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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 30 novembre 2022

Fin de partie en vue en Ukraine ?

Il y en a qui y croient encore…
 
« Le centre de gravité stratégique incontesté de l’Ukraine est constitué par ses corridors occidentaux jusqu’à la frontière polonaise, où la grande majorité de son soutien de guerre entre dans le pays. Le centre de gravité opérationnel de l’Ukraine est constitué par ses lignes de réapprovisionnement qui partent de Kiev vers l’Est pour rejoindre les différentes positions de la ligne de front de l’Ukraine. Sans ces deux corridors, il serait presque impossible pour Kiev de soutenir des opérations de guerre pendant plus de quelques semaines.
Par conséquent, « Poux-tine » pourrait calculer que la meilleure utilisation de ces 218.000 soldats supplémentaires sera de lancer un axe à trois volets pour couper ces deux voies d’approvisionnement » dixit le lieutenant-colonel Daniel L. Davis.
 
Un autre jour d’attaques de missiles à grande échelle sur l’infrastructure énergétique entravée de l’Ukraine a plongé une grande partie du pays dans l’obscurité. Ces attaques incessantes qui se poursuivent ont été considérablement intensifiées alors que les troupes de combat russes continuent de rejoindre leurs unités le long du périmètre en vue d’une offensive hivernale majeure.
Que voilà la belle occasion d’affaiblir la Russie afin qu’elle ne puisse pas faire obstacle aux projets américains de « pivot » vers l’Asie.
« Les attaques précédentes avaient limité la capacité de distribution à environ 50 % de la demande. Des blackouts contrôlés sur plusieurs heures par jour ont permis de donner un peu d’électricité pendant quelques heures à la plupart des régions du pays. L’attaque d’aujourd’hui a créé un problème beaucoup plus important : Non seulement les réseaux de distribution ont été attaqués, mais aussi les éléments qui relient les installations de production d’électricité de l’Ukraine au réseau de distribution.
Les quatre centrales nucléaires ukrainiennes et leurs 15 réacteurs sont désormais en mode arrêt. Kiev ainsi que la plupart des autres villes d’Ukraine n’ont plus d’électricité ».
Admettons, même s’ils en reçoivent des centrales otaniennes.
Pour moâ et le haut commandement Russe, il s’agit tout simplement, quoiqu’en dise le président Ukrainien, de bloquer les trains de ravitaillement qui vont vers l’Est du pays.
Et puis un train immobilisé en rase-campagne, c’est plus facile à détruire que quand il va, vient et roule, surtout avec les munitions sorties de derrière les fagots qui restent encore aux Russes, exsangues en armement du XXIème siècle, ex-post-soviétiques…
 
Évidemment, dommages collatéraux obligent, la population civile est plongée dans l’obscurité et le froid mordant venu des steppes russes. Il n’y a pas d’eau dans la moitié de la capitale. L’Ukraine est progressivement renvoyée à l’âge de pierre.
C’était une promesse du maître du Kremlin…
Les attaques contre le réseau électrique, les nœuds ferroviaires, les dépôts de carburant, les ponts et les centres de commandement et de contrôle de l’Ukraine ne seraient que la première phase d’une opération destinée à vaincre l’ennemi et à mettre fin rapidement à cette guerre absurde entre eux puissances « régionales », slaves et orthodoxes.
Ils ne sont déjà pas si nombreux, qu’ils trouvent encore le moyen de se taper sur la gueule…
En tout cas, c’est ce qu’en disent les trolls russes.
« La Russie a rassemblé environ 500.000 soldats dans une force d’attaque de combat qui traversera le pays selon trois axes principaux, anéantissant les forces ukrainiennes partout où elles seront rencontrées et s’emparant des villes clés en cours de route ».
On peut toujours y croire…
Car Moscou ne peut pas se permettre d’avoir sur son flanc Sud un gouvernement ouvertement hostile à la Russie et de ne pas diriger ce pays.
Trop de sang aura coulé depuis quelques mois…
On le savait depuis bien avant le début de « l’opération spéciale ».
540.000 soldats russes, 1.000 systèmes d’artillerie à roquettes, 5.000 véhicules de combat blindés dont au moins 1.500 chars, des centaines et des centaines de missiles balistiques tactiques. « L’Ukraine va maintenant connaître une guerre à une échelle que nous n’avons pas vue depuis 1945 » en dit le Colonel Douglas MacGregor, Rumble…
Le même : « Tout a maintenant changé… la grande probabilité d’offensives commençant dans les prochaines semaines, lorsque le sol sera complètement gelé et que les Russes jugeront que leurs forces sont prêtes. Et ils avanceront et ils achèveront cet État ukrainien, ne nous leurrons pas, le régime de Kiev sera probablement anéanti avec le reste de ses forces armées … »
T’as qu’à croire et allumer des cierges…
 
