Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 31 mai 2019

Impitoyable Jean-Marc

Quelques citations…
 
« Mon mari est archéologue
Plus je vieillis, plus je l’intéresse ! »
Agatha CHRISTIE
 
« Je n’attendais rien d’elle
J’ai été comblé. »
Yvan AUDOUARD
 
« Le mariage est comme le restaurant :
À peine est-on servi qu’on regarde ce qu’il y a dans l’assiette du voisin. »
Sacha GUITRY
 
« Les vieux cons ne sont jamais que de jeunes imbéciles qui ne se sont pas améliorés avec le temps. »
Jean AMADOU
 
« Si votre femme est jolie, ne le lui dites pas qu’elle est jolie parce qu’elle le sait ; dites-lui qu’elle est intelligente parce qu’elle l’espère. »
Francis de CROISSET
 
« Si vous voulez plaire à une femme, dites-lui des choses que vous n’aimeriez pas qu’un homme dise à votre épouse. »
Jules BERNARD
 
« À force d’être déçu par les autres, je finirai bien par croire en moi. »
Frédéric DARD
 
« Ce qui est agréable avec la maladie d’Alzheimer, c’est qu’on fait chaque jour de nouvelles connaissances. »
Ronald REAGAN
 
« Au pays des muets, les aveugles sont sourds. »
Louis SCUTENAIRE
 
« Il ne faut pas prendre les gens pour des cons. Il y a déjà assez de cons qu’on prend pour des gens. »
Guy BEDOS
 
« Un intellectuel est un type qui est rassuré quand il n’est pas compris. »
Pierre PERRET
 
« Sur vingt personnes qui parlent de nous, dix-neuf en disent du mal et la vingtième, qui en dit du bien, le dit mal. »
RIVAROL
 
« Il ne faut pas juger un homme sur ses fréquentations. Ne perdons pas de vue que Judas avait des amis irréprochables. »
Ernest HEMINGWAY
 
« Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d’eux, ils en diraient bien davantage. »
Sacha GUITRY
 
« La France va mieux, oui, non pas mieux que l’année dernière, mais mieux que l’année prochaine ! »
COLUCHE
 
« À quoi bon prendre la vie au sérieux puisque de toute façon nous n’en sortirons pas vivants ? »
Alphonse ALLAIS
 
« La mort n’est, en définitive, que le résultat d’un défaut d’éducation puisqu’elle est la conséquence d’un manque de savoir-vivre. »
Pierre DAC
 
« Au paradis, tu seras assis à la droite du Seigneur.
C’est normal. C’est la place du mort. »
Pierre DESPROGES
 
« Je perds mes dents je meurs au détail ! »
VOLTAIRE
 
« Vouloir paraître plus jeune que des gens qui sont nés la même année que soi constitue le début de la vieillesse. »
Philippe BOUVARD
 
« La bêtise est infiniment plus fascinante que l’intelligence.
L’intelligence, elle, a des limites, tandis que la bêtise n’en a pas. »
Claude CHABROL
 
« Rien, ni personne ne peut avoir tout à fait tort.
Même une horloge arrêtée a raison deux fois par jour. »
John Steinbeck :
 
« Pourquoi faut-il que les noces ne durent qu’un jour, et le mariage toute la vie ? »
Henri Jeanson :
 
 « Les hommes naissent libres et égaux en droit.
Seulement, voilà, après, il y en a qui se marient. »
Marcel Jouhandeau :
 
Un jour, on lui demanda :
« – Que faisiez-vous avant de vous marier ?
– Avant ? Je faisais tout ce que je voulais. »

Le petit Jean-Marc récite sa prière avant d’aller se coucher :
« S’il vous plaît, Seigneur, faites que Prague soit la capitale de la Grèce ! »
Sa mère l’interrompt.
« – Pourquoi demandes-tu que Prague soit la capitale de la Grèce ?
– Parce que c’est ce que j’ai répondu à l’examen. »
 
