Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 30 avril 2020

Pataquès du déconfinement…

« Kung-Fu-Panda » a causé !
 
Que je m’imaginais déjà que pour le pont de l’Ascension, je pourrai emmener « ma nichée » pour un méchoui-festif sur la plage de Calvi (où à l’ombre de quelques criques isolées connues des seuls autochtones), bé j’en suis tout désenchanté, décontenancé : Il n’en sera rien !
Damned !
 
Et déjà ce « députacrouille-godillot » de la majorité d’en dire : « Je trouve le discours adapté à la situation ». Il ne sait pas, lui dans quelle crotte je suis !
Le président du groupe « LREM-même-pas-en-rêve » à l’Assemblée, aura même salué le discours : « Notre groupe approuvera cette déclaration avec la gravité et la détermination que ce défi implique de partager avec vous »
Pouvait-il prévoir autre chose ?
Naturellement, le ton est différent chez « Mes-Luches », au PCF voire même chez « Dupont-Gnan-gnan ». Peut-il en être autrement ?
« Ordres et contre-ordres se sont enchaînés, tant et si bien que la confiance s’est brisée. » Pourquoi, elle avait existé ?
« Il ne faut pas croire que la libre motivation des individus va suffire pour remplir les conditions du déconfinement » ou « Franchement ça ne donne pas vraiment confiance dans la préparation, car de fait elle a été faite à l’envers parce qu’ils veulent relancer la machine à faire des profits ».
Notez que je ne suis pas contre le principe de faire des profits, parce que quand on en fait pas, on s’appauvrit à la vitesse grand « V »…
« Cette date du 11 mai devrait être l’aboutissement d’un processus et pas le point de départ d’un retro-planning. » Ce qui n’est pas totalement faux.
 
Chez « Dupont-Gnan-gnan » on déplore « la décision totalement contradictoire du gouvernement » d’ouvrir les écoles au printemps. Il « nous dit qu’il faut être prudent, et deux minutes après il aborde le rassemblement de millions d’enfants sans masques dans le primaire. » Un plan « pas sérieux. Il y a deux plans en un : celui du Premier ministre, qui est plutôt précautionneux, et l’ordre du président de rouvrir les écoles. »
Chez les « Républicains-démocrates », on regrette « un déconfinement low cost » avec « beaucoup de recommandations et peu d’obligations ».
« Nous n’avons pas confiance » dans le plan de déconfinement du gouvernement, « difficilement applicable » faute de masques et de tests et en raison d’« injonctions contradictoires », en particulier sur la réouverture des écoles.
« Sans masques et sans tests suffisants, vous serez pris dans l’impasse d’un déconfinement impossible. (…) Comme plus de six Français sur dix, nous n’avons pas confiance, nous n’avons plus confiance ».
Ah oui, l’ont-ils jamais eue, eux aussi ?
 
Chez « Olive-Fort », le président du « P.Soce » (ou de ce qu’il en reste), affirme que dans cette crise, « le gouvernement a raté son rendez-vous avec le pays. Comme depuis 3 ans, le président fait seul, et nous fait prendre à tous le risque d’échouer. » Et si ça réussi, partagera-t-il ?
Au PCF on se dit « très inquiet » des incitations de l’exécutif à « faire reposer la réussite du déconfinement sur le civisme des Français ».
Il a raison : ça fait des années que ce « civisme » ne vote plus pour les staliniens, contre le cours historique de l’Histoire : C’est dire !
« Il faut faire la différence entre tenir compte de la réalité du terrain et tout faire reposer sur le terrain. » Et de regretter « l’absence de doctrine sur les masques » en plus de demander leur gratuité.
Les salauds : Aucun pour me soutenir à offrir un méchoui de déconfinement à « ma Nichée » !
 
