Avec
un message à « nos dames-adorées »
Il ne vous sert (souvent) à rien de simuler l’orgasme !
Il paraît que vous êtes nombreuses à avouer avoir déjà simulé l’orgasme.
Laissez-moi rire…
Avec un stick « au top », ça se sait immédiatement.
La preuve avec une nouvelle étude qui indique que, la plupart du temps,
les partenaires sont capables de déceler le plaisir feint.
Un zeste de communication et une aptitude à reconnaître les émotions de l’autre
y suffiraient : Voici le secret pour savoir si son partenaire prend réellement
son plaisir !
Là encore je rigole : Les « body-fluids » comme on dit dans
le monde anglo-saxon, change de nature et sont beaucoup plus abondants en cas
d’orgasme.
Les nôtres, à nous autres les « kouillus », nous interdisent la
simulation : C’est ou tout ou rien (« rien » étant « la
panne », « tout », le point final des ébats…)
Pourtant, il y en a qui approfondissent leurs études sur le sujet et la
dernière aura été réalisée par les « Archives of Sexual Behaviour », sans pour
autant faire l'unanimité…
Effectivement, hommes et femmes ne sont pas nécessairement égaux devant le
plaisir sexuel. Pourtant, lors des relations dites sexuelles, chacun doit en
principe y trouver son compte et ce n’est pas toujours gagné d’avance.
Les couples apprennent d’abord à se connaître et finissent le plus souvent
par reproduire régulièrement les mêmes pratiques, une sorte de feuille de route
que les amants suivent d’un commun accord : Les psychologues et autres
sexologues appellent ça le « script sexuel ».
Comment en arriver à des actes aussi routiniers ? Les spécialistes pensent
que celui-ci s’écrit au fur et à mesure que chacun comprend ce qui suscite le
plaisir chez son ou sa partenaire de jeu, et se concentre finalement sur ces
pratiques. Mais cela implique qu’il faille connaître à coup sûr les façons de
s’y prendre avec l’autre.
Commencez donc par la recherche des zones érogènes, là où un simple
attouchement, un effleurement, une caresse, met déjà en extase votre partenaire :
La suite n’en est que plus facile !
Pensez donc aux seins, à l’intérieur des cuisses, aux épaules, au cou, aux
cheveux, aux oreilles, mais parfois aussi les doigts de pieds… les mains, les
bras, les hanches, tout ce qui rend belle une dame à lui en faire briller les
yeux, même dans l’obscurité.
Erin Fallis et Uzma Rehman, un couple de chercheurs à l’université de
Waterloo (Canada), spécialistes d’eux-mêmes, se sont demandé par quels signaux
les couples échangeaient et si les informations que chacun détenait étaient
fiables.
Ainsi, comme ils auraient des tendances certaines au voyeurisme, ils ont
formé 84 couples hétérosexuels (et
adultes-consentants) pour participer à une étude plus large sur le fonctionnement
et le plaisir sexuel.
Chaque participant a été interrogé sur son niveau d’engagement dans sa
relation, son niveau de satisfaction dans sa vie de couple et dans sa vie
sexuelle, ainsi que le degré de communication concernant les questions de sexualité
avec l’autre moitié du couple. En parallèle, des tests étaient menés pour
évaluer la capacité de chacun à lire les émotions.
Et il en ressort qu’en moyenne, les hommes et les femmes sont bons pour
percevoir le degré de satisfaction sexuelle de leur partenaire. Ceci serait d’autant
plus vrai lorsque le couple échange sur le sujet, mais ça ne s’avère pas
indispensable, car la personne douée pour percevoir les émotions de l’autre
sait s’il ou elle atteint la jouissance ou non.
Qu’en déduire ? Plusieurs choses : D’une part, cette recherche met en
évidence le fait que les partenaires discutent plus au sein d’un couple que les
idées reçues ne le laissaient croire. Un bon début.
Ensuite, elle sous-entend qu’il est inutile de simuler l’orgasme dans les
couples stables et de longue durée.
Les « pas stables », ils n’en savent rien, finalement…
Néanmoins, mentir sur l’intensité de son plaisir ne serait pas
systématiquement une mauvaise chose, à en croire une autre étude parue dans le
même journal.
De nombreuses femmes ont avoué faire croire à leur partenaire qu’elles
vivaient parfois un moment de jouissance dans le but de l’aider à se sentir à l’aise
et à trouver, lui, son propre plaisir (ou à abréger leurs efforts…). Car après
tout, l’orgasme n’est pas absolument indispensable lors de chaque rapport, tant
que le moment partagé est agréable.
C’est leur opinion que… je ne partage pas du tout, figurez-vous !
Et je rappelle à l’occasion que les femmes disent atteindre l’orgasme une
fois sur deux, pas plus…
Quel gâchis.
Il y en a même une qui m’a décrit que la « chaleur », les
picotements, les contractions musculaires involontaires que cela lui procurait et qui
partaient de la plante des pieds et remontaient jusqu’au cerveau qui se mettait
à bouillir…
Des « trucs » à devenir fou si on ne se méfie pas, en pense-je.
Ne vous en faites pas, moi, je réanime en cas de tétanie respiratoire…
Malgré tout, des simulations répétées dans des situations pas
particulièrement plaisantes peuvent induire le partenaire masculin (et
normalement kouillu) sur la mauvaise voie et conduire à une feuille de route
falsifiée, dans laquelle les mêmes erreurs se répètent inlassablement, malgré
toute la bonne volonté du monde…
Une erreur comportementaliste.
En fait, pour dépasser ces études pour le moins limitées, c’est assez
simple de savoir l’état de « la dame » dans ce moment-là : Si
vous vous noyez dans une marée de cyprine qui pour l’occasion change de nature,
pas de doute, vous pouvez « vous lâcher ».
Elle en a pour un moment à retrouver ses esprits !
Mission accomplie.
La science progresse et cette fois-ci, c’est pour votre plaisir : Je
me régale !
Bonne fin de journée à toutes et à tous !
I3
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