« – Comment dit-on en anglais « Ma belle-mère ne vient pas souper ce soir » ?
– Yessssssssss ! »
 
Quelques « revenues » :
 
Une fille dit à Jean-Marc, petit :
« – Dis, on se mariera quand on sera grand Jean-Marc ?
– Avec toi ? Tu rigoles, c’est impossible !
– Tu me trouves moche ?
– Non, c’est pas ça, mais chez nous, on se marie qu’en famille : Mon père avec ma mère, mon oncle avec ma tante, mamie avec papy… »
 
Par un beau matin ensoleillé, la famille de Jean-Marc se réveille.
Le plus jeune de sa nichée descend dans la cuisine et grimpe sur sa chaise-haute à la table.
Il regarde son petit bol de bouillie : Il est vide !
« Qui a mangé ma bouillie ? »
Jean-Marc arrive à la table à son tour et s’assied dans sa chaise.
Il regarde son bol : Il est vide aussi !
« Pourquoi ce n’est pas servi ? »
Germaine passe la tête par la porte et crie :
« Oh, pour l’amour de Dieu, combien de fois devrai-je le répéter ?

C’est Maman qui s’est levée la première.

C’est Maman qui a réveillé toute la maisonnée.

C’est Maman qui a vidé le lave-vaisselle et qui a tout rangé.

C’est Maman qui est sortie dans l’air froid du matin pour aller chercher le journal. C’est Maman qui a mis la table.

C’est Maman qui a sorti le chat, nettoyé la litière et rempli les gamelles d’eau et de nourriture.

Et c’est maintenant que tout est prêt que vous vous décidez à descendre et à me faire l’honneur de votre présence ? Alors écoutez-moi bien parce que je ne le répéterai pas :

JE N’AI PAS ENCORE EU LE TEMPS DE PRÉPARER VOTRE PETIT-DEJEUNER ! »
 
Un patient gravement malade est à l’hôpital.
La famille est réunie dans la salle d’attente.
Un médecin entre, fatigué, les traits tirés…
« Je vous apporte de mauvaises nouvelles. L’unique chance de survie est une greffe de cerveau. C’est une opération expérimentale, très risquée et les frais sont à votre charge. »
La famille reste abasourdie.
Un des membres demande :
« – Combien coûte un cerveau ?
– Ça dépend, 15.000 € pour un cerveau d’homme, 1.000 € pour un cerveau de femme. »
Silence dans la pièce.
Les hommes se retiennent de rire et évitent de regarder les femmes.
« – Docteur », dit une femme, « pourquoi une telle différence de prix ?
– Simple ! Les cerveaux de femme coûtent moins cher, car ce sont les seuls à avoir été utilisés ! »
 
On interviewait récemment un couple à la télé qui fêtait ses 50 ans de mariage.
Après la série de questions habituelles, on demanda au mari si dans ces cinquante années d’union il avait quelquefois songé au divorce…
Jean-Marc répondit très fort :
« – NON JAMAIS…. Mais…
– Mais ?
– Mais au meurtre, OUI SOUVENT ! »
 
Germaine et Jean-Marc sont étendus sur un lit.
Jean-Marc dit :
« – Je vais faire de toi la femme la plus heureuse au monde.
– Tu sais… tu vas me manquer ! »
 
« – Comment appelle-t-on un bouton sur le sexe d’un homme ?
– Une tumeur au cerveau ! »
 
« – Une bonne définition d’un homme ?
– Un vibromasseur équipé d’un portefeuille… »
 
Bon week-end à toutes et à tous !
 
I3
 
PS : Et n’omettez pas les publications de « mon Gardien »
 

Ma bibliothèque (1)

Ma bibliothèque (1)
L'ouvrage que vous tenez devant vos yeux ne devrait pas exister...
 

Bibliothèque de "mon Gardien"

Bibliothèque de "mon Gardien"
Première reprise
 

Bibliothèque de "mon Gardien" (2)

Bibliothèque de "mon Gardien" (2)
Humour extraterrestre

 

jeudi 30 mai 2019

Un arbre penche dans la ville !

