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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 19 novembre 2018

Psychodrame à Londres

Ils ne feront jamais rien comme tout le monde…
 
Déjà, ils conduisent « à l’envers » sur leurs chaussées, mais en plus ils viennent de nous gratifier d’une nouvelle semaine de dingue (je vous avais prévenus : cf. http://flibustier20260.blogspot.com/2018/10/ils-vont-finir-par-perdre-leur-flegme.html) et… qui n’est pas terminée… : Mercredi dernier, on annonçait un accord de divorce entre l’UK de l’UE – dont on peut se féliciter… par principe « d’entente-cordiale » – obtenu de haute lutte au terme de vingt mois de négociations avec Bruxelles. La veille, « Théière-Mais », recevait un à un les membres de son cabinet pour leur expliquer qu’ils n’avaient pas le choix. Mais rien n’avait filtré.
La Livre-Sterling s’envolait et les indices boursiers phares également.
Le soir même je faisais savoir mon « scepticisme » à « mon boss » (qui se précipitait sur de la devise britannique pour « en être » et probablement « à découvert »).
En effet, on sait que l’accord doit être ratifié par l’UE en fin de mois avant d’être approuvé par le Parlement britannique.
Rien de moins certain, au moins sur la rive droâte de la Tamise.
 
Un traité de 585 pages que personne n’a lu, mais dont on sait que pour l’essentiel, il s’agit de mettre en place un « filet de sécurité » douanier et provisoire (jusqu’au 31 décembre 2019 éventuellement prolongeable un an de plus) afin de ne pas installer une « frontière en dur » entre les deux Irlande.
Mais du coup, Londres abandonnait son « indépendance » quant aux règles douanières applicables (et autres « judiciarismes » européens) sans plus avoir droit au chapitre (et après être passé par la caisse).
Parfait vu comme ça, sauf que ça veut dire que la First-Minister s’est retrouvée acculée à renoncer de facto à un vrai « Brexit » voté en juin d’il y a deux ans, donnant du temps au temps, une fois de plus (elle avait mis plusieurs mois avant de déclencher la procédure de divorce, et encore quelques-uns avant d’entamer les négociations)…
 
On pouvait donc s’attendre à une volée de bois-vert dès mercredi quand il aura fallu faire accepter ce texte en Cabinet : La synthèse de mon message.
Que ça n’a pas loupé : Quatre démissions ministérielles, la menace d’une motion de destitution, les « remainers » exigeant un second référendum et dès ce jour-là, la bourse marquait le coup et la Livre-Sterling plongeait comme pas encore vu depuis une bonne année…
Logique.
 
Logique parce que les Britishs sont complètement schizophrènes.
Je te vous rappelle ce que j’ai déjà dit (par ailleurs) : L’Écosse, l’Ulster et Londres ont voté le « remain ». Le reste du royaume de « brexit » (les « ruraux » et autres « sans dents » pour résumer jusqu’à la caricature : On leur a assez dit que tous leurs malheurs venaient de Bruxelles et que ça coûtait cher…).
Les premiers parce qu’ils souhaitent être indépendants de Londres et faire partie de la future fédération européenne ; les seconds parce qu’ils ne veulent pas remettre une frontière avec Dublin, mais veulent aussi et avant tout rester sujets-de-la-couronne britannique : Ils ont même envoyé un message fort à travers l’envoi de députés DUP-Unionistes. Pas question pour eux, minorité protestante huguenote-hérétique-anglicane sur l’île de tomber sous joug des « papistes », minorité dans la minorité à Belfast.
Les derniers parce qu’ils savent que si le pays largue les amarres d’avec Bruxelles, il ne retrouvera pas d’équivalent avec les Commonwealth (et les « cousins » canadiens) et encore moins avec les USA de « Trompe ».
D’ailleurs, ça fait un moment qu’ils font leurs cartons, les uns (les juristes) vers Dublin, les autres (les banquiers) vers Francfort-sur-le-Main ou « Paris-sur-la-plage ».
Kafkaïen…
 
Derrière cette « offensive », il y avait une « tactique » pour « Théière-Mais » qui était astucieuse : Laisser les continentaux « tirer les premiers » en acceptant en Commission (ou en sommet) l’accord conclu et se présenter devant son Parlement en affirmant : C’est un accord valide, y’a plus qu’à l’accepter pour être le « moins mauvais ».
Et pourquoi l’accepter ? Parce qu’il l’est par les 27 (sous réserve de l’approbation des Parlements nationaux concernés), qu’il n’y a pas d’autres accords techniquement possibles pour garder l’Ulster au sein de la Couronne, ou alors c’est le « hard-Brexit » (« non-deal ») voire, on renonce et on tourne le dos au vote du peuple des sujets de sa très gracieuse Majesté exprimé en juin 2016 (qui aura quand même surpris tout le monde…).
Or, je ne veux pas prendre la responsabilité de violer le vote démocratique & populaire, et je ne veux pas organiser un second référendum.
De toute façon parce que, quel que soit le résultat, il arrivera trop tard…
D’où mon « pessimisme » personnel car c’était aussi le discours quand je faisais mon « baise-en-ville » pour rejoindre « le Rocher » jeudi soir.
 