Finalement, le seul qui me semble se montrer plus clairvoyant (même si je le regrette), c’est « Floflo-Riant-Philip-petit-pot », qui estime que « Édouard Philippe a présenté une énorme usine à gaz mal ficelée » et que « le gouvernement est perdu depuis le début, il l’est sans doute encore davantage aujourd’hui ».
Paumé, oui…
Plus une pique démagogique habituelle : « Il mettra donc des frontières intérieures entre Français, alors qu’il refuse toujours de fermer les frontières de la France. »
Facile et presque faux…
 
On n’est plus sérieux du côté syndical pour la Sgen-CFDT où « il faut prendre le temps d’affiner encore les choses. Notre ligne directrice depuis le début c’est pas trop vite, pas trop fort (…). Les choses doivent être claires : si une école ne peut mettre en place le protocole, elle ne rouvrira pas ».
Et de noter que « l’évolution majeure du décalage du calendrier du lycée qui ouvrira au plus tôt, pour les lycées professionnels le 2 juin. Cela pose la question de la légitimité de rouvrir des lycées pour seulement quelques semaines ».
Eh ! Il faut bien qu’ils passent leurs épreuves du bac, non ?
Non : C’est déjà acquis !
 
Comment relancer l’économie tout en préservant la santé publique ? Après 43 jours de confinement, on se décide enfin à rendre leur liberté aux « Gauloisiens-confits », sauf « si les indicateurs ne sont pas au rendez-vous, il n’y aura pas de déconfinement le 11 mai. »
Chiens !
Le « Premier sinistre » a tout de même mis en garde contre « le risque de l’écroulement » de l’économie si le déconfinement n’était pas mis en œuvre « progressivement, prudemment ».
Dukono, elle est déjà à la ramasse !
Et d’« inciter (…) à la plus grande discipline » d’ici au 11 mai, appelant « à lutter contre les risques de relâchement que nous sentons monter dans le pays ».
 
Résultat, il est prévu qu’on pourra circuler sans attestation à partir du 11 mai, sauf « pour les déplacements à plus de 100 km du domicile, qui ne seront possibles que pour un motif impérieux, familial ou professionnel ».
« Les rassemblements organisés sur la voie publique ou dans des lieux privés seront limités à 10 personnes ».
Le méchoui, ce ne se fera pas à Calvi, mais chez moâ…
Il faut que je pense à faire les courses, acheter un agneau et creuser mon plancher.
« D’une façon générale, il nous faut éviter les rassemblements qui sont autant d’occasions de propagation du virus. (…) En attendant des jours meilleurs, les mairies continueront à proposer, sauf urgence, le report des mariages », a-t-il ajouté.
Se marier, franchement, après déconfinement, c’est un peu comme si on sortait de son service militaire et qu’on prenait la première volontaire venue…
 
Les masques : Il est « préférable », dans « de nombreuses circonstances », de « porter un masque » comme le recommandent désormais les scientifiques (on s’en doutait : Je vais m’inscrire à des cours du soir pour apprendre à le mettre…) et il a assuré qu’il y aurait « assez de masques dans le pays pour faire face aux besoins à partir du 11 mai ».
« Progressivement, nous parviendrons à une situation classique, où les Français pourront sans risque de pénurie se procurer des masques grand public dans tous les commerces », en invitant les entreprises « à veiller à équiper leurs salariés » et les particuliers « à se confectionner eux-mêmes des masques »…
Comme si on n’y avait pas déjà pensé…
« C’est une condition de la reprise ».
Et moâ qui pensait que la loi interdisait, depuis les affaires de tchador, qu’on circule sur la voie publique le visage dissimulé…
 
La réouverture des écoles : 11 mai pour les crèches et le primaire seulement. Mais avec des effectifs de 10 bambins en crèche (… manifestement, il n’y connaît rien : à moins de 30/40 places, elles ne sont pas viables et à 10, ça s’appelle « micro-crèche » et non pas « crèche ») et 15 par classe dans le primaire.
Ça va être coton avec des effectifs surchargés de 30 à 35 par classe…
« Dans un deuxième temps, à compter du 18 mai, mais seulement dans les départements où la circulation du virus est très faible, nous pourrons envisager d’ouvrir les collèges, en commençant par la 6ème et la 5ème », a-t-il ajouté.
Quant aux lycées la décision sera prise fin mai pour le lendemain.
Du coup les élèves passant un bac général, technologique et professionnel seront évalués cette année uniquement via le contrôle continu, en raison de l’épidémie de coronavirus.
Ça on savait déjà : Il y a même des lycées « d’élite » qui n’ouvriront pas. Leurs élèves plafonnent déjà leurs notes…
 
