Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 31 mai 2023

Un peu d’histoire pour l’aculturé que je suis.

Sainte Pétronille: Vous connaissez ?
 
Eh bien je dois vous avouer mon ignorance (tellement immense que j’en ignore jusqu’aux contours…) : Je ne savais pas que c’était sa fête ce jour.
En bon « papiste » pour moâ, hier on fêtait la « visitation » qui rappelle l’épisode de la visite de la Vierge Marie à sa cousine Élizabeth. Celle-ci, bien que très âgée, portait en son sein, depuis cinq mois, un enfant qui fut plus tard connu sous le nom de Jean-Baptiste car il baptisa les « feujs » dans le Jourdain.
Marie venait d’apprendre qu’elle était elle-même enceinte de Jésus (l’annonciation, fêtée en mars, autre épisode biblique où Gabriel, l’archange, ne ménage pas ses effets : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. ») et sa cousine la salua par les mots célèbres : « Tu es bénie entre toutes les femmes et le fruit de ton sein est béni… ».
Globalement, c’est l’Ave Maria… tiré pour l’essentiel de Luc.
Ce qui a fait passer sous silence Pétronille.
 
D’autant qu’hier, c’était l’anniversaire du supplice de Jeanne d’Arc, en 1431, brûlée vive comme hérétique sur la place du Vieux-Marché, à Rouen, après avoir été jugée par un tribunal d’Église présidé par l’évêque de Beauvais Pierre Cauchon et par le frère dominicain Jean Le Maître, vicaire de l’inquisiteur en « Gauloisie-native »…
Bref, on patauge dans l’Histoire…
En l’honneur et en mémoire de Pétronille, également vierge, sainte et martyre du Ier siècle, une messe est célébrée à Saint-Pierre de Rome, ce 31 mai.
Jusqu’en 1922, la « Gauloisie » était placée sous le patronage de Pétronille, de Geneviève, de Radegonde et de Clotilde.
Aujourd’hui, elles sont remplacées par la Vierge Marie, Jeanne d’Arc et Thérèse de Lisieux, saintes patronnes de la « Gauloisie-des-mosquées-des-synagogues-et-des-huguenots »…
Je vais y revenir.
 
Pétronille appartenait à la branche chrétienne de la famille Flavia Domitilla à Rome par Titus Flavianus Petronius. Selon une tradition, elle aurait été baptisée par saint Pierre soi-même. Dès lors elle fut considérée comme sa fille spirituelle.
Quand la « Gauloisie-papiste » se fit « la fille aînée de l’Église » (de Rome), elle adopta sainte Pétronille et beaucoup de jeunes « Gauloisiennes » se firent appeler Perrette, Pierrette, Perrine, Pernelle, etc.
 
C’est parce qu’en 757, à la demande de Pépin le Bref, le pape Paul Ier, fit transporter, en un mausolée contigu à la basilique Saint-Pierre, les restes de sainte Pétronille.
Ils étaient jusque-là vénérés au cimetière de Domitille.
Et le mausolée fut considéré comme une chapelle Gauloisienne.
Le roi des Francs, en effet, venu au secours du pape Etienne II menacé par les Lombards, voulait se placer sous le patronage de saint Pierre, s’intéressant du même coup à celle qui passait pour sa fille, en raison d’une lecture étymologique erronée de son nom.
Car, plutôt qu’à la famille du Prince des Apôtres, les recherches historiques actuelles et les rares indices archéologiques inviteraient à rattacher cette vierge martyre des premiers siècles à la famille impériale des Flaviens, avec peut-être même une ascendance gauloisienne.
En tout cas, c’est à cette intervention que remonte l’attachement des rois de Gauloisie-apostolique à sainte Pétronille, considérée dès lors comme patronne du pays. Elle est honorée en grande pompe chaque année, depuis 1574, à l’autel où sont conservées ses reliques, à l’intérieur de la basilique Saint-Pierre, à Rome, par une messe particulière dédiée spécialement à mon pays (qui en a bien besoin…).
 
Cette année la messe est célébrée par Mgr Jean Laffitte, Prélat de l’Ordre Souverain de Malte. Généralement, ce ne sont pas moins de 200 fidèles et pèlerins tricolores de Rome, qui y assistent, ces derniers voyant en cette tradition une belle occasion pour réaffirmer l’amour qu’ils nourrissent pour leur chère patrie et prier pour elle.
Et je vous l’ai dit, elle en a bien besoin…
Selon la tradition, Pétronille aurait donc été amenée à la foi et baptisée par Saint Pierre lui-même, thèse jugée probable par la plupart des historiens.
Dans « La Légende dorée » du chroniqueur Jacques de Voragine, on raconte que Dieu lui aurait épargné le martyre en la rappelant à Lui, alors qu’un noble romain qui l’avait demandé en mariage, et qu’elle refusait d’épouser pour consacrer sa virginité à Dieu, la menaça de mort si elle ne lui donnait pas une réponse favorable d’ici trois jours.
Pétronille pria, jeûna et à sa prière, Dieu la rappela à lui.
Flaccus, le prétendant, à son retour, ne put qu’assister à ses funérailles.
Magnifique, n’est-ce pas ?
 
