Fake-news
ou hoax ?
Ni l’un ni l’autre, juste une constatation : Vos
« sachants » (les « autistes-trisomiques » qui veulent
votre bonheur et celui de votre planète) « testent » quelques idées
« pas en l’air » mais bien dans l’air du temps.
« Par le haut » d’abord, où l’on découvre que la Commission
européenne étudie sérieusement la disparition programmée de votre agriculture
pour d’excellentes raisons.
Évidemment, les dites raisons sont celles qui arrangent les lobbies
omniprésents dans la vie de l’organisation supranationale, mais c’est un détail.
Globalement les « sachants » de la Commission européenne
envisageraient de livrer à des firmes « transnationales-partenaires »
(ce n’est pas nouveau), à plus ou moins court terme, les activités agricoles en
suppliant ces établissements « financiarisés » qui se seront
appropriés le business de l’agro-alimentaire, de bien vouloir vous vendre des
aliments à des prix supportables, offrant un minimum de qualité.
La bonne intention, c’est de protéger votre pouvoir d’achat, me
direz-vous…
Peut-être, mais certainement « pas seulement ».
Il s’agit aussi et avant tout de protéger les terrains cultivables du
bétonnage « à tout va » qui massacre les paysages, car un retour en
arrière (casser les logements et locaux d’activité) pour les rendre à la pâture
et au labourage s’avèrera de toute façon excessivement difficile.
Ainsi, vous le savez déjà, la Commission prépare actuellement une
stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l’Union
européenne. Dans son projet de texte qui a fuité dans la presse, elle évoque
plusieurs pistes afin de mettre l’agriculture à contribution de ces réductions.
Les avions, les voiliers « à vapeur », une autre fois. Les
normes de vos « tas-de-boue-à-roulettes », tout de suite-maintenant.
Parmi elles figurent la meilleure gestion des sols et des forêts, le
développement de l’agriculture « de précision » et, ultime direction…
la réduction de l’élevage de ruminants !
Ces trois pistes sont liées aux types d’émissions agricoles : Elles sont
essentiellement constituées de méthane issu de la fermentation entérique et
d’oxydes nitreux issus de l’utilisation d’engrais et de fertilisants.
Bé oui, quand vous répandez du lisier dans vos champs, ça pollue les
rivières, fleuves et jusqu’à la mer côtière (et hauturière) et quand une vache
pète, c’est du méthane, gaz à « effet de serre » nettement plus léger
que l’air et il prend vite de l’altitude jusqu’au-delà de la stratosphère.
C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles les avions ne volent pas
très bien entre les niveaux 350 et 600 (35.000 et 60.000 pieds).
Au-delà, ça va mieux : Il y a la couche d’ozone qui n’est rien
d’autre que du comburant (le O3 et non plus O2 à plus
forte densité) impeccable pour brûler le kérosène des réservoirs embarqués.
Le Concorde devait ainsi voler à cette altitude pour atteindre sa vitesse
de croisière de Mach 2,02 et traverser l’atlantique en un seul coup d’aile
(faible densité = moins de résistance à l’avancement => vitesse accrue pour
une même puissance => portance suffisante à vitesse supersonique malgré la
faible densité de l’atmosphère => consommation spécifique acceptable :
C’est juste « un calcul » d’ingénieur).
Notez que pour les agriculteurs, ce n’est pas très surprenant tant la
Commission a multiplié ces dernières années les mesures « politiques »
allant à l’encontre de l’élevage.
Cela a commencé avec la réforme de la PAC de 2014, où les poly-culteurs-éleveurs
ont été lourdement pénalisés.
Cela s’est poursuivi par le « Plan Juncker » qui vise à contourner les
blocages de l’OMC sur le commerce international en signant un maximum d’accords
bilatéraux de libre-échange. Dans ces accords, l’élevage est systématiquement
utilisé comme la dernière variable d’ajustement des négociateurs européens.
Cette fois, au nom du climat, l’Europe prévoit de réduire le nombre
d’éleveurs en prônant une baisse de la consommation de viande et de produits
laitiers.
D’après elle, « une réduction de la
demande de viande bovine au niveau des consommateurs couplée à une réduction
proportionnelle de la production de viande dans l’UE, réduirait sensiblement la
quantité de méthane émise et nécessiterait une production réduite d’aliments
pour animaux, ce qui à son tour réduirait les émissions d’oxydes d’azote et
permettrait de réduire le besoin global en engrais tout en libérant
éventuellement des terres arables ».
Intéressant…
Rappelons qu’en Europe, la production de viande bovine est issue de
l’association entre des végétaux non-valorisables pour la consommation humaine
(herbe et foin, résidus de culture, coproduits agricoles…) et de graines (la
gelée de « moutons-enragés » a été éliminée).
La récolte de l’herbe c’est du foin qui se situe essentiellement sur des
terres non-labourables et sert à préserver la complémentarité élevage/grande
culture qui permet seule de maintenir la vitalité des sols.
