Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 31 mars 2022

Poisson d’avril ?

Demain il neige en plaine !
 
Et on a raison de conseiller de ne pas se découvrir d’un fil… en avril !
En cause le dérèglement climatique, paraît-il.
Tu parles !
En tout cas parler de « réchauffement global », il ne faut pas exagérer quand il gèle sous nos tropiques.
 
Il n’empêche que ma « Nichée » me reproche assez de dérégler la planète en achetant leurs bouteilles d’eau au format plastique (parce que tu penses bien, l’eau de ville est déjà archi-polluée-dégueulasse, qu’elle ne boit pas autre chose, même pas mon vin plein de sulfites ou mes canettes de bière à l’orge-malté et au houblon… elle préfère le coca, nettement plus diététique, naturellement !) : Ça fait poubelle et ça réchauffe la planète…
Moâ, je veux bien, mais l’eau de source en bouteille en verre, ça bouffe du carburant en pagaille.
« Oui mais le verre, ça se recycle ! »
Sauf que ça bouffe autant de calories et qu’en plus il faut le promener, le verre, ce qui n’est pas bon pour les « délicates alvéoles pulmonaires » de ma « Nichée », n’en déplaisent à tous « les déclinistes » du monde (https://flibustier20260.blogspot.com/search/label/Les%20d%C3%A9clinistes) et autres râleurs « écololos ».
 
Et puis quoi, de la neige tardive, ça n’a rien anormal.
Pas la peine de s’affoler pour si peu.
En plus, c’est bon pour les tomates et la nappe phréatique.
D’autant qu’habituellement, « l’anomalie » a eu lieu en mars et que cette année, comme il y a deux ans d’ailleurs (je m’en souviens pour avoir été confiné alors qu’il faisait si beau…), il a globalement également fait beau temps en ce mois mars qui se termine ce soir.
Un mois, long et difficile, comme tous les ans, mais parsemé de quelques jolies journées de soleil qui ont fait exploser les bourgeons aux arbres du « Luco » tel que les pigeons en fientent partout sans prévenir !
 
Notez qu’une vague de froid, c’est justement aussi un « risque » pour les cultures. Car justement ce sont surtout les pics de chaleur de mars qui posent problème.
Les cultures ont effectivement bourgeonné à cause de la température ambiante et des poussières sahariennes qui sont venues recouvrir toute la végétation de « poussière de sable ».
Sable qui revient d’ailleurs dans le Sud du pays depuis hier (il était en Hispanie la semaine dernière), alors que la neige s’annonce avec une vague de froid en provenance du Nord.
Et si l’idée de voir le paysage se draper de blanc, même sale, enchante certains, ce n’est pas le cas de tout le monde.
 
Pour les agriculteurs, ce froid fait craindre le risque de gel pour leurs cultures, bien sûr. Même si ce phénomène climatique n’est pas une anomalie en soi, ces épisodes de gel tardifs sont même relativement fréquents.
En fait, leur souci vient plutôt des pics de chaleur qui auront précédé.
Avec des niveaux d’ensoleillement records dans certaines régions et des températures jusqu’à 8° C au-dessus des normales saisonnières, la chaleur précoce à la fin de l’hiver et au début du printemps a effectivement entraîné un bourgeonnement des cultures.
Et une vague de froid tardive peut alors ravager les plantes.
 
Bref, il n’est pas exceptionnel d’avoir des températures froides en avril. Ce qu’il l’est plus, c’est de voir les dernières gelées arriver de plus en plus tôt dans l’année.
Ainsi, les ultimes épisodes de froid arrivent désormais jusqu’à vingt jours plus tôt que d’ordinaire, conséquence du fameux réchauffement climatique.
Et si l’on peut penser que l’arrivée de ce froid printanier est une bonne nouvelle, la réalité n’est finalement pas aussi simple.
Car le changement climatique est aussi la cause de la douceur hivernale, ce « faux printemps ».
De plus, « les études montrent que l’apparition des « faux printemps » n’est pas compensée par la diminution des gels tardifs » en dit un expert climatologue.
 
La plante se retrouve alors prise dans un yo-yo climatique, avec un rythme des saisons perturbé qui dérègle les cultures et leur phénologie, c’est-à-dire le processus par lequel passe la plante au cours de son développement (l’apparition de bourgeons, la floraison, etc.).
Conséquence pour les agriculteurs, le risque est bien réel de voir le gel détruire des cultures en plein développement.
Et face à ces dérèglements climatiques, le milieu agricole doit s’adapter.
Comme l’explique le même « expert », « on observe de plus en plus de records de chaleur en hiver, ça devient vraiment fréquent. Cette tendance est directement liée au changement climatique ».
Le climatologue ajoute que les épisodes de « faux printemps » vont ainsi se poursuivre, laissant les plantes toujours aussi vulnérables en cas d’épisodes de gel en avril.
 
Particulièrement important l’an dernier, le risque de destruction des plantations semble moins sérieux cette année selon un météorologue, rémunéré par « Météo-Gauloisie ».
Il explique même, lors d’un point presse autour de la vague de froid de demain, qu’il convient de relativiser le degré d’intensité potentielle de ces gelées : « Les vignes notamment devraient moins souffrir, même si la vigilance est de mise pour l’arboriculture ou les céréales ».
 
À cela s’ajoute un autre problème : L’arrivée du froid ne devrait pas amener de précipitations abondantes alors que l’hiver a été particulièrement sec, et le secteur agricole fait donc également face à un autre risque : La sécheresse.
Une préoccupation qui intervient dans un contexte déjà tendu pour l’agriculture, marqué notamment par l’augmentation des prix des céréales en raison de la guerre en Ukraine.
« En France, il n’y aura pas de risque de pénurie. Mais il y a un risque de prix », a souligné le « sinistre des agriculteurs » qui ne manque pas d’humour à se faire « poète qui fait des vers sans en avoir l’air », alors que « Jupiter » avait alerté sur une possible « crise alimentaire sans précédent », l’indécent.
 