Mais pourquoi ce choix de sainte Pétronille ?
Comme dit précédemment, c’est à cause du roi franc Pépin le Bref lui-même qui a demandé au Pape que le corps de Pétronille soit porté au Vatican, qu’un sanctuaire y perpétue son culte, et qu’on y prie pour la nation franque.
Parce qu’en défendant le pape Étienne II, contre les Lombards et empêchant leur roi Astolphe de s’emparer de Rome et d’en faire la capitale, Pépin (père de Charlemagne, le gars de l’école et des lycées) lui avait donné un royaume, « l’État pontifical », proclamé le jour de son (deuxième) sacre par le Pape.
Je m’en souviens très bien : Il faisait beau ce jour-là, la lumière était splendide ce 28 juillet 754.
Pépin devient alors « Fils de l’Église », et sainte Pétronille, « la fille spirituelle » de saint Pierre, tout naturellement la « patronne des francs » qui vaudra à la « Gauloisie-éternelle » et par analogie, son titre de « Fille ainée de l’Église ».
Astucieux, non ?
 
Mais le pape Étienne II n’a pas eu le temps de transférer le sarcophage de sainte Pétronille dans une chapelle près de l’église de Saint-Pierre, comme il avait promis à Pépin, et c’est alors son successeur, le pape Paul Ier qui s’empresse de le faire. Celle-ci devient l’église des rois Francs, et en quelque sorte le symbole de l’alliance de la papauté et de la monarchie franque.
Le culte de la martyre romaine se répand alors dans toute la « Gauloisie-impatiente » où tant de petites Perrine, Pernelle, Perronelle voient le jour, en son honneur, comme je viens de le dire.
Que de prières lui sont faites pour intercéder en faveur de quelques grâces, pour guérir une maladie (Louis IX lui-même).
Que de défilés de rois dans la petite chapelle, que d’ornements précieux lui sont offerts au fil du temps. Jusqu’à une fameuse Piéta — celle de Michel-Ange — qui n’y restera que de 1499 à 1544, la chapelle devant être détruite comme l’ensemble de la basilique constantinienne, pour permettre la construction de l’actuelle basilique vaticane.
 
Le corps de sainte Pétronille est alors mis dans la « nouvelle Saint-Pierre » ainsi que la Piéta de Michel-Ange.
En 1889, le pape Léon XIII fait suspendre devant l’autel de sainte Pétronille une lampe dont la flamme doit toujours restée allumée, sur laquelle est gravée : « Elle semble toujours prier sans cesse pour la France ».
Et c’est donc à cet autel que, chaque année, une messe est célébrée pour la France.
 
Sur son sarcophage sont gravés ces mots : « Aureliæ Petronillæ Filiæ Dulcissimæ (« Aurélia Pétronilla chère fille ») ». Un sarcophage de marbre qui existait encore lors du transfert de ses restes dans la basilique pontificale par le pape Paul Ier (757-767) est aujourd’hui perdu. L’inscription sur ce sarcophage, ainsi qu’un manuscrit de Pierre Sabinus de Venise, montrent que Pétronille s’appelait Aurelia Petronilla.
Elle est née d’un mariage d’un Flavius avec une Aurelia, ou vice-versa.
 
Selon une lecture de la Passio sanctorum Nerei et Achillei par l’épigraphiste Giovanni Battista de Rossi, elle serait membre de la famille des Flaviens dont trois membres deviendront empereur. Elle aurait été enterrée dans une propriété qui, à l'époque de Domitien, appartenait à Flavia Domitilla.
La tradition chrétienne a retenu qu’elle était la descendante de Titus Flavius Petro, le grand-père de Vespasien. Dans l’Épître du pseudo-Titus, le disciple Tite, auteur pseudépigraphe de la lettre est présent à son domicile.
Il intervient pour interroger l’apôtre Pierre et demander sa guérison. Il en est de même dans les Actes de Nereus et Achilleus.
Or Tite est le diminutif de Titus, le « prænomen » porté par tous les hommes connus de cette famille flavienne.
Les textes chrétiens la présentent par conséquent et astucieusement, comme « la fille de Pierre » ce qui est une double référence : À celui qui lui a donné son nom et qui devait s’appeler Petro (Pierre en latin) — que celui-ci soit son père, son grand-père, voire son arrière-grand-père — et aussi à l’apôtre Pierre dont elle était la fille spirituelle, puisque c’est lui qui l’avait convertie.
De plus, c’était aussi une parente de la sainte Flavia Domitilla, me suis-je laissé dire…
 
Comme beaucoup de saints des premiers temps de l'Église, on ne connaît quasiment rien de sa vie. Les seules informations sûres sont le nom qu’elle portait, et le fait qu’elle soit une martyre : Ces deux indications figurent sur une fresque du IVème siècle située dans la basilique souterraine des Catacombes de Domitilla.
Toutefois, dans les tout premiers temps du christianisme, on était martyr (témoin) si on avait revendiqué sa qualité de chrétien devant un tribunal et refusé de sacrifier aux dieux romains, même si on avait été relâché ensuite par le tribunal.
Dans « La Légende dorée », il est écrit qu’elle était la fille de l’apôtre Pierre, sans faire référence à une filiation spirituelle.
Toutefois, une filiation spirituelle, soulignée par la consonance entre le prénom de Pierre et celui de Pétronille est plus probable.
 
Pétronille est souvent associée à sainte Félicule qui est parfois présentée comme sa sœur. « La Légende dorée » la présente comme une compagne de Pétronille, qui, elle aussi, se serait refusée au fameux Flaccus.
Pour cette raison, cette dernière aurait été livrée à la torture puis exécutée.
Pétronille apparaît pour la première fois dans un fragment en copte des Actes de Pierre un texte datant du IIème siècle, mais dans ces textes les plus anciens son nom n’est pas donné.
Elle y est désignée comme « la fille de Pierre ». Dans ces versions, elle demeure paralysée à la demande de ses parents, Pierre effectue donc le miracle qui consiste à la paralyser.
Le sens caché de ces allusions n’a pas encore été percé…
Dans certaines versions des Actes de Pierre, elle est appelée « la fille du jardinier ».
Le premier texte à donner finalement son identité est appelé Actes de Nérée et Achillée.
Comme dans le fragment copte, elle est paralysée à la demande de ses parents, mais dans cette version elle récupère progressivement sa mobilité, pour pouvoir être courtisée par Flaccus, l’obsédé.
 