Nous pourrions donc aussi nous attendre à ce que cette offensive massive (russe) s’accompagne de la migration de millions d’Ukrainiens supplémentaires vers l’Europe de l’Ouest parce qu’ils n’ont nulle part où aller…
« Les Ukrainiens savent ce qui se prépare. Il n’y a pas grand-chose qu’ils puissent faire à ce stade, mais au lieu de leur lancer une bouée de sauvetage, nous leur avons essentiellement dit de couler avec le bateau sur lequel ils sont » précise-t-il encore.
 
J’ai noté, pour vous, deux autres articles récents du site militaire « 1945 » qui fournissent une explication convaincante et détaillée de ce qui pourrait se passer si « Poux-tine » décidait de donner le coup de grâce aux forces armées ukrainiennes et aux dirigeants politiques de Kiev.
Quelques extraits de ces deux articles :
« Si Poutine ordonne une attaque généralisée, elle commencera très probablement par une attaque aérienne, de missiles et de drones massive pour achever la destruction des réseaux électriques ukrainiens, des sous-stations, des installations de stockage de carburant, des gares de triage, des locomotives diesel et des installations de communication.
L’objectif sera de rendre extrêmement difficile le soutien aux FAU, de compliquer les communications, de rendre beaucoup plus difficile le mouvement des troupes à l’intérieur du pays, de diminuer leur capacité à soutenir logistiquement les troupes sur des fronts disparates avec de la nourriture, de l’eau, des médicaments, des munitions et des pièces de rechange.
En augmentant la charge que représente pour Kiev la prise en charge de la population civile dans tout le pays, il y aura encore moins de ressources à allouer au soutien de la guerre.
Si Kiev donne la priorité à l’approvisionnement des unités de combat, les civils pourraient mourir de froid ou de faim, ce qui placerait le gouvernement dans une terrible situation sans issue… »
À propos, elle est où la puissante armée de l’air Russe ?
 
La clé pour comprendre les objectifs de « Poux-tine » est d’évaluer ce que 200.000 soldats supplémentaires pourraient raisonnablement accomplir en Ukraine : Un axe d’avancée à trois volets, conçu pour couper le sang de l’Ukraine ― le couloir d’approvisionnement depuis la frontière polonaise par lequel tout le matériel et l’équipement de l’OTAN entrent en Ukraine.
Une grande partie de ce que Davis anticipe a déjà eu lieu, nous allons donc passer à ses scénarios plus étonnants.
« Dans ce scénario, Poutine reconnaît que le nombre de troupes dont il dispose pour cette tâche reste insuffisant pour capturer de grandes villes ― et qu’il n’a pas besoin de capturer de grandes villes pour réussir. Il pourrait plutôt chercher à identifier puis à éliminer le centre de gravité ukrainien (que) le théoricien militaire Carl von Clausewitz (a défini comme…) « le centre de toute la puissance et du mouvement (de l’ennemi), dont tout dépend ». »
Ce qui signifie qu’en temps de guerre, l’objectif global devrait être de priver l’ennemi de la seule chose qu’il doit maintenir pour gagner la guerre…
 