Au royaume d’Ubu
 
C’est une reprise du post du 11 mars 2009. Je profite de cette journée de l’ascension christique, jour férié-carillonné réputé de « faible audience » pour cause de pont-prolongé, pour reprendre un vieux post retrouvé par hasard sur une de mes clés USB qui n’a pas succombé à mon « incident vénitien ».
Et pour cause, c’est celle que j’ai sur moi en toutes circonstances…
Le jour où je me fais arrêter par les polyvalents… il y a le détail de tous mes comptes dessus !
Naturellement, c’est une histoire vécue absolument authentique du temps où j’habitais en la « Kapitale-sur-la-Seine » et n’étais encore que « I² », rapportée sur le mode ironique qui va si bien à vos « sachants ».
 
Un citoyen irresponsable constate qu’un arbre penche dangereusement dans la ville.
Il en interpelle l’élu de quartier.
L’élu de quartier fait un détour sur place et constate à son tour qu’un arbre penche dans la ville.
Il émet une note à son maire d’arrondissement.
Le maire d’arrondissement informe les services de la mairie centrale qu’un arbre penche dans la ville.
Les services de Monsieur le « Maire-central » (c’était « De-la-Nuée » à l’époque) émettent une note à l’adresse que secrétariat de Monsieur le « Maire-central » informant le « Maire-central » qu’un arbre penche dans la ville.
 
Le « Maire-central » indique aux services de son adjoint chargé des « jardins z’et parcs » (et cimetières) qu’un arbre penche dans la ville.
Par retour, le secrétariat de l’adjoint chargé des « jardins z’et parcs » (et cimetières) informe l’adjoint du Maire-central avoir reçu une note d’information interne à propos d’un arbre qui penche dans la ville.
Le maire adjoint chargé des « jardins z’et parcs » (et cimetières) demande également à ses service d’avertir le directeur des services d’entretien des « jardins z’et parcs (et cimetières) et de bien vouloir aller constater si un arbre penche dans la ville et, dans l’affirmative, de déterminer quelles sont les mesures z’éventuelles z’à prendre.
Le directeur des « jardins z’et parcs » (et cimetières) de la ville dépêche une équipe sur place et lui demande un rapport circonstancier de l’état des lieux à l’endroit où l’arbre penche.
L’équipe technique se transporte sur place et constate qu’un arbre penche dans la ville comme indiqué.
Mais s’agissant d’un arbre planté le long de la voie publique, hors tout « jardin, parc » (et cimetières), déclare le service des « jardins z'et parcs » (et cimetières) incompétent pour émettre un avis.
Le directeur des « jardins z’et parcs » (et cimetières) de la ville rend un rapport sans suite et suggère de transmettre à l’adjoint au maire chargé de la sécurité publique et des transports sur la voie publique à son élu.
L’adjoint au maire chargé des « jardins z’et parcs » (et cimetières) transmet l’information au secrétariat du « Maire-central ».
 
Le « Maire-central » fait suivre à son adjoint chargé de la sécurité publique et des transports, le… dossier de l’arbre qui penche dans la ville.
 
Monsieur l’adjoint à la « sécurité publique et aux transports » communique aux services de la voirie l’information selon laquelle un arbre pencherait dans la ville.
L’ingénieur des ponts et chaussées, directeur de la voirie, émet une note de service à ses services, leur enjoignant de se rendre sur place, de constater l’état des lieux et de suggérer quelques solutions idoines, adéquates, et autres mesures z’éventuelles à prendre.
L’équipe technique se rend sur place au retour de la récupération des RTT « du chef » et constate que l’arbre qui penche dans la ville est un platane commun, planté-là depuis plus de 15 ans selon la vieille habitude remontant à Bonaparte de planter des platanes le long des voies de cheminement pour procurer de l’ombre aux troupes z’à pied et z’en déplacement.
Toutefois, compte tenu de l’absence d’archive sur le « feuillu sujet », il suggère qu’un ingénieur forestier émette un diagnostic quant à l’éventuelle dangerosité du platane qui penche avant de prendre une décision propre à assurer la sécurité sur la voie publique.
 