Rappelons qu’aux côtés de sainte Pétronille, trois autres saintes du VIème siècle ont été longtemps les patronnes de la « Gauloisie-papiste ».
Sainte Geneviève a été la première « patronne des Gaules » sous les Mérovingiens et quand les Carolingiens sont arrivés au pouvoir, elle a été détrônée par Pétronille sans rien avoir fait pour les « Parigots ».
Puis elle est le redevient sous les Valois et ce, jusqu’à la révolution.
Sainte Radegonde, femme de Clotaire et fondatrice du monastère de Sainte-Croix de Poitiers, a été une sainte patronne secondaire du pays et elle est aujourd’hui la sainte patronne de Poitiers.
Sainte Clotilde, épouse de Clovis qu’elle convertit, a, elle aussi, été une des patronnes secondaires de la patrie.
 
Depuis un siècle, mon pays est placé sous le patronage de la Vierge Marie, Jeanne d’Arc et Thérèse de Lisieux.
Le 2 mars 1922, le pape Pie XI proclame dans sa Lettre apostolique Galliam, Ecclesiae filiam primogenitam, Notre-Dame de l’Assomption patronne principale de la Gauloisie. Dans cette Lettre, il rappelle que « selon un ancien adage, que « le royaume de France » a été appelé le « royaume de Marie », et cela à juste titre.
Car, depuis les premiers siècles de l’Église jusqu’à notre temps, Irénée et Eucher de Lyon, Hilaire de Poitiers, Anselme, qui de France passa en Angleterre comme archevêque, Bernard de Clairvaux, François de Sales, et nombre d’autres saints docteurs, ont célébré Marie et, ont contribué à promouvoir et à amplifier à travers la France le culte de la Vierge Mère de Dieu. »
 
Quant à Jeanne d’arc, canonisée en 1920, elle devient patronne secondaire du pays : « Nous déclarons avec la plus grande joie et établissons Pucelle d’Orléans admirée et vénérée spécialement par tous les catholiques de France comme l’héroïne de la patrie, sainte Jeanne d’Arc, vierge, patronne secondaire de la France, choisie par le plein suffrage du peuple. »
En 1944, Pie XII déclare Thérèse de Lisieux, canonisée en 1925, patronne secondaire de la Gauloisie, à l’égale de Jeanne d’Arc en raison de la large dévotion populaire qui s’est développée autour de sa personne.
Elle est également docteur de l’Église et patronne des missions.
Parfois, je vais prendre le frais dans le square des « missions étrangères », quand je ne suis pas appelé à quelques rendez-vous « discrets », parce que situé derrière l’Hôtel Matignon, au square Catherine-Labouré à deux pas de là, autre grande figure de chez les « papistes » (lazaristes et filles de la charité).
Le quartier en est plein…
 
Et moa, je reste toujours ignorant de l’étendue de ma propre ignorance…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

mardi 30 mai 2023

Tollé général !

Même la cour des comptes s’y met !
 
C’était la semaine dernière et la colère ne s’est pas apaisée. Et pourtant…
Parce qu’on a décidé pour vous, sans débat, sans vote, de décarboner notre économie nationale, ouvrant largement le robinet à subventions à venir pour financer une « révolution industrielle » qui tourne le dos à la précédente (parce que celle-là avait su sortir une large majorité de gens de la misère) en accord avec les « accords de Paris-sur-la-Seine » pour lesquels absolument aucun citoyen n’avait été consulté, la Cour de comptes s’est mise à compter et imaginer, dans le secret des cabinets de ses « sachants » des solutions abracadabrantesques !
Vous êtes assis ? Parce que nos vaches pètent trop fort, nous empêchant d’atteindre des objectifs ubuesques sortis du chapeau de « Fafa-l’empoisonneur », il nous faut « définir une stratégie de réduction » du cheptel bovin !
 
Bon, je vous rassure, tout est prêt.
On va vous faire bouffer des insectes, de la viande artificielle sortie de laboratoires, boire du lait de soja, manger des fromages de lait de poule, le tout pour diminuer l’empreinte carbone du pays.
Et enfin les « écololos » les plus radicaux, telle « Cendrine-Rousse-Eau », vont pouvoir, avec satisfaction, rendre inutiles, voire les interdire (ils n’ont que ce mot-là à la bouche) les « brochettes-parties » au barbecue symbole de la virilité insupportable à reconvertir en dévotion de la destruction de notre « savoir-vivre-ensemble ».
Magnifique, n’est-ce pas !
L’homme nouveau, qu’on voudrait presque voir émasculé pour éviter qu’il ne viole et tue ses femmes, est à naître sous un fatras de désolations ruineuses pour nos agriculteurs, ceux qui passent leur vie à nourrir les « sachants » et autres « bureaucrates » protégés par leurs lois (même absurdes).
On atteint là un des pics du ridicule encore jamais obtenu, et il y en aura d’autres à venir !
 