Or, selon l’évaluation faite par ces « trolls » pro-Moscou, le centre de gravité stratégique incontesté de l’Ukraine est constitué par ses corridors occidentaux jusqu’à la frontière polonaise, où la grande majorité de son soutien de guerre entre dans le pays.
« Son centre de gravité opérationnel est constitué par ses lignes de réapprovisionnement, qui partent de Kiev vers l’Est, en direction des différentes positions de la ligne de front de l’Ukraine. Sans ces deux corridors, il serait presque impossible pour Kiev de soutenir des opérations de guerre pendant plus de quelques semaines.
Par conséquent, Poutine pourrait calculer que la meilleure utilisation de ces 218.000 soldats supplémentaires consisterait à lancer un axe à trois volets pour couper ces deux voies d’approvisionnement : l’effort prioritaire à l’Ouest à partir de la Biélorussie avec pour objectif Lviv, un effort de soutien au Nord-Est en direction de Soumy, et un axe de soutien à l’Est pour renforcer l’offensive actuelle dans le Donbass. »
Comme vous, j’attends de voir pour apprécier la manœuvre…
 
Effectivement, une attaque russe à partir du Sud-Est de la Biélorussie avec pour objectif Lviv représenterait la plus grande menace stratégique pour les forces armées ukrainiennes (FAU). La quasi-totalité des armes, des munitions et des pièces de rechange des FAU entrent dans le pays depuis la Pologne par plusieurs routes terrestres vers Kiev.
Si la Russie devait couper ces routes en attaquant le long de la frontière entre la Pologne et l’Ukraine jusqu’à Lviv, elle pourrait interrompre la majorité des expéditions de matériel de guerre en provenance de l’Ouest, sans lesquelles Kiev ne serait pas longtemps en mesure de soutenir ses forces sur les lignes de front dans la partie orientale de l’Ukraine
Logique… sur le papier : On l’a vécu à Verdun m’en souviens encore !
Sauf que c’est ce qui s’est passé en février de cette année, avec le succès et la gloire qu’on connaît du corps expéditionnaire Russe qui a dû replier les gaules de toute urgence en abandonnant force de matériel « dernier-cri ».
 
« Si la Russie utilise une avancée sur trois axes avec ses forces de combat nouvellement mobilisées, ajoutées aux quelque 200.000 soldats déjà engagés ― et, surtout, évite d’essayer d’investir les villes ― elle aura la possibilité de concentrer sa puissance de combat là où l’Ukraine est la plus faible, et de manière à renforcer mutuellement les autres axes.
Cette ligne de conduite représente un grand risque pour les troupes de Zelensky, mais elle n’est pas sans risque non plus pour les Russes ».
Eh oui, ça reste cohérent et logique…
 
On en est donc là, avec cette « offensive de la dernière chance » qui se prépare au pied de nos sapins de Noël (qui arrivent aussi…)
D’autant mieux qu’on s’inquiète chez les alliés des russes. 
Le président biélorusse « Alex-Louka-Shen-Co », proche allié de « Poux-tine » (entre dictateurs, il convient de se soutenir), s’inquiète de la tournure des événements en Ukraine.
À la peine en Ukraine, la Russie constate simultanément la plongée dans la crise de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), l’alliance militaire qui remplace le Pacte de Varsovie et qu’elle avait mise en place pour sécuriser son voisinage dans le Caucase et en Asie centrale.
Lors d’un sommet de l’OTSC à Erevan, le Premier ministre de l’Arménie, « Ni-colle-Pas-chinian », a dénoncé l’incapacité de ses alliés à aider son pays face à l’Azerbaïdjan voisin, avec qui il s’affronte pour le contrôle de la région du Nagorny-Karabakh.
 
