Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 30 juin 2018

Jeunes-gens

Chapitre double-zéro

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !

Dès demain, on entame ensemble un marathon romanesque qui va s’étaler sur 53 chapitres (plus le sommaire à suivre) : « Ultime récit – suite ».
Je vous explique : Je pars en principe le samedi 28 juillet pour des horizons « marins » éloignés. Et je ne sais pas quand je rentre (ni même si je rentre… les « fortunes de mer », vous savez, ça reste imprévisible).
En mer, il n’y a pas forcément de liaison internet fiable : Un rien peu les bloquer quand on en a besoin (surtout avec mes piètres équipements embarqués).
Donc on va dire que je suis « effacé » de la blogosphère…

Sauf que l’histoire qui va vous être narrée dès demain – juste pour votre neurone – est assez longue et ne tient pas sur 31 voire 40 épisodes, mais bien sur 53. Hors, en bon aoûtien, je ne compte seulement que 31 jours d’absence (plus 4 jours de juillet et probablement, au minimum 2 en septembre, peut-être 9) pour un total prévisible entre 37 et 44 jours.
D’où les débords du mois de juillet (9 jours des prochains week-ends).
Et probablement d’autres en septembre : Je ne veux pas faire comme il y a deux ans, à terminer en janvier de l’année suivante avec 70 chapitres dans la vue (je n’en pouvais plus…), dont la plupart assez « lourds » et donc difficile à lire…
On va essayer d’éviter ces « travers » cette année.
L’année dernière, les 31 chapitres tenaient le bon format. Cette année, je n’ai pas pu, sauf à détruire le scénario élaboré durant l’été 2017 (et encore, j’ai considérablement coupé et taillé dans le lard).

Ceci dit, les trois premiers chapitres auraient pu être évités, puisque je vous refais une sorte de biographie de « Charlotte ». Mais ça m’a paru indispensable pour tous les « nouveaux-venus » de cette année (et ils sont nombreux : l’année dernière à la même époque, on pouvait compter un total de 126.600 visiteurs, soit une « moyenne » de 112 par jour depuis l’origine et je vous laisse calculer l’écart d’avec le compteur fourni par « Gogol »…) qui ne connaissent pas ou peu les précédents opus.
L’année dernière, je voulais vous laisser un « ultime récit », sentant la « grande faucheuse » aux aguets, planer avec envie sur mon sort, et relever un dernier défi : Faire un pied-de-nez à « mes pirates » en rajoutant trois chapitres aux posts piratés sur le premier blog avec l’épisode « Paradoxe temporels ».
Et du coup vous donner quelques explications, disons… « techniques » (même si j’en prends plein la tronche quant à mon égo-surdimensionné).
Je n’ai peut-être aucune imagination, mais je n’aime pas quand on triche avec moi, alors j’ai « sur-triché ».

Et puis, pas de chance, je suis encore là et depuis l’année dernière, il s’est passé tellement de choses qui nous auront étonnés tous les jours – au moins depuis l’automne 2016 – que mon « neurone-fouilleur-fouineur » (celui du nerf-honteux, puisque je n’en ai qu’un en état de fonctionnement) assistant médusé autour d’une « élection imperdable » s’est mis en ébullition durant toute une partie de l’année.
Et, postérieurement, il a eu plein de réponses assez stupéfiantes, dont je me suis fait l’écho au fil de l’actualité des dernier mois à travers différents posts.
Mais le plus extravagant, c’est que tous ces éléments mis bout-à-bout restent infiniment « cohérents » entre eux pour finalement ne faire qu’un unique tout. J’en suis moi-même « scotché » (et pourtant, j’ai l’habitude de « renifler », détecter les « incohérences » et autres « désinformations », tentatives d’intox, etc.)

Dans cet opus, je n’en reprends qu’une partie, le reste fera l’objet d’un éventuel nouvel épisode des « enquêtes de Charlotte » (probablement « la vraie », celle dont le nez bouge quand elle parle, car elle existe vraiment dans la vraie vie, mais dans un autre rôle et avec un autre prénom… discrétion-discrétion), me contentant de ne me servir que de ce qui est actuellement « vérifié/recoupé/contrôlé ».
J’attends d’autres éléments pour finaliser la suite avec quelques lumières « vérifiables », comme j’en ai pris l’habitude avec vous : Le scénario est en cours d’affinement et il est encore plus compliqué que je ne l’avais imaginé au démarrage.
Il n’empêche, il est « impulsé » et je n’attendrai pas qu’il soit « parfait » pour vous livrer cet épisode-là (si Dieu le veut bien).