L’élevage bovin (environ 17 millions de têtes aujourd’hui) pèserait pour 11,8 % des émissions du pays, premier producteur européen de viande bovine et deuxième troupeau laitier derrière la « Teutonnie ».
Les vaches, en digérant, produisent et rotent du méthane, un gaz au pouvoir très réchauffant. « On voit (…) mal comment les émissions de méthane pourraient baisser de 30 % à la fin de cette décennie sans que l’agriculture, en tout premier lieu le cheptel bovin, soit affecté », écrit la Cour des comptes.
Je vais vous dire, si nos vaches ne produisent plus de lait, soit on l’importera, soit on fera du fromage de lactosérum humain !
Et puis on pillera toujours plus le fond des océans, parce que bon, notre tube digestif n’est pas fait pour puiser les protéines dont nos organismes ont besoin dans de l’herbe qui poussent (sauvagement depuis que le CO2 est un tout petit-peu plus abondant…) en forêt vierge (même dans les cimetières depuis qu’on ne peut plus désherber nos tombes…) : Je sais, j’ai vu les miennes…
 
Le vrai problème, c’est que c’est l’homme qui est dangereux pour la nature (tous les animaux le craignent, et ce n’est pas sans raison) et qu’en allaitant plus ses nouveau-nés, ou moins bien avec nos vaches laitières, on rendra un fier service à la planète !
 
C’est que jusqu’ici, les gouvernements avaient ménagé le secteur agricole : Ils lui demandaient moins d'efforts qu’aux autres secteurs (industrie, transports, énergie…) pour réduire ses émissions nocives pour la planète.
Et ils constataient déjà une baisse relative du cheptel, du fait des arrêts d’activité, de la sécheresse et que la consommation de viande rouge aurait tendance à stagner en parallèle.
C’est que c’est devenu cher pour les « sans-dents » de consommer de la viande, du porc, du poulet, du poisson.
 
D’autant que politiquement, cela aboutit à la situation des Pays-Bas « qui vont revenir totalement sur leur stratégie bas carbone ».
L’exemple des Pays-Bas est souvent cité comme repoussoir : Les plans de réduction des émissions d’azote du gouvernement néerlandais, qui prévoyaient notamment de réduire drastiquement le cheptel, ont déclenché l’ire des agriculteurs et propulsé un parti populiste en tête des forces politiques au Sénat !
La Cour des comptes suppôt que « Zézé-Amour » ?
Bé oui, elle abrite bien dans ses locaux une conseillère du « grand homme ».
 
La « Gauloisie-laitière » a perdu « près d’un million de vaches sur les seules sept dernières années. Mais selon la haute administration, nos vaches ne disparaîtraient pas assez vite des paysages », s’agace, dans une lettre ouverte à la « Première sinistre » la Fédération des producteurs de viande bovine (FNB).
« Si la production diminue pour satisfaire des objectifs climatiques et environnementaux, mais que la consommation ne suit pas, alors les importations augmentent » et les parts de marché des éleveurs nationaux « diminuent sans bénéfices climatiques ou environnementaux ».
Les maigres recettes fiscales (et sociales) aussi…
 
En 2020, on dénombre 91.123 exploitations spécialisées en élevage de bovins (lait, viande et mixte) qui occupent 32,7 % de la surface agricole utile.
À raison de 4,3 Md€ d’aides publiques par an, l’élevage bovin demeure, de loin, l’activité agricole la plus subventionnée en « Gauloisie-fiscale ».
Pour autant, le modèle économique des exploitations d’élevage apparaît fragile et sa viabilité reste dépendante du niveau élevé d’aides publiques en analysent les acteurs du secteur.
En élevage allaitant, les causes de cette piètre performance économique tiennent non seulement aux faiblesses du modèle économique des exploitations, mais aussi à la difficile adaptation de la production aux évolutions de la consommation, ainsi qu’aux fragilités et au manque de structuration de la filière.
 
Le coup porté par la Cour des comptes ne quantifie même pas ce que coûte à la Nation (et les impôts de ses citoyens) pour soutenir nos éleveurs.
À une époque (mais c’était du temps de la PAC), j’avais fait le calcul devant mes étudiants : Pour acheter 10 balles de viande, il fallait 10 balles de subventions prélevées directement dans le budget européen financé par les recettes fiscales des États membres payé par… le consommateur/kon-tribuable !
Et chez nous, la TVA n’était que de 5,5 %…
 
D’autant que la chasse aux gaz à effet de serre a bon dos : L’élevage bovin contribue à hauteur de 9 % des émissions de GES totales.
Dans le monde, les travaux récents évaluent à 14,5 % la contribution de l’élevage aux émissions de gaz à effet de serre et un peu plus de 10 % pour les seuls ruminants.
Cela porte la contribution de l’élevage bovin à 9,3 % : 4,3 % liés à l’élevage laitier et 5 % à l’élevage allaitant.
La part des petits ruminants (ovins, cabris, mules, chevaux et mouflons) est de moins de 1 %.
Dans un élevage bovin, la fermentation entérique (rumination) représente la moitié des émissions de GES.
Suivent ensuite la gestion des effluents, les achats d’aliments et la fertilisation minérale.
Finalement, la consommation d’énergies directes (fioul et électricité) ne représente qu’une part anecdotique des émissions de GES : Seulement 5 % !
Et encore…
 
Il faut savoir que l’élevage émet en particulier 3 types de GES :
― Le dioxyde de carbone (CO2) : C’est le gaz de référence, surement le plus connu. Il correspond à la combustion des énergies fossiles. Les intrants (aliments achetés par exemple) arrivent également avec un « poids environnemental », converti en CO2, qui traduit les étapes de culture / fabrication / transport nécessaires à leur élaboration.
― Le méthane (CH4) : C’est « le » gaz des ruminants. Il est émis directement par la fermentation entérique mais également par les effluents.
J’en pète aussi, mais moins d’un litre par jour…
En termes de changement climatique, son impact est plus important que le dioxyde de carbone : 1 kg de CH4 équivaut à 27 kg de CO2.
D’autant qu’il grimpe direct dans la stratosphère alors que le CO2 plonge dans toutes les profondeurs pour être plus lourd que l’air.
― Le protoxyde d’azote (N2O) : Ce gaz est en lien à la fois avec l’atelier animal (gestion des effluents) et l’atelier végétal. En effet, le N2O est également émis lors de l’épandage des engrais, aussi bien minéraux qu’organiques. Il correspond à une volatilisation de l’azote.
En agriculture, c’est le gaz le plus impactant pour le changement climatique : 1 kg de N2O équivaut à 273 kg de CO2.
C’est pour cette raison que les « bataves » ont souhaité l’interdire dans leurs « riches » plaines de limon marin…
 