À l’instar du traité de l’Otan pour les occidentaux, un article de l’OTSC prévoit en effet qu’un État agressé bénéficie automatiquement du soutien des autres membres. Mais malgré ses appels à l’aide, l’Arménie n’en a pas bénéficié. Et son « Premier-sinistre » aura dénoncé « un préjudice énorme à l’image de l’OTSC, à la fois dans notre pays et à l’étranger. »
Quant à l’homme fort de la Biélorussie, il a évoqué sans détours ce qui monopolise aujourd’hui l’attention et les forces de la Russie ― la guerre menée contre l’Ukraine ― et les difficultés rencontrées par Moscou : « Je sens que nous avons tous la même opinion : si la Russie s’écroule ― que Dieu l’en empêche ― notre place sera sous les décombres », a-t-il affirmé.
Pourquoi, il y a une autre option ?
Je le vois bien entrer dans le « Das Groβ Paris » à la tête de ses chars, celui-là…
 
Le coup est sévère pour Moscou, dans ce qui reste sa sphère d’influence proche. « La Russie perd continuellement du terrain. La confiance s’érode au fur et à mesure », explique à l’AGP (Agence « Gauloisienne » de Presse) un chercheur (quasi-anonyme) au centre d’études turc Seta, basé à Ankara, alors que la Turquie ― soutien de Bakou contre l’Arménie ― est en pleine offensive d’influence dans la région.
Rappelons qu’outre Russie, Arménie et Biélorussie, l’OTSC réunit aussi le Kazakhstan, le Kirghizstan et le Tadjikistan.
Mais chacun de ses membres s’interroge sur son avenir au sein du bloc.
D’autant que les deux derniers se sont accusés en octobre de déstabilisation à leur frontière commune, avertissant d’un risque d’escalade militaire un mois après des affrontements ayant fait une centaine de morts.
Ni l’OTSC ni Moscou n’avaient alors bronché…
 
Pourtant, officiellement, Moscou est satisfaite du dernier sommet. L’OTSC contribue « à assurer la défense de nos intérêts nationaux, de la souveraineté et de l’indépendance de nos pays », a assuré récemment « Poux-tine ».
Quant au « porte-la-parole » du Kremlin, il a évoqué pour sa part un bloc « nécessaire », aux services « très demandés » pour régler des conflits régionaux.
T’as qu’à croire…
 
Même la presse russe « aux-ordres » a été moins dithyrambique : « Les alliés aux priorités différentes », titrait le semaine dernière le quotidien « Kommersant », estimant que les dirigeants des pays membres développaient « une vision très différente des objectifs de l’organisation. »
Pire : « À Erevan, on a tenté de sauver l’alliance militaire d’une dislocation », assurait de son côté le quotidien « Nezavissimaïa Gazeta », regrettant qu’elle soit « indifférente non seulement au conflit azerbaïdjano-arménien, mais aussi à celui entre le Kirghizstan et le Tadjikistan, sans même parler du conflit russo-ukrainien. »
Le directeur du Regional Studies Center (RSC), un think-tank indépendant basé à Erevan, ironise sur une « organisation du traité d’insécurité collective » et décrit pour l’AGP une organisation « sérieusement minée » dont « Poux-tine » doit porter le « fardeau ».
L’échec de l’invasion russe en Ukraine pèse lourd dans l’image de la Russie.
La guerre a « gravement sinon mortellement affaibli le pouvoir et l’influence russes. Et avec la défaite cuisante de la tant vantée armée russe, nous voyons désormais un Poutine isolé, en colère et vengeur ».
D’autant qu’il est malade et délire de plus en plus souvent…
Et l’affaiblissement de l’OTSC ouvre des opportunités pour d’autres puissances régionales. La Chine, par exemple, qui pilote dans la région l’Organisation de la coopération de Shanghai et promeut ses « nouvelles routes de la soie », ainsi que de la Turquie, rivale historique de Moscou au fil des siècles dans ces régions, et qui pousse ses pions jusqu’en Syrie et en Irak.
Or, des élections sont prévues en juin 2023 dans ce pays et pourraient redistribuer les cartes et la Chine s’embourbe dans sa politique « zéro-Conard-virus »…
 
Je ne serai probablement plus là pour le voir, mais je sens que ça va être « gratiné ».
 
Avertissement : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

mardi 29 novembre 2022

On vit une époque étonnante !

L’ère des factieux et des bassines
 
Naturellement, à notre époque il y a plus grave que les dogmes « écololos », mais c’est « ma semaine », mon idée fixe hebdomadaire qui relève ce qui finalement n’est qu’un « détail ».
Car sans eau, il faut bien se rendre compte il n’y a pas d’agriculture possible, pas de production alimentaire pour l’Homme et les animaux (qui, en majorité, nous nourrissent à leur tour) ou à d’autres fins.
Point-barre.
Il n’y a qu’à aller faire un tour dans les régions arides pour en mesurer l’ampleur.
Depuis des millénaires, l’irrigation est pratiquée là où elle est nécessaire, utile, et possible, en prélevant l’eau dans le milieu directement ou après stockage.
 
Ainsi les « bassines » du Val de Sèvre ― devenues « méga-bassines » dans le discours militant-militant et médiatique-militant ou médiatique-indigent, bref chez les tenants de la « courte-vue » ― sont des « retenues de substitution » (ou des « réserves de substitution ») dans le langage non connoté.
Ce qui, encore une fois, ne signifie pas que ce serait le cas ailleurs.
Et « La réserve de substitution », quoi que c’est-ce que donc ?
Compte tenu de la topographie et de la nature des sols, ce sont des bassins pour partie creusés et pour partie surélevés, étanchéifiés par une bâche… étanche, ni plus ni moins. Ils sont remplis quand l’eau est abondante (et part pour partie à la mer ou s’évapore), en hiver, par pompage dans le milieu, essentiellement dans les nappes phréatiques, rien de plus.
De l’eau sert à l’irrigation pendant la saison de végétation, en été, en substitution de pompages réalisés actuellement, quand le niveau des cours d’eau et des nappes est faible.
Cette description simple suffit à elle seule à illustrer l’intérêt de ces projets d’aménagement.
Un intérêt aussi démontré dans un rapport rendu public le 7 juillet 2022 du Bureau de recherches géologiques et minières de Nouvelle-Aquitaine.
 
Les « bassines » sont par exemple intégrées dans un « projet de territoire bassin de la Sèvre Niortaise ― Marais poitevin » et un « contrat territorial de gestion quantitative (CTGQ) Sèvre Niortaise ― Mignon 2018-2022 » pour ce qui est des « bassines » poitevines.
Comme tout projet d’aménagement, ces « bassines-là » ont été très contestées mais elles ont aussi fait l’objet d’une concertation qui a abouti le 18 décembre 2018 à un accord des parties prenantes moyennant un réaménagement et des engagements pris par les agriculteurs concernés.
Même « Delph-Bateau » s’était félicitée de cet accord en son temps et avait publié les détails des avancées.
Mais comme souvent quand le vent électoral tourne,  comme d’autres, elle a changé d’avis depuis : On a dû la « bassiner » à cette fin, suppose-je, la pôv’-chérie…
 
Il y a donc eu des jusqu’au-boutistes, dont… la Confédération paysanne censée défendre les intérêts des agriculteurs. Et c’est ainsi qu’on en est arrivé à une guérilla judiciaire et aux « manifestations »de l’autre fois.
Il serait fastidieux de passer en revue les arguments des opposants aux « bassines » qui, à l’évidence, doivent être simples, sinon simplistes, et percutants quels que soient leur pertinence et leurs liens avec la réalité réelle.
Mais prenons un exemple : « Paysans, nous sommes résolument contre les mégabassines » proclament dans Reporterre le supplétif de l’altermondialisme ― autrement dit la Confédération Paysanne ― et « 150 associations » (mais aucun des miennes…). En bref, ils « appellent à transformer nos pratiques agricoles pour préserver la nature et non l’exploiter. » Simple : On ne sort pas des incantations !
Un appel à la jachère perpétuelle alors qu’il faut nourrir 8 milliards d’humain : Un crime contre l’humanité ?
Et parallèlement, il faut en penser que nos paysans ne connaissent rien à leur métier, c’est bien connu.
Alors que nos « éololos-parigots » savent mieux que quiconque comment on fait pousser de la « merde qui se fume en pétard » sur leurs balcons pollués de citadins…
 
Premier élément, on aurait « fait croire qu’elles (les bassines) se remplissaient avec de l’eau de pluie, sans pompage dans les nappes phréatiques ! »
N’importe quoi…
Même « Reporterre » a relevé dans une note en bas de page, que l’ancien « sinistre de l’Agriculture », « Juju-de-sa-Normandie avait déclaré que « le projet de bassines consiste à récupérer les eaux issues des pluies diluviennes de l’hiver pour les dédier à l’irrigation agricole » au lieu de la balancer à l’océan.
On a donc là un condensé de la « pensée » anti-bassines avec : « Ces dispositifs privatisent en réalité un bien commun au profit d’une minorité d’agriculteurs inféodés au système agro-industriel ».
Mais la pompe individuelle qui prélève l’eau de la nappe en été « privatise » aussi « un bien commun », lequel peut avoir vocation d’être ainsi privatisé ― contre redevances ― pour répondre à des intérêts économiques, ici dans l’intérêt public, à savoir la production agricole et alimentaire.
Autrement dit, rien de neuf non plus pour la « minorité d’agriculteurs », aucun aménagement d’irrigation n’étant en mesure de s’étendre à tous.
Et avec l’inféodation « au système agro-industriel » on tombe dans la contestation des éléments fondamentaux honnis de notre société, bien naturellement.
Personnellement, je constate que ce soit pompé ou stocké, l’eau tombée du ciel finit toujours à la mer (et même mon pipi).
Mais bon, avant d’y parvenir, elle peut servir à entretenir aussi mon potager… et les champs et vignobles de nos péquenauds qui ne savent pas encore produire une alimentation décente « sans eau », les ploucs !
 
Ces gens osent même affirmer que cette « privatisation se fait de plus au détriment de notre souveraineté alimentaire » !
Allons bon… !
L’explication tient à un autre épouvantail, le fabuleux, le vraiment fabuleux maïs :
« L’eau pompée dans les nappes phréatiques pour les mégabassines est destinée avant tout à l’irrigation du maïs, inadapté à nos régions et cultivé en partie pour être exporté ou vendu aux producteurs d’aliments industriels. »
(Et pareillement au houblon de nos bières et wiskis, de nos pinards et de nos vergers, mais bon, ce ne sont que des détails d’intendance…)
Car cela se passe de commentaire.
Ajoutons qu’ils reprochent aussi au maïs de produire « des céréales en quantité pharaonique » ― plus précisément au « tout maïs (qui) est l’incarnation d’un système absurde écologiquement et économiquement » alors qu’il reste rare en pratique, puisqu’on en manque…
 
Et on peut continuer ainsi : Le tribunal de l’opinion dite « pue-blique » voit aussi défiler des gens plus ou moins connus, en mal de notoriété ou soucieux de leur influence pour dézinguer les « retenues de substitution » ou simplement susciter le doute, prélude à un « alors, ne faisons rien, arrêtons tout ».
Avec parfois des arguments qui laissent pantois.
Les opposants aux « bassines » ont donc organisé des « manifestations » le mois dernier, les 30 et 31 octobre 2022 à Sainte-Soline, avec l’objectif à peine voilé de pénétrer dans le chantier et de perpétrer quelques actes de vandalisme.
Le succès a été au rendez-vous : Un morceau de canalisation a été scié à la disqueuse et porté en triomphe… sauf que c’est un élément du système d’irrigation d’un agriculteur et non un élément de la future alimentation de la « bassine ».
Pas de chance…
Ces « manifestations » ont été interdites par la préfète des Deux-Sèvres.
Les organisateurs ont alors décidé de passer outre et ont publié une tribune dans « Libé » (ce torchon), « Méga-bassine à Sainte-Soline : malgré l’interdiction de manifester, la mobilisation continue », contresignée par « près de 200 personnalités du monde politique, syndical, associatif ».
Ouh la vache : 200 « personnalités » qui s’opposent à l’agriculture qui les nourrit, c’est capital, n’est-ce pas !
On a pu y lire qu’« un référé liberté va être déposé contre ces arrêtés par la CGT et Solidaires (qui portaient la déclaration de manifestation). (…) Par cette tribune nous signifions notre entier soutien aux collectifs et organisations signataires de l’appel à mobilisation et ré-affirmons la primauté de la liberté fondamentale de manifester. »
Des « journaleux », des syndicalistes et « 200 personnalités » qui en savent décidément plus que des générations et des générations d’agriculteur, plurimillénaires, personnellement, j’admire la fatuité de ces « sachants »…
La justice a confirmé l’interdiction. Notons que Libération n’a pas jugé bon d’en faire état alors qu’il a fait une couverture extensive des événements.
Et on appelle ça de l’« information de qualité ».
 
Une recherche rapide (à laquelle échappent ceux qui n’auront pas précisé leur affiliation) nous donne… parmi les « 200 personnalités » 101 députés, dont 74 NUPES/FI et 27 « écololos ».
Il y a aussi 18 avocats, essentiellement de « Paris-sur-la-plage » et de la Couronne, pour plaider la primauté du droit de manifester sur l’ordre et la sécurité publiques et la protection des biens et des personnes ― mais tout se plaide, n’est-il pas vrai ?
Il se sera donc trouvé tout ce beau monde, la grande majorité chargés de voter les lois, pour appeler à violer les lois de la République préalablement votées par les mêmes et, comme c’était à prévoir, à cautionner les troubles à l’ordre public ― y compris par des tirs de mortiers et le jet de cocktails Molotov, de boules de pétanque et de cailloux ramassés sur place contre les forces de l’ordre.
Quand il s’agit de mettre le « boxon », tout est bon…
Et lors de la manifestation de l’autre jour, on a vu parader des participants ceints d’une écharpe tricolore, voire dans le cas de Mme « Liz-à-Belle-Uco », députée de la Vienne, provoquer les forces de l’ordre, pour ensuite prétendre avoir été bousculée, frappée et porter plainte…
Il s’ensuivit un feu d’artifice de réactions outrées ― contre les autorités et en particulier le « sinistre de l’Intérieur & des cultes » ― sur les réseaux sociaux et dans des médias complices (le fameux droit à « l’information de qualité »), plus préoccupés par le buzz que justement par la « qualité de l’information » relayée et, surtout, la déontologie journalistique.
Mais bon, on a l’habitude dans ce beau pays qui est le mien (et que j’aime tant même s’il me le rend si mal…).
 
Ce fut aussi un concours d’outrances ― qui semble s’être un peu calmé après l’incroyable sortie du député « Air-Haine », « Grég-les-deux-Fours-nasse » : Ils avaient un autre os à ronger et ont laissé en plan les « zadistes de la mégabassine ».
Le monde agricole ― mais pas que ― aura aussi été victime des querelles inter- et intra-partisanes, des coups d’éclat médiatiques et des concours d’egos.
Les mots ont un sens, surtout par les temps qui courent : L’« écolologie de combat » de Mme « Cendrine-Rousse-Eau » est susceptible de constituer un appel à toutes formes d’actions et d’atteintes graves au « vivre ensemble », à n’en pas douter.
C’est au point que le congrès des « écololos » s’apprête à la virer, ainsi que « Yoda » à la « bagnole gribouillée », les deux finalistes de leurs propres primaires présidentielles.
Et puis on va avoir celles des « Républicains-démocrates » à se mettre sous la dent.
Notons également et plus généralement que les défenseurs des « réserves de substitution » et de l’agriculture réunis (la production alimentaire, etc.) ont été notablement absents…
 