Ne soyez pas surpris : Je ne me suis jamais caché que j’adorerai écrire de vrais « romans policiers », des bons « polars » comme il n’en existe plus depuis Agatha Christie, Georges Simenon, Maurice Leblanc, etc. Je n’ai pas encore « la patte » pour le faire correctement, mais je m’y essaye et du coup je vous emmène à Budapest et à Reykjavik où j’ai eu l’occasion de faire des repérages lors de mes déplacements professionnels cette année pour vous livrer deux enquêtes un peu dévoyées.
Logique : « Charlotte » qui revient du futur (éloigné) aura pu faire des recherches durant les 5 années « biologiques » de son voyage aux confins de l’univers. Donc il sait.
C’est probablement pour cette raison que j’utiliserai l’autre « Charlotte », celle qui découvre au fil de ses « investigations & raisonnements » la réalité des choses.
Budapest, j’ai adoré. C’est une ville fantastique, même si je ne souhaiterai pas y vivre : Trop de « tordus ».
Reykjavik, et l’Islande en général, c’est encore plus dépaysant. Vraiment incroyable, même si là aussi, je n’aimerai pas y vivre : Trop petit, trop loin de tout…
J’aimerai aller vivre à Vienne, l’autre perle du Danube, l’autre cendre de l’empire austro-hongrois, mais mon avenir risque d’être cantonné à Londres tant que le Brexit n’est pas effectif, à moins qu’on aille m’obliger à aller travailler à Bruxelles ou Madrid, je ne sais pas encore et c’est en cours de négociation…
Peut-être aussi que j’arrêterai de faire le guignol chez les uns et les autres pour me remette à mon compte, mais je ne sais pas encore où, ni si, ce qui m’aiderait grandement, un de mes ex-associés (voire « mon gardien » qui se fait vieux) me donne un coup de main pour monter une boîte d’édition (peut-être même en Belgique ou en Allemagne).
Oui, encore un projet de plus pour assurer ma maigre subsistance et le confort de « ma nichée »…
J’en ai plein la tête, notamment des bouquins sur l’optimisation sociale et fiscale, sur l’histoire de l’impôt de l’antiquité à nos jours, sur l’histoire de ma « Corsica-Belle-Tchi-Tchi » (j’ai la matière à tout ça, récupérée sur une clé USB qui n’a pas cramé l’année dernière).

Notez également que vous avez déjà eu 7 extraits de cet « opus » en décembre et un peu plus tard en début d’année. Ils ont été enrichis, améliorés. Je constate d’ailleurs que quelques-uns font partie du « Top 10 » des pages lues sur ce blog. J’en reste très étonné, dans la mesure où pour arriver à ces niveaux d’intérêt, il faut quand même aller chercher loin parmi les 1.600 posts en ligne…
Passons.
Saurez-vous les reconnaître ?
Car ils sont mélangés à tout le reste, disséqués, éparpillés.
Un petit jeu de piste…

Je récapitule : Les prochains week-end de juillet, aux lieu et place des commentaires d’arrêts ou des annonces de « la science en folie », vous aurez les premiers chapitres « d’Ultime récit – suite » et des « histoires d’en rire » jusqu’au vendredi 27 de ce mois.
Puis tous les jours, les mises en ligne se dérouleront automatiquement par la magie de « Blogspot.com » et jusqu’au début du mois de septembre.
Prochain RDV des « histoires d’en rire » prévu pour le vendredi 7 septembre (ou plus tard, ou plus jamais, je ne peux pas prévoir).

En attendant, je vous souhaite à toutes et à tous d’excellentes estives, de bonnes vacances (en général vous en profitez) et une bonne continuation.
Revenez nous en pleine forme et tout bronzé : Il paraît que vous serez 7 sur 10 à partir au moins quelques jours cet été, alors profitez-en !

Bien à toutes et tous !

