Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 30 septembre 2019

Journée de deuil !

« J.C. » n’est plus…
 
Et c’est ma « Môman-à-moâ-même » qui se souvient avoir dansé avec lui dans ses « jeunes années » : « Un prétentieux ! » qui cherchait un « bon parti ». Il aura trouvé la « Bernie », ex-de l’Institut-Catho comme ma Môman, qu’aura également croisée sa cousine-germaine Marie-France à science-Po (cousine qui aura épousé un sup-télécom...) La compétition était aride même au-delà du cercle des carabins où tout le monde se connaissait dans la « bonne-société » des élites ! Une époque où les bacheliers se comptaient seulement en une ou deux dizaines de milliers, pas plus.
Il faut dire que Jacques et ma Môman  sont nés la même année, le même mois et la même semaine… Et c’est un de plus qui part avant elle !
Elle commence à les collectionner malgré son crabe qui lui bouffe son sommeil et sa bonne humeur.
Mais les rapprochements s’arrêtent là : Elle est né dans le 9ème arrondissement de « Paris-sur-la-plage », lui dans le 5ème, clinique Sainte-Hilaire, comme le « cousin-Jean » (Tiberi).
 
Quant à moâ, j’ai collé ses affiches pour différentes campagnes, dont la première municipale parigote : Il était déjà « en froid » avec « Giskar-A-la-Barre » et avait le soutien de « mon papa-à-moâ » (celui qui me fait encore « frémir » quand je l’évoque…), et si le « cousin Jean » a soutenu l’appel des 43 contre « Chat-ban », c’est grâce à mon « papa-à-moâ », ce qui aura permis au « Chi » d’être parachuté tête-de-liste dans le 5ème.
Une entreprise de « félons ».
Mais comme le « cousin Jean » en était déjà un à l’égard de Capitan…
Passons…
 
Le « Chi » avait la jeunesse pour lui, le langage clair et était un chouilla plus grand que moâ. J’ai suivi.
J’ai surtout aimé sa démission de Matignon. Je ne votais pas, mais déjà je ne supportais pas « sa Sublime Suffisance » (à ne pas confondre, même s’ils sont du même moule et du même, bois avec « Bat-la-mou » et ses chaussettes cardinalesques !)
Je n’ai pas du tout apprécié son « Appel de Cochin », mais comme il était revenu dessus, j’ai su pardonner et j’ai continué à coller ses affiches jusqu’à ce jour de 1981 entre-deux-tours où nous avions reçu consigne de « ne pas faire campagne ».
Manœuvre qui aura été réitérée à la fin de la campagne des municipales parigotes, où nous pouvions battre le candidat « soce » dans le 12ème avec peu d’effort : Les « félons » frappaient de nouveau, pas question de soutenir le « bâfreur de pizzas » (et bien sûr encore moins la « Panaf’-à-roulette »).
Les rancœurs qui finissent dans les poubelles de l’Histoire, mais pourrissent le quotidien du plus grand nombre…
J’ai rendu ma carte, bien sûr.
J’ai longtemps gardé des contacts, notamment pour alerter sur « Bling-bling » qui jetait le pays entre les bras de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », mais je constate que j’étais encore le seul à être en avance sur l’Histoire.
Re-passons : La page est définitivement tournée.
Le « Chi » rejoint mon « Papa-à-moâ » (celui qui…) dans son cimetière Montparnasse  l’issu d’un G30 improvisé.
 
Il avait pour lui sa clope au bec resquillant au portique de la RATP, ses pieds sur la table, ses mains dans les poches de son costume « trois-pièces » : C’était un bon vivant, toujours souriant, mais aussi un « serial-killer » en politique.
Et une seule ambition : « Son boulot de dans deux ans » dixit « supermenteur », qu’il a fini par avoir.
Pour en faire quoi ?
Son premier mandat aura été phagocyté par « Tonton-Yoyo » (qui aura fait tâche dans le déferlement d’hommages), la faute à une konnerie de « Juppette » et « Vil-pain » et le second n’aura pas été meilleur pour le pays, loin de là.
Tout juste le refus d’aller faire la peau de « Saddam » en Irak, et avec panache il faut bien le reconnaître, le refus du survol du territoire par les bombardiers « ricains » qui allait « donner la leçon au libyen » et quelques autres encore, mais il est resté « solidaire » au premier rang en 2001.
Il fallait en avoir pour préparer en même temps la réintégration du pays dans l’Otan…
 
On vous vante un style, sa simplicité dans les gestes et dans les mots, et même sa gourmandise.
En fait, c’était un « bon vivant » parfois très grivois, paillard, limite grossier.
Une rondelle de saucisson par-ci, une gorgée de bière par-là, il ne boudait pas son plaisir avec des formules qui sont parfois restées dans les mémoires, comme en 2005 lorsqu’il reste ébahi devant un parterre de vaches salers : « Ce ne sont pas des bovins, ce sont des chefs-d’œuvre ! »
Ça avait tout de même plus de classe que le « kass’-toi-pôv’-kon » de son successeur ! Car lui, c'était plutôt le genre « Connard ! Enchanté, moi c’est Chirac ! »
 
C’est probablement ce qu’il faudra en retenir, et ce que j’en retiens : Ses bons mots.
« Qu’est-ce qu’elle me veut de plus cette ménagère ? Mes couilles sur un plateau ? » en parlant de « Maggy »…
Le Sun titrera le lendemain : « Le Premier ministre français est ordurier ».
Tellement « ordurier » que 34 ans après, ce sont les anglais qui ne savent plus comment se défaire du sparadrap européen…
 
« Une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, qui gagne 50.000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! », et d’ajouter « si vous ajoutez à cela le bruit et l’odeur, eh bien le travailleur français sur le palier devient fou ».
Il parlait de quoi, là ? Du kebab ou de la sardine-grillée de la concierge hispanique ?
 