Il aura également demandé « avec insistance » aux entreprises de maintenir le télétravail « partout où c’est possible, au moins dans les trois prochaines semaines ».
Terminé le « métro-boulot-dodo », on passe au régime « dodo-boulot-pipi-kaka-dodo » !
« Personne n’en ignore les contraintes mais celui-ci doit se poursuivre pour limiter le recours aux transports publics et pour limiter plus globalement les contacts. »
Il n’y aura donc pas « un avant et un après 11 mai », a-t-il affirmé.
En revanche tous les commerces, sauf les cafés et restaurants, pourront rouvrir à compter du 11 mai mais avec des mesures de protection sanitaire, notamment le port du masque, recommandé pour le personnel et les clients si la distanciation est impossible.
Les préfets pourront néanmoins maintenir fermés les centres commerciaux de plus de 40.000 m².
Et le gouvernement ne prendra une décision sur les bars, cafés et restaurants que fin mai, pour décider s’ils peuvent ouvrir après le 2 juin.
Tous les marchés de plein air et halles couvertes pourront rouvrir à partir du 11 mai s’ils sont en mesure de faire respecter les distances de sécurité entre les consommateurs.
« Les marchés, pour lesquels l’interdiction est aujourd’hui la règle et l’autorisation l’exception, seront en général autorisés, sauf si les maires ou les préfets estiment qu’ils ne peuvent faire respecter les gestes barrières. »
 
Conséquemment, la capacité des transports publics va être drastiquement réduite pendant au moins les trois semaines suivant la fin du confinement le 11 mai, afin de respecter la distanciation sociale.
Tout « cela veut dire, par exemple, que la capacité du métro parisien sera (…) drastiquement réduite par rapport à sa capacité normale. Qu’il faudra (…) condamner un siège sur deux, favoriser, par des marquages au sol la bonne répartition sur les quais, se préparer à limiter les flux en cas d’affluence. »
C’était déjà galère, mais alors là, fera-t-on aussi la queue sur les trottoirs devant les bouches de métro ?
Comment font donc les taxis et autre VPC ?
Quant aux déplacements interdépartementaux ou interrégionaux, ils seront réduits « aux seuls motifs professionnels ou familiaux impérieux, pour des raisons évidentes de limitation de la circulation du virus ».
« Nous allons continuer à réduire l’offre, à exiger une réservation obligatoire dans tous les trains – TGV ou non –, à décourager les déplacements entre départements ».
Le port du masque sera obligatoire pour tous les passagers dans les transports publics pendant les trois semaines suivant la fin du confinement le 11 mai.
 
Sur la question épineuse des tests, le gouvernement compte faire tester massivement les personnes présentant des symptômes du « Conard-virus » et même d’installer des « brigades » dans chaque département pour identifier leurs contacts, pour inviter à s’isoler toutes les personnes positive.
On avait déjà les flics, les CRS, les brigades mobiles, les « voltigeurs » (et que sais-je encore), on va avoir des « brigades sanitaires »…
Objectif disposer de 700.000 tests par semaine à partir du 11 mai et les personnes testées positives seront invitées à s’isoler soit chez elles, ce qui entraînera le confinement de tout le foyer pendant 14 jours, ou dans un lieu mis à disposition, notamment des hôtels réquisitionnés.
Sur le projet sensible du traçage des données mobiles « StopCovid », « le débat est prématuré » mais lorsque l’application « fonctionnera et avant sa mise en œuvre, nous organiserons un débat spécifique, suivi d’un vote spécifique ».
Exit donc le vote de la loi devant l’autoriser dès mardi soir…
Car les questions de libertés publiques « me paraissent fondées. Elles doivent être posées. Elles doivent être débattues ».
Euh, jusque-là, on les piétinait allègrement sans aucun débat, juste quelques ordonnances…
 
Le plus drôle, ça reste tout de même cette initiative quant à « coloriser » les départements. En effet, le déconfinement sera différencié le 11 mai entre les départements « vert-écololo-bobo », où il sera appliqué largement, et « rouge-coco », où il prendra une forme plus stricte.
Orange-MoDem, « ils » ne connaissent pas…
Pour cela, trois critères seront étudiés le 7 mai pour déterminer dans quel département « la circulation du virus reste active », « les capacités hospitalières en réanimation restent tendues » et « le système local de tests et de détection des cas contacts ne soit pas suffisamment prêt ».
Ça va être le pataquès : Mettra-t-on des barrages routiers aux frontières des départements ?
Est-ce qu’avec ma plaque « 2B » (Haute-Corse) je vais pouvoir circuler à « Paris-sur-la-plage » ?
Et puis 100 km à « Paris-sur-la-Seine », c’est seulement trois fois le tour du périphérique qui entoure la Kapitale et ses plages…
 