Ce dernier a raison : La baguette de pain de ma « Nichée » aura déjà augmenté par inadvertance (moâ, je n’en mange plus pour cause de 60 % de glucide dans une simple miche…), mais je ne l’en prive pas pour autant, bon paternel que je suis…
Avec un peu de chance, je pourrai même l’inviter à faire un bonhomme de neige au parc, mais je n’y crois pas trop.
En revanche, sur les routes et en ville, ça va être le foutoir si on prend son « tas de boue à roulettes » : Les gens ne savent déjà pas conduire correctement et proprement sous la pluie, alors encore moins sur de la neige fraîche, sauf en montagne (où ils ont l’habitude).
 
Bref, j’impatiente de voir ce mélange promis de neige sur chaussées salées et le sable saharien qui donne de si belles couleurs ocres.
Ça me distraira des nouvelles du monde (et de la campagne électorale) qui restent, respectivement, toujours aussi anxiogènes et nulles à chialer.
Et comme il n’y a rien d’autre dans l’actualité, à part deux célébrités qui se giflent sur les plateaux, je passe à autre chose.
Un temps de repos pour mon neurone…
Que je mettrai peut-être à profit pour « affiner » le second prochain « roman d’été », dédié justement à ces élections.
Il est presque terminé d’ailleurs…
Ça aura avancé plus vite que je ne l’imaginais : Il faut dire que l’actualité de ces derniers mois s’est accélérée bigrement et qu’il y a eu tellement de « non-dits » que je ne sais pas si je dois tous les reprendre…
 
Enfin, bonne journée à toutes et tous : Ne rangez pas vos doudounes, demain c’est poisson d’avril… et neige au menu !
Tant mieux pour les tomates…

mercredi 30 mars 2022

Un échec systémique ?

Les premières leçons et les suites probables.
 
On s’achemine doucement vers un « pat » en Ukraine. Une sorte d’impossibilité de mettre « échec et mat » des deux belligérants.
En témoignent les négociations en Turquie et encore au téléphone.
L’Ukraine va ressortir durablement ruinée et devra abandonner une partie de son territoire, sur laquelle elle n’exerce déjà plus sa souveraineté.
Mais aura gagné un accord validé internationalement, avec garanties… qui tiendront ce qu’elles doivent tenir, une ou deux générations.
Elle sera reconstruite, en mieux, par les aides de l’UE à laquelle elle va adhérer, soutenue par les « Ricains ».
La Russie va garder la Crimée grâce à ces mêmes accords internationaux et probablement un « couloir » stratégique entre la presqu’île et le Donbass…
Avec garanties internationales… qui tiendront le temps qu’il faut.
Car le conflit va se déplacer sur la levée des sanctions et là, c’est une autre affaire…
Il s’agit donc d’échec, tout relatif, de l’offensive russe en Ukraine : Un « pat » vius dis-je.
Un échec, pas seulement celui d’un « brillant stratège » desservi par une exécution défaillante, mais bien plus probablement celui de tout un système.
C’est la première leçon de stratégie que « Vlad-Poux-tine » nous offre, vraisemblablement de façon bien involontaire.
 
Car, premièrement, la stratégie interroge d’abord un système dans son ensemble.
On ne peut distinguer le stratège de ce système, et encore moins sa conception de sa mise en œuvre.
Deuxièmement, le système est le produit des choix du dirigeant. C’est patent.
Il ne peut s’exonérer des échecs présentés comme tactiques mais qui, en fait, expriment les faiblesses du système qu’il a créé.
Ses choix expriment ses modèles mentaux et en retour créent un contexte culturel qui produit ses échecs.
Troisièmement, certains modèles mentaux sont facteurs de fragilité du système, de façon assez paradoxale.
Ainsi, face à l’incertitude et à rebours d’une croyance largement répandue, la diversité d’opinion est une force, et non une faiblesse.
 
Les spécialistes des sciences sociales soulignent que toute régularité dans le comportement d’un système doit être comprise en fonction de son contexte culturel.
Quand les échecs sont multiples et répétés, et quand aucune correction n’est apportée, alors c’est le système lui-même qu’il faut interroger.
Ce qui s’effondre sans doute en Ukraine, c’est le système créé par « Vlad », au pouvoir depuis 22 ans et qui présente au moins les cinq marques de tout « régime autoritaire ».
 
1. Le dirigeant autoritaire ne s’entoure que de conseillers dociles.
C’est ce qu’illustre le changement à la tête du ministère de la Défense en 2012. Nommé en 2007, Serdyukov avait lancé des réformes ambitieuses, mais il s’était heurté aux intérêts en place. Il est finalement limogé et remplacé par Choïgou, général médiocre dont l’objectif est de ne mécontenter personne et de plaire à son « pote-Poux-Tine ».
Le choix des hommes est la première responsabilité du dirigeant : Qui il choisit en dit long sur qui il est, et quel système il construit.
L’inefficacité actuelle de l’armée russe est le résultat direct du choix de « Poux-tine » qui a préféré un ministre docile à un vrai réformateur, plus professionnel des choses militaires que « politique ».
 
2. Le dirigeant autoritaire ne fait confiance à personne.
Ce manque de confiance n’est pas nouveau dans la société russe, mais cela a été largement accentué depuis vingt ans. Et il est très marqué au sein de l’armée.
Par exemple, on dit à un soldat d’aller de là à là sans lui dire pourquoi. Si le plan échoue et que l’objectif n’est pas atteint, il est perdu.
Considérés comme de simples exécutants, n’ayant pas connaissance de l’intention, il s’arrête et se fait cueillir sans réagir comme un lièvre en lisière de forêt.
Tout un système bâti depuis des années sur le manque de confiance s’effondre sur le terrain lorsque le plan initial échoue car il empêche totalement l’action correctrice locale.
 
3. Le dirigeant autoritaire s’attache aux symboles.
Il ne perçoit pas les implications stratégiques de ses victoires tactiques. Ainsi, l’annexion de la Crimée en 2014 est vue comme une victoire de « Poux-tine ».
Même les Occidentaux se contentent d’imposer quelques sanctions économiques.
C’est peu, mais celles-ci affaiblissent l’industrie de défense russe, dépendante de la technologie occidentale, l’empêchant par exemple de produire son nouveau char « invincible » lui aussi.
Autrement dit, la victoire tactique de 2014 pose les bases de l’échec stratégique de 2022.
 