L’ingénieur des ponts et chaussées dirigeant les services de la voirie de la ville, rend un rapport à son élu, insistant sur le fait que ses services sont incompétents à déterminer, en l’état, la dangerosité de l’arbre qui penche dans la ville.
L’élu en charge de la sécurité publique et des transports renvoie le dossier aux services de son collègue chargé des « jardins z’et parcs » (et cimetières) en le priant de solliciter ses services pour établir un diagnostic quant à la dangerosité de l’arbre qui penche dans la ville.
Le directeur des services des « jardins z’et parcs » (et cimetières) s’enquiert auprès de son élu d’un budget pour mandater un ingénieur forestier afin d’émettre un diagnostic sur la dangerosité de l’arbre qui penche dans la ville.
 
L’adjoint aux finances, recevant l’ordre de mission accompagné d’un devis d’expertise d’un ingénieur des eaux et forêts habituellement requis par la « Mairie-centrale » à propos de l’arbre qui penche dans la ville, évoque, avec ses services, la situation de trésorerie de la ville et questionne le « Maire-central » sur l’urgence de la dépense après avoir deviser avec lui de sa pertinence.
Monsieur le « Maire-central » signe l’engagement de dépense, devant l’insistance du maire d’arrondissement (d’opposition), dont il vient de recevoir un courrier auquel il n’a pas encore répondu, s’inquiétant pour la seconde fois de l’inaction des services de la ville quand la sécurité des citoyens est menacée par l’arbre qui penche dans la ville.
 
L’expert « eaux et forêts » arrive sur place, spécialement interrompu dans sa mission d’expertise des forêts landaises dévastées par la dernière tempête de 1999, et constate que le platane commun penche dangereusement dans la ville, au-dessus d’un boulevard fort fréquenté par des passants pédestres, quelques cyclo-pédaleurs et beaucoup d’automobilistes en plus de quelques lignes de transport en commun par bus…
L’avis est d’ailleurs sollicité sur la dangerosité de l’arbre qui penche dans la ville auprès de la Régie Autonome qui gère les lignes d’autobus.
Un inspecteur se déplace très vite sur place et estime que « sauf chute inopinée de l’arbre qui penche dans la ville », le trafic peut être assuré en toute sécurité.
 
Recevant cet avis… « avisé », l’expert « eaux et forêts » recommande quand même l’abattage du végétal et son remplacement par un congénère de la même espèce « afin de ne pas troubler l’harmonie végétale de ce boulevard ».
Toutefois, précise-t-il, l’arbre qui penche dans la ville « est porteur d’un nid dont il ne saurait déterminer s’il s’agit ou non d’une espèce protégée ».
Il suggère un complément d’enquête à effectuer par des services spécialisés en soulignant que les sous-sols environnants sont supposés contenir des conduits d’eau usée et pluviale, des conduits d’eau de ville, des câbles électriques de basse et moyenne tension, des câbles téléphoniques, des conduits de gaz de ville, ceux de la vapeur de chauffage urbain et vraisemblablement des conduits d’air comprimé utilisé dans les cabinets dentaires.
Prudent comme il sied à un fonctionnaire assermenté, il recommande, avant tout travaux de replantation suite à l’abattage du « végétal feuillu » qui penche dans la ville de se renseigner auprès des propriétaires des réseaux mentionnés quant aux éventuelles contraintes d’une replantation à l’identique.
 