I3

vendredi 29 juin 2018

Savoir-vivre

Homme/femme

Une vieille dame désirant stationner son automobile voit enfin une place disponible. Elle fait les manœuvres nécessaires mais… tout à coup… une automobile sport se faufile à grande vitesse dans « sa » place de stationnement !
Jean-Marc sort de l’automobile et dit à la dame :
« JEUNE et RAPIDE ! »
La dame avance alors son automobile pour prendre de l’élan et rentre à toute vitesse dans l’automobile de Jean-Marc à reculons. Elle dit alors au jeune avec un sourire en coin :
« VIELLE et RICHE ! »

Recette du Gâteau d’Amour
Ingrédients :
– 1 lit chaud
– 2 corps différents (préalablement lavés)
– 500 grammes de caresses (ou plus)
– 50 grammes de baisers (ou plus)
– 1 banane pas trop mure
– 2 kiwis
– 2 pamplemousses (grosseurs à volonté)
– 1 four préchauffé à feu doux
Temps :
30 minutes selon la préparation
Préparation :
– Introduire les 2 corps dans un lit chaud avec 50 gr. ou plus de baisers
– Enduire la surface des corps avec 500 gr. de caresses (en ajouter si pas assez sucré)
– Couvrir ces mêmes corps, en particulier la banane, jusqu’à saturation. Ne pas faire de blancs en neige.
– Agiter, avec ménagement, les 2 pamplemousses, les faire dorer très légèrement sans les faire rougir.
– Mettre la banane, préalablement chauffée, du bout des doigts dans le four à température ambiante (37° C).
Laisser les 2 kiwis non pelés à l’extérieur.
– Manœuvrer la banane très délicatement en va et vient. La sortir de temps à autre et la retourner, afin de contrôler la cuisson et pour ne pas qu’elle perde son jus.
La vitesse varie selon la marque du four.
– Extraire le jus de la banane qui, lui, doit rester dans le four.
– Retirer celle-ci avec légèreté.
– Pour achever le gâteau, laisser macérer dans les mains ou essuyer le surplus avec la langue, ceci étant laissé au choix de la cuisinière.
– Laisser refroidir, démouler 9 mois après.
Ne pas omettre de répéter fréquemment la recette, afin d’en savourer chaque fois davantage le goût.

C’est Jean-Marc qui découvre une nouvelle marque de préservatifs : « Les préservatifs Olympiques ».
Il en achète une boîte, pensant impressionner sa femme avec, le soir même.
De retour à la maison, il raconte la découverte qu’il vient de faire à la pharmacie et montre la boîte à sa femme.
« – Des capotes Olympiques ? » lui dit-elle. « Qu’est-ce qu’elles ont de si spéciales ?
– Eh bien, il y a trois couleurs », répond Jean-Marc. « Or, Argent et Bronze…
– Et quelle est la couleur que tu vas porter ce soir ?
– Ben, euh… C’est l’OR, bien sûr ! » répond Jean-Marc en bombant le torse et rentrant son ventre.
Alors sa femme lui lance :
« Pourquoi tu ne prendrais pas l’ARGENT plutôt ? Ça serait plutôt sympa si pour une fois tu finissais deuxième… »

Mode d’emploi : Prendre une douche pour … un homme !

1. Retirez tous vos vêtements en vous asseyant sur le bord du lit. Mettez vos vêtements en tas.

2. Allez jusqu’à la salle de bain, tout nu. Si vous croisez votre femme ou votre petite amie en chemin, n’oubliez pas d’agiter votre bassin de façon suggestive devant elle pour lui montrer que vous êtes fier de votre engin.

3. Regardez votre superbe physique masculin dans le miroir et rentrez votre ventre pour voir si vous avez des abdos (réponse non). Admirez la taille de votre pénis, grattez-vous les testicules et prenez une dernière bouffée d’odeur mâle en vous humant les doigts.

4. Passez sous la douche.

5. Ne cherchez pas de gants de toilettes (vous n’en utilisez pas).

6. Lavez-vous le visage.

7. Lavez-vous les aisselles.

8. Pétez bruyamment et étonnez-vous des capacités de résonance de la cabine de douche.

9. Lavez-vous les parties et la zone alentour.

10. Lavez-vous le derrière, en laissant bien entendu des poils de cul collés au savon.

11. Prenez un shampooing (n’importe lequel) et lavez-vous les cheveux.

12. Ouvrez le rideau de douche et regardez-vous dans le miroir avec toute cette mousse sur les cheveux. Refermez ensuite le rideau.