Naturellement, les grands musées, les salles de cinéma, de concert et les théâtres resteront fermés après le 11 mai, contrairement aux médiathèques, bibliothèques et « petits » musées qui pourront rouvrir leurs portes.
« Parce qu’ils peuvent fonctionner plus facilement en respectant les règles sanitaires, les médiathèques, les bibliothèques et petits musées, si importants pour la vie culturelle de nos territoires, pourront rouvrir leurs portes dès le 11 mai. A contrario, les grands musées qui attirent un grand nombre de visiteurs hors de leur bassin de vie, les cinémas, les théâtres et les salles de concert, où l’on reste à la même place dans un milieu fermé, ne pourront pas rouvrir. »
Les touristes iront se faire voir ailleurs.
De toute façon, ils ne sont pas vraiment invités…
 
Dans la même veine, tous « les évènements qui regroupent plus de 5.000 participants (ne) pourront (pas) se tenir avant le mois de septembre » !
On respire : Les matchs de série pourront se tenir à guichet (et portes) ouverts, au stade de « Calvi-Balagne »
Car cette mesure concerne « les grandes manifestations sportives, culturelles, notamment les festivals, les grands salons professionnels, tous les évènements qui regroupent plus de 5.000 participants et font à ce titre l’objet d’une déclaration en préfecture et doivent être organisés longtemps à l’avance ».
Vous êtes privés de festival des « Vieilles charrues » (la rançon du succès), de « Gay Pride », de « Nuit Blanche », de « Fête de la musique » et de « Techno-Parade » (et tant mieux), en revanche les « folles nuits du couvent d’Alzipratu » pourront se tenir, tout comme le « Festival de l’amande » à Aregno, celui de la noisette à Cervione, les journées de Calenzana auront bien lieu, mais pas le feu d’artifice du 15 août à Calvi…
« La saison 2019-2020 de sports professionnels, notamment celle de football, ne pourra pas reprendre », douchant ainsi les espoirs des différents championnats interrompus depuis mi-mars en raison de la pandémie.
D’ailleurs, les cérémonies religieuses, on vient de le dire, comme les baptêmes ou mariages, ne pourront se dérouler « avant le 2 juin » : « Les lieux de culte pourront continuer à rester ouverts. Mais je crois qu’il est légitime de leur demander de ne pas organiser de cérémonies avant le 2 juin. »
Une « seconde chance » prolongée… sauf à imposer des « gestes barrières », suppose-je (pour les pécheurs/pécheresses qui confinaient ardemment ensemble).
En revanche, « les cérémonies funéraires resteront évidemment autorisées » après le 11 mai, mais « dans la limite de 20 personnes ».
« Les cimetières seront à nouveau ouverts au public dès le 11 mai »… comme n’importe quel « jardin-public » ?
Bé non, justement ceux-là « ne pourront ouvrir que dans les départements où le virus ne circule pas de façon active », les futurs « verts-écololos-bobos ».
 
Et les « vieilles & vieux » ? Le gouvernement va leur demander de « continuer à se protéger » après le 11 mai, en limitant leurs contacts et leurs sorties : « Il faut qu’ils respectent des règles similaires à la période de confinement » leur demandant « de la patience », devant l’Assemblée nationale.
« En vous protégeant, vous protégez le système hospitalier », a-t-il ajouté.
Oui, mais ce sont des populations qui n’ont plus beaucoup de temps devant elles, alors la patience…
« Il n’y aura pas de contrôle, pas d’attestation de sortie pour les plus âgés d’entre nous. »
 
Enfin le plus important, si on a bien compris qu’après une première phase de déconfinement le 11 mai, une nouvelle étape s’ouvrira le 2 juin après trois semaines, et de nouvelles mesures qui dépendront du niveau de l’épidémie : « Je donne rendez-vous aux Français à la fin du mois de mai pour évaluer les conditions dans lesquelles nous organiserons une nouvelle phase de déconfinement, et prendrons en particulier des décisions sur l’organisation des cafés, des restaurants, des vacances. »
D’habitude, chez moâ, la question de vacances se pose dès le mois de février… Juin, c’est un gros « retard à l’allumage », quasiment intolérable : Je ne vous dis pas l’humeur.
Eh bien les plages resteront fermées au moins jusqu’au 1er juin !
Et ensuite ?
 