L’élu chargé des « jardins z’et parcs » (et cimetières) s’enquiert auprès de son collègue des finances de la possibilité de détacher un vétérinaire de l’agence municipale de la sécurité alimentaire auprès des écoles communales pour identifier l’espèce qui niche dans l’arbre qui penche dans la ville.
Le secrétariat du « Maire-central » circularise les gestionnaires des « réseaux » susceptibles de donner leur avis sur les travaux prévus d’abattage et de replantation, de bien vouloir faire un inventaire sous huitaine des biens « possédés » par eux dans les sous-sols !
L’élu, adjoint en charge des « affaires scolaires, périscolaires et de la jeunesse et des sports » s’enquiert à son tour auprès de ses Services de la possibilité de missionner un vétérinaire des services pour identifier le couple de volatile nicheur.
 
Un premier rendez-vous est organisé sur place, au pied de l’arbre qui penche dans la ville.
Le vétérinaire, ne peut pas être totalement affirmatif. Le nid semble être déserté. Il faudrait une échelle ou une nacelle pour vérifier l’identité de l’espèce nicheuse… en hauteur.
La caserne voisine des pompiers sollicités par courrier adressé à l’état-major, refusent de prêter une échelle.
Les directeurs des services de la voirie, des « jardins z’et parcs » (et cimetières) et des « affaires scolaires et périscolaires et de la jeunesse et des sports » conviennent d’un rendez-vous de travail avec toutes les personnes et services concernés, pour organiser la montée en nacelle de la sous-direction de l’éclairage public sollicitée, mise à disposition du vétérinaire pressenti, l’interruption de la circulation automobile et faire les déclarations et demandes d’autorisations préalables auprès de la préfecture.
 
L’autorisation préfectorale étant délivrée, le vent pas trop fort, le vétérinaire des écoles parvient au sommet du nid et constate, d’après les plumes laissées par les volatiles alors même que le nid est déserté, qu’il s’agit du nid d’une espèce assez commune de « crécelle urbaine en fa mineur ».
Le vétérinaire envoie son rapport à qui de droit, qui remonte d’adjoint en adjoint au « Maire-central », qui lisant que tous les avis (hors ceux des « propriétaires de réseaux en sous-sols » qui n’ont pas daigné répondre) sont favorables à l’abattage du platane commun convergent à le pousser à prendre la décision d’abattage.
La décision municipale est affichée sur ledit arbre qui penche : Monsieur le « Maire-central » peut enfin expliquer au marie d’arrondissement (qui en est à sa seconde relance) « qu’il a pris très au sérieux cette affaire, qui le tenait à cœur, conformément au principe de précaution et de la garantie à apporter à la sécurité des citoyens (…) et autres usagers de transports en commun et fera abattre l’arbre qui penche dans la ville » !
 
Les services de la sécurité publique et des transports, la subdivision voirie, seront chargés de l’abattage.
Le service des « jardins z’et parcs » (et cimetières) passeront ensuite « dessoucher » les racines.
Le service des « eaux et forêts » se chargera de replanter un arbre de la même essence après avoir « maçonné » un trou assez grand, lui-même remis en terre végétale appropriée sous le contrôle d’un ingénieur des eaux et forêts repartis dans la forêt landaise martyre de la tempête de 1999…
 
Naturellement, tout ceci sera confirmé par notes de service internes et croisées et après que les services des finances de la ville aient collecté tous les devis et ordres de mission, que le service juridique ait vérifié les clauses et modes d’indexation des entreprises privées sollicitées, rédigé et validé les appels d’offre indispensables et que le Trésor publique ait vérifié disposer des fonds nécessaires qui seront affectés à l’opération.
 