13. N’oubliez pas de faire votre pipi.

14. Rincez-vous.

15. Sortez de la douche. Ne remarquez pas toute l’eau qui s’est répandue sur le sol parce que vous aviez mal placé le rideau de douche.

16. Séchez-vous partiellement. Bien sûr vous aurez laissé le rideau de douche s’égoutter sur le sol et non pas dans la douche.

17. Regardez-vous dans le miroir. Contractez vos muscles, rentrez votre ventre, admirez la taille monstrueuse de votre engin, etc.

18. Ne rincez pas le bac de douche.

19. Laissez le chauffage de la salle de bain et la lumière allumés.

20. Retournez près de votre pile de vêtements dans la chambre, simplement vêtu d’une serviette autour de la taille.

21. Si vous croisez votre femme ou votre petite amie, ouvrez votre serviette et exhibez votre engin avec un beau déhanchement du bassin couplé à un petit cri du genre « Waow t’as vu la bête » !

22. Jetez la serviette humide sur le lit. Habillez-vous avec vos vêtements sales en deux minutes.

Mode d’emploi : Prendre une douche pour … une femme !

1. Retirez vos vêtements et placez-les dans les paniers à linge sale correspondant (le blanc avec le blanc, les couleurs avec les couleurs).

2. Allez jusqu’à la salle de bains en portant votre peignoir. Si vous croisez votre mari ou votre petit ami au passage, recouvrez chaque partie de chair visible d’un geste nerveux et courez jusqu’à la salle de bains.

3. Regardez-vous dans la glace et sortez votre ventre pour que vous puissiez vous plaindre et pleurnicher parce que vous prenez du ventre.

4. Allez sous la douche. Cherchez le gant de toilette pour le visage, le gant de toilette pour les bras, le gant de toilette pour les jambes, la grande éponge et la pierre ponce.

5. Lavez vos cheveux une première fois avec le shampooing Quatre en Un des Laboratoires « Tout-est-parfait » aux 83 vitamines.

6. Relavez vos cheveux une deuxième fois avec le shampooing Quatre en Un des Laboratoires « Vous le valez bien » aux 83 vitamines.

7. Utilisez l’après-shampooing à l’huile de Jojoba et de glande anale de castor des Laboratoires « Mieux, c’est mieux ». Laissez l’après-shampooing pendant 15 minutes sur vos cheveux.

8. Frottez-vous le visage avec un masque fait d’œufs mélangés à de la purée d’abricots.

9. Frottez pendant dix minutes ou jusqu’à l’obtention d’une sensation de forte irritation.

10. Rincez l’après-shampooing (cette opération doit prendre au moins 15 minutes pour être bien sûr que les cheveux soient bien rincés).

11. Rasez-vous les aisselles et les jambes. Hésitez à vous raser le maillot mais optez finalement pour une épilation à la cire.

12. Hurlez tout ce que vous pouvez, le plus fort possible lorsque votre mari ou votre petit ami se met à tirer la chasse ou fait couler de l’eau quelque part.

13. Coupez l’eau de la douche.

14. Épongez toutes les surfaces mouillées de la douche. Passez un coup de spray anti-moisissures sur les joints du bac de douche.

15. Sortez de la douche. Séchez-vous avec un drap de bains grand comme deux fois l’Europe. Enveloppez vos cheveux dans une deuxième serviette de bains.

16. Inspectez la moindre partie de votre corps à la recherche d’un bouton. Attaquez-le avec les ongles ou une pince à épiler si nécessaire.

17. Retournez dans la chambre enveloppée dans votre peignoir et avec votre serviette dans les cheveux.

18. Si vous croisez votre mari ou votre petit ami au passage, recouvrez chaque partie de chair visible d’un geste nerveux et courez jusqu’à la salle de bains où vous passerez une heure et demie à vous habiller.

Depuis bien des années on entend dire que le sexe est un bon exercice, mais jusqu’à tout récemment personne n’avait fait d’étude scientifique sur les calories dépensées au niveau des différentes activités sexuelles. Maintenant, après plusieurs recherches, ils sont fiers de présenter les résultats avérés.