D’ailleurs, d’après l’INRA, on relève d’ores et déjà une dégradation
inquiétante de la teneur en matières organiques dans les zones de plaine où
l’élevage a disparu, nécessitant un recourt extrêmement intensif aux engrais de
synthèse.
Les « écololos » vous assureront qu’au contraire cet
appauvrissement est la conséquence de l’emploi intensif de compléments azotés
(les engrais).
Dès lors, avec ce raisonnement, il pourrait donc paraître totalement fallacieux
de prétendre que réduire l’élevage permettrait de réduire les besoins en
fertilisants et réduire ainsi les émissions qui leur sont liées :
Confondre la cause et les effets mène à la confusion dans les esprits (même les
« mieux faits » de « nos sachants ») et des catastrophes
écologistes.
Je note pour ma part deux choses : Les « villes »
envahissent et « imperméabilisent » des sols fertiles qui, jusque-là,
grâce aux techniques modernes de culture ont permis de repousser les limites de
la famine sous nos cieux.
Souvenez-vous qu’en 1789, on manquait de tout dans les assiettes d’une
population en nombre bien inférieur… et que désormais je n’en vois plus la
trace que dans des pays soit en guerre (la guerre alimentaire inter-ethnique)
soit ayant des sols plus sec que le béton.
Vous êtes prévenus…
Mais l’argument est battu en brèche (et violemment en plus) par la réalité
(décidément têtue) : Pourquoi la Commission ne cesse-t-elle pas de
faciliter les importations de viandes en provenance de pays si peu respectueux
de leur environnement (Brésil, Canada, Australie, etc.…) ?
On ne peut qu’en conclure que la Commission ne souhaite absolument pas
réduire la pollution liée à l’élevage, elle souhaite simplement la « délocaliser »
en Amérique ou en Océanie.
Là encore, vous êtes prévenus.
Mais ce n’est pas tout…
Et « par le bas » ensuite : Et si on « taxer la viande » dans
votre assiette ?
Une idée qui ne cesse d’avancer dans les esprits des législateurs, malgré
les échecs flagrants d’une fiscalité-comportementaliste autour des « taxes-sodas »,
de la taxe-Nutella (et sur les tampons périodiques…)
Ça, c’est comme les droits et cotisations sociales sur les alcools :
Les premiers existent depuis une éternité et ça n’a jamais ralenti ni la
production ni la consommation de pinard.
J’ai donc noté pour vous une récente étude affirmant qu’une pareille
mesure pourrait éviter 220.000 morts par an !
Il s’agit de Môssieur Marco Springmann, de l’université d’Oxford indeed, qui estime que manger de la
viande rouge induit des coûts intenables en soins de santé, coûts forcément supportés
par la collectivité.
Mais le chercheur s’empresse néanmoins d’ajouter : « Personne ne veut que les gouvernements
disent aux gens ce qu’ils doivent et ne doivent pas manger. »
Même pas lui, semble-t-il…
Mais… Imposer une taxe sur un produit vise, dans l’esprit des « sachants »,
à diminuer sa consommation, donc on cogite sur le sujet.
Certes l’efficacité des taxes comportementales laisse à désirer quel que
soit le produit imposé (qu’on pense encore au flop récent des accises sur
l’alcool augmentées par le gouvernement belge), mais l’idée trotte chaque jour
davantage dans l’esprit des « autistes-trisomiques ».
Quitte à développer le marché parallèle ou à faire baisser la qualité par
le jeu fort compréhensible de l’offre et de la demande, au détriment de la
santé des consommateurs, soyons logiques…
Cela fait en effet plusieurs années que la viande est dans le collimateur
des gouvernements. Un bien facilement taxable, dont la consommation est en augmentation
régulière, constitue en effet une cible de choix pour accroître les revenus des
États.
Et seulement ça.
C’est comme votre gazole (on reparlera une autre fois de votre grève de la
consommation de samedi dernier).
Alors comme on sait que la mesure sera impopulaire (alors que la taxe sur
les carcasses fonctionne très bien et sans effet douloureux), il leur fallait
donc d’autres arguments pour la justifier.
C’est ici qu’interviennent les associations militantes
(archi-subventionnées par quelques « bons esprits » philanthropiques)
destinées à vous donner si « mauvaise conscience » face à
l’intolérable « souffrance animale ».
Pensez, élever des bovins rien que pour les envoyer à l’abattoir, quel
comportement de dégénérés psychotiques !
Pro-veganes, anti-spécistes, amies de la planète, ils sont tous sur le
coup…
Et à coup d’études culpabilisantes, ces associations parviennent à
infléchir une grande partie de l’opinion publique.
Leurs actions violentes (contre les boucheries, notamment) font d’ailleurs
régulièrement les délices des médias…
Ils ont bien réussi à vous priver définitivement de « boucherie chevaline »
(hors en Pologne, où ça prospère encore fermement…)
Et elles pèsent aussi de plus en plus financièrement et politiquement, à
l’image de FAIRR (Farm Animal Investment Risk and Return), groupe soutenu par
de puissants investisseurs anonymes (et philanthropiques, cela va de soi).