4. Le dirigeant autoritaire développe un système basé sur le mensonge.
Ancien agent du KGB, officine de la dissimulation par excellence, « Poux-tine » a érigé le mensonge comme principe premier de fonctionnement.
Il croit son ministre de la Défense qui lui dit que son armée est prête, parce qu’il l’a nommé pour cela.
Il croit son chef du renseignement qui lui dit que les Ukrainiens sont à sa solde, parce qu’il l’a nommé pour cela.
Il croit ses conseillers qui lui disent que le pouvoir ukrainien s’effondrera à la première vue d’un char, parce qu’il les a nommés pour cela.
Il gouverne sur une machine à mensonges qu’il a patiemment créée depuis vingt ans.
Lui, l’hyper pragmatique qu’on nous présente et pour qui la fin justifie tous les moyens, calculateur froid, est victime de son propre système.
Et ce n’est pas le moindre des paradoxes.
 
Car un système basé sur le mensonge s’intoxique lui-même et tire donc les mauvaises leçons, y compris de ses succès précédents, et encore plus de ses échecs.
Ainsi, le succès en Syrie a convaincu la Russie de la puissance de son armée, et développé sa conviction que l’invasion de l’Ukraine serait facile.
Or, les deux pays sont très différents et les contextes n’ont rien à voir : En Syrie, seule l’aviation a vraiment joué un rôle. L’infanterie est très peu intervenue, elle n’a donc pas acquis d’expérience du combat.
Mais on imagine que tempérer le sentiment de triomphe en indiquant que l’opération en Ukraine serait différente n’était pas chose aisée dans le système « pouxtinien ».
Rétroaction et effets « feed-back », « Poux-tine » n’est finalement que le produit du système en place depuis 200 ans en Russie et qui aura survécu à quatre régimes politiques différents.
Cela illustre la permanence de lourds modèles mentaux et sociétaux, et montre en quoi « Poux-tine » est tout autant un produit du système russe que son architecte.
 
5. Le dirigeant autoritaire est obsédé par la puissance entendue comme militaire.
Dans ce modèle, l’économie est secondaire, c’est simplement quelque chose que l’on pille.
La course à la puissance militaire lancée par le russe depuis vingt ans s’est faite sur une base industrielle et économique faible qui est allée en s’affaiblissant en raison même de cette course.
L’erreur stratégique profonde du système « pouxtinien », c’est de mépriser la base économique, scientifique et technologique indispensable à toute puissance.
Le soldat qui méprise l’économie se construit sur du sable et se retrouve en porte-à-faux » devant les premières difficultés.
La course à la puissance ainsi conçue mène à la faiblesse, encore un paradoxe mal saisi par le supposé « grand stratège ».
Le paradoxe, c’est que celui qui se présente comme un patriote acharné finit par laisser sa patrie en ruines, et que celui qui apparaît fort est en fait bien faible.
Et inversement.
 
La stratégie, c’est un tout, un système complet. Et c’est là qu’on peut se rendre compte qu’il reste à « Poux-tine » des coups à jouer après son « pat ».
Il n’a pas pu « mettre mat » dans les premiers jours de l’offensive et il est aujourd’hui contraint de négocier, non plus en pointant un revolver sur la tempe de son adversaire, mais d’égal à égal.
Il peut encore espérer un « pat » mais avec des gains importants qu’il s’agit de figer rapidement.
Comment ?
 
Aux premiers jours de l’offensive de son « opération spéciale », j’étais convaincu que « l’ours Russe » avalerait en deux bouchées les « nazillons » ukrainiens (https://flibustier20260.blogspot.com/2022/02/voila-cest-fait.html). Il n’en rien été.
La réaction des « démocraties » aura été exemplaire : Les sanctions économiques et financières ont été d’une telle ampleur que nous ne l’avions même pas pu l’imaginer.
Mais là encore, si c’est un coup mortel à la « globalisation » (https://flibustier20260.blogspot.com/2022/03/ou-va-t-on.html), en tout cas une remise en cause radicale de celle-ci, c’est un autre poison systémique.
 
Le monde occidental dans lequel je vis se prive de ressources dont il a besoin, ce qui est en soi dramatique. Mais il saura surmonter cette difficulté, même si je ne sais pas comment encore.
« Poux-tine » aura riposté en imposant à ses clients de matières premières de le payer en monnaie locale : Le rouble.
Personne au monde ne veut plus de rouble (même pas les soviétiques à l’époque où je visitais le mausolée de Lénine…). Aujourd’hui, même les russes ne peuvent plus disposer des devises qu’ils ont accumulé au fil des ans.
Tôt ou tard, on finira par payer en lingots d’or… la seule « devise barbare » que tout le monde s’arrache. Et « Poux-tine » en a déjà quantité en réserve…
Il en veut encore plus !
 
Pas de problème, on va le lui en fournir autant qu’il veut, à prix d’or naturellement.
Et ensuite ?
Et ensuite, l’or ça ne se mange pas.
Et ce n’est pas ça qui fera pousser le blé dans la toundra !
Et il ne pourra rien en faire pour cause de boycott du G7.
Et ça ne vaudra plus rien quand lui, ou ses successeurs, voudront l’utiliser.
Ce n’est pas une « relique barbare » pour rien…
C’est une tombe, puisqu’on l’enferme dans des coffres bien enterrés profond.
 
Ce qui fait la prospérité d’un pays, c’est le travail de ses citoyens (or, la Russie se dépeuple…), pas les stocks d’oignon de tulipes : On sait tous ça depuis le 6 février 1637…
Les flux, les échanges et non pas les stocks.
Être l’homme le plus riche de la planète, comme le prétend « Elon Must » en parlant de « Poux-tine », c’est peut-être une position enviable à nos yeux, mais si l’or se transforme en sable, c’est que ça n’était qu’à un « moment donné ».
Le moment où on compte, pour tirer un bilan. Qui ne sera pas le même à l’échéance suivante.
Par essence, c’est totalement éphémère !
 