ENLEVER SES VÊTEMENTS :

Avec son consentement 12 Calories
Sans son consentement 187 Calories

DÉTACHER SA BRASSIÈRE :

Avec les deux mains 8 Calories
Avec une main 12 Calories
Avec les dents 85 Calories

METTRE UN PRÉSERVATIF (CONDOM) :

Avec une érection 6 Calories
Sans érection 315 Calories

PRÉLIMINAIRES :

Essayer de trouver le clitoris 8 Calories
Essayer de trouver le point G 92 Calories

POSITIONS :

Missionnaire 12 Calories
69 couchés 78 Calories
69 debout 112 Calories
Brouette 216 Calories
Style du chien 326 Calories
Chandelier italien 912 Calories

OBTENIR UN ORGASME :

Vrai 112 Calories
Faux 315 Calories

APRÈS L’ORGASME :

Rester au lit en se serrant 18 Calories
Se lever immédiatement 36 Calories
Expliquer pourquoi vous vous êtes levé du lit immédiatement 816 Calories.

OBTENIR UNE 2ème ÉRECTION : Si vous êtes âgé de :

20-29 ans 36 Calories
30-39 ans 80 Calories
40-49 ans 124 Calories
50-59 ans 972 Calories
60-69 ans 2.916 Calories
70 ans et plus Toujours en attente des résultats…

S’HABILLER APRÈS :

Calmement 32 Calories
À la course 98 Calories
Avec son père qui frappe à la porte 1.218 Calories
AVEC VOTRE FEMME QUI FRAPPE À LA PORTE 9.815 Calories !
 
1er malentendu
Une femme épouse un homme dans l’espoir qu’il changera, et il ne change pas. Un homme épouse une femme dans l’espoir qu’elle ne changera pas et elle change.

2ème malentendu
Une femme se préoccupe de son avenir jusqu’à ce qu’elle trouve un mari. Un homme ne s’inquiète jamais de l’avenir jusqu’à ce qu’il trouve une femme.

3ème malentendu
Le succès d’un homme se mesure à sa capacité à gagner plus d’argent que sa femme ne peut en dépenser. Le succès d’une femme se mesure à sa capacité à trouver ce type d’homme.

4ème malentendu
Les hommes mariés vivent plus vieux que les célibataires. Mais ils ont une plus grande envie de mourir.

5ème malentendu
Un homme paiera volontiers 10 euros pour quelque chose qui en vaut 5 mais qu’il désire vraiment. Une femme paiera volontiers 5 euros pour quelque chose qui en vaut 10 et dont elle se fout royalement.

6ème malentendu
Tout homme marié devrait apprendre à oublier ses erreurs de jeunesse. Mais à quoi bon deux personnes se rappelant les mêmes détails ?

7ème malentendu
Lorsqu’un couple se dispute, une femme a toujours le dernier mot. Tout ce qu’un homme peut dire après n’est que le commencement d’une nouvelle dispute.

Deux petites dernières, toutes neuves :

« Celle-là est tellement laide, que le jour où elle veut s’inscrire dans un club de nudistes, on lui a répondu : Oui, d’accord, à la condition que vous vous mettiez une feuille de vigne sur la gueule. »

Un matin, un jeune homme fait des tractions sur une plage déserte de Calvi.
Jean-Marc déjà ivre – ou pas encore décuité de sa soirée - s’approche, le regarde faire et se met à rigoler.
Le sportif lève la tête et dit :
« – Je ne vois vraiment pas ce qu’il y a de drôle !
– Pauvre cave ! Tu ne vois donc pas que la fille que tu baises est partie… »

Oui, je sais, elle est « mignonne »…

Bon week-end à toutes et à tous !

I3

jeudi 28 juin 2018

Élection truquée « 2.0 »

Y-a-t’il une parade possible ?


On se souvient du rôle joué par « Cambridge-Analytica » et l’exploitation des « profils » d’internautes dans la cadre d’une action globale de « micro-markéting » politique, ainsi, que l’armée des « trolls » russes à l’occasion du Brexit-anglais, de l’élection de « MacDo-Trompe », de celle de « Jupiter » et encore ailleurs (Autriche, Hongrie, « Ritalie » et probablement Turquie).
Il se trouve qu’il y a eu récemment un « contre-exemple » assez marquant : Le référendum sur l’avortement en Irlande où, malgré une opinion très divisée, les tactiques numériques douteuses semblent ne pas avoir payé.
La campagne « officielle » avait pourtant révélé des clivages les plus profonds du pays, par ailleurs très « catholique-papiste », pour qui « l’enfant à venir » est un cadeau de Dieu.
J’en dirai plus prosaïquement qu’il s’agit seulement de rapports « sexuels-féconds » (je sais, j’en ai eus), mais il faut savoir rester tolérant en toutes circonstances (ne serait-ce que par simple respect de l’autre, qui lui aussi est fait à « l’image de Dieu »… ou issu de rapports sexuels torrides et également féconds).