Car en effet, il faut être clair : Si un second référendum intervenait, il ne servirait à rien, même en cas de défaite du « Brexit ». L’UK est officiellement et juridiquement sortie de l’UE avec la date butoir du 29 mars 2019. Demain.
Annuler les effets de la « sortie » serait mandater le Gouvernement pour lancer une nouvelle adhésion.
On ne peut pas dire « faites comme si rien n’avait jamais existé ».
Style je divorce, mais je fais comme si le divorce n’avait jamais été prononcé : Il faut se remarier (à la Liz Taylor & Richard Burton…).
Question de bon sens…
Comme quoi ils en manquent, parce qu’évidemment, ils resteront les bienvenus, mais à de nouvelles conditions (accord de Schengen, l’Euro, etc.) et de toute façon pas avant quelques années…
 
Riposte attendue des « Brexiters », démissions à la chaîne, motion de défiance, annonces de leur vote négatif.
Le vote négatif, il n’est pas pour tout de suite : Juridiquement, « Théière-Mais » à tous les pouvoirs pour signer cet accord (dont ni les irlandais-du-nord, ni les travaillistes, ni une bonne partie des conservateurs, pas plus qu’une partie des « Lib’Dem » ne veulent).
Et une fois signé – probablement début décembre dans la tête de la PM – les faits restant têtus, elle a une chance de faire adopter ce texte courant du dernier mois de l’année ou au début de l’année prochaine.
C’est mince, mais c’est pour l’heure, hélas, sa seule issue, sa seule carte.
Pas terrible.
 
Parce que quoi : Ça va une nouvelle fois s’éterniser. Et jusqu’au dernier moment.
Probablement jusqu’après Noël.
En effet, si elle démissionne ou « est renversée » (je n’ai pas dit « culbutée »), il va falloir nommer un nouveau chef de Cabinet et constituer une sorte de gouvernement d’union-nationale.
Et là, il n’y a plus personne !
Bé oui, vous aurez remarqué que depuis une bonne décennie, quand une situation devient « inextricable », on y colle « une dame » pour redresser la situation.
Une habitude prise à Londres depuis Margareth Thatcher… On les trouve probablement plus « attachantes », je ne sais pas.
Ce n’est donc pas la solution et, sauf coup de tonnerre que je ne peux pas anticiper vendredi (à l’heure de la sieste-crapuleuse avec « balcon sur la Grande-bleue » : C’était un peu nuageux ce matin, mais maintenant le soleil brille et il fait presque chaud : 20°…), ils sont dans une impasse.
 
De toute façon, même si « l’homme providentiel » existe, il n’a pas de solution à disposition pour soigner « le grand-malade ».
Et le grand-malade, c’est une poignée de députés nord-irlandais du DUP (unionistes et « pro-remain »).
Ceux-là qui ne voulaient pas de « Brexit » ne veulent pas plus être « traité à part » dans l’accord mis en place, les faisant bénéficier de tous les bonheurs d’être encore européens !
Avouez qu’elle n’est pas mal comme erreur-historique…
Parce qu’au final, ils auront un « hard-brexit », sans accord mais avec une frontière d’avec les « parents » du sud de leur « îlot-du-nord dans leur île ».
Les uns vont compter en Euros, les autres en Livres. Et pas avec le même corpus juridique.
Que des cocus à venir, perdant sur tous les tableaux à la fois.
Et comme ils sont kons, on pouvait espérer une réunification de l’Irlande, mais pas du tout : On n’en veut pas ni à Londres ni à Belfast.
C’est dire…
 
Blocage ? Pas vraiment non plus. Le prochain gouvernement (remanié ou renversé) peut très bien signer l’accord en cours en tablant sur son aspect provisoire. À défaut de mieux pour l’heure : L’appliquer tout en étant déjà les deux pieds hors de l’UE.
C’est techniquement possible.
Et d’engager des négociations pour devenir un membre à part entière, non pas de l’UE mais de l’Association européenne de libre-échange (AELE).
Comme les Norvégiens, les Suisses, les Islandais et le Liechtenstein.
Ce qui ouvre la perspective du bénéfice de nombreux accords commerciaux (et financiers), y compris avec l’UE, pour environ un tiers de la planète.
Avec le Commonwealth, ça fait un second tiers.
De quoi « sauver les meubles »…
 
Je peux me tromper, mais ça pourrait être LA solution de remplacement pour que le grand-malade n’y perde pas trop de plumes.
Parce que là, c’est déjà assez mal-barré, juste pour une poignée d’irréductibles qui ne veulent rien savoir.
Terrible les peuples, quand on leur demande leur avis : Ils ne décident que des konneries.
Probablement une pierre de plus dans la mort par agonie-lente de nos démocraties-électives qui roulent sans s’en rendre compte vers la « démocrature ».
Notez que… ça arrange quand même les « fouteurs de boxon » qui ont si peur des alliances transcontinentales, tellement ils restent des nains.
Diviser pour mieux régner, c’est leur seul et dernier outil pour survivre comme ils l’entendent.
Et pour l’heure, ils marquent des points importants…

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