Mais l’agriculture, et l’élevage en particulier, occupent une place particulière dans le changement climatique, à la fois acteurs et victimes : Ils se distinguent également des autres secteurs d’activité par leur capacité intrinsèque à compenser naturellement une partie de leurs émissions, via le stockage de carbone assuré notamment par les prairies et les haies qu’ils entretiennent !
Ce qu’aucun autre secteur d’activité ne sait faire…
 
Finalement, la Cour des comptes se mêle désormais du contenu de nos assiettes : « Cette réduction peut être aisément conciliée avec les besoins en nutrition des Français, un tiers d’entre eux consommant davantage que le plafond de 500 grammes de viande rouge préconisé par le plan national nutrition santé. »
Après, si l’on en suit les grands sorciers de la rue Cambon, nos paysans n’auront plus qu’à disparaître. Et pour que nous puissions continuer à manger notre ration de viande, il faudra bientôt l’importer des antipodes.
Mais il est vrai que les supertankers sillonnant nos océans, histoire d’importer des marchandises là-bas fabriquées par des esclaves pour les revendre ici à des chômeurs, ne sont pour rien dans la pollution globale d’une planète de plus en plus globalisée… tout le monde l’imagine bien !
« Décidément, en disait un autre, « on apprend tout dans les grandes écoles, hormis le bon sens. »
 
Il faut peut-être rechercher la vérité de cette agression ailleurs.
Dans les comptes publics, justement : Les agriculteurs coûtent chers.
En plus ils sont pénibles.
Ils protestent, disposent de tracteurs solides et même de citernes de lisier pour asperger ministères et préfectures.
Autant vous dire que si l’on pouvait se passer d’agriculteurs ce serait un progrès pour le grand capital ET les grands politiques.
Ce qui tombe bien…
Puisque maintenant on peut cultiver des cellules de viandes ou de poissons en laboratoire ce qui permet de se passer aussi bien des pêcheurs que des agriculteurs.
Ces futures usines laboratoires pourront être installées en ville en circuit court. Encore mieux avec la « smart-ville » connectée avec tout à moins de 15 minutes… de marche à pieds !
 
Et l’on pourra donc avoir comme ça quelques grosses compagnies multinationales alimentaires qui vont pouvoir commencer à nous vendre de la viande d’usine, sans agriculteur, à un prix encore plus cher (mais « écolologique », certifiée « bas-carbone » avec pastille « Crit’air » à l’appui) en captant toute la marge autrefois prise par les agriculteurs et leurs réels coûts de production qui ne leur permettait pas de s’en sortir.
Bref que du bonheur industriel.
Et la fin de la filière « bio » programmée dans la foulée, écrasée par l’industrie à venir…
 
La Cour des comptes peut s’autosaisir d’une problématique, ou la « Première sinistre » peut le lui demander, c’est dans le jeu normal de nos institutions.
Ce qu’on peut reprocher à nos « sages », c’est qu’ils ont fait ce rapport dans leur coin, sans interroger les parties prenantes.
Et ce n’est pas en braquant les éleveurs avec un discours très négatif qu’on va y arriver, le risque étant de se retrouver dans une situation de blocage.
 
Notez également que ce qui il y a de bien avec le « réchauffement climatique » (des « écololos »), vous en avez encore là la démonstration, c’est que l’on peut le mettre à toute les sauces pour faire encore et toujours plus de bénéfices !
Il ne faut avoir aucune naïveté à ce sujet… C’est ce qu’on appelle le « retour sur investissement » !
Et là, vous commencerez à comprendre à quoi et à qui toute cette hérésie sert.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

lundi 29 mai 2023

Les bienfaits du vin rouge pour la santé

Esprit es-tu là, au fond de mon verre de vin ?
 
Non, en fait, je profite que l’Esprit Saint – le troisième personnage de la Chrétienté – soit débarqué hier pour vous parler d’un problème qu’il va être difficile de surmonter en… « Corsica Bella-Tchi-tchi » !
La production de ce médicament universel qu’est le pinard !
Et je ne me moque pas.
Si de nos jours il est prouvé que la consommation d’alcool est dangereuse pour la santé et doit s’effectuer avec modération, des études montrent qu’une consommation modérée peut offrir des bénéfices sur la santé.
 
Connaissez-vous l’œnothérapie ? Cette science populaire et ancestrale qui consiste à traiter de façon préventive ou curative de nombreux maux et maladies humaines. En d’autres termes, savoir consommer le bon vin en bonne quantité et au bon moment pour être en bonne santé !
Même si ce n’est pas remboursé par la « Sécu »…
Et c’est notamment le cas dans le cadre d’une consommation modérée de vin rouge et des antioxydants qu’il contient.
L’œnothérapie trouve ses racines dans l’histoire même de la médecine. En effet, Hippocrate lui-même disait « le vin est une chose merveilleusement appropriée à l'homme si, en santé comme en maladie, on l'administre avec à propos et juste mesure, suivant la constitution individuelle ».
Or, Hippocrate est considéré comme étant le père de la médecine moderne, et tout médecin doit aujourd’hui prêter le serment d’Hippocrate avant de pouvoir exercer et ce n’est sûrement sans raison.
 