La réalité de ce scrutin est plus « discrète » et on l’aura appris plus tard : Un petit groupe de vingt journalistes en poste dans diverses rédactions nationales se rencontrait en réalité dans un petit bureau de Dublin à l’occasion d’heures-supplémentaires.
Ces réunions faisaient partie d’une initiative collective, informelle et fructueuse, menée par des journalistes et des activistes. Elle visait à protéger le pays du genre d’offensive de désinformation et de propagande qui avait empoisonné d’autres événements de ce type dans le monde.
Différents groupes internationaux, à la fois « pro-vie » et « pro-choix », ont vu l’île et ses quelque 4,7 millions d’habitants comme la ligne de front d’un champ de bataille idéologique plus large. Notamment du côté de groupes anti-avortement issus de la droite américaine, dont l’espoir était de sauvegarder ce qu’ils estimaient être l’un des derniers bastions occidentaux hostiles à l’avortement.
Pour ces groupes étrangers, leur arme de choix fut le micro-ciblage des électeurs et électrices irlandaises sur « Fesses-book ».
En réaction, des citoyennes et citoyens établissaient la Transparent Referendum Initiative (TRI), pour consigner toutes les publicités les ciblant. Les données furent « crowdsourcées » par un groupe de 600 bénévoles, via une extension du navigateur « Gogol-Chrome » collectant les annonces affichées sur leur compte de « livre-de-fesses » (Fesses-book).
Et l’objet de ces réunions dublinoises était le traitement de cette énorme masse de données. Et pour structurer les informations reçues de la TRI, les journalistes avaient collaboré avec l’agence de presse irlandaise Storyful.


L’initiative a généré beaucoup d’articles sur les groupes étrangers ou anonymes ciblant les électeurs et électrices irlandaises, de désinformations mises à nu et de réflexions sur la nature de chaque campagne. Finalement, l’ensemble a alimenté un sain scepticisme numérique en Irlande.
Cette séquence médiatique a fait réagir « Fesses-book » : Deux semaines avant le scrutin, l’entreprise annonçait qu’elle ne permettait plus aux groupes basés à l’extérieur de l’Irlande de concevoir et de poster des annonces relatives au référendum. « Gogol » s’est aligné le lendemain, en interdisant tous les services liés au référendum sur « Gogol-AdWords ». Ce qui a apaisé un sentiment d’indignation croissant face à l’avalanche de publicités politiques.


Sauf que les données du TRI méritent qu’on s’y arrête d’encore plus près. En effet, elles nous font comprendre comment des élections ou d’autres événements peuvent être faussés par les réseaux sociaux, et comment combattre ce genre de manipulations.
Niamh Kirk, chercheuse en journalisme et en médias numériques à l’université de la ville de Dublin, a analysé les groupes ayant acheté des publicités avant ces interdictions, pour constater que le rôle joué par des groupes étrangers était faible mais significatif. Seulement neuf pour cent des publicités provenaient de groupes basés à l’extérieur de l’Irlande.
Dans la base de données du TRI, vingt-huit annonces (3 % de l’ensemble) provenaient de groupes basés aux États-Unis, une d’un groupe situé au Canada, trois d’un groupe « gauloisien-pétri-de-liberté » et l’origine de trente-neuf d’entre elles (4 % du total) n’a pas pu être spécifiée.


S’est aussi posée la question des financements : La loi électorale irlandaise stipule que tous les dons supérieurs à 100 € faits à des campagnes politiques doivent être déclarés auprès de la Standards in Public Office Commission (SIPO), la commission réglementant la fonction publique en Irlande. En d’autres termes, les groupes ayant payé ces publicités auraient dû être connus du public.
Sauf qu’un grand nombre de publicités avaient été postées par des groupes non déclarés ou tout simplement anonymes, et notamment du côté des contenus appelant à la conservation de l’amendement reconnaissant le droit égal à la vie de la mère et de l’enfant à naître.


