagnant.
Mais ça ne règle aucun problème de « succession ».
À « gôche », on ne voit toujours personne sortir du lot, même plus « Mes-Luches » et encore moins « Sœur-Âne ».
En bref, à la faveur de l’abstention, massive, la « droâte » républicaine (& démocrate) fait la course en tête. On sait pourquoi : La génération « X », la génération « Y », auront laissé les « boomeurs » le soin de choisir le destin des régions et des départements…
Et ce destin ne passe ni par « Marinella-tchi-tchi » ni par « Jupiter ».
C’est alarmant !
Non pas pour ces deux-là : Ils auront suffisamment accaparé le paysage politique ces dernières années pour les « dégager »…
Mais parce que si les « d’jeunes » se désintéressent à ce point-là des « choix politiques » à faire, c’est que ça semble leur servir à rien…
Il faut pouvoir l’entendre tellement ils ont été gavés de konneries en barre (entre théorie du genre, laïcité, immigration, insécurité, égalité des sexes, « Conard-virus » et j’en passe)…
 
Que le « Air-haine » échoue une nouvelle fois à briser le « plafond de verre », je m’en félicite, son message n’intéresse plus.
Même si force est de constater que le « front républicain » n’est pas complètement mort, dans les partis comme chez les électeurs « en présentiel ».
Et désormais, « Marinella-tchi-tchi » peut se méfier de la concurrence sur ses terres et thèmes labourées par d’autres, à commencer par « Riton-Zézé-Amour » qui n’espérait qu’une débâcle du parti frontiste pour se lancer en 2022.
 
Que quinze ministres sur la ligne de départ échouent à s’imposer à l’arrivée en buvant la tasse sur le parcours, je m’en réjouis aussi, mais c’est tout de même « déroutant ».
« Ces résultats sont une déception pour la majorité présidentielle » aura admis le patron actuel du parti.
Un échec, oui…
Une déconfiture, même !
Un parti « très centralisé, très personnalisé. »
Trop probablement : Il n’a jamais réussi à développer une « ligne » véritablement politique, hors le soutien à son créateur, « Jupiter ».
Ça me rappelle « Giskar-A-la-barre » qui passe des « Républicains indépendants » à l’UDI pour passer h%aut la main à « Mythe-errant »…
Le pays aura eu mal durant plus d’une décennie.
Comme quoi, c’est bien ce que nous avions diagnostiquer depuis quelques années : Pas de colonne vertébrale « idéologique » lui non plus…
 
Que les « écololos » n’aient pas pu transformer l’essai des municipales, et se plantent aux portes de la victoire, je m’en réjouis également : Ce sont des « nuisibles » depuis l’origine dans la mesure où ils sont devenus « attrape-tout », où tout leur est bon, même des alliances de la carpe et du lapin pour recueillir des indemnités d’élus et défendre tout sauf leurs concitoyens (qui ont bien du mal à survivre face à leurs diktats).
 
Il n’y a vraiment qu’en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » que l’électeur local ne se laisse pas prendre aux pièges de la démagogie ambiante, avec un taux de participation nettement plus fort qu’ailleurs, pour tenter de régler des rapports conflictuels avec l’État-central (et parigot). Le président autonomiste sortant du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, l’a emporté avec 39,7 % des voix, devant Laurent Marcangeli, le maire d’Ajaccio et tête d’une liste d’union de la droâte (32,1 %).
Les autres font de la figuration.
Jean-Christophe Angelini, à la tête de la liste PNC-Corsica Libera, arrive troisième avec 15,2 % des voix, devant Paul-Felix Benedetti, à la tête du parti indépendantiste radical Core in Fronte, qui a obtenu 13 % des suffrages.
En bref, ils sont repartis pour un round de négociation à couteaux tirés qui n’aura pas fait avancer grand-chose depuis 6 ans…
 