La question de savoir si le vin rouge présente des avantages notables pour la santé est encore sujette à débat. Cependant, des études ont montré que la consommation quotidienne d’une quantité modérée de vin rouge, dont la teneur en alcool est comprise entre 12 et 15 %, contribue à la prévention d’un certain nombre de maladies, dont les maladies cardiovasculaires.
Il convient tout d’abord de rappeler que la différence entre une consommation modérée et excessive est mince. Une consommation excessive de vin peut être préjudiciable pour la santé physique.
D’un autre côté, une quantité trop faible ne vous apportera pas les vertus dont bénéficient habituellement les buveurs modérés.
 
Dans le détail, les antioxydants contenus dans le vin blanc peuvent contribuer à protéger le cœur et les poumons, à réguler la glycémie, à prévenir le vieillissement, à lutter contre les rhumes et à améliorer les fonctions cérébrales. 
Les principales variétés de vin blanc en « Gauloisie-spirituelle » sont le chardonnay, le sauvignon blanc, le pinot gris et le riesling.
Les vins blancs sont les plus acides, ce qui signifie qu’ils sont les pires pour les dents.
En outre, le vin blanc contient beaucoup moins d’antioxydants, bons pour le cœur et prévenant le cancer, que le vin rouge, et contient à peu près la même quantité de calories.
Les vins rouges, dont le goût et la couleur peuvent varier, sont préparés en écrasant et en faisant fermenter des raisins entiers de couleur foncée. Il existe de nombreuses variétés de vin rouge, dont les plus courantes en « Hexagonie » sont le merlot, le pinot noir, le cabernet sauvignon, le shiraz, et le gamay.
 
Les raisins plus foncés sont plus riches en anti oxydant comme le resvératrol, l’épicatéchine, la catéchine et les proanthocyanidines.
Parmi ceux-ci, le resvératrol et les proanthocyanidines sont principalement responsables du maintien de votre santé.
Les vins rouges sont également connus pour réduire le taux de mauvais cholestérol dans votre organisme.
Non seulement il régule le taux de cholestérol, mais il maintient également le cœur en bonne santé. Les polyphénols, un certain type d’antioxydants présents dans le vin rouge, empêchent la formation de caillots indésirables en maintenant la souplesse des vaisseaux sanguins. Toutefois, il ne faut pas oublier que la consommation excessive d’alcool endommage le cœur.
 
Le resvératrol, composé naturel présent dans la peau du raisin, régule le niveau de sucre dans le sang chez les personnes atteintes de diabète. La recherche a montré que les sujets qui ont pris 250 mg de suppléments de resvératrol une fois par jour pendant trois mois avaient des niveaux de glucose dans le sang plus bas que ceux qui n’en ont pas pris.
Il faut que je m’en occupe.
Le resvératrol contrôle également le cholestérol et la tension artérielle systolique.
Une consommation régulière et modérée de vin rouge peut réduire efficacement les risques de certains types de cancers tels que le cancer basocellulaire, du côlon, de la prostate, des ovaires, etc.
Mais ça reste controversé…
 
Les antioxydants présents dans les vins rouges traitent le rhume, car ils protègent les cellules contre les effets nocifs des radicaux libres.
Selon des recherches de quelques « trouveurs », le resvératrol présent dans les vins rouges inhibe la formation de la protéine bêta-amyloïde, un ingrédient clé de la plaque du cerveau des personnes atteintes d’Alzheimer.
Vous seriez heureux d’apprendre que le resvératrol aide également à contrôler votre poids : Le composé chimique piceatannol converti à partir du resvératrol réduit les cellules graisseuses de notre corps.
Selon d’autres « trouveurs », le piceatannol accélère les récepteurs d’insuline des cellules graisseuses, ce qui bloque les voies nécessaires à la croissance des cellules graisseuses immatures.
 
Une autre étude menée sur des personnes d’âge avancé (j’y arrive péniblement) a montré que la consommation quotidienne d’une quantité modérée d’alcool éloigne la dépression. Les personnes qui boivent du vin rouge sont moins susceptibles d’être déprimées que celles qui n’en boivent pas.
De plus la nature antibactérienne du vin rouge lui permet de traiter les irritations de l’estomac et autres troubles digestifs.
Il a également été prouvé que la consommation de vin réduit le risque d’infection par helicobacter pylori, une bactérie que l’on trouve habituellement dans l’estomac.
 
Ceci dit, on rappelle qu’une consommation excessive d’alcool peut ruiner les effets bénéfiques énoncés ci-avant et avoir un certain nombre d’effets négatifs sur l’organisme. On pense notamment à la cirrhose du foie, la prise de poids et une hausse de la tension artérielle.
Cependant, cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas vous permettre de boire votre vin rouge préféré de temps en temps. Idéalement, la consommation ne devrait pas dépasser 1 à 1,5 verre par jour pour les femmes et 1 à 2 verres par jour pour les hommes.
Il est également conseillé de ne pas boire de vin pendant 1 ou 2 jours entre les deux, afin de laisser un intervalle suffisant entre deux consommations.
Toutefois, il doit s’agir de votre limite de consommation totale et non du vin seul.
 
Il n’est pas toujours nécessaire de consommer le vin au verre uniquement. Vous pouvez l’utiliser comme ingrédient dans vos plats ou préparer une sauce au vin rouge pour accompagner votre dîner et en tirer les mêmes avantages. Le vin rouge présente également une foule d’autres avantages pour la santé, comme le traitement des maux de tête, la réduction de l’apport calorique en réduisant l’appétit.
 