En conclusion, « Poux-tine » peut et veut faire mal, une revanche à prendre sur les « Ricains » qui qualifiaient la Russie de « puissance régionale ».
Eh bien le « stratège » démontre malgré lui que finalement ils avaient raison.
De plus, il va pouvoir compter son or avant de rendre l’âme à Dieu, mais il aura ruiné durablement son pays-chéri à lui.
Pour s’en sortir, il faut qu’il obtienne la levée des sanctions, ce que vont s’empresser de plaider les « Teutons » une fois la paix signée, pris à la gorge d’avoir fait des choix catastrophiques en matière énergétique, poussés au suicide par leurs propres « écololos » à eux !
Cela va être la deuxième phase de cette guerre stupide d’un égocentrique qui aura fait couler le sang slave pour satisfaire son hubris personnel.
(Un mot qui n’est pas choisi par hasard par les médias occidentaux…)
Qu’aura-t-il à offrir en échange d’une confiance irrémédiablement détruite ?
Paradoxe : Probablement sa tête !
C’est déjà dans tous les esprits et même dans le discours de « Baille-Dan ».
 
Ce qui arrivera bien un jour, quand les oligarques finiront en loques et à condition de vider les prisons politiques pour lutter contre la corruption endémique en renouvelant le personnel politique et même réformer les institutions « para-soviétiques » (car il s’agit bien de ça) : Un long chemin qui va continuer de ruiner durablement le pays…
Puissance régionale, oui c’est ça : Quelle misère que d’ignorer l’analyse systémique…

mardi 29 mars 2022

Où va-t-on ?

Vers des élections, c’est maintenant certain…
 
Et sauf surprise de dernière minute, les nôtres de fin avril sont déjà pliées.
C’est même l’avis des bookmakers londoniens. La cote de « Jupiter » est à 1,07/1 et celle de « Marinella-tchi-tchi » à 12,50/1.
« Valy-Pète-Cresse » cotait encore à 14,50/1, « Zézé-amour » à 20,00/1 et « Mes-Luches » à 50,00/1…
Est-ce assez clair ?
On verra bien, dans moins d’un mois.
Pour ce qui est des législatives, que tout le monde prépare déjà, rien n’est encore joué.
Et pour le reste ?
 
Bé tous nos sous-marins lanceurs d’engins sont « dilués » à la mer, pour une durée indéterminée !
Car on entre manifestement dans un « monde d’après » disruptif. Et que ça va être saignant.
Ainsi, tout d’un coup, même le patron de BlackRock nous prédit la fin de la mondialisation : « l’ordre mondial en vigueur depuis la fin de la guerre froide est terminé (…)  L’invasion russe de l’Ukraine met fin à la mondialisation que nous avons connue au cours des trente dernières années. »
Pour lui, l’impact de la guerre se répercutera sur les décennies à venir d’une manière que nous ne pouvons pas encore prévoir.
Et il prend les deux piliers que sont l’énergie et le commerce.
L’énergie d’abord : « D’évidence, la sécurité énergétique a rejoint la transition énergétique en tant que priorité mondiale. Cela va avoir un impact direct sur le climat, entre des États-Unis tentés d’augmenter leur offre de pétrole et de gaz de schiste et une Europe probablement contrainte de recourir de plus en plus au charbon avant que les renouvelables ne puissent prendre entièrement le relais. »
Le commerce ensuite : « S’ajoutant à la pandémie de Covid-19, la guerre sur le sol européen poussera très probablement à la délocalisation de certaines activités vers les États-Unis, le Mexique et le Brésil, mais aussi en Asie.
Un mouvement générateur d’inflation et un vrai sujet stratégique, géopolitique, économique et social pour l’avenir du leadership européen sur la scène internationale. »
Il a raison : La crise du « Conard-virus » était juste une « mise en bouche » !
Sauf que ça ne va pas se passer tout-à-fait comme ça à terme.
 
Au contraire, la réponse « géostratégique », au moins européenne mais demain « globale », sera de « relocaliser » ces « certaines activités » qui touchent à souveraineté européenne, demain nationale, ce qu’on appelle en ce moment la résilience.
Notamment sur le plan alimentaire. Bref, « démondialisée » le nouveau « monde d’après ».
Manger, avoir assez d’énergie, se payer des « i-machins », des vêtements et des bagnoles, sans dépendre du bon vouloir de quelques autocrates despotiques (pour ne pas en dire de plus désagréables) : Les défis sont majeurs et il a raison, ça va demander des années et des années.
Et cela va en passer par de l’inflation structurelle et de nombreuses pénuries conjoncturelles…
Espérons que nos « sachants », même ceux qui vont être élus, auront compris.
 
Du coup, je suis allé consulter mes « potes Davossiens ». Silences gênés. Personne n’avait, semble-t-il, anticipé l’invasion brutale et destructrice de « Poux-tine » en Ukraine. Pour tous ceux-là, l’avenir ne peut qu’aller vers plus d’intégration « globale » pour une meilleure allocation des ressources et l’avenir glorieux du genre humain.
Donc ils travaillent sur la récupération systémique des événements récents.
Quitte, en disent les détracteurs, à imposer une dictature mondiale d’une « élite » non élue, financée par nos impôts sans qu’on nous ait demandé notre avis.
Il faut rester tout de même « mesuré ».
Ce n’est pas totalement faux, loin de là, mais ça reste rassurant de savoir que quelques-uns pensent à l’avenir de nos gosses (et des leurs) autrement qu’en termes de lutte des classes et de spoliations généralisées… par une autre « élite » autoproclamée comme « l’avenir du genre humain » : C’est tout autant « scientifique », en disent mes « potes-coco-staliniens »…
 
Moâ, ce que je vois c’est que la Russie s’est engagée péremptoirement dans une impasse.
Elle a en fait plusieurs buts de guerre qu’elle continue de poursuivre après un mois. La tentative de prise rapide de la capitale ukrainienne ayant échoué, elle s’est résolue à une guerre de destruction afin de briser la résistance de son adversaire et je m’en désole.
On peut ainsi noter que « Poux-tine » a eu recours à deux discours pour justifier sa guerre : D’une part il a reconnu les deux républiques marionnettes de Donetsk et de Lougansk quelques jours avant le début de l’invasion, d’autre part il a répété avant et durant le conflit la nécessité de « dénazifier » et de démilitariser l’Ukraine.
En fait, ces deux discours indiquent les différents buts de la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine.
 