Autre fait marquant, qui passe presque inaperçu dans le brouhaha général, c’est la fin « officielle » du PCF (de mes kamarades staliniens) : La fin d’une ère !
Alors que c’était « scientifique »…
Le Parti communiste a perdu dimanche soir le Val-de-Marne, dernier département qu’il dirigeait, et ce depuis 1976, au profit de la « droâte ».
Il faut le faire, non ?
La « ceinture-rouge » qui part en quenouille…
La liste de droâte « Ensemble réveillons le Val-de-Marne » l’a emporté devant l’alliance de gôche dirigée par un « coco » qui a fait part, dans un communiqué, de sa « profonde tristesse ». Et hop, des indemnités d’élus en moins et surtout des financements « opaques » perdus…
Il ne reste désormais plus qu’un seul département à « gôche », mais « Soce », en « Ile-de-Gauloisie »: La Seine-Saint-Denis.
Et d’en rajouter : « Attaché aux valeurs républicaines, j’ai félicité le chef de file de la droite Olivier Capitanio mais je mesure les conséquences pour les Val-de-Marnais d’une droite omniprésente à la région, au département et dans de nombreuses communes », écrit-il défait depuis son canton de Champigny…
« C’est un évènement historique, à l’échelle de notre département et au-delà. Cette victoire exprime la volonté de changement que nous avions ressentie ces dernières années », a réagi le vainqueur…
Depuis la perte de l’Allier lors des élections de 2015, le Val-de-Marne était le dernier département dirigé par les communistes, à la faveur d’une alliance avec les forces de gôche.
Cette fois-ci, cette « alliance » n’aura pas suffi…
Déjà l’année dernière, lors des élections municipales, les « stals » avaient reçu une sérieuse claque: Les bastions historiques de Champigny-sur-Marne (la ville de Georges Marchais, dirigée par le PCF depuis 1950), Choisy-le-Roi (1959) ou encore Valenton (sous pavillon rouge depuis 1920 et le Congrès de Tours) étaient tombés aux mains de la « droâte ». Dimanche soir, les deux cantons de Champigny et celui de Choisy ont également été pris par les mêmes.
 
Le naufrage démocratique est finalement si fort… Certains veulent l’expliquer par la dilution des identités régionales dans de grands ensembles imposés par « Tagada-à-la-fraise-des-bois » : Encore une bourde de plus du « Capitaine de pédalo » ?
Ces prochains jours, c’est en fait la responsabilité de l’actuel gouvernement qui ne manquera pas d’être pointée du doigt.
En refusant de déconnecter totalement ce scrutin de la crise sanitaire et surtout de moderniser les opérations de vote, la majorité s’attire les foudres de toutes les oppositions. Même le patron des « Marcheurs-même-pas-en-rêve » l’a lui-même reconnu, en appelant « à répondre à la question démocratique dès ce soir, celle de nos institutions ».
C’était avant qu’il eût fallu le faire.
Mais « Jupiter » sera resté coi.
Était-ce « tactique » ou seulement « stratégique » en vue de sa réélection puisqu’il ne pense qu’à ça ?
Il faut dire que si seulement un pouilleux sur trois se déplace, c’est plus facile d’en convaincre seulement la moitié.
Globalement son score de 2107 au premier tour…
 
Justement faut-il tirer de ces régionales des leçons pour la présidentielle de l’année prochaine ? Ces élections auront eu le mérite d’apporter quelques clarifications au sein des différentes familles politiques.
Personnellement, ça confirme que la présidentielle est une chose, mais que le plus important restera les législatives suivantes qui sont les seules à faire des majorités gouvernementales…
À gôche, les listes d’union au second tour dans six régions auront montré que les gôches ne sont pas si irréconciliables que certains veulent le faire croire depuis plusieurs années.
Même si quelques « barons » de « gôche » auront assuré voter pour la « droâte ». Mais la « gôche » unie, ne l’a emporté que dans deux régions : Bourgogne-Franche-Comté et Centre-Val-de-Loire.
Rappelons-nous que justement la présidente la plus largement élue l’aura été en Occitanie, et qu’elle a refusé de s’accorder avec les « Écololos » et les Insoumis…
 
Ce qui m’interpelle reste encore et encore que deux tiers des électeurs qui se sont abstenus !
Même pas pour déposer un bulletin blanc ou nul…
La principale cause serait finalement que tous ces électeurs considéraient que ça ne servait plus à rien d’aller voter.
Élections pièges à kon ? Plutôt abstention, piège à kon, oui 
Car du coup, et c’est ce que je dénonce ici depuis des années, des minorités agissantes imposent leur loi en dehors de tout scrutin et les élus font ce qu’ils veulent malgré l’expression du peuple : Et ils sèment partout des éoliennes que bien peu les acceptent, par exemple…
Un sondage aura confirmé quelques jours plus tard que pour un abstentionniste sur deux, la « défiance » et le « désintérêt » étaient à l’origine de leur défaut de participation au scrutin, nous en avons déjà parlé.
D’autres ont dit ne pas avoir eu les informations nécessaires (16 %).
En réalité, pêle-mêle, les abstentionnistes critiquent le gouvernement et les partis politiques.
 