« Le milieu marin sera un allié dans la lutte contre le Covid-19 » précise déjà le Maire de Biarritz. Selon lui, l’activité physique, l’exposition au soleil et l’eau de mer stimulent les défenses immunitaires.
Mais il ne s’agira pas de laisser les touristes s’installer sur leurs serviettes pour la journée. Il plaide pour « des plages dynamiques ». Une formule utilisée en Australie où les gens sont autorisés à se baigner, à surfer, à marcher dans l’eau… mais pas à prendre un bain de soleil ou construire des châteaux de sable : Ils doivent quitter les lieux après avoir pratiquer leur activité physique.
En Géorgie (États-Unis), où les plages sont ouvertes depuis début avril, des véhicules de police sillonnent les plages pour rappeler à la population qu’il est indispensable de garder ses distances de sécurité et qu’il est interdit de s’allonger sur le sable…
Charmant !
 
En Nouvelle-Aquitaine, les responsables s’inquiètent d’un relâchement massif de la population et d’un effet « coupe du monde » sur les plages, les aires de stationnement et dans les lieux de restauration. Le contrôle de l’accès restera donc en vigueur dans les semaines qui viennent. Ensuite, des restrictions devront permettre de faire respecter la distanciation sanitaire indispensable pour éviter une flambée du nombre de contamination au coronavirus.
En Italie, alors que la sortie du confinement est prévue pour le 4 mai, les plagistes s’activent pour organiser l’accueil des touristes. Les plages privées sont donc aménagées afin que les vacanciers restent à distance les uns des autres : En installant des cordelettes, les responsables de plages privées s’efforcent de laisser 1,50 mètre entre chaque transat et des allées sont délimitées pour se déplacer d’un transat à la mer…
Et parmi les pistes explorées en Belgique notamment, un « Pass Plage » !
Il s’agirait de diviser les plages en zones délimitées afin de réguler l’afflux de vacanciers, qui devront réserver leur place sur la plage. À moins d’un accès limité à la plage : une baignage par semaine et par habitant ?
Une fréquentation limitée à 30 mn par personne ?
 
Des fous, des fous, que j’en dis…
Ils ne savent décidément plus comment vous gâcher la vie (pourtant si courte et si menacée) pour bien vous faire sentir le « poids de l’autorité » et votre condition de « soumis » !

mercredi 29 avril 2020

Fragilité économique

Quelle que part, c’est terrifiant.
 
Tout d’abord, et ce n’est pas moâ qui le prétend mais « Lyne-Sait-tout de vous » qui l’affirme : D’un mois sur l’autre nous sommes en équivalent annuel à – 35 % d’activité !
Un chiffre supérieur à mes attentes (et prévisions/prédictions). Normal, on met la moitié du personnel en confinement sévère (soit plus de 10 millions de personnes) et au chômage technique (tous ces « gueux inutiles »), alors que quelques-uns persistent encore à télé-travailler pour se croire indispensable, irremplaçable, notamment dans les administrations (hospitalière, territoriale, nationale) au moins ceux qui sont sur le terrain et ceux dans les administrations centrales qui essayent, pour une fois, de bosser, même de loin (dans les ékoles notamment).  
Pour les hôtels et restaurants, en données corrigées de ceux qui font encore un peu de vente à emporter, nous en sommes à – 91 % !
Oui-oui, – 91… une pure folie économique.
Tout ça parce que personne n’avait su prévoir que les stocks de masques n’étaient pas à la hauteur…
 
Terrible, on s’était foutu de la tronche de « Bâche-l’eau-le-pompon-rose » avec ses doses de vaccins contre le H1N1 (la grippe du connard), mais « dans les Services », on savait depuis 2018 qu’on manquait à peu près de tout pour traiter un peu plus de monde que d’habitude si tout  le monde se bousculait aux urgences…
Que même la gêne était si pitoyablement patente qu’on vous a sorti que, de toute façon, ce n’était pas la peine de sortir les masques, puisque vous ne saviez pas les mettre, et que ça va devenir obligatoire d’ici la prochaine étape du déconfinement !
Pour un « foutage-de-gueule », il a atteint des sommets olympiques, celui-là…
Gouvernés par des « autistes », ni plus ni moins.
Qui, en parfaits « trisomiques », n’ont rien trouvé de mieux que d’arrêter le pays tout entier.
 