Une autre crainte électorale concernait les « bots », ces comptes automatisés sur les réseaux sociaux utilisés pour promouvoir certains sujets ou internautes et en conspuer d’autres. Ils ont pu jouer un rôle clé en perturbant les échanges démocratiques sur Twister.
Selon le Computational Propaganda Project de l’Université d’Oxford, lors des élections américaines de 2016, les « bots » favorables à « MacDo-Trompe » ont surpassé ceux de « Il-a-ri-Pine-tonne » à cinq contre un.
La fameuse « armée de trolls »…
Les mêmes techniques ont menacé les échanges sur l’avortement en Irlande. Une analyse de plus de 400.000 twists collectés deux mois avant le référendum révèle une quantité importante de « bots » au sein des comptes participant à cette discussion.
Sur 165.323 twists « #Savethe8th », le hashtag anti-avortement, 14 % proviennent de comptes à pseudonymes numériques (trois chiffres ou plus dans le pseudo), 6 % de comptes à chiffres et sans aucune localisation, et 2 % n’ont pas de bio, en plus des deux caractéristiques précédentes.
Sur 267.274 twists « #Repealthe8th », le hastag pro-avortement, la proportion de bots est moitié moindre.
Et il est à noter que lors de ce référendum irlandais sur l’avortement, un facteur a pu atténuer l’effet des « bots » dans les échanges : L’usage de « Repeal Shield ».


Créé par un groupe de bénévoles « pro-abrogation », l’outil offrait aux internautes la possibilité de bloquer une liste de plus de 16.000 comptes assimilés par ses créateurs à des « trolls, bots et faux comptes déversant des mensonges et des messages haineux ». Selon eux, 70 % des comptes bloqués étaient situés en Amérique (une conclusion issue de l’analyse de leurs fuseaux horaires).
Parce qu’il a été plébiscité par plus de 4.500 utilisateurs, « Repeal Shield » est peut-être l’une des principales raisons pour lesquelles beaucoup de twists ont été envoyés de la communauté « #Savethe8th » à la communauté « #Repealthe8th », pour obtenir peu de réponses.


Les outils comme « Repeal Shield » suscitent bien naturellement leurs propres inquiétudes, comme le danger des chambres d’écho et d’un manque d’échanges ou de pluralisme. Mais son succès montre à quel point le débat était devenu toxique, en grande partie à cause du trolling, des abus et de la rareté des discussions honnêtes.
La campagne pour l’abrogation s’est largement appuyée sur des témoignages exprimant la souffrance de femmes en butte à une interdiction générale de l’avortement. Des réponses agressives, souvent misogynes, ont généré un besoin de protection contre les comptes anti-avortement, qui avaient davantage envie de les exclure de l’espace public par la violence que par le débat.
Ce qui signifie que le pouvoir des récits et des témoignages personnels – une technique particulièrement fructueuse en Irlande, un petit pays riche d’une longue tradition narrative – a pu s’épanouir. Et que les militantes et militants ont été capables de s’organiser et de s’encourager sans encombre sur les réseaux sociaux.


De telles histoires, préservées du harcèlement, ont eu un impact. Un sondage de sortie des urnes réalisé par RTE, la chaîne nationale irlandaise, montre que pour 43 % des personnes interrogées, le vote a été influencé par des récits personnels. Et pour seulement 34 % d’entre elles, les témoignages venaient d’une femme de leur entourage…
Durant la campagne référendaire, le camp conservateur a combiné clips agressifs à l’américaine, tactiques alarmistes et articles mensongers, alors que le camp abolitionniste est resté relativement fair-play.
Si de telles stratégies populistes peuvent rencontrer un certain succès dans les grands pays, où les divisions politiques sont plus accentuées, l’Irlande est une nation relativement petite. Avec une population inférieure à cinq millions d’habitants, le centrisme politique est dominant et les valeurs fondamentales ont tendance à se focaliser sur la communauté et la politesse.
Le camp pro-abrogation a joué sur ce créneau, en évitant sciemment la rhétorique de la division avec son slogan « Ensemble pour le oui ».