L’entrée initiale officielle des troupes russes dans les territoires prorusses du Donbass le 21 février 2022 démontrait que l’objectif minimum était de prendre le contrôle de l’ensemble des oblasts de Donetsk et de Lougansk, alors que les rebelles prorusse ne contrôlaient que 30 % du territoire, et en particulier de la ville portuaire de Marioupol.
Près d’un mois plus tard, une partie des oblasts de Donetsk et de Lougansk est encore sous le contrôle des forces ukrainiennes et la ville de Marioupol est le théâtre de sanglants combats entre une armée russe soutenue par des supplétifs prorusses et l’armée ukrainienne.
On n’est en pleine épuration ethnique, presqu’un génocide poutinien, avec l’évacuation forcée des civils et la destruction de la totalité des bâtiments.
Des bâtiments, mais pas des installations portuaires…
 
Il est cependant possible que l’armée russe parvienne à contrôler à court terme la totalité des oblasts de Donetsk et de Lougansk et tout le rivage ukrainien de la mer d’Azov. Cela permettrait à la Russie d’envisager une fin des opérations militaires si sur le reste du territoire ukrainien la situation de ses forces armées devenait difficile en estimant que le contrôle du Donbass et la création d’une connexion terrestre entre le Donbass et la Crimée étaient ses seuls objectifs minimaux à atteindre.
 
L’offensive russe depuis sa base de Crimée dans le sud du pays a abouti à la fin de la première semaine à la prise de contrôle de la ville de Kherson puis elle s’est enlisée les semaines suivantes avec l’incapacité de l’armée russe à prendre la ville de Mykolaiev.
Le maintien du contrôle ukrainien sur Mykolaiev mais aussi et surtout sur Odessa empêche pour l’instant la Russie de prendre le contrôle total de la côte ukrainienne de la mer Noire.
En revanche, la présence de navires de guerre russes au large des côtes ukrainiennes entraîne de fait le blocus russe de la côte ukrainienne et laisse planer la menace d’une opération de débarquement russe qui, combinée à une attaque de forces russes prépositionnées en Transnistrie à la frontière entre l’Ukraine et la Moldavie, pourrait prendre d’assaut la ville d’Odessa.
 
L’offensive contre les deux grandes villes du pays s’inscrit dans une volonté de conquête de la majeure partie sinon de la totalité du territoire ukrainien afin de restaurer la « Nouvelle Russie », comme l’appelait la Tsarine Catherine, sous administration russe.
La destruction de bases ukrainiennes est réalisée à l’aide de centaines de missiles lancés depuis le territoire du vassal qu’est la Biélorussie, la Russie, la Crimée et de navires russes en mer Noire. Sont visés avant tout les centres de commandement et de communications, les aérodromes militaires, les bases d’entraînement.
 
Dès les premiers jours, la guerre russe a consisté en une volonté de destruction de bases ukrainiennes et d’unités armées et en des tentatives de percées sur Kiev et sur Kharkiv. L’objectif principal de l’attaque russe a été Kiev, la capitale de l’Ukraine, en faisant une percée jusqu’à ses abords. Mais les russes ont dû revoir leur plan avec la mise en œuvre, toujours en cours, de la tactique d’encerclement de la ville.
L’armée russe a ainsi pour objectifs de s’emparer de la capitale Kiev, des villes proches des frontières nord et est de l’Ukraine de Tchernihiv, Sumy et Kharkiv et des villes côtières de la mer d’Azov de Berdiansk et Marioupol et de la mer Noire Kherson, Mykolaiev et Odessa. Et pour ça, un tiers des effectifs de l’armée russe a été engagé.
La seule inconnue sur les intentions russes concerne l’Ouest de l’Ukraine et en particulier le sort de la ville de Lviv.
Tout cela était finalement très prévisible, au moins depuis le mois de janvier, même si on a pensé un temps que la Biélorussie pouvait également s’engager au lieu de ne rester qu’une « base arrière ».
 
Or, la Russie a sans doute décidé de mener une guerre d’agression contre l’Ukraine en s’appuyant sur ce qu’elle estimait être une écrasante supériorité militaire.
Cette décision a été sous-tendue par les idées de surprise stratégique, de domination aérienne, de puissance des colonnes blindées et de maîtrise des opérations aéroportées.
La surprise stratégique était fondée sur la volonté du pouvoir russe de persuader le pouvoir ukrainien que s’il y avait intervention armée russe, elle serait limitée et non pas généralisée.
La Russie comptait établir une supériorité aérienne au bout d’un ou deux jours… au bout de plusieurs semaines de conflit, la défense antiaérienne ukrainienne de Kiev était encore active.
 
De plus, quoique modeste la chasse ukrainienne est encore capable de faire quelques sorties. La Russie comptait sur la puissance de feu des colonnes blindées mais celles-ci se sont révélées en grande partie inefficientes en raison à la fois des problèmes de logistique et des pertes infligées par des unités ukrainiennes dotées de lance-roquettes, en particulier des armes antichar javelin et NLAW fournies par les États-Unis et le Royaume-Uni.
Validées au combat !
La Russie a eu recours à des opérations aéroportées pour s’emparer des aérodromes de Gostomel et de Vasylkiv près de Kiev, actions qui auraient dû permettre la prise rapide de la ville de Kiev par les forces russes. Mais celles-ci se sont révélées infructueuses en raison de la résistance ukrainienne acharnée.
Et les quelques tentatives d’entrée dans la capitale comme la progression d’une colonne blindée sur l’avenue de la victoire dans la nuit du 26 février 2022 se soldèrent par de cuisants échecs.
 
Suite à cet échec du plan initial russe de prise rapide de la capitale ukrainienne et de victoire décisive sur le régime ukrainien, la Russie s’est vite résolue à passer à une guerre de destruction.
C’est ainsi que les frappes ciblées contre des installations militaires de la première semaine de conflit se sont doublées de frappes indiscriminées contre des bâtiments d’habitation, des hôpitaux et des écoles dès la deuxième semaine.
Ces frappes n’ont plus seulement pour but de détruire le potentiel militaire ukrainien mais aussi d’annihiler la capacité de résistance de la population ukrainienne en la terrorisant.
En outre, il y a eu recours à la guerre de siège avec l’usage de frappes d’artillerie contre la partie Est de Kharkiv, la banlieue Nord de Kiev et même la ville entière de Marioupol de la part des forces russes.
 
Ce sont surtout les villes du Nord et de l’Est de l’Ukraine, Tchernihiv, Sumy, Kharkiv, Marioupol qui connaissent actuellement des catastrophes humanitaires en raison des encerclements complets ou partiels réalisés par les forces russes entraînant une rupture totale ou partielle de l’approvisionnement en électricité, eau et nourriture de la population ukrainienne restée sur place.
Une grande partie se retrouve piégée dans la plupart des villes assiégées en raison du faible nombre de convois de civils pouvant partir dans le cadre de bien rares corridors humanitaires.
L’exemple emblématique de cette guerre de destruction est la ville de Marioupol totalement encerclée par l’armée russe et les forces prorusses depuis plusieurs semaines. Elle est privée d’eau, de nourriture, d’électricité et de chauffage, de nombreux quartiers détruits et des centaines voire des milliers d’habitants ont disparu.
Aussi, après un mois de combats de plus en plus destructeurs et meurtriers, la Russie est enlisée dans une guerre d’usure où elle doit s’emparer de nombreuses villes ukrainiennes les unes après les autres si elle veut prendre le contrôle du territoire ukrainien, stratégie dont elle peut ne plus avoir les moyens techniques et humains d’ici un à deux mois. On estime à 10 % les pertes en hommes et matériels.
Ce qui démontre plusieurs choses importantes.
 
D’abord que les griffes et crocs de l’ours russe ne sont pas aussi déterminants qu’on avait plu l’imaginer. Je me souviens de mon service militaire fait au début des années 80 : On ne donnait pas plus de 48 heures à l’Armée Rouge pour arriver jusqu’à Brest ! En un week-end prolongé (genre Pâques ou l’Ascension) et c’était réglé.
On en est loin avec l’Ukraine…
L’ogre se dégonfle : La Russie n’est plus une menace crédible (hors des frappes nucléaires) !
 
La réaction des démocraties aura clivé le monde : D’un côté des pays qui mettent au ban de la civilisation l’agresseur, de l’autre des pays qui restent tétanisés à l’idée de fâcher, un tant soit peu, les russes.
Un nouveau rideau de fer vient de tomber sur le globe, au grand effroi des « globalistes » !
Crânement, la Russie de « Poux-tine » tente de faire face aux lourdes sanctions décidées rapidement. Elles sont beaucoup plus lourdes qu’il n’avait été imaginé par les stratèges du Kremlin et vont déstabiliser durablement le pays.
Mais c’est aussi un harakiri des économies occidentales, et au moins européennes, justement celles qui se sont le plus « globalisées », mondialisées, les plus « intégrées », les plus « délocalisées »…
Et c’est là l’échec majeur de cette guerre absurde (quel que soit le sort des armes).
L’Otan s’est montrée irremplaçable (n’en déplaise à « Mes-Luches », « Marinella-tchi-tchi », « Zézé-amour » et quelques autres).
L’UE également : Un territoire devenu tellement « attractif » que les candidatures pleuvent encore malgré le prix « le sang et les larmes » (n’en déplaise à « Mes-Luches », « Marinella-tchi-tchi » « Zézé-amour » et quelques autres) !
 
Restera à en tirer les bonnes conclusions.
D’abord en matière de défense : Autonome ou encore et toujours sous parapluie américain ? Et à quel prix sinon une mise sous tutelle même seulement « amicale » et bienveillante ?
Pendant combien de temps encore ?
Ensuite en matière économique au sens large : Faudra-t-il une invasion de Taïwan par la Chine pour « relocaliser » et en payer le prix dans la douleur ?
Qui, s’il est fait dans l’urgence, se fera au prix d’une inflation à au moins deux chiffres à raison des pénuries qui en découleront sans retrouver avant longtemps un niveau « d’avant crise »…
Enfin sur le plan humanitaire : Que peut-on faire face à la famine des pays pauvres qui s’annonce si le grenier à grain qu’est l’Ukraine laisse passer la saison des récoltes, faute d’avoir semé et « engraissé » la terre avec des engrais russes qui ne seront plus disponibles… ?
 
J’espère que mes « potes de Davos » ont des solutions dans leurs cartons pour avoir su anticiper tous ces effets vers « un avenir glorieux » du genre humain et que nos « sachants », quels qu’ils soient aux sorties des urnes sachent mettre en œuvre des solutions devenues bêtement indispensables…

lundi 28 mars 2022

Supplique d’un « Parigot »

Votez pour « Sœur-Âne-I-Dalle-GO » !
 
C’est la candidate idéale pour vaincre « Jupiter » : Elle est andalouse, c’est-à-dire « de feu », brune aux yeux sombres envoûtants, sait faire « la bise » à tout le monde (même les écololos-bobos) et a un parfum tellement délicat !
En plus, elle est tellement compétente que personne ne peut lui résister, pas même « Kung-Fu-Panda » et ses 80 km/h, puisqu’elle passera tout le monde à 30, même le TGV et les jets !
 
Et puis, je ne vous raconte même pas ce qu’elle arrive à faire comme miracles avec un budget d’à peine plus de 10 milliards d’euros, soit le plus gros budget d’une collectivité territoriale en « Gauloisie ».
Elle s’y sent tellement à l’étroit…
Car même avec si peu, cela ne l’empêche pas de devoir compter mes sous pour payer ses investissements, surtout avec le désengagement financier de l’État et après la crise sanitaire.
 
Pour, Marie-Claire Carrère-Gée (MCCG), la présidente (LRd) de la commission des finances au Conseil de « Paris-sur-la-plage », « la mairie augmente tout ce qui ne se voit pas sur la feuille d’imposition » : Vous n’avez donc rien à craindre avec elle !
La situation financière de la ville est telle que l’opposition brandit même le chiffre de 6,6 milliards de dettes en 2020 tandis que la municipalité assure que tout est sous contrôle et que c’est la faute au « Conard-virus » et au désengagement de l’État jupitérien si ça dérape.
Car évidemment il y a du vrai et du faux un peu partout.
 