Petit résumé vu par les statisticiens de « Lyne-Sait » :
« Selon les informations disponibles au 23 avril 2020, l’activité économique française serait en baisse de 35 % par rapport à une situation normale. L’ordre de grandeur de la perte globale reste le même que celui estimé le 26 mars puis le 9 avril, avec néanmoins une perte un peu moindre dans l’industrie et la construction, probablement du fait de la réouverture de certaines usines et certains chantiers.
Depuis la publication du 9 avril, l’estimation a été enrichie de données administratives et de nouvelles remontées plus fines de fédérations ou d’entreprises. Enfin, la perte d’activité économique estimée est cohérente avec la répartition des salariés selon leurs conditions d’emploi mesurée par l’enquête Acemo-Covid de la Dares. »
Effectivement, ça ne fait environ que 42 % des meks qui déclarent bosser…
Cohérent.
Enfin presque.
 
« S’il était suivi d’un retour immédiat à la normale, un tel décrochement de l’activité économique se traduirait par une perte de l’ordre de 3 points de PIB annuel par mois de confinement. L’impact global du confinement sera certainement supérieur, car la reprise ne sera a priori pas immédiate et sera probablement d’autant plus lente que la durée du confinement aura été importante ».
Trois points, c’est donc le « minimum syndical ».
J’en compte entre 4 et presque 5 par mois.
 
En réalité, ça va être pire : 3 à 5 fois supérieur quand on sait que les transports publics (perpétuellement en déficit et qui ont coûté tant depuis la moitié de l’autre siècle, celui d’avant le dernier) ne rouleront pas à « plein tube » avant longtemps et que même « Air-Transe » n’imagine pas un retour « à la normale » avant 2 ans…
Bon, eux vendent du transport aérien (et du rêve) et c’est clair qu’on ne va pas vous faire rêver avant longtemps : Ce serait gâcher la période hyper-anxiogène du moment, pensez donc !
Quand je pense que même des gamins ne veulent plus sortir de chez eux tellement ils se sentent en « insécurité » à l’extérieur, c’est vous dire que ça marquera longtemps les esprits que cette inconséquence étatique !
Ne leur jetons pas non plus le pavé en travers de la tronche trop vite : Qu’aurions-nous décidé à leur place avec les éléments qu’ils avaient ?
Ceux qui disent qu’ils savent, ce sont naturellement des imbéciles-crades : C’est trop facile après-coup !
« Pas du jeu » comme en disent les gamins qui se font flouer.
 
Pour le reste, je ne sais pas si vous avez remarqué ce qui saute aux yeux.
Dans mes posts, je vous ai toujours dit qu’il n’y avait que deux activités possibles.
Les « vendeurs-assis » et les « vendeurs-debout » (même dans le « public »).
Le premier attend le chaland (son « public ») pour faire son office économico-social, le second va au-devant de son « client » pour lui fournir ce dont il a besoin.
Et qui donc se promène sans entrave dans les rues, boulevards, routes et chemins ?
Uniquement le « vendeur-debout » !
 
Avec toutefois une exception de taille : La bouffe et la picole (sans ça tout le monde crèverait de faim)…
C’est d’ailleurs ce qui sauve (du pillage) ce qui reste encore debout dans l’économie.
Que ce soit la « bouffe et la picole » ou les médocs, toute la chaîne logistique, depuis l’extraction de la matière première jusqu’à sa livraison en « officine » en passant par son conditionnement et la mise sur étagère, ça turbine sans heurts et force « autorisations dérogatoires ».
D’ailleurs, le secteur « agroalimentaire » (pas encore les pharmaciens et toubibs de ville), à défaut de RHF (Restauration hors du foyer, cantine, restaurant d’entreprise, drugstore, bar, brasserie, endroits festifs & gourmets et autres « McDo & Co »), un repas sur deux tout de même, s’est mis à la « vente debout » : Livraison à domicile, vente à la chine directement sur le trottoir avec « micro-rendez-vous », celui qui ne fait pas ça, il jette sa camelote.
Je vais vous dire, même le vendeur de matelas calvais, habituellement « vendeur-assis », s’y est mis… m’en dit « mon Gardien » !
Sa coiffeuse aussi…
 
Là, c’est une vaste révolution des habitudes : Je ne vois pas encore le « café du coin » venir te servir sa tasse de « Café-rhum » matinal dans mon salon. Ni même le « Picon-bière » méridien, mais ça va venir.
Même si la brasserie de dessous de chez ma Môman lui portait son plateau-repas jusque sur son balcon quand elle tenait encore sur ses jambes (assez pour se lever, s’habiller et aller ouvrir la porte…).
 
Et pourtant, c’est l’avenir, les « d’jeuns » : Uber et d’autres l’ont parfaitement compris et anticipé avant vous, comme mus par quelques « prédictions » devenues réalités !
Même « Interflora » et depuis des décennies…
Uber mais aussi les Moocs, le télé-enseignement, la formation professionnelle en vidéo, les Meetic et autres (plus de plan-drague en boîte de nuit : Finies les rencontres romantiques au clair de Lune, il n’y a plus que les propriétaires de canins qui peuvent faire) et même les toubibs de ville y sont venus !
Ce n’est pas pour rien que les majors du film et divertissements (y compris les joueurs en ligne) se sont reconvertis au téléchargement à outrance contre les courants de l’époque de leurs créations : Ils savaient ou disposaient d’une boule de cristal !
 
Livreur-ripeur est nécessairement un métier d’avenir. Alors que comédien, artiste, mannequin, pas certain, puisque « l’événementiel », les musées, les congrès, les festivals, les salles de concert, les théâtres, les cinémas, les manifestations (sociales et autres) seront soumises à de telles conditions coercitives que l’envisager, c’est presque criminel tant qu’on n’aura pas trouvé un remède efficace et/ou un vaccin…
De toute façon, un vaccin ou un médoc préventif nouveau vendu un bras tous les ans ou tous les mois, n’empêchera pas une autre saloperie de se répandre par ailleurs un jour ou l’autre : Il vous faudra vivre avec le risque permanent de se faire terrasser par plus petit que soi à l’improviste !
C’est vous dire si c’est bien « anxiogène » à souhait…
 
Une « révolution » culturelle qui en annonce une autre, industrielle et nouvelle : Vous n’êtes plus obligé de sortir de chez vous, d’ailleurs ce sera bientôt interdit au moindre prochain prétexte, le fournisseur vient chez vous, comme le plombier !
Le dentiste, lui, il va avoir des problèmes…
Tellement prévisible…
Quant à ceux qui n’ont pas de « chez eux », ils resteront exposés jusqu’à ce qu’il n’en reste plus…
Une façon comme une autre de lutter contre la « pôvreté » : Tu la fais crever, pardi !
 
C’est d’ailleurs en ce sens que l’opération « confinement » est une vaste répétition pour le jour prochain où les « Maître du monde » en auront décidé.
Il sert à détecter les « failles » pour remédier aux plus criardes : Il faut s’assurer que les « flux » monétaires sur lesquels ils font leur beurre ne sont pas totalement grippés.
Ils ont même revu les mesures de couvre-feu généralisé pour le grand soir « du lendemain »… c’est dire !
Que ça ne marche pas très bien dans les « no-go-zones » de banlieues ni même celles du XVIème arrondissement de « Paris-sur-la-plage »…
Les « zones », ce n’est pas très grave : Ils se reproduisent assez vite pour fournir de la main-d’œuvre peu coûteuse et totalement inculte encore pour quelques générations avant d’être remplacés par des robots, mais dans le « chicos » triangle « Neuilly-Auteuil-Passy », ça fait désordre…
D’ici à ce qu’on « invente » des robot-cops à reconnaissance faciale et une palanquée de sanctions invivables, il n’y a pas loin : On utilise bien des drones pour vous pourchasser, désormais…
 
La grande victime, c’est l’industrie du loisir.
Le tourisme c’est mort : Même s’ils sont autorisés à recevoir du public cet été, de toute façon, ils ne sont pas sûrs d’ouvrir s’il faut faire tourner seulement une table sur deux, dédoubler les ascenseurs dans les hôtels et résidences et prévoir des sorties « à tour de rôle » et des contrôles draconiens au retour !
Que je ne te vous raconte pas les campings à moitié vide non plus : Déjà que la saison sèche (et ensoleillée) est courte, il va falloir étaler la saison de Pâques à la fin des vendanges pour y arriver… et encore !
 
Par ailleurs aller claquer du pognon pour aller skier sur de la neige artificielle, à part l’air pur et les beaux paysages, avec le réchauffement climatique ce n’est pas la joie à cause des mottes de terre affleurant, mais alors aller à la campagne, ça reste limité, quant à la « grande-bleue », ça va devenir infernal de fréquenter les microbes d’autrui ou de se baigner avec son masque FFP2…
Un maillot de bain autour de la foufounette et des fesses et un autre sur la tête et les oreilles, non mais…
Vivement le Burkini, finalement !
Aller au cinéma se confiner avec d’autres dont on ne sait même pas s’ils ont été testés récemment, franchement, je préfère pour vous que pour moâ.
En revanche, le prochain James-Bond, s’il est disponible, je te me le fais dans mon salon, un verre avec ses glaçons mouillés à l’alcool fort en main.
Certain.
 
Et puis, les « Parigots-bobos » (et partout ailleurs en province) vont être réticents à fréquenter les transports publics, masqués, gantés enrubannés, ou devoir se tamponner des heures et des heures les embouteillages citadins pour aller trimer le 11 mai.
Choix cornélien.
Et ce n’est pas les « mobilités alternatives », le vélo et autres « machins qui ne tiennent pas debout tout seul » qui les y encourageront car c’est aussi multiplier les risques de choper les vapeurs de crottes microbiennes : Sûr et certain qu’ils vont y aller à reculons et la « boule au ventre ».
Les arrêts-maladies vont pleuvoir !
 
D’autant qu’ils auront pris le pli de glander au chaud devant un écran à domicile : C’est tellement plus confortable et « cosy ».
Petit l’écran, mais suffisant pour « télé-travailler » un peu, histoire de toucher son chèque en fin de mois (il n’y aura plus de chèque : Il faut aller le déposer à la banque !).
Le parfait « salarié-kleenex » : On ne sait même pas qu’il existe (sauf à lire les lignes de la DADS annuelle), c’est tout juste si on sait ce qu’il fait et à quelle heure de la semaine.
Celui-là, on peut le jeter (comme d’un kleenex après usage) et sous-traiter (pas en Chine… mais au Sri Lanka) les tâches qu’on lui confiait, puisque c’est « normé » la plupart du temps.
Qu’on finira bien par le remplacer par « une machine » qui ne se trompera pas, elle !
Les métiers du « background » en ressortiront encore plus à l’agonie qu’ils n’y étaient déjà…
 
Reste quoi ?
Bé comme toujours, la fonction publique d’une façon générale, y compris les services de sécurité (pompiers, flics, « militareux », les juges, les ambulanciers, infirmières mais aussi les « privés » des services à la personne et les paramédicaux) de celle qui fonctionne toute seule et tente de rendre des services au public.
Les TPE « indispensables » de proximité vivotant sur leur « micromarché » (en vendant avec un mixte « assis-debout ») et les entreprises de « créatifs » qu’on retrouve en général dans le secteur du luxe (et de l’ingénierie).
Mes « trois tiers » originels (dans mes classifications d’un autre millénaire).
 
Forcément, si vous ne partez plus en vacances, vous aurez des budgets supplémentaires pour vous faire plaisir à « paraître » plus beau que vous n’êtes avec le dernier carré Hermès, que ça va même en boucher un coin à votre poisson-rouge (parce que la voisine, de toute façon, elle est confinée chez elle et elle ne vous croise plus dans l’escalier, des fois que vous soyez contagieux…)
Et les « chauffeurs-ripeurs », ceux qui font les livraisons… y compris les taxis et VPC.
Le prophétique docteur « @talus », le gourou ex-post « Mythe-errandien », il n’avait pas prévu tout ça…
Le kon, c’était pourtant déjà dans les gènes du « monde d’avant » !
 
Et pourtant, on est bien dans « l’après ».
Que tout le monde vous prédit que ce ne sera plus jamais comme « avant ».
Pour une fois, ce sera vrai.
Mais ce n’est pas le monde que je rêvais pour « ma nichée ».
Toute une vie de convictions profondes balayée à son crépuscule par un « Conard-virus » et quelques « sachants-trisomiques-autistes »…
Terrifiant !