Le « french paradox », c’est finalement une question simple : Comment peut-on, en « Gauloisie-culinaire », consommer autant de viande et de graisses animales tout en ayant des taux d’infarctus et de crises cardiaques inférieurs à ceux d’autres pays ?
La réponse, pensait-on alors, tenait dans un verre de vin rouge.
Et plus précisément, justement dans un des polyphénols du vin : Le resvératrol.
Les polyphénols sont des molécules présentes dans le raisin et qui s’infiltrent dans le vin en produisant de nombreux effets.
Le plus connu est le tanin, qui offre une texture au vin et ajoute des saveurs.
Le resvératrol présent de façon concentrée dans la peau du raisin, a un effet anti­oxydant, anti-inflammatoire et limitant les caillots sanguins.
Ces bénéfices ont été éclairés par quelques études, la plus large étant celle de l’organisation mondiale de la santé, effectuée sur plus 15 millions de personnes dans 25 pays.
Du sérieux, donc : L’étude a mis en avant les effets préventifs du vin rouge à dose modérée (1 à 3 verres par jour).
 
Mais ces études restent insuffisantes pour tirer une conclusion. On pourrait conclure en disant que si l’alcool que contient le vin est unanimement reconnu comme nocif pour la santé (surtout en grande quantité), les composés végétaux contenus dans le vin ont des bénéfices. D’où le potentiel effet bénéfique d’une consommation modérée !
Partant du principe que ce sont les molécules présentes dans la peau du raisin qui prodiguent des bienfaits, seul le vin rouge est concerné.
Pourquoi ? C’est parce que seul le vin rouge passe par l’étape de macération.
Lors de cette étape, les baies sont laissées en contact du jus pendant une période durant de quelques heures à quelques jours, permettant à ces polyphénols de s’infuser dans le vin.
Et les vins les plus concentrés en resvératrol sont ceux des cépages suivants :
Le malbec, qui remporte la palme par sa concentration et l’épaisseur de la peau de ses baies. On en retrouve dans une appellation qui a fait son renom : Les vins de cahors.
La petite syrah et le Saint-Laurent, qui sont deux cépages riches de ces polyphénols mais très peu cultivés chez nous.
Le pinot noir, cépage emblématique des vins de bourgogne, que l’on retrouve également en alsace, dans le jura et dans le vignoble du centre Loire.
Et enfin les cépages des vins de bordeaux (merlot et cabernet sauvignon majoritairement), qui obtiennent collectivement une concentration moyenne qui leur ouvre l’accès à ce classement.
 
Cependant, il n’existe pas de quantité de vin rouge qui vous permettra d’être en bonne santé ou d’améliorer votre santé. Un maximum de 1 à 3 verres par jour permet de bénéficier des effets antioxydants, anti-inflammatoires et anti-agrégants des molécules de resvératrol présent dans le vin rouge en limitant l’impact négatif de la consommation d’alcool que cela représente.
Ceci-dit, attention aux conclusions hâtives et aux généralités !
Chaque système immunitaire est différent, chaque personne est différente et votre corps réagit différemment aux différents stades de votre vie.
 
Attention donc, le vin ne doit pas être considéré comme un médicament !
C’est pour cette raison qu’il n’est pas remboursé par l’assurance-maladie et jamais prescrit par les carabins.
Ceci dit, si je vous parle de tout ça, c’est qu’il y a un problème en « Corsica Bella-Tchi-tchi » qui va devenir plus prégnant.
Nous élevons des cépages communs, mais également des pieds endémiques comme le Sciacarello, un cépage local, qui donne des vins fruités avec du corps.
Ou encore le Nielluccio, un autre cépage local qui donne des vins colorés et charpentés.
Le Barbarossa, cépage local du Carignan qui donne des vins corsés et colorés.
Le Grenache noir donne du corps, de la couleur au vin. Le Cinsault donne des vins souples, fruités et colorés. Le Mourvédre, donne des vins charpentés et le Syrah des vins colorés, tanniques, fruités.
Dans les blancs, il y a l’Ugni blanc, qui donne un vin blanc donne des vins fins, neveux. Et surtout le Vermentino qui offre un vin blanc de cépage local, pour vins blancs secs, avec une légère acidité.
Sans on cultive également le Muscat blanc à petits grains qui donne un vin blanc pour les vins doux naturels.
 
Et notre problème médical, en « Corsica Bella-Tchi-tchi », ça reste le réchauffement climatique.
La vigne est une liane qui existe depuis des millénaires et a toujours fait preuve d’une capacité d’adaptation étonnante.
Pour le moins, le changement climatique que nous vivons aujourd’hui n’aura-t-il aucun impact sur ce qui représente aujourd’hui, pour la Corse, à la fois une part importante de son patrimoine historique et un secteur économique à forte valeur ajoutée.
Mais si le risque est là, comment peut-on l’anticiper ?
 
Conscient de l’enjeu, le Crvi (pour Centru di ricerca viticula di corsica), implanté sur le corsic’agropôle de San-Giulianu, a placé cette problématique au cœur de son dernier plan stratégique qui vise à « développer des leviers opérationnels pour l’adaptation, la sécurisation et la valorisation du vignoble corse dans le contexte de changement climatique ».
 
Créé en 1982, le Crvi est beaucoup plus qu’un simple conservatoire des cépages corses. En réalité, c’est une petite exploitation viticole, avec son domaine de 4,4 hectares, son mini-chai, et sa cave de conservation, sur laquelle se sont greffés trois laboratoires : Un laboratoire d’analyse œnologique, un de microbiologie, enfin, un de physiopathologie de la vigne.
Dix salariés y travaillent, sans compter les stagiaires qui viennent de toutes les régions viticoles de « Gauloisie-viticole » : « Une équipe de spécialistes avec un ingénieur agricole, un ingénieur agronome, un œnologue, des biochimistes… Tous formés aux sciences de la vigne et du vin… Et toujours en éveil parce qu’ils participent à des groupes de travail, des colloques, et collaborent avec des équipes de recherche hors de Corse ».
 