J’ai bien aimé la formule, de 1992, « Allons boire à nos femmes, à nos chevaux et … à ceux qui les montent »
Grivois, vous dis-je…
À Jérusalem, son coup de chaud : « Qu’est-ce qu’il y a encore comme problème ? Je commence à en avoir assez ! What do you want ? Me to go back to my plane, and go back to France ? (…) This is not a method. That is provocation. Please you stop now ! » à l’adresse du service d’ordre israélien assurant sa protection à l’occasion d’un bain de foule.
 
Et lui l’abracadabrantesque affaire des cassettes-Méry : « Je suis indigné par le procédé, indigné par le mensonge, indigné par l’outrance… Il doit y avoir des limites à la calomnie (…) Aujourd’hui on rapporte une histoire abracadabrantesque ». Formule, empruntée à Rimbaud, qui aurait été soufflée « Vil-pain-de-Gaz-Ou-l’Eau » qui avait des lettres.
Un an plus tard, interrogé sur la polémique autour du financement de ses voyages privés en tant que maire de Paris entre 1992 et 1995, il use cette fois d’une onomatopée pour dissiper les soupçons. « Donc pour vous, les sommes se dégonflent ? », interroge PPDA. « Ce n’est pas qu’elles se dégonflent, c’est qu’elles font pschitt, si vous me permettez cette expression ».
Et effectivement, elles ont fait pschitt, comme toutes ses autres casseroles…
 
Et puis il se sera fait un ennemi-létal de « Bling-bling », le revenu de parmi les félons (ce doit être dans les gènes de ce parti qui fut le mien) : « Il n’y a pas de différends entre le ministre des Finances et moi, pour une raison simple : c’est que notamment s’agissant de la dépense, je décide, et il exécute ».
Il aurait mieux fait de le laisser dans sa fange « Neuillyssoise-sur-Seine », ça aurait éviter l’épisode « Tagada-à-la-fraise-des-bois » en « Capitaine de pédalo ».
Mais comme il aura déjà tué « Giskar-A-la-Barre » en surjouant « Mythe-errant », on le savait prêt à toutes les félonies pour achever sa destinée et « Bling-bling » aura été un excellent élève…
 
Naturellement, tout le monde sait qu’une de ses formules préférées reste « Ça m’en touche une sans faire bouger l’autre »
Ou encore « Les emmerdes, c’est comme les cons, ça vole toujours en escadrille ». Grivois, trivial, paillard.
Mais vous aurez aussi oublié : « On fait des cadeaux avant les élections, et on décide les impôts tout de suite après »… pour les financer !
Ou, « Dans une campagne électorale, quand vous voyez un buffet il faut manger. Quand vous voyez des toilettes, il faut y aller. »
Et « La choucroute ? C’est matin, midi et soir »
 
Je crois que ma préférée reste, en parlant de son « ami de trente-ans » (encore un félon), sa « Suffisance-cardinalesque » : « Ce type, c’est quand même un remède contre l’amour, non ? »
Ou peut-être : « J’apprécie plus le pain, le pâté, le saucisson que les limitations de vitesse ».
Son héritage (oublié par l’actuel premier sinistre).
 
Bref, Notre-Dame ne l’accueillera pas mais il va faire ce midi sa dernière sortie à Saint-Sulpice, l’église dans le 6ème où j’ai fait ma « profession de foi » en aube blanche et je n’irai pas : Le quartier sera bouclé…
Requiem in pace… tu nous auras bien fait marrer tout de même.

dimanche 29 septembre 2019

La chance !

Plus t’es grand, moins t’es kon !
 
Ce qui est petit est mignon. Ce qui est grand est intelligent. Si la première affirmation reste encore à prouver, la seconde vient d’être attestée par une équipe de chercheurs écossais, affiliés à l’université d’Édimbourg.
Je te demande un peu où ça va se nicher !
Moi qui pensais encore que ce n’est pas la taille qui compte, manifestement je n’ai pas tout compris à tout…
Notez, ça dépend de quoi on parle…
 
Car plusieurs études relient hauteur et intelligence, les plus grands réussissant mieux les tests de QI. Et effectivement, pour ne pas rester « petit-kon », il semble que la génétique soit responsable des deux à la fois.
Il existerait des variations génétiques favorisant à la fois la taille et le quotient intellectuel (QI).
 
Des études scientifiques précédentes très sérieuses avaient déjà révélé une corrélation entre la haute taille des personnes et leurs capacités intellectuelles superlatives. L’essentiel d’entre elles portaient sur des jumeaux ou des proches parents, dans le but d’évaluer l’impact de la génétique sur ces deux paramètres.
Globalement, elles avaient conclu que 70 à 90 % de la taille étaient hérités de nos parents, tout comme 40 à 70 % du QI, le reste correspondant à l’effet de l’environnement.
Les personnes les plus grandes partageraient également des similitudes génétiques avec les plus intelligentes, bien que la corrélation entre les deux reste toutefois assez faible.
 
Ces paramètres seraient sous la dépendance de mutations fréquentes : Les polymorphismes nucléotidiques simples (SNP).
Il s’agit de variations ponctuelles d’une lettre dans un génome, qui peuvent avoir des conséquences visibles.
Les scientifiques écossais ont donc souhaité tester de nouveau l’effet constaté chez les jumeaux, mais cette fois dans une population de personnes non apparentées.
 
Des prélèvements sanguins ont été effectués chez 6.815 individus du nord du Royaume-Uni, sans connexion les uns avec les autres, afin d’établir la carte des SNP intéressantes dans leur génome. La taille de chacun était déterminée, et tous ont participé à une série de 4 tests cognitifs afin d’évaluer leur intelligence présumée : Vitesse de traitement, mémoire verbale déclarative, fonctions exécutives et vocabulaire étaient éprouvés.
Les éventuelles corrélations entre grande taille et grande intelligence ont été observées afin d’étudier de potentiels liens avec la génétique.
Et puis les recherches sur les individus apparentés aboutissent à la même conclusion globale : La taille semble bel et bien être liée l’intelligence, certes modestement, mais de façon statistiquement significative.
 
Plus précisément, 58 % de la variabilité de la taille et 28 % des variations de l’intelligence seraient associées aux SNP, d’après ces dernières recherches.
Les deux paramètres seraient liés avec une probabilité de 28 %, et la majorité (71 %) des corrélations phénotypiques s’expliqueraient par les concordances génétiques.
 
Notez que cet effet peut s’expliquer par différentes hypothèses. Il est par exemple envisagé que taille et intelligence soient des caractères sexuellement attractifs : Les personnes grandes et celles fines d’esprit sont préférées aux autres, justifiant du fait que ces qualités s’entremêlent en partie, se transmettent aux descendants qui continuent à être privilégiées.
Cependant, pas de conclusions hâtives ni d’extrapolations irraisonnées : On peut être petit et particulièrement brillant, tout comme on peut avoir à baisser la tête avant de rentrer dans une rame de métro sans pour autant avoir inventé l’eau chaude.
Regardez donc les Dalton et tout particulièrement Joe et Averell.
Hein, comme on le dit parfois, il faut de tout pour faire un monde.
Et puis chez les Dalton, le plus petit n’est pas le plus mignon.
D’ailleurs, aucun ne l’est sauf Rantanplan.
 
À mon sens, ce genre d’étude ne sert pas qu’à complexer davantage ceux qui ne se trouvent pas assez grands ou pas suffisamment intelligents.
Et j’en connais, des comme ça…
Elle rappelle aussi que taille et quotient intellectuel influent sur la santé, notamment cardiovasculaire ou mentale : Les plus petits sont davantage soumis au risque de crise cardiaque, tandis que les personnes au QI élevé échappent plus fréquemment aux maladies coronariennes, aux AVC, aux accidents et au suicide…
Mais ça, ça doit être dû au fait de devoir respirer un air plus pollué au ras du sol que dans les « hautes-sphères »…
D’autre part, les personnes n’assumant pas leur petite taille sont plus enclines à développer des sentiments paranoïaques, à devenir jaloux ou méfiants.
Voire à marcher sur des talonnettes, comme « Bling-bling »…
 
A contrario, être grand procure aussi quelques inconvénients indubitables. Les femmes les plus hautes développent davantage de cancers après la ménopause, elles ont plus de mal à s’apparier et s’obligent souvent à marcher sur des talons compensé ou aiguille, tandis que soldats et athlètes de grande stature ont une espérance de vie plus faible que leurs homologues plus courts sur patte.
Pourtant ces derniers se retrouvent volontiers dans les blindés ou les sous-marins, faute de place pour les « plus-grands ». Il faut dire que ce sont deux armes où il y a le plus de dégâts en cas de conflit armé.
Et qu’une fois adultes, on ne peut plus changer la donne, sauf que les années passant, on a tendance à se tasser.
D’où probablement l’expression « vieux-kon ».
En revanche, l’intelligence, elle, se cultive tout au long d’une vie…
Quoique…
 
Et je me demande quelle est la taille du « petit » ou « grand » kon qui aura claqué le pognon de son kon-tribuable (celui-là, on le trouve toujours) pour faire ce genre de révélation.
Ne vous étonnez pas si demain on mesurera votre QI non pas à votre tour de crâne, mais à votre taille…
 
Enfin, « la chance » dans ces délires « eugénistes » (parce que ça me rappelle les Alpha + de Huxley dans « Le meilleur des mondes ») : Je suis grand et c’est même pour cette raison que j’étais au premier rang dans les défilés militaires (du temps de mon service national pour la Patrie).
Non pas parce que les plus intelligents doivent périr les premiers, non pas parce que mon sergent-instructeur (La-Noix, ça ne s’invente pas) était petit-râblais avec une grande gueule, mais parce que ça protège tous les petits-kons bien alignés derrière, d’une rafale tirée en enfilade et à l’improviste.
Notez que comme tu es devant, tu es le premier à voir venir le danger et à te coucher…
Les « petits-kons » qui t’imposent des règles idiotes, ils ne peuvent pas penser à tout non plus.
CQFD.
 
Bonne fin de week-end à toutes et à tous, petits et grands !
 
I3

samedi 28 septembre 2019

La cantine scolaire…

Encore récemment,
 
Deux gamins ont dû se contenter de manger du pain (sec) et de l’eau (tiède) dans une cantine scolaire, alors que leurs petits-camarades s’empiffraient de frites, la faute à des parents qui avaient omis de régler l’addition.
Ça me rappelle plusieurs choses : D’abord que, jeune, j’étais capable de faire trois cantines dans trois lycées différents, mais heureusement voisins, le jour des frites en jouant sur les horaires des « services » et sans payer de supplément pour autant.
L’après-midi, mes potes et moi, on n’en pouvait plus…
Ensuite, que depuis le 1er janvier 2005, la mission de restauration dans les collèges a été transférée de l’État au département (loi du 13 août 2004 relative aux responsabilités et libertés locales).
Enfin, qu’un arrêt récent a été rendu par le Conseil d’État que je vous rapporte ci-après.
 
En effet, au titre de la loi de 2004, une commune a souhaité que son département prenne à son compte les dépenses liées au service de restauration de son collège et ainsi, après refus et contentieux en a saisi la Cour administrative d’appel.
Cette dernière a condamné le département estimant que ces dépenses étaient bien à sa charge, car jugées obligatoires.
 
Conseil d’État
N°409659   
Publié au recueil Lebon
3ème – 8ème chambres réunies
M. Géraud Sajust de Bergues, rapporteur
Mme Emmanuelle Cortot-Boucher, rapporteur public
SCP MONOD, COLIN, STOCLET ; SCP GATINEAU, FATTACCINI, avocats
Lecture du lundi 24 juin 2019 
 
REPUBLIQUE FRANCAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
 
Vu la procédure suivante :
La commune de Fondettes a demandé au tribunal administratif d’Orléans d’annuler la décision du 23 janvier 2011 par laquelle le président du conseil général d’Indre-et-Loire a rejeté sa demande de remboursement des sommes engagées par elle depuis le 1er janvier 2005 pour le service de restauration des élèves du collège Jean Roux implanté sur son territoire ainsi que le rejet implicite du recours gracieux formé contre cette décision, et de condamner le département d’Indre-et-Loire à lui verser la somme de 521.673,91 euros au titre des dépenses engagées par elle depuis cette date. Par un jugement n° 1102504 du 19 avril 2012, le tribunal administratif d’Orléans a rejeté cette demande.
Par un arrêt n° 12NT01654 du 10 janvier 2014, la cour administrative d’appel de Nantes a rejeté l’appel formé par la commune de Fondettes contre ce jugement.
Par une décision n° 376226 du 19 juin 2015, le Conseil d'État, statuant au contentieux, a annulé cet arrêt et renvoyé l’affaire à la cour administrative d’appel de Nantes.
Par un nouvel arrêt n° 15NT01973 du 10 février 2017, la cour administrative d’appel de Nantes a annulé le jugement du tribunal administratif d’Orléans du 19 avril 2012 et condamné le département d’Indre-et-Loire à verser à la commune de Fondettes la somme de 500.000 euros avec intérêts à taux légal à compter du 21 décembre 2010.
Par un pourvoi sommaire, un mémoire complémentaire, un mémoire en réplique et un autre mémoire, enregistrés les 10 avril et 7 juillet 2017, le 8 octobre 2018 et le 28 février 2019 au secrétariat du contentieux du Conseil d’État, le département d’Indre-et-Loire demande au Conseil d’État :
1°) d’annuler cet arrêt ;
2°) réglant l’affaire au fond, à titre principal de rejeter l’appel de la commune de Fondettes et, à titre subsidiaire, de réduire substantiellement le montant des sommes mises à sa charge ;
3°) de mettre à la charge de la commune de Fondettes la somme de 4.500 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative.
 
Vu les autres pièces du dossier ;
Vu :
- le code de l’éducation ;
- le code général des collectivités territoriales ;
- la loi n° 2004-809 du 13 août 2004 ;
- le décret n° 85-934 du 4 septembre 1985 ;
- le décret n° 2006-753 du 29 juin 2006 ;
- le code de justice administrative ;
 
Après avoir entendu en séance publique :
- le rapport de M. Géraud Sajust de Bergues, conseiller d’État,
- les conclusions de Mme Emmanuelle Cortot-Boucher, rapporteur public ;
La parole ayant été donnée, avant et après les conclusions, à la SCP Gatineau, Fattaccini, avocat du département d’Indre-et-Loire, et à la SCP Monod, Colin, Stoclet, avocat de la commune de Fondettes ;
Vu la note en délibéré, enregistrée le 7 juin 2019, présentée par le département d’Indre-et-Loire ;
 
Considérant ce qui suit :
 
1. Il ressort des pièces du dossier soumis aux juges du fond que, lors de la création en 1985 du collège de Fondettes, sous la forme d’un établissement public national, la commune de Fondettes s’est notamment engagée, dans le cadre de la convention conclue avec l’État, le département d’Indre-et-Loire et le syndicat intercommunal de la gestion des collèges du canton de Saint-Cyr-sur-Loire en vue de déterminer la situation juridique des locaux occupés et la participation des différents intervenants aux dépenses annuelles de fonctionnement et d’investissement du collège, à assurer la fourniture des repas aux élèves. À cette fin, la commune de Fondettes a ultérieurement conclu, le 26 juin 1993, une convention de délégation de service public d’une durée de quinze ans avec la société Sodexho, qui a été chargée de construire une cuisine centrale et d’assurer la production des repas de différents établissements gérés par la commune ainsi que du collège Jean Roux, en contrepartie d’une rémunération tirée de la facturation des repas auprès des usagers ou de leur famille et d’une éventuelle compensation par la commune de Fondettes en fonction des tarifs votés annuellement par la caisse des écoles de la commune. Le 29 juin 1999, la commune de Fondettes a conclu pour dix ans une convention avec le département d’Indre-et-Loire et le collège Jean Roux, devenu établissement public local d’enseignement, stipulant notamment que le collège assure la distribution des repas et l’entretien de la salle de restauration par des personnels de l’éducation nationale, que le département d’Indre-et-Loire s’engage à participer aux frais d’investissement de la cuisine centrale et que la commune de Fondettes assume la charge de la fourniture des repas et de la mise en température des aliments.
 
2. Se prévalant du transfert de l’État aux départements de la mission de restauration dans les collèges à compter du 1er janvier 2005, en application de la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, la commune de Fondettes a demandé au département d’Indre-et-Loire de prendre en charge, à compter du 25 février 2005, les dépenses qu’elle exposait jusque-là au titre du service de restauration du collège Jean Roux. Le département d’Indre-et-Loire n'a pas donné suite à cette demande et, le 21 décembre 2012, la commune de Fondettes lui a réclamé le versement de la somme de 521.673,91 euros en remboursement des frais qu’elle estimait avoir indûment supportés à ce titre entre le 1er janvier 2005 et le 31 mars 2010, date à laquelle le service de restauration du collège a été transféré au syndicat mixte de gestion de la cuisine centrale de Fondettes, créé conjointement, à cette date, par la commune de Fondettes et le département d’Indre-et-Loire. Par un jugement du 19 avril 2012, le tribunal administratif d’Orléans a rejeté la demande de la commune de Fondettes tendant à la condamnation du département d’Indre-et-Loire à lui verser la somme de 521.673,91 euros. Par un arrêt du 10 janvier 2014, la cour administrative d’appel de Nantes a rejeté l’appel formé par la commune de Fondettes contre ce jugement. Par une décision n° 376226 du 19 juin 2015, le Conseil d’État, statuant au contentieux a annulé cet arrêt et renvoyé l’affaire à la cour administrative d’appel de Nantes. Le département d’Indre-et-Loire se pourvoit contre l’arrêt du 10 février 2017 par lequel la cour administrative d’appel de Nantes a annulé le jugement du tribunal administratif d’Orléans et l’a condamné à verser à la commune de Fondettes la somme de 500.000 euros avec intérêts au taux légal à compter du 21 décembre 2010.
 