Par malchance, une association écologiste de « riverains en colère » pétitionne depuis l’affichage de la décision d’abattre l’arbre.
Ils ont recueilli 200 signatures, plus ou moins frelatées, en quelques jours et la pétition parvient sur le bureau du « Maire-central »…
La « crécelle en fa mineur » est une espèce non protégée mais inscrite au patrimoine de l’univers génétique : Elle ne saurait disparaître des rues de la ville au motif suranné et bien dérisoire du remplacement d’un arbre qui penche dans la ville, fut-ce un platane commun, par un autre platane commun.
« C’est l’habitat des volatiles que l’homme détruit pour son confort ! Un « Maire-central » qui se respecte ne saurait ainsi menacer les petites bêtes à plume. »
Car, comme chacun le sait bien depuis les dernières élections municipales, « qui n’aime pas les bêtes n’aime pas les hommes ! »
(Une injure pour celui qui n’aime que les hommes…)
 
Ceci dit, le soir de la récente grande tempête de 2009, le platane est tombé et, pour être le seul de la ville à l’avoir fait dans un grand fracas, il a, bien heureusement, pris la précaution de ne faire aucune victime...
C’est qu’il était devenu dangereux, à force de pencher pour aller chercher de la lumière vers les réverbères nocturnes au-delà de ce que ses voisins bien plus haut, lui laissaient voire de soleil !
Les pompiers sont venus dégager le boulevard à grand coups de tronçonneuses, équipés de phare puissants pour « trouer la nuit ».
 
La semaine suivante, les services la voirie ont été dépêchés en urgence pour ramasser les bûches.
Bien plus tard, les « dessoucheurs des jardins z’et parcs » (et cimetières) ont fait leur office.
L’entreprise pressentie pour refaire un coffrage a reçu un ordre de service et un acompte pour retirer la terre et les souches restantes, bétonner une étanchéité suffisamment large pour éviter aux racines du futur platane commun à installer au lieu et place de l’arbre qui penche dans la ville, d’aller se noyer dans les conduits d’égout et eaux usées.
 
Une personne a glissé de côté et s’est fracturée le col du fémur dans le trou « en consolidation ». Elle a été évacuée à l’hôpital voisin par la caserne des pompiers la plus proche.
Le Service juridique-central de la Ville s’est penchée sur les éventuelles responsabilités et recours des uns à l’encontre des autres et a émis une « note blanche » non datée à l’adresse du « Maire-central », laissant entendre que si la victime déposait plainte, il serait difficile de se dégager d’une responsabilité au moins civile par une condamnation vraisemblablement in solidum des acteurs divers.
Le surlendemain, le service de la voirie est allé chercher de la terre végétale laissée en jachère par les services des eaux et forêts de la ville dans le bois voisin pour combler le trou de terre meuble.
 
On en est là aujourd’hui : On attend l’arbre, mais il y a eu rupture de contrat vis-à-vis du paysagiste chargé de la replantation qui s’inquiète de dépoter un arbre majeur et commun dans une terre souillée des déjections canines qui n’est pas la leur !
Je sais tout cela, car cet arbre qui penchait, je le croisais tous les matins sans vraiment y faire attention, en allant essayer de gagner ma maigre pitance tous les jours ouvrables depuis près de dix ans, afin de payer mes impôts locaux qui font vivre toutes ces personnes hautement expertes sollicitées par « mes » élus.
Je ne lui ai jamais demandé comment il allait : Mais c'est promis, à son successeur j’irai dire des mots d’amitié en passant, afin qu’il pousse droit et que je ne m’inquiète pas de ce délire ubuesque de délirium très z’épais de l’administration municipale...
Payées avec des impôts locaux et la bonne conscience du devoir de servir le citoyen irresponsable délateur des « arbres qui penchent ».
Et si la « crécelle en ut majeur et crête rouge » vient remplacer, un jour, la « crécelle en fa mineur », je saurai m’en contenter.
 
Depuis l’arbre de remplacement est prématurément décédé et a été remplacé dans un délai « normal » par un autre qui a également péri.
Je suis récemment repassé par-là : Le troisième exemplaire du feuillu semble vouloir s’accrocher à son pot de béton, mais il n’est pas encore assez solide pour supporter un nid de crécelle commun en ut majeur ou en fa mineur.
En revanche, les chiens du quartier se font une joie de « poser leur marque » sur la grille de protection du tronc.
C’est tout-à-fait charmant…
 
Bonne journée à toutes et à tous !
 
I3