Le centre s’intéresse à la fois aux terroirs, aux cépages, à la typification des vins et aux techniques de vinification. De quoi multiplier les essais expérimentaux, de la plantation de la vigne jusqu’à la production du vin lui-même : Autant de vins expérimentaux, qu’on ne trouve nulle part ailleurs et qui, soigneusement étiquetés, trônent dans des bouteilles alignées au sein d’un petit musée interne aménagé en sous-sol.
Car le Crvi réalise 80 mini-vinifications tous les ans, chacune permettant de produire une quinzaine de bouteilles. « Ces vins, reflet des expérimentation mises en place sur le terrain, sont ensuite analysés et dégustés ».
Quand ces essais se révèlent concluants, le Crvi peut en faire profiter les producteurs.
Inscrit au contrôle bois et plants de vigne, agréé par « Trans-agrimer », il a en effet le droit de diffuser des greffons : Ses 11,5 hectares de vignes mères de greffons lui permettent ainsi de distribuer les cépages auprès des pépiniéristes.
 
Le centre ne travaille pas en vase clos : Les vignerons y sont fortement impliqués. « Nous sommes une association loi 1901. Le conseil d’administration et l’assemblée générale sont exclusivement composées d’acteurs de la filière. »
Ainsi, les acteurs institutionnels comme la chambre d’agriculture, l’Odarc, la Safer ou encore le lycée agricole, sont représentés à l’assemblée générale, tout comme le monde coopératif – avec les quatre caves corses et les caves particulières – à travers Uva corse.
Et ce sont vingt vignerons, représentant toutes les AOP de Corse, qui constituent le conseil d’administration, présidé par une femme. Y siègent également les présidents des deux autres structures qui interviennent sur le vin en Corse, le conseil interprofessionnel des vins de Corse, et le GIAC (groupement intersyndical des appellations d’origine contrôlée de corse).
Et 70 % des essais sont en effet réalisés chez les producteurs qui n’hésitent pas à mettre une partie de leurs parcelles à la disposition du centre de recherche.
 
Depuis 2021, date de mise en œuvre du nouveau plan stratégique du Crvi, un fil directeur guide ces expérimentations : « L’idée, c’est de développer une véritable stratégie d’adaptation pour répondre à l’évolution climatique ». Pour y travailler, les chercheurs du Crvi peuvent jouer sur trois facteurs essentiels pour la vigne et le vin : Le contexte pédoclimatique, le matériel végétal et l’humain.
Le plan se décline en 33 actions, visant tout à la fois à mieux connaître les conditions de production, à faire en sorte de conserver le vivant – essentiel notamment pour maintenir la biodiversité – et à agir sur les pratiques de culture comme de vinification.
Au-delà de l’observation, différentes techniques sont expérimentées pour limiter les conséquences du dérèglement climatique.
Ainsi d’une action menée dans le domaine d’Alzipratu (Balagne), sur des plantations de Sciacarellu : « Un cépage extraordinaire, mais qui est très sensible au flétrissement… or le flétrissement augmente avec la sécheresse ».
Des filets d’ombrage, plus ou moins couvrants, à la taille tardive – qui décale la maturation des raisins – en passant par le paillage… « nous avons testé plusieurs leviers ».
Les caractéristiques d’anciens cépages retrouvés et assainis peuvent également contribuer à anticiper les dérèglements du climat : L’Uva biancona, récemment inscrite au catalogue, présente ainsi une maturité tardive très intéressante dans le cadre d’un réchauffement climatique.
 
Ces actions sur les cultures se combinent avec un travail sur la vinification : Chaleur et sécheresse peuvent modifier les caractéristiques des vins issus de certains cépages. L’assemblage avec d’autres vins, aux caractéristiques différentes, permet de corriger ces imperfections : Trop d’alcool, carence en acide notamment.
Ainsi, la biodiversité contribue-t-elle également à la résilience du vignoble.
La Corse semble bien dotée en la matière, et d’autant plus que, pour un même cépage, existent ce qu’on appelle des « clones », soigneusement répertoriés, qui sont en fait des individus ayant développé des caractéristiques spécifiques.
Le conservatoire du Crvi en compte 240 !
 
Si l’anticipation du changement climatique est au cœur des travaux du Crvi, le centre œuvre également pour répondre aux nouvelles attentes sociétales – par exemple pour la production de vins sans sulfites –, pour diversifier les produits – comme les fins mousseux de qualité réalisés avec des cépages rares, ou les vins oranges qui sont des vins blancs travaillés comme des rouges – et plus généralement pour améliorer la qualité – y compris dans le cadre de projets transversaux qui le conduisent à travailler avec d’autres filières agricoles, comme par exemple l’expérimentation de fûts de châtaigniers…
De quoi offrir au consommateur bien des plaisirs dans la dégustation de vins corses toujours plus inventifs.
C’est assez géant, finalement, qu’on pense à ma santé en préparant mes futures consommations à des lendemains plus ensoleillés encore…
 
En cette Pentecôte 2023 (à laquelle je n’avais aucune raison objective d’assister), je trouve passionnant que l’Esprit ne vienne pas qu’aux Apôtres mais aussi un peu aux vignerons… Corses !
Ça méritait bien un petit post défouloir dégoulinant d’optimisme.
 
Bien à vous toutes et tous !
 
I3
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !