Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 22 mai 2024

J’en aurai appris un excellente !

La saison touristique est menacée en « Corsica-Bella-Tchi-tchi »
 
Quoi ? Ah que ? Est-ce que par hasard l’autocrate Ilham Aliyev, fils de son dictateur de père, grand ami de la « Gauloisie-olympique » depuis qu’il aura récupéré le Haut-Karabagh par la grâce des drones turcs qui auront fait plier l’armée arménienne détruite comme au tir au pigeon, s’occuperait de libérer Ajaccio, Bastia et Corti des forces d’occupation tricolores comme il sait si bien le faire en Kanaky-délibérée ?
Menaçant ainsi de faire fuir le touriste, bien évidemment…
 
J’imagine alors très bien les kanaks devenir des réfugiés politiques de mes « cousins-natios », si par hasard l’armée « Gauloisienne-olympique » rend aux Caldoches la maîtrise des territoires où ils se présentent comme étant « chez eux »…
Ou inversement, d’accueillir des Caldoches si l’Azerbaïdjan débarque de façon impromptue avec l’appui des troupes russes et chinoises pour faire appliquer l’ordre international nouveau qu’ils appellent de leurs vœux !
La saison serait également foutue, toutes les places touristiques réquisitionnées pour accueillir ce beau monde, après l’avoir fait pour les Syriens et même les Ukrainiens.
Sans même rappeler les harkis et « Pedi-neri » d’antan.
 
Et de devoir alors monter à la hâte des convois « d’Exodus » depuis Nouméa en passant par Bakou pour venir se heurter à la « Légion étrangère » stationnée en Balagne…
C’est sûr que la perspective va faire fuir le touriste l’été prochain !
À en menacer durablement la saison touristique de mes cousins m’assurent-ils…
Remarquez, moâ, ça ne me gêne pas trop : Il y aura moins de monde sur mes plages et criques réputées inaccessibles (pour être bordées de maquis lui-même inaccessible), et moins je serai dérangé à l’ombre de mon parasol !
 
En fait, pas du tout : Je passe quelques coups de téléphone et je me rends compte qu’Ilham Aliyev, tout le monde s’en fout sur « mon caillou », celui de mes ancêtres à moa. Le discours est tout autre.
« La saison touristique ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que le début est très poussif. » Au moment où la plupart des établissements touristiques ouvrent leurs portes, on constate partout et non sans crainte un certain « retard à l’allumage ».
Une partie de « ma Nichée » qui y aura fait un détour à l’occasion des ponts du mois de mai pour ouvrir la bicoque et m’éviter d’avoir à m’éreinter (depuis que je me suis viandé en septembre dernier sur un grain de raisin, j’ai le nerf sciatique qui fait des siennes à la première occasion…), elle aura pris les devants.
 
C’est que les vacances de Pâques et les ponts de mai qui lancent traditionnellement l’avant-saison dans l’île ont été désespérément calmes : Ma nichée en témoigne.
C’est tout juste s’il y avait des échoppes ouvertes…
« Pour le moment, on a atteint 60 % de remplissage au maximum », observe le vice-président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) de « Corsica-Bella-Tchi-tchi ». « On ne sent pas de frémissement. »
Et les professionnels du tourisme ont des raisons d’être inquiets. En effet, dans l’île, ce secteur pèse très lourd : 39 % du produit intérieur brut (PIB), selon « Lyne-sait » tout, contre 7 % pour la moyenne nationale (hors « Paris-olympique » cet été, je suppose…).
Un levier de 3,5 milliards d’euros qui fait de l’Île-de-Beauté la région de « Gauloisie-olympique » la plus dépendante de cette activité.
Et sur place, ils ont besoin de ça, parce qu’il n’y a pas de pétrole et pas grand-chose d’autre, hors des administrations pléthoriques (qui poussent et prospèrent bien au soleil)…
 
Déjà que la saison 2023 avait été compliquée, marquée par un net recul touristique, un ressenti qu’une étude de « Lyne-sait » était venue confirmer en décembre dernier : La fréquentation estivale a en effet enregistré une baisse de 8,1 % par rapport à 2022. Autrement dit, une perte de… 824.000 nuitées dans les hôtels, campings et autres hébergements collectifs de tourisme.
Oui mais alors ? Quid ?
Il y avait bien eu l’année de sortie du « Conard-virus », il y a bien eu la défaite des arméniens, il y avait bien eu l’offensive Russe sur son voisin-proche (et néanmoins « cousin »), mais là, qu’est-ce qui se passe ?
Les événements en Nouvelle-Kanaky ?
 
Pas du tout, même mon « autre gardien », celui qui a un pied ici et un pied là-bas, il n’a pas pris son billet de retour de séjour estival l’hiver dernier (qu’est-ce qu’il a dû s’emm… avec des commerces qui ferment à 17 heures et la nuit qui tombe un peu plus tôt pour être très à l’Est de la « Gauloisie-métropolitaine-olympique »…)
« Venir en Corse est tout simplement inabordable »
Pour lui, c’est en revenir…
Avec 102.200 passagers de moins qu’en 2022, le trafic de voyageurs a été lui aussi en repli de 1,5 %.
Ils sont moins nombreux à venir, ils restent moins longtemps, c’est que c’est trop cher sur place, non ?
Et l’été 2024 s’annonce tout aussi difficile, à en croire lesdits professionnels.
En cause : Le développement des « meublés de tourisme » via les plateformes comme Airbnb, en forte progression, et aussi les directives de l’Agence du tourisme de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » qui a décidé de ne plus promouvoir la destination sur la haute saison pour limiter la sur-fréquentation de l’île, au profit d’une « désaisonnalisation ».
Un coup à faire monter la pression chez les « natios » et entrainer des difficultés financières à ceux qui payent leurs impôts locaux et financent ainsi les offices du tourisme…
 
Pire, pour les acteurs de la filière, l’origine du mal est surtout à rechercher dans les conséquences de cette politique restrictive : Le prix des transports, pardi !
C’est vrai que pour le même prix, on peut aller jusqu’à New-York…
Avec des variantes tarifaires qui, selon la période et l’anticipation de la réservation, mettraient à mal la destination insulaire.
Exemple, près de 300 euros pour un billet aller-retour « Paris-olympique-Bastia-Poretta » en avion au mois de juin, 250 euros le Marseille-Ajaccio ou près de 500 euros pour un Lille-Ajaccio au mois d'août.
Du côté maritime, la traversée sans véhicule ni cabine avoisine les 100 euros par personne.
Quand je passe mon « tas de boue à roulettes », je ne vous dis pas le bras que j’y laisse : Mais bon, je vois bien ma « petite-sœur » (celle que si elle n’existait pas il faudrait l’inventer) qui dépense une fortune pour assurer au moins trois fois par semaine la présence d’un humain à son chat !
Le mien, je l’emmène visiter sa terre de natale, qu’il puisse raconter à ses potes ce qu’est la vie à la « Capitale-olympique »…
 
Or, dans un contexte de tension autour du pouvoir d’achat, les arbitrages des touristes, estiment les professionnels, peuvent avoir pesé sur le choix de la destination, au-delà du type d’hébergement et de la durée du séjour. « Pour de nombreux foyers, venir en Corse est tout simplement inabordable », déplore le gérant, d’un camping à Calvi (Balagne-Haute-Corse).
Président de la Fédération Corse de l’Hôtellerie de Plein-Air, qui regroupe 70 établissements dans l’île, il fait le constat – amer – d’un « obstacle à l’activité touristique ».
« Le coût des transports est plus important pour une famille que la part de l’hébergement et des activités sur place. »
C’est parfaitement exact… et même pour un être solitaire accompagné de son chat !
« Nous ne sommes pas compétitifs par rapport à d’autres destinations en Méditerranée. »
Mais ailleurs, je ne pourrais peut-être pas emmener mon chat, et ça me coûterait une blinde, comme pour ma « petite-sœur », que de faire vider ses crottes par un esclave quelconque…
(Des problèmes de riches, me direz-vous…)
Mais à entendre ledit Président, il faudrait presque que ses clients viennent à lui à l’œil, qu’on les paye même pour venir au moins jusqu’à la porte de son camping, pour qu’ensuite il puisse mieux les rançonner…
 
Il faut aussi dire que si le prix des transports est élevé, c’est parce que l’offre est moindre. Ainsi, pendant l’été 2023, le nombre de sièges proposés dans l’aérien a connu un net recul de 15 %, selon l’Agence du tourisme locale, en raison d’une diminution de l’offre proposée par les compagnies low cost, qui aura été de l’ordre de 33 %.
Les avions ont été obligés de se déporter sur d’autres destinations concurrentes comme la Grèce et les Baléares. « Il y a un déficit d’offre très clair, qui fait mécaniquement monter les prix ».
Typique d’une réflexion idiote qui confond les causes et les effets : « Ils » avaient pourtant dit « pas d’amalgame », mais ça concernait peut-être d’autres sujets…
 
Notez que les compagnies de transport ne sont pas seules en cause.
L’augmentation du nombre de résidences secondaires y est aussi pour beaucoup.
Dans l’île, près de 29 % des logements sont des maisons de vacances, selon ma copine « Lyne-sait » tout.
Un chiffre trois fois supérieur à la moyenne nationale et qui n’est pas sans incidence sur les transports : « On construit de plus en plus de résidences secondaires, ce qui a pour conséquence d’accroître la demande en matière de transports ».
Sauf qu’à entendre les hôteliers, « ce sont des voyageurs qui monopolisent les places dans les avions, au détriment des touristes qui participent davantage à l’activité commerciale. »
Activité commerciale des hôteliers et campings, uniquement, parce que les autres activités, restauration, alimentation, sport & loisirs, transports, elles, elles seraient déjà morts s’il n’y avait que les campeurs pour les faire vivre toute une année…
 
C’est toutefois un sujet de plus en plus inflammable sur l’île, à mesure que l’hôtellerie classique perd du terrain face à la résidentialisation et aux plateformes d’hébergement en ligne.
Signe que la situation inquiète à l’aube de la saison, une réunion de crise doit avoir lieu aujourd’hui à l’initiative de l’Umih et de la chambre de commerce sur l’épineuse thématique des transports.
Avec un objectif clair : « Définir une stratégie pour sortir de l’impasse », mais aussi interpeller les pouvoirs publics, notamment la majorité territoriale « natio » qui peine à définir des orientations claires pour une politique touristique.
 
Ainsi, sous la pression des professionnels et des chiffres déjà en berne, les dirigeants de l’île avaient annoncé, déjà le 18 mai dernier, un partenariat entre l’Agence de tourisme, la Fédération régionale des offices de tourisme et la compagnie Air Corsica. À la clé, un « effort tarifaire » pouvant atteindre jusqu’à 30 % du prix du billet.
C’est vous dire s’ils se gavent le reste du temps… Mais ça paye les ristournes des locaux bénéficiaires de la « continuité territoriale »…
À titre expérimental, sept offices de tourisme bénéficieront de tarifs promotionnels sur les vols opérés par l’avionneur corse sous condition : Le billet devra faire partie d’une « offre touristique globale » articulée autour d’un hébergement éligible – hôtel, camping ou établissement labellisé – pour ne pas favoriser le paracommercialisme.
Une façon de faire mal aux locations saisonnières en meublé des particuliers…
Une mesure d’urgence censée « convaincre toujours plus de visiteurs de venir en Corse », selon le mot de la présidente autonomiste du conseil de surveillance d’Air Corsica qui l’énonce sans rire.
Car c’est à rebours de la logique de « désaisonnalisation » affichée par l’exécutif nationaliste.
 
Bref, ceux-là, il faudrait qu’ils se bougent avant qu’ Ilham Aliyev ne décide de venir y remettre un bon ordre nouveau, celui du monde « Multipolaire international », « l’Ordre nouveau » voulu par le cartel des dictateurs qui sèment, ensemencent, font croître et prospérer le « national-populisme »…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

mardi 21 mai 2024

Après avoir fêté l’Esprit Saint

Redescendons sur Terre…
 
Pour une fois, on va parler d’un sujet sérieux… Le suicide !
Et plus particulièrement celui des vieux, parce que je me sens concerné du fait de mon âge devenu, à ma grande surprise, déjà « avancé »…
En « Gauloisie-olympique », c’est environ 9.000 personnes qui se suicident chaque année, soit tout de même 25 morts par jour, trois fois plus que de morts sur nos routes…
Mais ça n’intéresse pas vraiment la presse « aux ordres » capable de répondre au doigt et à l’œil aux diktats de la sécurité routière et des « écolologistes » qui exècrent la bagnole (outil de liberté)…
 
Et encore, ça, ce sont ceux qui réussissent car on dénombre 685 tentatives de suicide quotidiennes, soit 200.000 par an !
Énorme, non ?
De plus, on estime que ces chiffres sont sous-estimés de 10 % environ, du fait de sous déclarations ne prenant pas en compte les « accidents », notamment les conduites à risques ou le « syndrome de glissement », décrit comme un état de grande déstabilisation somatique et psychique d’évolution gravissime, spécifique des personnes âgées.
Je l’ai vu plusieurs fois : D’abord, mon grand-père mort d’avoir refusé de se lever, un jour comme ça, sans raison. Il s’est laissé mourir.
Mon « cousin » Igino, qui ne mangeait plus délaissé par ses trois gamines, toutes trois toubibs…
Mon « pote » le Lillois, débordé par l’effondrement de l’immeuble dans lequel il habitait depuis 40 ans…
Ma « cousine » Calvaise, victime collatérale sans dégâts d’un incendie, également débordée par les démarches administratives assurantielles…
 
La tendance serait cependant à la baisse dans toutes les classes d’âge, à l’exception notable de celle des personnes âgées. Ainsi, au-delà de la classe d’âge des 70-75 ans, 3.000 morts par suicide sont annuellement enregistrés, ce qui représente 30 % de l’ensemble des suicides.
Considérable…
Signalons que 75 % des décès par suicide concernent les hommes de plus de 65 ans. Pour eux, le ratio tentative de suicide/suicide abouti est proche de 1, car ils utilisent des moyens violents (pendaison, arme à feu, précipitation sous un train ou défenestration : Combien de fois j’y ai pensé…).
Bref, ils se ratent moins que les petits inexpérimentés…
 
En dépit de ces chiffres alarmants, le phénomène du suicide des personnes âgées est bien souvent invisibilisé ou banalisé, et reste de toute façon tabou. Dans notre société utilitariste valorisant l’autonomie et la performance, la grande vieillesse est souvent assimilée à la décrépitude du corps et de l’âme, aux pertes cumulées, dont celle du rôle social.
Ce regard sociétal assigne les personnes âgées à disparaître de la scène, à perdre leur estime d’elles-mêmes et à se sentir devenir un fardeau.
Or, la plupart du temps, les idées suicidaires des personnes âgées sont le signe d’une difficulté à faire face à une accumulation de difficultés de la vie quotidienne (inadaptation de la ville aux déplacements, « illectronisme », néologisme décrivant un « illettrisme numérique », autrement dit des difficultés dans l’utilisation de base des outils numériques, la saturation administrative invasive, etc.).
Les problématiques psychiques constituent également une explication du passage à l’acte : 70 % des suicidants souffrent de dépression (on le serait à moins quand on voit ce qu’est devenu notre pays…), tout comme les difficultés somatiques (douleurs, les incapacités fonctionnelles…).
Et je dois dire qu’avec l’âge qui avance et ne fait pas de cadeau, passer ses journées à « avoir mal » sans espoir d’amélioration, tellement ça dure longtemps, ce n’est vraiment pas des plus gais…
 
On peut encore citer comme facteurs de risque l’isolement, le veuvage, la perte de relations sociales et familiales, l’accès difficile au système de soins (800.000 personnes en affection longue durée sont sans médecins traitants), la perte d’autonomie, l’institutionnalisation (d’après une étude du CREDOC 2018 seul 18 % des personnes âgées consentent de leur plein gré à entrer en Ehpad : On comprend les 82 % autres…), ou encore les situations de maltraitance, la précarité financière, les deuils, et enfin, le sentiment d’inutilité, donc de perte de sens.
« Inutilité », c’est le mot clé du suicidant âgé.
Une véritable castration sociale qui s’accompagne en plus d’une dégradation financière angoissante…
Je peux en témoigner !
 
Mais le plus souvent, quand elles disent vouloir mourir, les personnes âgées signifient surtout qu’elles veulent cesser de souffrir physiquement ou psychiquement.
Et la prise de médocs analgésiques n’est qu’un remède provisoire : Pour l’heure, je préfère avoir mal plutôt que de me farcir des opiacés genre Tramadol… qui vous transforment en légume plus ou moins rapidement et finissent par vous provoquer des arrêts cardiaques : Un suicide comme un autre !
Et d’enjeu sanitaire, le suicide des personnes âgées devient désormais un enjeu sociétal. Dans un tel contexte, mettre en avant le « libre choix » en faveur du suicide assisté, qui est en quelque sorte un « suicide sur prescription médicale », ou de l’euthanasie (le médecin injecte alors le produit létal : En fait, ils endorment durablement et profondément… Je sais, je l’ai vu faire sur ma « Môman-à-moâ »), au prétexte que la demande serait déjà là, pose la question jusque devant le Législateur.
Qui légifère assez maladroitement, comme un aveugle : Des « jeunots » en pleine santé décident de la façon de faire mourir leurs aînés souffreteux, je trouve ça extraordinaire…
 
Il est vrai qu’à un moment donné, certaines personnes peuvent se retrouver dans une impasse existentielle. C’est alors qu’elles décident de mettre fin à leurs jours au motif que « je ne veux pas déranger et être un poids pour mes enfants. Vivre comme ça, ce n’est pas une vie… »
Mais en même temps le candidat rajoute en général : « J’aimerais quand même bien les revoir, mes enfants et mes petits-enfants aussi. C’est eux le sel de la vie. »
Et oui, tout ça pour ça, cette part d’éternité de son génome que sont les descendants…
Ma « Môman-à-moâ », elle voulait seulement remettre ses pieds dans du sable et les tremper dans la mer…
On s’est relayé avec ma petite-sœur (celle que si elle n’existait pas, il faudrait quand même l’inventer), tant qu’elle aura pu…
 
Rappelons que le suicide n’est pas un droit, mais une liberté, en principe garantie par l’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
Le suicide est en général considéré comme la dernière expression de la liberté de l’individu. Je ne suis pas bien sûr : Un meurtre reste de la pleine compétence du Code pénal…
Mais de toute façon la liberté de choisir du suicidant peut, dans la réalité, être entravée du fait d’une souffrance psychique intolérable, que seul le projet suicidaire viendra apaiser.
Se suicider est alors, avant tout, un drame personnel, familial et sociétal.
Dans de tels cas, les demandes explicites d’euthanasie sont très rares et cèdent dès qu’une prise en charge adéquate est mise en place.
Il est du devoir de chacun d’aider une personne qui tente de se suicider, et plus particulièrement du médecin qui, en responsabilités (éthique, humaine, juridique au civil, au pénal [non-assistance à personne en danger] et ordinale) se doit de mettre tout en œuvre selon les données actuelles de la science, mais sans obstination déraisonnable, pour prendre en charge les suicidants.
 
La prévention des conduites suicidaires des personnes âgées passe par le repérage de la crise suicidaire et par l’évaluation du risque. Dans ce contexte, les programmes de prévention du risque suicidaire, notamment pour les personnes âgées, ne sont pas assez connus.
Dans ses recommandations de bonnes pratiques concernant la prise en compte de la souffrance psychique de la personne âgée, la Haute Autorité de Santé (HAS) liste plusieurs points à surveiller : La verbalisation explicite d’idées suicidaires dont les modalités sont assez précises… L’expression d’un sentiment de culpabilité ou de faute impardonnable, la rédaction d’une lettre d’adieu ou d’un testament, un refus brutal de communication ou des aides habituellement reçues et acceptées, une amélioration brutale et inexpliquée de l’humeur, un niveau d’angoisse inhabituel, une alcoolisation inhabituelle…
(Pour moâ, ce serait plutôt une absence inaccoutumée de consommation éthylique… de toute façon, sans ma ration, je deviens joyeusement dépressif !)
 
Parmi les points de vigilance, la HAS souligne que « pour certaines personnes âgées, le passage à l’acte a lieu très peu de temps après la survenue de l’élément déclencheur. La rapide dégradation de l’état de la personne laisse alors peu d’opportunités d’observation des signes suicidaires. »
Ce qui n’est pas faux : Il suffit parfois d’un rien…
La HAS indique aussi que « les préoccupations liées à la mort peuvent être un sujet très fréquemment abordé par les personnes âgées. Si ces propos restent isolés, ils ne traduisent pas systématiquement une réelle volonté de se donner la mort mais plutôt une préoccupation sur la fin de leur vie. »
Voilà donc la raison pour laquelle je vous en parle alors que le monde est encore en ébullition de toutes parts !
Et puis parfois, avec le syndrome du « cœur-brisé », on ne parle même plus de suicide pour aller dans le sens de la HAS…
 
À ce sujet, on assiste à une demande sociétale forte de faire évoluer les conditions de fin de vie, à l’instar des 75,6 % des votant de la convention citoyenne se positionnant en faveur d’une aide active à mourir, les fous, comme si à la sortie des ronds-points, il n’y avait rien de plus urgent !
Et ce, dans un contexte où la loi « grand-âge » a été abandonnée et où l’accès aux soins palliatifs peine à être déployé sur tout le territoire : Rappelons qu’aujourd’hui, on manque de lits et d’unités de soins palliatifs où 50 % des besoins ne sont pas couverts.
Pour en avoir fréquenté, franchement, même luxueux, ce sont des endroits qui regroupent une population de soignants qui n’ont pas forcément tout bien rangé dans leur tête…
Mais peut-on leur en vouloir ?
 
Dans l’avis 139 du CCNE, c’est au nom du respect de la liberté, de la fraternité et du devoir de solidarité que la société se dit prête à confier aux seuls médecins, dont pourtant le rôle est en principe de soigner, d’écouter toujours, de guérir parfois mais surtout d’accompagner les plus vulnérables, la mise en place du suicide assisté. Et, si la personne ne le peut pas, d’une euthanasie, pour leur meurtre légalement autorisé…
D’une situation singulière et personnelle, on voit ainsi se dessiner une volonté sociétale de maîtriser l’immaîtrisable, en médicalisant ce qui fonde notre humanité : La vieillesse et la mort.
On voit tellement de chose étrange, quand on vieillit… celle-là en plus, pourquoi pas ?
Une société juste et éthique doit-elle permettre aux personnes âgées de se suicider si c’est leur choix ?
S’agit-il encore d’un choix, quand on se sent devenir un fardeau ?
Permettez-moi de ne pas avoir d’avis arrêté…
 
Si je reste dans la catégorie des « seniors » susceptibles de vouloir en finir avec ce calvaire qu’est de vivre… même si j’ai encore quelques projets de vous faire quelques posts, juste pour le plaisir, et terminer un roman qui me sort par les yeux actuellement, c’est qu’il faut que je m’occupe pour parvenir à finir de marier « ma nichée » !
Après, ma succession est prête… et le déluge pourra passer que ça ne me fera plus ni chaud ni froid, naturellement, bien profond que je serai enterré.
Mais j’avoue aussi qu’actuellement l’idée d’avancer les échéances m’a passé. Pourtant, Dieu seul sait combien de fois ça m’aura traversé l’esprit dans les moments de galères insurmontables !!!
Autrement dit, à force, j’ai domestiqué l’idée et le suicide des vieillards ne m’interroge plus.
En revanche, celui des jeunes, notamment de ceux qui ne savent pas encore ce qui les attend, ça m’angoisse…
D’autant mieux que je sais mieux qu’eux de quoi il retourne pour y être passé avant eux.
 
Ainsi, une étude de la Drees et de Santé publique vient d’ailleurs de souligner la « dégradation de la santé mentale » des jeunes femmes, davantage que chez les jeunes hommes et les personnes plus âgées.
Là, forcément, ça m’interpelle !
Les hospitalisations pour tentative de suicide ou automutilation ont progressé « de façon brutale et inédite » chez les adolescentes et les jeunes femmes en une quinzaine d’années, décrit cette étude publiée ce 16 mai.
« En cohérence avec les observations de terrain et les résultats d’enquête alertant sur une dégradation de la santé mentale des adolescentes et des jeunes femmes, le taux d’hospitalisation pour geste auto-infligé progresse de façon brutale et inédite dans cette population », constate la Drees après un travail sur la période 2007-2022.
 
En 2022, près de 85.000 personnes ont été hospitalisées au moins une fois, en médecine et chirurgie ou en psychiatrie, en lien avec un geste auto-infligé (tentative de suicide, scarifications, brûlures, coups contre un mur…).
Près de deux sur trois (64 %) étaient des filles ou des femmes.
Les habitants des communes plus défavorisées étaient aussi les plus touchés.
Commencée entre 2015 et 2019, avant la pandémie de « Conard-virus », la progression des hospitalisations d’adolescentes et jeunes femmes s’est interrompue en 2020, avant de repartir en 2021 de façon « nettement plus importante ».
En 2022, les niveaux se sont stabilisés comparé à 2021 chez les 10-14 ans et ont continué à augmenter chez les 15-24 ans « de façon moins marquée ».
En médecine et chirurgie, la moyenne des taux d’hospitalisations pour geste auto-infligé a progressé de 71 % en 2021-2022 comparé à 2010-2019 chez les filles de 10-14 ans, de 44 % pour les 15-19 ans, de 21 % chez les 20-24 ans. L’envolée en psychiatrie a été encore plus importante : + 246 % pour les 10-14 ans, + 163 % pour les 15-19 ans, + 106 % pour les 20-24 ans.
Inquiétant : Que manque-t-il à nos jeunes, ceux nés avec le millénaire, pour se faire peur ainsi aussi profondément ?
Leurs parents auraient été-t-ils traumatisés autant que ça par le changement de millénaire et les peurs stupides qui y étaient accrochées ?
 
Deux tiers des hospitalisations des adolescentes et jeunes femmes pour geste auto-infligé sont liées à des intoxications médicamenteuses volontaires, devant des lésions infligées par un objet tranchant et des gestes encore plus violents.
Pour 2023, d’autres données montrent qu’en médecine et chirurgie, les hospitalisations ont encore augmenté pour les patientes de 10 à 14 ans et de 20 à 24 ans, mais se sont tassées près du niveau de 2022 pour les 15-19 ans.
En psychiatrie, la hausse s’est poursuivie, mais pour toutes les classes d’âge et les deux sexes, pouvant découler « pour partie d’une amélioration du codage statistique dans ces établissements ».
Curieux, l’influence des stats sur la vie des gens…
 
L’envolée des hospitalisations pour tentatives de suicide ou automutilations chez les jeunes filles et femmes, avec un pic autour de l’âge de 15 ans, ne se retrouve ni chez les adultes plus âgés ni chez les garçons et jeunes hommes.
À l’inverse, ces hospitalisations ont baissé en continu depuis 2010 chez les hommes et femmes de 30-55 ans, comme par « un effet de génération des personnes nées dans les années 1970 et 1980, qui feraient moins de passages à l’acte que leurs aînés aux mêmes âges ».
Chez les garçons et jeunes hommes de 10-24 ans, ces hospitalisations ont connu une stabilité sur une quinzaine d’années à des niveaux bien inférieurs à ceux des jeunes filles. Et il n’y a pas eu d’augmentation particulière des hospitalisations liées à des comportements à risque (agressions physiques, accidents de transport, prises de toxiques), possible « pendant masculin à l’augmentation des gestes auto-infligés chez les filles ».
 
Aussi, devant le phénomène, un conseil national de la refondation (CNR) sur la santé mentale, promis par « Jupiter », aura lieu en juin et juillet, avec « une attention particulière portée à la santé mentale des jeunes », a indiqué début mai le ministère délégué à la santé.
Les vieux, on s’en fout déjà, figurez-vous !
Ça et cette idée que nos jeunes-femmes ne se « reproduisent » pas assez, (dixit le même « Jupiter »), n’y aurait-il pas une large angoisse de la vie ?
Il est vrai qu’avec un belliqueux comme « Poux-tine » ou même un « McDo-Trompe » le doigt au-dessus de leur bouton nucléaire, ça ne donne pas vraiment envie de passer des années à élever des gamins pour qu’ils finissent en chair à canon !
C’est un destin finalement assez désolant…
Alors que quand on a appris à vieillir, ce serait tout de même plus logique, de ce que j’en pense…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

lundi 20 mai 2024

Vous l’ignoriez…

Ce défaut qui serait la marque des meilleurs leaders…
 
1 – C’est un vilain défaut, un peu honteux !
Dans l’imaginaire collectif, un bon leader se doit d’être charismatique, énergique, à l’aise, beau, grand et intelligent pour être à sa place sur le devant de la scène. Bref, d’avoir toutes les caractéristiques d’une personnalité extravertie !
Ce n’est donc pas un hasard si les postes de direction sont souvent trustés par des profils correspondant à ces critères…
Ainsi, une étude menée chez « les ricains » aura montré que 65 % des leaders interrogés considèrent l’introversion comme un obstacle pour accéder à des fonctions de leadership : On a tous le travers de préférer des clones de soi-même…
Mais d’un autre côté, comme tous se considèrent comme irremplaçables, c’est une quête impossible, à moins d’aller chercher dans les cimetières : Pour deux raisons.
Nos « modèles », pour être idéalisés sont déjà morts et il est bien connu que les être irremplaçables gisent dans les cimetières…
Seuls 6 % estiment que les introvertis sont plus efficaces que les extravertis dans ces rôles.
Admettons…
Pour ma part, je n’ai pas d’opinion fermement arrêtée : Je m’en fiche, finalement. Il y a les bons, et puis les moins bons.
Parfois les « franchement mauvais » : Mais ceux-là je les évite.
 
Pourtant, surprise (au moins pour les béotiens), une étude publiée dans la prestigieuse revue Academy of Management Journal, qui est l’œuvre de trois « trouveurs-ricains » (Adam Grant [Wharton School], Francesca Gino [Harvard] et David Hofmann [University of North Carolina]) remet en question cet apparent avantage des leaders extravertis !
Ah…
En effet, en combinant une étude de terrain dans des franchises de pizzerias et une expérience en laboratoire, ils sont parvenus à une conclusion renversante pour quelques-uns : Les équipes menées par des leaders peu extravertis obtiennent de meilleurs résultats que celles dirigées par des leaders très extravertis, mais à condition que les employés aient eux-mêmes un comportement proactif (prise d’initiatives, remise en question du statu quo, etc.).
 
C’est l’histoire de la « place du combiné téléphonique »…
J’adore cet épisode répété de ma vie de dirigeant social : Tu déboules dans un bureau quelconque pour faire connaissance, le premier jour de ton arrivée. Le gars (ou la dame) t’explique avec empressement, pour être débordé toute la journée, tout l’intérêt de ses tâches absolument essentielles au bon fonctionnement de toute l’entreprise, naturellement, pour finalement en être un pivot irremplaçable et tu lui demandes pourquoi son téléphone est à droite de sa planche de travail, à côté de son stylo !
C’est une manie des droitiers…
Car quand ils téléphonent, ils ne peuvent plus prendre des notes, ils ne peuvent plus utiliser une machine à calculer et il faut qu’ils changent de main pour composer un numéro, etc.
Bon, le téléphone, c’est anecdotique, mais on peut faire ça avec n’importe quoi : Pourquoi trois pelures de papiers, pourquoi l’existence de ce fichier si de toute façon il ne sert jamais, etc…
 
Bref, ce qui tombe sous le sens à des personnes qui auraient dirigé des équipes autres que de « sachants prétentieux », comment expliquer scientifiquement ce phénomène des introvertis qui ne sont pas extravertis ?
Selon les auteurs, les leaders extravertis (surtout ceux atteints de mégalomanie à mon sens), par leur côté dominant et leur volonté d’être sous le feu de tous les projecteurs, ont tendance à moins bien accepter que leurs subordonnés prennent des initiatives qui bousculent leur autorité.
À l’inverse, les leaders plus introvertis, davantage dans l’écoute et moins directifs, sont plus réceptifs aux comportements proactifs de leurs employés.
Cela crée un climat favorable à l’engagement et à la performance collective.
Ou, autrement dit, c’est dans les armées du globe tout entier où on trouve le plus de sectaires psychorigides qui supportent mal de ne pas être obéit au doigt et à l’œil…
Même s’ils ne sont pas spécialement extravertis, même chez les sous-offs’, « bas du front » sous leur képi…
Passons.
 
L’étude « ricaine » montre ainsi que l’introversion, loin d’être un handicap, peut constituer un véritable atout pour un leader, en particulier dans un contexte où l’on attend de plus en plus des employés qu’ils soient force de proposition.
Et je vous assure que ce n’est jamais gagné d’emblée, loin de là…
Ou alors il faut laisser les rênes sur l’encolure à des tarés qui se prennent pour les rois du pétrole et passer derrière eux pour recoller les pots cassés avant de décider de les jeter sur le pavé, quand ce n’est pas encore trop tard et reste possible.
Ce qui n’est pas toujours le cas quand ce sont des « fils de » ou des « soutenus par leur syndicat »…
Les qualités généralement associées aux introvertis, comme la capacité de réflexion, l’écoute et l’humilité, s’avèrent en réalité précieuses pour tirer le meilleur parti des équipes, qu’ils en disent.
Quand la situation d’une entreprise, de pizza ou de « boulot de 12 », le permet.
(Je vous le dis, ils n’ont pas eu grand-monde à gérer sous leur responsabilité, ces « trouveurs-là »…)
 
En fait, le « bon patron », c’est celui qui sait s’entourer des « bonnes personnes », placées « au bon endroit » et qui sait les retenir à moindre coût.
Et pour ça, vous n’avez pas besoin d’être extraverti ou introverti : Juste équipé d’un peu de bon sens et juste ce qu’il faut de tripes pour prendre quelques risques calculé de vous tromper…
 
Mais je n’ai jamais prétendu non plus être « un bon leader »…
Bien au contraire, en pense-je…
Vous le savez, mes réussites passées sur ce plan-là sont, de mon point de vue au moins, l’effet des trois tiers de Voltaire : (Beaucoup de) travail (un gros tiers à la Pagnol), (un peu de) talent (un trait devrait suffire) et (énormément de) chance…
L’effet combiné de mon « syndrome de l’imposteur et de l’effet Dunning-Kruger »…
 
2 – Je l’ignorais, alors que j’en suis un partisan convaincu : La sieste serait une habitude dangereuse pour la santé.
Diable !
J’adore la « petite sieste », surtout quand elle est « coquine » : Ça revigore la bête et l’esprit pour le reste de la journée, la soirée et la nuit suivante comprise…
C’est comme d’un rituel de l’après-midi qui pimente la journée, aide parfois à la digestion des lourds déjeuners d’affaire et permet de travailler jusqu’à tard, alors qu’il n’y a plus personne pour venir vous emmerder à vous suivre dans ce rythme d’enfer dès la fin de l’après-midi.
 
Vos « collaborateurs » sont en général trop épuisés : Vous avez juste une ou deux heures pour finir de les écœurer de leur journée avant qu’ils ne déguerpissent épuisés, pendant que vous, vous avez pu récupérer et pouvez aborder votre troisième (demie) journée en pleine forme !
Oui, il y en a une de 6 heures à 9 heures, quand personne n’est là pour vous gâcher votre bonne humeur matinale, qui se termine par un tour général des ateliers et bureaux à régler les problèmes d’intendance du « petit-personnel » et qui se finit par une réunion de direction autour d’une table et d’un copieux apéritif méridien…
La seconde moitié commence sur le coup des 13/14 heures par une « petite-sieste » si possible « coquine » avec une « volontaire attractive » et, celle-ci terminée, la seconde demi-journée se poursuit jusqu’à 20/21 heures, dont au moins 3 heures où on peut travailler avec ses pairs et correspondants « en direct » sans passer par leur secrétaire.
Là, on peut traiter des choses vraiment importantes…
Et la troisième commence par un « dîner de travail en ville » en début de soirée et se termine par une nuit récupératrice de 5 à 6 heures de dormition bien méritée.
Celle-là, qu’elle soit ou non « accompagnée » vous permet de compléter votre temps de repos.
Mais il paraît que ce n’est pas bon pour le cœur !
 
J’en suis désolé, mais ça explique peut-être la présence d’une demi-douzaine de stents et quelques « ballonnets » dans mes trois artères coronaires personnelles (j’allais écrire « coraniques »…).
Je ne sais pas, et dans le doute, je persiste depuis…
 
Dormir trop ou pas assez ne serait finalement pas bon pour la santé.
Et c’est un avis scientifique qui semble avoir fait consensus dans la communauté académique des sciences (& des arts)…
Mais ce serait différent pour ce qui est des siestes que bon nombre d’entre nous s’autorise durant l’après-midi pour compenser après une nuit agitée ou pour entrecouper une journée chargée…
 
Sauf que là, les avis sont plus divergents.
Deux études parues le même jour mais dans deux publications différentes ont analysé les effets sur la santé des siestes.
Bien que différentes dans leur méthodologie, ces dernières arrivent hélas au même constat : Les personnes qui font la sieste ont plus de risques d’avoir des problèmes de santé, notamment cardiovasculaires.
Aïe-aïe-aïe !
 
La première étude a été faite par l’American Heart Association et publiée dans la revue qu’elle édite elle-même.
Elle s’est basée sur des recherches suédoises qui collectent des données de santé depuis les années 60.
En comparant un groupe de personnes au profil similaire, ceux qui font une sieste d’une durée comprise entre 1 et 30 minutes ont un risque accru de développer un problème cardiovasculaire.
Et le risque est le plus élevé chez les personnes qui dorment moins de 7 heures par nuit et qui font des siestes de plus de 30 minutes durant la journée…
Vous voilà prévenus…
Toutefois, les scientifiques ont observé la même tendance chez les personnes qui dorment suffisamment la nuit (entre 7 et 9 heures) et sans faire de sieste, mais celle-ci n’a pas pu être confirmé statistiquement.
Donc, hein… pas vraiment convaincant !
 
Et une autre étude avait observé que les siestes étaient aussi délétères pour la santé chez des personnes qui dorment moins de 6 heures par nuit !
Là, on peut comprendre : C’est le manque de sommeil nocturne qu’il faudrait peut-être incriminer.
Le véritable responsable des risques de maladie cardiovasculaire semble alors être le manque de sommeil la nuit – un déficit que les siestes, qui ne remplacent pas un cycle de sommeil complet, ne semblent pas combler.
La deuxième étude, publiée dans Hypertension, fait état d’un risque accru d’hypertension et d’AVC chez des sujets d’âge moyen qui font la sieste durant la journée.
Notez que… bon, faire la sieste la nuit…
 
Paul Leeson, professeur de cardiologie à l’université d’Oxford, se montre quant à lui plus que prudent face à ces résultats : « Mais ça peut être juste une coïncidence. Il pourrait y avoir d’autres problèmes de santé pour expliquer pourquoi une personne dort plus durant la journée et pourquoi elle a un risque accru de maladie cardiaque ».
J’en suis bien d’accord : On a des problèmes cardiaques pour des tas de raisons, une mauvaise alimentation, une hygiène de vie déplorable et surtout parce qu’on travaille trop et parfois trop mal… je veux dire dans des conditions épuisantes.
D’ailleurs, bien souvent, dans ces conditions déplorables, on en finit la journée totalement fatigué et on « tragédise » sa fin de vie complètement usé…
 
De plus, le mécanisme biologique qui expliquerait cette association entre sieste et risques de maladie cardiovasculaire n’est de toute façon pas connu à ce jour.
Je dirais même plus que, dans cette affaire, il me semble qu’on confonde la cause et les conséquences en une inversion qui me permet de dire que « ces trouveurs-là » devraient prendre quelques repos bienvenus pour avoir les idées plus claires.
(Mais je ne suis pas leur patron…)
Parce que tout cela reste éminemment suspect à mon neurone.
 
D’autant que d’abord, une bonne sieste réparatrice, c’est justement un cycle complet, rapide, mais complet de sommeil : Il faut pouvoir se réveiller en plein rêve !
Et alors, quand le rêve est érotique, je ne vous raconte pas le bonheur…
Que la sieste ait été ou non « coquine » au préalable, d’ailleurs.
 
Et puis, une sieste sous un parasol étendu sur une plage (donc pas « coquine » par respect pour les populations mineures et les gens-d’arme de passage), ou à l’ombre d’un figuier (en principe, ça rend fou à la longue) dans une chaise longue à écouter le vent dans les feuilles ou les vagues qui viennent mourir sur la grève, ça vaut franchement la peine d’y perdre un peu de son temps et de sa jeunesse.
Bref, je vous y encourage, même si aujourd’hui, c’est la « journée de solidarité » pour les vieux…
 
Où les vieux, dont je suis devenu au fil du temps, vous regardent bosser pour cotiser une journée de plus en se disant que finalement, on vous et on nous en aura raconté des konneries dans ce pays qui mérite probablement mieux…
 
Bonne fin de journée à toutes et à tous et bonne fin de « pont » pour ceux qui avaient posé quelques congés : C’est le dernier du mois. Le prochain sera pour le jeudi 15 août…
 
I3
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)