3. Aux termes de l’article L. 213-2 du code de l’éducation, dans sa rédaction antérieure à la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, entrée en vigueur le 1er janvier 2005 : « Le département a la charge des collèges. À ce titre, il en assure la construction, la reconstruction, l’extension, les grosses réparations, l’équipement et le fonctionnement, à l’exception, d’une part, des dépenses pédagogiques à la charge de l’État dont la liste est arrêtée par décret et, d’autre part, des dépenses des personnels sous réserve des dispositions de l’article L. 216-1. / (…) ». Aux termes de l’article 1er du décret du 4 septembre 1985 relatif au fonctionnement du service annexe d’hébergement des établissements publics locaux d’enseignement, en vigueur au cours des années en litige : « Un service d’hébergement peut être annexé à un collège, à un lycée ou à un établissement d’éducation spéciale. Ce service accueille des élèves internes ou demi-pensionnaires. Il concourt à l’amélioration des conditions de vie dans les établissements et est intégré au projet d’établissement. Les élèves d’un établissement peuvent être hébergés dans un service annexé à un autre établissement ». Aux termes de l’article 2 du même décret : « Les dépenses de fonctionnement du service annexe d’hébergement – y compris, dans les établissements d’éducation spéciale, l’achat du trousseau des élèves – sont entièrement supportées par les familles et par l’État ». Il résulte de ces dispositions que, avant l’intervention de la loi du 13 août 2004, le service de restauration dans les collèges constituait une compétence de l’État et revêtait un caractère facultatif.
 
4. Aux termes de l’article L. 213-2 du code de l’éducation, dans sa rédaction issue de l’article 82 de la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, entrée en vigueur le 1er janvier 2005 : « Le département a la charge des collèges. À ce titre, il en assure (…) le fonctionnement (…). Le département assure l’accueil, la restauration, l’hébergement ainsi que l’entretien général et technique, à l’exception des missions d’encadrement et de surveillance des élèves, dans les collèges dont il a la charge ». Aux termes de l’article L. 213-6 du même code : « (…) Le département est substitué à l’État dans les contrats de toute nature que celui-ci avait conclus pour l’aménagement, l’entretien et la conservation des biens ainsi que pour le fonctionnement des services. L’État constate cette substitution et la notifie à ses cocontractants (…) ». Aux termes de l’article L. 421-23 du même code, dans sa rédaction issue du même article de la loi du 13 août 2004 : « (…) II. - Pour l’exercice des compétences incombant à la collectivité de rattachement, le président du conseil général ou régional s’adresse directement au chef d’établissement. / Il lui fait connaître les objectifs fixés par la collectivité de rattachement et les moyens que celle-ci alloue à cet effet à l’établissement. Le chef d’établissement est chargé de mettre en œuvre ces objectifs et de rendre compte de l’utilisation de ces moyens. / Le chef d’établissement (…) assure la gestion du service de demi-pension conformément aux modalités d’exploitation définies par la collectivité compétente. Un décret détermine les conditions de fixation des tarifs de restauration scolaire et d’évolution de ceux-ci en fonction du coût, du mode de production des repas et des prestations servies. / Une convention passée entre l’établissement et, selon le cas, le conseil général ou le conseil régional précise les modalités d’exercice de leurs compétences respectives ».
 
5. Il résulte de ces dispositions que le législateur a entendu transférer de l’État au département, dans la mesure où l’État l’assurait, la charge du service de restauration dans les collèges, et organiser les modalités, le cas échéant, de cette prise en charge, qui a été assortie du transfert des moyens et, en vertu de l’article L. 213-2-1 du code de l’éducation, tel que modifié par la loi du 13 août 2004, de la gestion des agents concernés. En revanche, il ne résulte pas de la loi, éclairée par les travaux parlementaires ayant conduit à l’adoption de l’article 82 de la loi du 13 août 2004, que le législateur ait entendu, à cette occasion, transformer ce service public administratif, jusqu’alors facultatif, en service public administratif obligatoire. Il s’ensuit qu’en jugeant qu’il résultait des dispositions citées au point 3 qu’à compter du 1er janvier 2005, les départements avaient la charge légale de la restauration dans les collèges et étaient tenus d’assurer l’accueil et la restauration des élèves, la cour administrative d’appel de Nantes a commis une erreur de droit. Par suite, et sans qu’il soit besoin d’examiner les autres moyens du pourvoi, le département d’Indre-et-Loire est fondé à demander l'annulation de l’arrêt qu’il attaque.
 
6. Aux termes du second alinéa de l'article L. 821-2 du code de justice administrative : « Lorsque l’affaire fait l’objet d’un second pourvoi en cassation, le Conseil d’État statue définitivement sur cette affaire ». Le Conseil d’État étant saisi, en l'espèce, d’un second pourvoi en cassation, il lui incombe de régler l’affaire au fond.
 
7. Aux termes de l’article L. 2121-29 du code général des collectivités territoriales : « Le conseil municipal règle par ses délibérations les affaires de la commune. / (…) ».
 
8. En premier lieu, il résulte de ce qui a été dit au point 3 et des dispositions citées au point 7 que la prise en charge financière de la fourniture de repas aux élèves du collège Jean Roux par la commune de Fondettes procède, en l’absence d’obligation légale pesant sur elle en la matière, de décisions qu’elle a prises sur le fondement de la clause de compétence générale qu’elle tient de l'article L. 2121-29 du code général des collectivités territoriales en signant les conventions de 1985 et 1999, sans qu’il ne résulte de l’instruction qu’elle aurait agi, comme elle le soutient, à la demande et pour le compte de l’État. Compte tenu de ce qui a été dit au point 5, le département d’Indre-et-Loire n'était pas tenu, à la suite du transfert des compétences auparavant exercées par l’État en ce qui concerne les collèges, d’assurer le service de restauration du collège Jean Roux, qui demeurait un service public facultatif. Il était cependant tenu de reprendre les engagements de l’État en la matière, notamment en vertu des dispositions de l’article L. 213-6 du même code prévoyant que le département devait se substituer à l’État, à compter du 1er janvier 2005, dans les obligations nées de tous les contrats conclus par ce dernier pour l’aménagement, l’entretien et la conservation des biens ainsi que pour le fonctionnement des services du collège. Cette obligation, qui incluait notamment la reprise des obligations de l’État au titre des conventions de 1985 et de 1999, ne s’étendait ni aux engagements pris dans ces conventions par la commune, ni à ceux découlant de la convention de délégation de service public conclue par la commune, en 1993, avec la société Sodexho, à laquelle l’État n’était pas partie. Par suite, la commune de Fondettes n’est fondée ni à soutenir que le département avait l’obligation légale d’exécuter, pour son propre compte, cette convention de délégation de service public, ni que son refus de le faire et de reprendre à sa charge les dépenses correspondantes serait constitutif d’une faute. Dès lors, elle n’est pas fondée à demander l’indemnisation du préjudice qu’elle soutient avoir subi à raison d’une telle faute.
 
9. En deuxième lieu, aux termes de l'article R. 531-52 du code de l’éducation, issu du décret du 29 juin 2006 relatif aux prix de la restauration scolaire pour les élèves de l’enseignement public : « Les tarifs de la restauration scolaire fournie aux élèves des écoles maternelles, des écoles élémentaires, des collèges et des lycées de l’enseignement public sont fixés par la collectivité qui en a la charge ». La commune de Fondettes soutient qu’il appartenait au département, en application de ces dispositions, de fixer les tarifs de la restauration fournie aux élèves du collège de Fondettes, et que son abstention fautive lui a causé préjudice en maintenant l’écart entre les ressources dont elle a bénéficié sur la base du tarif demandé et le coût des repas qu’elle fournissait. Toutefois, et en tout état de cause, dès lors que, en vertu des conventions de 1985 et de 1999, la commune de Fondettes assurait la fourniture des repas, il lui appartenait de fixer le prix rémunérant cette fourniture.
 
10. En troisième lieu, la commune n’est pas fondée à soutenir que les dépenses qu’elle a exposées au titre du service de restauration des élèves du collège de Fondettes auraient conduit à un enrichissement sans cause du département d’Indre-et-Loire, dès lors que ces dépenses résultent de l’engagement, librement consenti par la commune dans le cadre des conventions qu’elle a conclues en 1985 et en 1999, notamment avec l’État et le département, pour organiser ce service public facultatif, et que le département n’était pas tenu, comme il a été dit ci-dessus, de reprendre ces dépenses à sa charge. En l’absence de toute obligation en ce sens du département, la commune n’est pas non plus fondée à soutenir qu’elle aurait été contrainte de se substituer à ce dernier pour assurer la continuité du service public et à demander à ce titre une indemnité.
 
11. En quatrième lieu, les règles relatives à la gestion d’affaires posées par les articles 1372 et suivants, devenus 1301 et suivants, du code civil, n’étant pas applicables en ce qui concerne l’exécution des services publics, la commune de Fondettes ne peut utilement soutenir qu’ayant géré le service public de restauration du collège de Fondettes sans opposition du département d’Indre-et-Loire, ce dernier, en sa qualité de maître de l’affaire, devait intégralement lui rembourser les dépenses faites dans son intérêt.
 
12. En cinquième lieu, il résulte de l’instruction que le département d’Indre-et-Loire a toujours contesté être tenu de reprendre à sa charge la contribution apportée par la commune de Fondettes, en vertu des conventions de 1985 et de 1999, au fonctionnement du service de restauration du collège Jean Roux. Par suite, la commune de Fondettes n’est pas fondée à se prévaloir d’un mandat tacite que le département d’Indre-et-Loire lui aurait confié en la matière, justifiant qu’il lui rembourse les dépenses exposées à ce titre.
 
13. Il résulte de ce qui précède que la commune de Fondettes n’est pas fondée à soutenir que c’est à tort que, par le jugement attaqué, le tribunal administratif d’Orléans a rejeté sa demande.
 
14. Les dispositions de l’article L. 761-1 du code de justice administrative font obstacle à ce qu’une somme soit mise à la charge du département d’Indre-et-Loire qui n’est pas, dans la présente instance, la partie perdante. Il y a lieu, en revanche, dans les circonstances de l’espèce, de mettre à la charge de la commune de Fondettes la somme de 3.000 euros à verser au département d’Indre-et-Loire, au titre de cet article.
 
D E C I D E :
--------------
Article 1er : L’arrêt de la cour administrative d’appel de Nantes du 10 février 2017 est annulé.
Article 2 : La requête présentée par la commune de Fondettes devant la cour administrative d’appel de Nantes et ses conclusions présentées au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative devant le Conseil d’État sont rejetées.
Article 3 : La commune de Fondettes versera au département d’Indre-et-Loire une somme de 3.000 euros au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative.
Article 4 : La présente décision sera notifiée au département d’Indre-et-Loire, à la commune de Fondettes, au ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales et au ministre de l’intérieur.
 
Censure l’arrêt de la CAA de Nantes qui pourtant se conformait à l’arrêt de renvoi censurant lui-même l’arrêt de la CAA d’Orléans.
C’est à ne plus rien y comprendre, puisqu’il me manque justement ces deux arrêts… et leurs fondements.
Mais on peut en conclure – sans se tromper, cette fois-ci – que pour le CE, si le législateur a entendu transférer de l’État aux départements la charge du service de restauration dans les collèges, il n’a pas entendu à cette occasion transformer ce service public administratif, jusqu’alors facultatif, en service public obligatoire.
 
Le tort du maire de Fondettes, jolie commune des bords de Loire en banlieue de Tours, aura été de mettre en place une cantine dans son collège, et les contrats qui vont avec, sans l’aval de l’État en 1985.
Une décision lourde de sens : Si faire la « tournée des frites » reste facultative, même pour entretenir ce qui allait devenir mon « double-quintal » (révolu), leur paiement l’est tout autant, en tout cas pour l’État…
Moi, je ne savais pas encore que je volais le contribuable (aujourd’hui ce serait ceux de la région) pour baffrer des aliments qui de toute façon seraient détruits le surlendemain (journée du hachis-parmentier qui mélangeait tous les restes).
Je serai maire des Fondettes, je fermerai la « cantoche » pour faire cesser l’hémorragie : Au président du département de prendre l’initiative de l’ouvrir ou non et de se démerder avec ses électeurs locaux.
Et à ceux-ci d’aller inscrire leurs « chères têtes-bondes » à Tours ou dans un collège « privé » local.
Parce que c’est quand même là une rupture de l’égalité républicaine au nom d’une règle de droit « dépassée ».
 
Ou je démissionnerai.
Mais le poste doit avoir quelques avantages, puisque je n’ai pas entendu dire qu’il ait pu le faire.
Pourtant, c’est une fonction dont on peut mourir bêtement, même seulement pour quelques gravas jetés à la va-vite sur un bord de route…
 
Bon week-end à toutes et à tous tout de même !
 
I3

vendredi 27 septembre 2019

Récolte de la semaine

Comparaison ne vaut pas raison
 
Qu’est-ce qu’un chat ?
1 – Les chats font ce qu’ils veulent.
2 – Ils vous obéissent rarement.
3 – Ils sont complètement imprévisibles.
4 – Lorsque vous voulez jouer, ils veulent être seuls.
5 – Lorsque vous voulez être seul, ils veulent jouer.
6 – Ils s’attendent à ce que vous les nourrissiez jusqu’au moindre caprice.
7 – Ils ont l’humeur très variable.
8 – Ils laissent leurs poils partout.
Conclusion : Ce sont de mini femmes dans un petit manteau de fourrure.
 
Qu’est-ce qu’un chien ?
1 – Les chiens passent leurs journées à s’étendre (s’évacher) sur le meuble le plus confortable de la maison.
2 – Ils peuvent entendre ouvrir un sachet de nourriture depuis l’autre côté de la rue mais ne vous entendent pas lorsque vous êtes dans la même pièce.
3 – Ils peuvent avoir l’air idiot et adorable en même temps.
4 – Ils grognent lorsqu’ils sont mécontents.
5 – Lorsque vous voulez jouer, ils veulent être seuls.
6 – Lorsque vous voulez être seul, ils veulent jouer.
7 – Ils laissent trainer leurs jouets partout.
8 – Ils font des choses dégueu avec leur gueule puis veulent vous donner un baiser.
9 – Ils s’enlignent sur votre sexe dès qu’ils vous rencontrent.
Conclusion : Ce sont de mini hommes dans un petit manteau de fourrure.
 
Sommes-nous sûrs que Jésus fût juif ?
Il n’y a que 2 preuves que Jésus était JUIF :
1. Il a repris l’entreprise de son père.
2. Il vécut chez ses parents jusqu’à l’âge de 33 ans, croyant que sa mère était vierge alors qu’elle croyait que lui était Dieu.
Mais il y a 3 preuves que Jésus était MEXICAIN :
1. Son prénom était Jésus.
2. Il était bilingue.
3. Il était continuellement persécuté par les autorités .
Notez qu’il y a aussi 3 preuves que Jésus était NOIR :
1. Il appelait tout le monde « mon frère ».
2. Il aimait le gospel.
3. Il n’a jamais pu obtenir un procès juste et équitable.
Il y a également 3 preuves que Jésus était ITALIEN :
1. Il parlait avec ses mains.
2. Il buvait du vin à chaque repas.
3. Il travaillait dans la construction.
Il y a en plus 3 preuves que Jésus était CALIFORNIEN :
1. Il ne se coupait jamais les cheveux.
2. Il se promenait pieds nus.
3. Il a créé une nouvelle religion.
Mais il y a surtout les preuves les plus indiscutables que Jésus était une FEMME :
1. En quelques minutes et sans provisions, il arrivait à nourrir toute une foule.
2. Il a toujours essayé d’expliquer son message aux hommes qui, même s’ils étaient pleins de bonne volonté, n’ont jamais rien compris.
3. Même une fois mort, il a dû se lever parce qu’il lui restait encore du travail à faire…
 
« Soyez gentils avec vos enfants.
Ayez toujours à l’esprit que ce sont eux qui choisiront votre maison de retraite. »
 
« – Comment appelle-t-on quelqu’un qui a les deux yeux dans le même trou ?
– Un gynécologue. »
 
« – Quelle est la différence entre un meurtrier et un homme qui vient de faire l’amour ?
– Aucune !
Après leur coup, ils ne savent pas comment se débarrasser du corps… »
 
Jean-Marc et Germaine sont au lit.
La femme dit à l’homme « pas ce soir, mon chéri, j’ai rendez-vous demain matin chez le gynéco... »
L'homme répond : « Ne me dis pas que tu as également rendez-vous chez le dentiste ! »
 
Dans la librairie, Germaine cherche beau Livre à offrir à Jean-Marc pour son anniversaire.
La première dit : « Je cherche un livre ».
La vendeuse : « De quel auteur ? »
La cliente : « Heu… Vingt centimètres ! »
« Vincent qui ? »
 
Jean-Marc et Jean-Paul gars discutent au bar.
« – Est-ce que tu sais faire un 8 avec ta bouche ?
– Un 8 ?
– Oui un 8 !
 -Euh… non quelle idée !
– Ben une poule est plus intelligente que toi !
– Ah bon, je me demande bien pourquoi ?
– Parce qu’elle peut faire un 9 avec son cul. »
 
Les mêmes philosophant :
« L’amour c’est comme une partie de cartes.
Si tu n’as pas un bon partenaire, tu dois avoir une bonne main ! »
 
« Le mariage est comme un mirage dans le désert : palais, cocotiers, chameaux.
Soudain tout disparaît et il ne reste que le chameau. »
 
« – Tu sais pourquoi la femme, lors de la cérémonie de mariage, met une alliance en or à son mari ?
– Pour lui donner de la valeur ! »
 
« – Comment appelle-t-on un fonctionnaire qui travaille deux heures par jour ?
– Un hyperactif. »
 
« – Et quelle est la différence entre un fonctionnaire et un chômeur ?
– Le chômeur a déjà travaillé. »
 
« – Quelle est la différence entre le slip d’un homme et celui d’une femme ?
– Le slip d’un homme est un centre de redressement. Le slip d’une femme est un centre d’accueil. »
 
Jean-Paul à Jean-Marc :
« – Trouves-tu que mon fils me ressemble ?
– Oui mais ce n’est pas grave, tant qu’il a la santé. »
 
Une revenue :
À la pharmacie, la préparatrice dit :
« – On a des shampoings pour les cheveux gras, des shampoings pour les cheveux secs, des shampoings pour les cheveux normaux…
 – D’accord, d’accord ! En avez-vous pour des cheveux sales ? »
 
Jean-Marc : « Chaque matin quand je me rase, j’ai l’impression de rajeunir de 10 ans ! »
Germaine, sa femme, lui répond : « Tu devrais te raser avant de te coucher ! »
 
« – Après 2 mois de thérapie, mon psychanalyste m’a dit quelque chose qui m’a donné envie de pleurer.
– Quoi donc ?
– Il m’a dit : I’m sorry, I don’t speak french ! »
 
Jean-Marc dit à sa femme sur le point d’accoucher :
« – Si le bébé te ressemble, ça va être extraordinaire.
– Si le bébé te ressemble, ça va être un miracle. »
 
Plus tard, à la maternité, une infirmière dit à la jeune mère :
« – Votre bébé est un vrai petit ange. Une fois couché, il ne bouge plus !
– Le vrai portrait de son père ! »
 
Germaine téléphone à son mari, Jean-Marc et lui dit :
« – J’ai passé 2 semaines dans une clinique d’amaigrissement et j’ai fondu de moitié.
– Merveilleux ! Restes-y donc encore 2 semaines ! »
 
Au cimetière de « La perle-des-Neiges », un Chinois dépose un bol de riz devant la tombe de son père.
Le gardien qui passe à ce moment-là, s’approche de lui et demande :
« Quand pensez-vous que votre père viendra manger son bol de riz ? »
Le Chinois le regarde, étonné, et lui répond :
« La même journée que votre père à vous viendra sentir les fleurs que vous avez placées au pied de sa tombe. »
 
« Vous aimez sentir le contact du corps de quelqu’un contre vous ?
Vous aimez sentir son souffle sur votre visage ou votre nuque, essayer de nouvelles positions, entrer par l’arrière ou par l’avant, monter, descendre, sortir, entrer froid et sortir chaud ?
Oui !
Vous aimez ça ?
Alors prenez l’autobus ! »
 
Jean-Marc à Germaine :
« – Dis-moi », demande-t-il à son épouse, « si je venais à mourir aurais-tu beaucoup de peine ?
– Mon amour ! Comment peux-tu en douter !
Moi qui pleure pour un rien… »
 
Jean-Marc est à l’hôpital avec la tête enveloppée d’un solide pansement.
Son infirmière lui dit :
« – Mon pauvre monsieur, votre femme doit vous manquer.
– D’habitude oui, mais cette fois-là, elle m’a eu. »
 
Encore une revenue :
La maîtresse demande à ses élèves de faire une phrase avec « et pourtant ».
« – Vas-y Patrick :
 Hier, j’ai été à la pêche avec mon papa et pourtant il pleuvait !
– Oui, ce n’est pas trop mal. À toi Isabelle.
– Le chat a attrapé une souris et pourtant elle courait vite !
– Voilà, c’est très bien. À toi Jean-Marc. »
Jean-Marc réfléchit un instant et lance :
« – Les filles mouillent entre les jambes et pourtant elles ne rouillent pas !
– Tu me copieras 100 fois je ne raconte pas de grossièreté en classe pour demain et tu prépareras une phrase correcte avec « et pourtant » » fait-elle franchement furieuse…
Le lendemain, Jean-Marc remet sa punition à la maîtresse.
« – J’espère que tu as compris. Vas-y, dis-nous ta nouvelle phrase.
– La terre est ronde (la maîtresse se dit : pour l’instant ça commence bien) et pourtant ça baise dans tous les coins ! »
 
Un peu plus tard, la même avec ses élèves :
« – Qu’est-ce que le mouton donne » demande-t-elle à ses élèves.
« – De la laine », répond une petite fille.
« – Bien. Qu’est-ce que la poule donne ?
– Des œufs », répond une autre.
« – Bien. Et qu’est-ce que la vache donne ?
– Des devoirs », répond Jean-Marc !
 
Jean-Marc pour lui-même en sortant de chez son médecin :
« Je suis décidément un nul… j’échoue même mes examens d’urine ! »
 
Jean-Marc entre dans une pharmacie et demande au pharmacien :
« – Je voudrais avoir du viagra S.V.P.
– Avez-vous une prescription du médecin ? » demande le pharmacien.
« Non, mais j’ai une photo de ma femme. »
 
Une petite dernière :
Un employé de bureau revient de son lunch à trois heures de l’après-midi.
Son patron l’interpelle :
« – Il est 15 heures ! Tu as fait quoi ?
– Je me suis fait couper les cheveux.
– Il n’est pas question que tu te fasses couper les cheveux pendant les heures de bureaux !
– Mais… ils ont poussé pendant les heures de bureaux ! »
Le ton monte et le patron réplique :
« – Ils n’ont pas tous poussés pendant les heures de bureaux !!!
– Mais, je ne les ai pas « tous » fait couper, non plus !!! »
 
Bonne week-end à toutes et à tous !
 
I3
 

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L'ouvrage que vous tenez devant vos yeux ne devrait pas exister…

 

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