Le « Conard-virus » (merci à Pékin ?)  a pu jouer encore un rôle mais mineur. Le mois de juin est moins propice à la mobilisation que des mois plus froids… Mais depuis le début des années 2000, la participation décroît, même à la présidentielle qui est pourtant la reine des élections.
Une autre cause plus générale pourrait être que les électeurs, qui n’avaient que le vote pour s’exprimer, disposent désormais tous les jours des réseaux sociaux pour faire part de leur mécontentement : Ils peuvent avoir l’impression de mieux s’y faire entendre.
Alors, pourquoi aller, en plus, voter ?
 
Probablement plus grave, le pouvoir actuel a contribué, dans la lignée des précédents mais avec plus de vigueur, à dévaloriser les collectivités territoriales, notamment en rompant le lien fiscal entre les électeurs et les élus.
La suppression de la taxe d’habitation aura été le point d’orgue d’une politique qui fait qu’aujourd’hui la plus grande partie des ressources des collectivités locales viennent de l’État et que seule une minorité de contribuables paye encore des impôts locaux, la taxe foncière, des « proprios ».
L’effet en pèse bien sûr sur les élections locales car les électeurs ont perdu leur moyen de pression sur le vote des budgets, via la fiscalité.
 
Le même poison de la « rupture fiscale » est d’ailleurs le même au plan national.
Le prélèvement à la source brouille le coût de l’impôt, la suppression des cotisations chômage au profit de la CSG mélange les genres, à l’image d’ailleurs des cotisations sociales qui n’ont plus rien d’assurantiel et que les employés n’ont pas l’impression de payer puisqu’elles sont prélevées sans leur avis sur leur feuille de paye !
Et avec ces prélèvements obligatoires faramineux mais « invisibles », la puissance publique entretient de plus en plus les populations et les infantilise au point de les éloigner de l’isoloir.
Et les enfants ne votent pas, bien sûr !
 
Du coup, l’abstention apparaît bien plus comme un moyen négatif de voter…
Les « politiques » en font trop et plus personne ne sait ce qu’ils font.
On l’a bien vu dans les promesses faites à l’électeurs dans des domaines de « non-compétences » légales du dernier scrutin.
Le « pouvoir absolu » des « sachants » (trisomiques et autistes) prive en réalité les citoyens de l’espoir de pouvoir s’occuper encore eux-mêmes des questions de « la cité ». Les électeurs sont devenus las de partis qui ânonnent tous la même chose en faveur d’une « écolologie » dictatoriale et oppressante ou qui jouent à celui qui distribuera le plus de prébendes.
Et qui une fois élus se laissent déborder par la « technostructure ambiante » comme des nains du rachis.
Il y a de quoi écœurer le plus grand nombre, n’est-ce pas ?
 
La politique devrait reconquérir sa noblesse et l’électeur devrait retrouver son pouvoir d’arbitrage ultime et de recours.
Peut-être le ras-le-bol des électeurs est-il un signal : Ils veulent des langages clairs, des propositions responsables, ils attendent des pouvoirs élus qu’ils leur permettent d’exercer leurs libertés plutôt que de dépenser en vain l’argent public qui est toujours « l’argent des autres », le nôtre.
L’abstentionniste veut probablement moins d’État, mais un État efficace dans les domaines régaliens qui lui appartiennent. Il veut sans doute des collectivités locales aux compétence bien définies et bien exercées, en dehors de la confusion actuelle.
 
En bref, pour avoir raté tous ces objectifs-là, il semble qu’on peut en conclure que le peuple aura atteint son niveau « d’immunité collective » envers ses élus.
Peu importe finalement que ce soit le variant « alpha », « bêta », « gamma » ou « delta » qui gagne ou perde des élections : Absolument rien ne changera pour l’immense majorité des électeurs ! Ils seront « manipulés », confinés, castrés de la même façon.
On en est là et je ne suis pas bien sûr que ce soit un progrès démocratique…