En outre, un peu partout dans le monde, des militants de la cause animale
se font élire pour peser sur le débat public.
L’idée d’une taxe sur la viande fait donc son chemin en Suède, au Danemark
et en Allemagne (toujours en avance dans les utopies), avec pour principal
argument invoqué : La protection de la planète (de ses sols arides et
de ses forêts grillées aux pluies acides).
Alors que de mon côté, j’en dis que les « pluies acides », on
n’en entend plus parler ; que les terres-cultivables, si on ne les arrose
pas, si on ne les entretient pas, si on ne les cultive pas, elles deviennent
arides et stériles (quand ça ne prend pas feu comme en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi »
et encore ailleurs) et se font éroder jusqu’à la mer ; quant aux
« bestiaux », si personne ne les élève, ils n’existeraient même
pas !
Et le problème de leur « souffrance » pas plus, d’autant qu’on
vous bourre le neurone : C’est la viande hallal qui, par son mode
d’abattage – sans étourdissement préalable – reste une sauvagerie…
Mais personne ne vous le raconte : Ce serait
« anti-communautariste » et « profanateur » envers le
Coran, son Prophète et ses affidés…
La science aura pourtant démontré (ce qu’on peut vérifier tous les jours)
que l’homo-sapiens-sapiens (et ses
ancêtres) est une espèce omnivore. Tenter de le priver de ressources
indispensables à sa santé, au nom d’une idéologie ou d’intérêts financiers
anonymes, prend des allures de comportement parfaitement criminel.
Que dit la médecine qui tombe sous le sens ?
Que nos gènes ont bel et bien été façonnés par les 2,5 millions d’années d’évolution
au cours desquelles nos ancêtres ont vécu comme chasseurs-cueilleurs avant
l’avènement de l’agriculture il y a de cela 12.000 ans seulement…
Une étude (« Plant-Animal
Subsistence Ratios and Macronutriment Energy Estimations in Worldwide
Hunter-Gatherer Diets » publiée par le American Journal of Clinical
Nutrition, en l’an 2000) menée sur 229 populations de chasseurs-cueilleurs
conclut que les graisses animales (viande, poisson, volaille) constituaient
l’essentiel de l’alimentation de nos ancêtres du paléolithique.
Les « aliments de base d’un régime
sain » peut-on ajouter.
Il n’existe à l’heure actuelle aucun substitut valable aux protéines
animales, essentielles à notre corps. Diminuer – par une taxe ou par un
génocide administratif d’éleveurs de bovin – la consommation de ces protéines,
c’est se priver à terme d’une alimentation saine de celle qui vous prolonge en
bonne santé et jusqu’au lait infantile.
Et donc, au bout du bout, le génocide de toute l’Humanité… puisque vous
êtes trop nombreux sur cette foutue planète.
(Vous comprenez mieux pourquoi Elon Musk veut vous envoyer vivre sur Mars,
non ? Passons…)
Notez également que des milliers de sportifs de haut niveau se nourrissent
aujourd’hui quasi-exclusivement de protéines animales et de graisses saturées,
parce que c’est indispensable à leurs performances.
Et de sucres-lents la veille ou le jour même de leurs concours…
Et puis taxer la viande, c’est aussi en freiner l’accès aux populations
les plus défavorisées, qui ont justement besoin peut-être plus que d’autres de
s’alimenter plus sainement. Autrement dit, les « sachants » feront crever
plus vite, par cette mesure, une vaste majorité de la population mondiale.
Et les « cinq-fruits/légumes » n’y suffisent pas à compenser les
carences d’autant que tout le monde n’a pas accès, loin de là, à des produits
sains et frais…
Population qui justement continue à se développer fortement dans ses
ghettos jusque dans « vos
quartiers » et « no-go-zones »…
C’est celle-là qui est en danger de génocide (avec les « classes-moyennes »
rackettées par ailleurs, tant qu’elles se laisseront faire) : Les
« super-riches » pourront toujours s’offrir de « manger de la
taxe » (et du caviar, voire du « foie-gras » de canetons gavés
mécaniquement de force…).
Autrement dit, vous êtes vraiment trop nombreux et on va donc vous affamer
(surtout les « sans-dents ») : Ni une fake-news ni un hoax, juste
une constatation faite pas vos « sachants » (les « autistes-trisomiques » qui
veulent votre bonheur et celui de votre planète) et qui « testent » donc
quelques idées « pas en l’air » mais bien « dans l’air » du temps.
J’adore la perspective, une fois de plus…
Devinez donc quelles gueules vont faire les historiens du prochain
millénaire (s’ils existent encore) quand ils vont retrouver tout ça dans
les archives du moment ?
Ou les aliènes à qui on aura laissé la place sur la planète-bleue…
En rire ou en pleurer, à votre avis ?
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