Sur un échantillon de 571 de ses publicités « Fesses-book », 18 % des annonces ciblaient la collecte de fonds et 25 % étaient axées sur la promotion du démarchage local (réunions publiques et petits déjeuners citoyens). La campagne voulait séduire ses électeurs et électrices par des échanges en face-à-face.
Les publicités ont tiré profit d’années de campagne pour l’abrogation, focalisée sur la construction d’une culture positive, en particulier parmi les jeunes via l’art et la mode, comme en attestent les t-shirts « Repeal ».
La fréquence des messages plus directement politiques a tardé à s’intensifier dans la campagne pour l’abrogation, sans doute en réaction à celle du camp conservateur, dont 82 % de la campagne publicitaire a été constituée de messages politiques.
Mais même en fin de campagne, ces messages ont conservé un ton serein, courtois et focalisé sur la santé et le bien-être des femmes.


Alors que du côté conservateur, la campagne a été plus antagoniste et agressive, de la désinformation et une rhétorique populiste et droitière qui a parfois pu tourner au « conspirationnisme ».
Certaines lignes rhétoriques ont pu rappeler celles de « Trompe », en laissant entendre qu’on ne pouvait pas faire confiance aux médias « mainstream » ou aux politiques : Les axes classiques des « populistes » (qui se sont retournés contre « Marinella-tchi-tchi » en « Gauloisie-démocratique » en mai 2017…)
Le principal groupe de la campagne anti-avortement est allé jusqu’à accuser l’édition irlandaise du Times de vouloir « salir les gens dans le cadre de sa campagne obsessionnelle pour légaliser l’avortement en Irlande ». Une autre présentait la ministre de la Santé, favorable à l’abrogation, comme la « ministre de la diminution des enfants ». De même, la campagne « Save the 8th » a appelé à la démission d’un éminent médecin, Peter Boylan.
Les autres tactiques comprenaient le ciblage d’électeurs et électrices « profilés » indécis, avec des sites web qui avaient l’air de reposer sur des données factuelles, mais qui étaient en réalité biaisés en faveur des anti-avortement.


Une enquête menée par le journaliste irlandais Gavin Sheridan révélera qu’un de ces sites, « Undecided8.org », était visiblement associé à une société de marketing d’obédience catholique et missionnaire basée aux USA, une entreprise qui a aussi travaillé avec le principal groupe de la campagne anti-avortement.
Ces initiatives ont été dénoncées à plusieurs reprises par des médias et des collectifs citoyens, ce qui a sapé une grosse partie de leur efficacité. Quelques temps après la publication de l’enquête de Sheridan et le buzz qui s’est ensuivi sur Twister, le site et la page « Fesses-book » d’Undecided8.org ont ainsi été supprimées, six jours seulement après leur création.
Les actions douteuses du camp conservateur se sont globalement retournées contre lui, pourrissant encore un peu plus sa réputation auprès de l’opinion et accroissant la méfiance du public vis-à-vis des informations postées en ligne.


En Irlande, la victoire du « oui » a été telle – 66,4 % des suffrages exprimés – que les effets de ces perturbations sont a priori restés minimes : C’est le principe qui reste scandaleux. Mais les scrutins au Royaume-Uni et aux États-Unis sont ordinairement plus serrés, d’où la plus grande sensibilité de ces pays à ce genre d’interventions.
Si la force de perturbation du débat démocratique irlandais – avec des publicités ciblées, des « bots » et de la désinformation – a été très active, elle s’est révélée relativement inefficace en pratique, voire contre-productive, en détournant les électeurs et les électrices de celles et ceux qui les employaient.


Vu comment les discussions sur internet se sont transformées en champs de mines dans bon nombre de démocraties, la résistance de ce petit pays pourrait nous offrir un bon motif d’espoir. Sauf qu’une telle résilience, permise par le petit gabarit et l’homogénéité de l’électorat irlandais, est sans doute difficile à reproduire dans des démocraties plus conséquentes.
Reste que les mesures concrètes prises par les médias, des groupes citoyens et des activistes pour contrer ces techniques destructrices demeurent finalement une puissante inspiration.
Forcément plus conséquente qu’une simple loi d’interdiction forcément imparfaite et d’application difficile (autre principe scandaleux).
D’autant que cette loi, après une série d’autres (loi contre le terrorisme, sur l’état-d’urgence dont l’efficacité reste douteuse), est sciemment et de façon assumée un coup de hache à la Liberté d’expression, inscrite dans la Constitution.
Notez que la Constitution, comme elle va une nouvelle fois être « triturée », on a l’impression que tout le monde s’en fout…