Sans vouloir être critique à outrance, il est important de comprendre comment fonctionne le budget d’une collectivité locale comme la mairie de « Paris-sur-la-Seine » (10,1 milliards d’euros).
En gros, il y a d’un côté les dépenses de fonctionnement (salaires, coûts de fonctionnement, etc.) pour 8,2 milliards d’euros et les dépenses d’investissement (1,9 milliard).
Pour financer les premières, la mairie perçoit des recettes de fonctionnement (taxes, droits de mutation, tarifs de crèches, etc.).
Normalement celles-ci font plus que couvrir les dépenses de fonctionnement et le surplus est appelé « capacité d’autofinancement » ou « épargne brute ».
Cette dernière sert à financer les dépenses d’investissement (ou à se désendetter : 65 %, même pas dans les clous de Maastricht !).
En général, et c’est une situation normale, elle ne peut les financer entièrement, c’est pourquoi la collectivité a recours à l’emprunt pour compléter.
 
Or, sous les mandats « Sœur-Âne », la mairie centrale a décidé de mener une politique ambitieuse d’investissements, par exemple la rénovation du site tour Eiffel, le verdissement de quartiers entiers avec des pots-de-fleurs immondes, la rénovation des places et trottoirs, sans même un banc public, qui ne demandaient rien à personne.
Un choix politique qui peut s’entendre.
Sauf que le problème, c’est que la mairie de « Paris-sur-la-plage » n’a pas une épargne brute très élevée… Au contraire.
La Chambre régionale des comptes (CRC) indique d’ailleurs que « la comparaison des taux d’épargne brute [rapport entre épargne brute et recettes de fonctionnement] avec Lyon et Marseille révèle le caractère durablement faible de l’autofinancement de la Ville de Paris ».
Ainsi, de 2015 à 2019, selon les chiffres du rapport, le taux ne dépasse jamais les 7 % à « Paris-sur-Seine » quand il ne descend jamais sous les 10 % à Lyon et à Marseille.
Curieux, mais c’est comme ça.
 
Pour financer « une politique d’investissement ambitieuse avec un cumul de dépenses de 6,994 milliards d’euros de 2015 à 2019 », la mairie a donc eu recours à deux moyens principaux : La dette, qui est passée de 4,67 à 6,62 milliards d’euros entre 2015 et 2020 (+ 42 %).
Et la vente du patrimoine de la ville.
« La Ville a réalisé un peu plus d’un milliard d’euros de cessions entre 2015 et 2019 », précise la CRC.
« La vente des bijoux de famille », dénonce « MCCG », ladite conseillère d’opposition et présidente de la commission des finances au Conseil de Paris ci-dessus mentionnée.
 
Mais comme ces deux solutions ne sont pas pérennes dans le temps, la mairie centrale de « Paris-sur-la-plage » tente donc de gonfler ses recettes de fonctionnement.
Et on a parfois l’impression qu’elle tente de faire les fonds de tiroir avec un tabou, le taux de la taxe foncière – assez bas à Paris, même si on la paye deux fois, car c’est aussi un département à part entière, et que le taux municipal avait préalablement été fixé en fonction de cette particularité, mais elle l’aura oubliée et en aura rajouté une couche – car « la municipalité est attentive au pouvoir d’achat des Parisiens », selon l’adjoint à la maire en charge des finances.
Il se fout du monde, naturellement…
La taxe foncière ne se récupère pas sur un locataire qui lui habite sur place…
Passons !
 
En revanche, pour le reste, la Ville gratte partout où elle peut.
Par exemple, elle « réclame à l’établissement public en charge de la restauration de Notre-Dame une redevance d’occupation du domaine public de 25 millions d’euros par an ». Une demande légitime au regard du droit mais qui a fait polémique. Notamment parce qu’elle n’a jamais versé les 50 M€ promis pour la restauration de la cathédrale !
« Une insulte à 860 ans d’histoire et au rayonnement de #Paris et de la 🇫🇷. »
Eh, Marie-Claire, elle est « soce-encartée », elle n’en a rien à cirer de la « Gauloisie-andalouse » et de son histoire.
Et « libre-penseuse », elle insulte qui elle veut quand elle le veut, parce que personne ne peut avoir raison contre une « soce-encartée » !
 
C’est aussi la technique des loyers capitalisés. Une affaire d’écritures comptables ahurissante.
Ainsi, explique la CRC, « la Ville de Paris confie aux bailleurs sociaux parisiens des logements pour qu’ils soient versés dans le parc social ».
Elle le fait via des baux emphytéotiques administratifs, d’une durée qui peut aller jusqu’à 60 ans.
En fait techniquement, une personne morale ne peut pas aller au-delà de 30 ans et un particulier au-delà de 99 ans.
Mais la puissance publique s’arroge tous les droits d’exception, très naturellement.
Ainsi, la ville peut « demander aux bailleurs sociaux la capitalisation, en un seul versement, de toutes les redevances dues sur la durée des baux ».
Ce n’est plus une avance d’hoirie, c’est carrément de l’avance sur recettes hypothétiques…
Le bailleur social aurait mieux fait d’acheter, directement : Au moins il aurait pu emprunter…
 
Les fonds ainsi récupérés sont normalement affectés en recettes d’investissement mais, sous réserve d’une dérogation gouvernementale (que la mairie obtient toujours), ils peuvent figurer en recettes de fonctionnement.
Une « astuce » purement comptable qui a « permis à la Ville de Paris d’équilibrer son budget », note la CRC, qui précise néanmoins que la Ville « s’est durablement privée de ressources de financement pour l’avenir ».
60 ans, on s’en contre-cogne le coquillard et les roubignoles dans le même élan : Plus personne ne sera là pour s’en mordre les doigts et finir en prison…
Nos gosses, en revanche, s’ils ne sont pas vitrifiés avant par « Poux-Tine » atteint dans son honneur existentiel…
 
Toujours en quête de nouvelles recettes, « la mairie augmente tout ce qui ne se voit pas sur la feuille d’imposition.
Il y a la création d’une nouvelle taxe de stationnement sur les deux-roues moteur, l’autorisation d’occupation temporaire pour les déménagements qui est devenu payante au 1er mars, la suppression des périodes de zones gratuites, le stationnement payant étendu aux bois de Boulogne et de Vincennes, et le projet de réforme des redevances que paient les commerçants. »
Moâ, je vois aussi la flambée de la taxe de voirie, mais c’est une autre histoire.
Et le prix de l’eau du robinet qui aura été municipalisé entre-temps.
Des « recettes de poche » qui vont écorner le « pouvoir d’achat des Parisiens » auquel « Sœur-Âne » reste « très attentive », d’après son adjoint aux finances…
Et là, il s’agit des usagers qui habitent sur place.
 
D’ailleurs, le même promet que la situation financière est « saine et en amélioration ».
Surtout il dénonce un « désengagement de l’État qui produit un choc en recettes ». Ainsi la fameuse DGF (dotation globale de fonctionnement) versée par l’État à la mairie s’est effondrée de 1,2 milliard en 2013 à 53 millions en 2020, mesure décidée par « Bling-bling » qui aura accéléré sous « Tagada-à-la-fraise-des-bois » et qui s’épuise sous « Jupiter » : Il ne reste que quelques rogatons au titre de la politique de la ville des « no-go-zones » (il y en a encore un paquet sur les deux rives de la Seine…)
Tandis que la péréquation horizontale a été renforcée obligeant la ville à donner encore plus à des villes plus défavorisées.
Et, plus technique, les diverses réformes territoriales ont conduit au transfert de parts de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE, ancienne taxe professionnelle) à la Métropole du « Das-Groβ-Paris » et à la région présidée par « Valy-Pète-Cresse », la concurrente de « Sœur-Âne » pour la présidentielle !
 
Bien sûr la mairie centrale reçoit une compensation, mais fixe, alors que le produit des taxes augmente tendanciellement : « Au total, l’effet cumulé de la baisse de la DGF (610 millions d’euros), du renforcement de la péréquation (384 millions d’euros) et du manque à gagner sur l’évolution de la CVAE (190 millions d’euros) représentait pour la Ville une perte de recettes de 1,184 milliard d’euros en 2020 », écrit la CRC.
Ce qui fait beaucoup, mais qui avait pu normalement être anticipé, chez les gens qui savent compter.
Et ont une vision claire du futur immédiat…
 
À ces déboires, s’ajoute l’inévitable crise sanitaire, qui a eu un double effet négatif pour les finances parigotes.
D’abord, la mairie a engagé des dépenses supplémentaires pour lutter contre l’épidémie et ensuite la crise a affecté les recettes, comme la taxe de séjour.
« Il en est résulté un coût net (estimé par la Ville à 710 millions d’euros) qui est entièrement à l’origine du déficit de l’épargne brute en 2020 et de l’accroissement de la dette (5,88 milliards d’euros à la fin 2019 à 6,62 milliards d’euros à la fin 2020) », indique le rapport de la CRC.
Et l’adjoint aux finances de pointer le faible soutien de l’État : « Contrairement à des villes comme Nice ou Toulon, nous n’avons presque rien touché du Plan de relance, seulement 30 millions », se désole l’élu.
« Et l’État ne tient même pas ses engagements !
Nous avons dépensé pour 50 millions d’euros pour des masques que l’État s’était engagé à rembourser à hauteur de 17 millions.
Et au prétexte qu’on en a distribué aux agents de la ville, on n’a touché que 2 millions d’euros. »
Bé oui : Ils n’étaient pas destinés à bobonne, mais à nos vieux…
Mais un recours est d’ailleurs en cours à ce sujet.
 
Et pour le budget 2022, ça se complique déjà : « La dérogation du gouvernement porte sur des montants de loyers capitalisés moins élevés que prévu, donc la municipalité va avoir du mal à arriver à l’équilibre », en prédit « MCCG ».
De même la mairie avait prévu 39 millions d’euros de recettes pour le stationnement payant des deux roues, mais celui-ci a été reporté en septembre…
Face à ces difficultés, et de manière plus générale, l’élu aux finances espère que « la question de l’autonomie financière de Paris sera posée auprès du prochain président ».
Vu que le favori des sondages promet de supprimer la CVAE, ça n’en prend pas vraiment la direction…
 
C’est pourquoi je vous en conjure : Devant cette accumulation de déboires et d’incompétences, il faut sauver la Kapitale (en tout cas ses finances, parce que le reste est passablement défiguré pour une ou deux bonnes générations en moins d’une décennie) et voter pour « Sœur-Âne » qui va régler tous ces « petits problèmes de menue-monnaie » en accédant à l’Élysée, portée avec enthousiasme par votre généreux soutien populaire !
Question de vie ou de mort…
Et puis, au lieu de disposer de haut-fonctionnaires sortis du bas du tableau pour échouer dans la territoriale, elle pourra compter sur ceux sortis « par le haut », les meilleurs de la crème de la crème, que ça va booster le pays, elle en est certaine !
 
Pensez donc au bonheur, non pas seulement des « parigots » de s’être enfin débarrassés de « Sœur-Âne » qui fait tout pour que vous ne veniez pas encombrer ses chaussées, mais au vôtre quand vous aurez des forêts nouvelles dans vos bois-&-guérets, des feux tricolores partout dans vos campagnes, des ronds-points en plus et des trottoirs qu’il faudra démonter tous les ans pour enterrer les lignes téléphoniques, puis électriques, puis les tuyaux d’eau sans plomb, puis ceux du gaz à tous les étages, puis la fibre optique jusqu’au bout du champs, puis le métro à vos portes quand ce ne sera pas directement le tramway et surtout, surtout, des pistes cyclables jusque sur les autoroutes !
 
Vous savez, elle serait même capable, pour votre sécurité routière, une de ses spécialités, de mettre des ronds-points sur les autoroutes avec pistes cyclables et de les équiper de feux tricolores pour mieux casser la vitesse moyenne autorisée… à 30 à l’heure !
Je vais lui souffler l’idée, tiens donc !