Revenons un instant sur la procédure de référé introduite par, en quelque sorte, deux syndicats prête-noms, tout de même assistés par l’avocat habituel des opposants aux bassines. La Nouvelle République écrit : « Ce tour de passe-passe n’est pas innocent : il vise par avance à rendre caduc l’argument principal de la préfète, le risque de trouble à l’ordre public (…) jamais les deux syndicats, habitués des manifestations, toujours autorisées, n’ont été mis en cause dans ces possibles délits. »
Mais que plaidaient-ils, notamment : « Il (l’avocat) conteste aussi l’argument selon lequel la préfecture serait dans l’incapacité d’assurer le maintien de l’ordre : « La presse nous annonce 1.600 à 1.700 gendarmes déployés sur place, plus huit hélicoptères dans le ciel ! » »
La signature d’une tribune appelant implicitement, sinon plus, à passer outre aux arrêtés préfectoraux était déjà un acte d’insubordination par rapport aux lois de la République. Le port de l’écharpe dans une manifestation interdite ajoute une atteinte grave à l’un des grands symboles de la République.
 
Et nous avons eu un gros problème quand, le samedi 29 octobre 2022, au matin, l’invité du weekend de « Trans-intox » le « sinistre de la Transition écolologique », déclare que « la mobilisation se comprend dans la finalité » et que « les manifestants dénoncent « quelque chose de juste » ».
Aïe-aïe, encore un qui a perdu l’occasion de se taire…
Il a tenu par ailleurs des propos qui ne débordaient pas d’enthousiasme pour des aménagements s’inscrivant pourtant dans une transition écolologique.
 
Le « Sinistre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire » n’a pas été très loquace en amont de la manifestation. Et pour ses déclarations d’après, les médias ont surtout relevé sa condamnation de la violence.
Quant à la « Première sinistre », Babeth-Borgne », elle s’est aussi fait attendre : Il a fallu une interpellation au Sénat, mercredi 2 octobre 2022.
 
Dans le cas des députés, que peuvent faire le Bureau de l’Assemblée Nationale et les partis qui ne sont pas en cause ? Imposer des sanctions serait interprété comme un aveu de faiblesse, une tentative de museler une opposition qui ne manquera pas de prendre la posture du martyr et de redoubler d’outrances contre « Jupiter », notre président de la République démocratiquement élu par une minorité (les autres n'avaient qu’à se déplacer…), le gouvernement et le groupe parlementaire majoritaire ne disposant pas d’une majorité de gouvernement.
Mais ne rien faire, c’est tolérer, au moins implicitement, c’est cautionner une inquiétante dérive, une modulation des valeurs républicaines par des individus et des groupes en fonction de ce qui leur plaît, ou ne plaît pas.
 
On peut craindre que le gouvernement choisisse la deuxième option au risque de l’escalade. Deux semaines après les « manifestations » et les débordements sur place et dans les médias et sur les réseaux sociaux, on est passé à autre chose.
Un mois plus tard, il n’en reste rien…
Les atermoiements du gouvernement et le soutien des NUPES-FI et « Écololos » ont déjà produit leurs fruits : Le mercredi 2 novembre 2022, Le Monde (cet autre torchon) écrit : « Des représentants du collectif Bassines non merci, des Soulèvements de la terre et des « 150 composantes » qui soutiennent le mouvement sont revenus aux abords du chantier, mercredi 2 novembre, pour fixer un « ultimatum » à l’État : l’arrêt immédiat des travaux à Sainte-Soline, la suspension du projet de création de seize réserves sur les bassins de la Sèvre niortaise et du Mignon (Deux-Sèvres, Charente-Maritime et Vienne) et « la prise d’un moratoire national sur le stockage de l’eau (à usage agricole) en France ». »
Le lendemain, C à Vous nous présente en direct la présidente de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), qui relevait que dans la « manifestation » de Sainte-Soline, on voulait un mort, un Sivens bis.
Or, les images diffusées par la gendarmerie nationale montrent que ce mort aurait pu se trouver du côté des forces de l’ordre…
 
Décidément, tout est bon pour les factieux…
Même dans les « détails ».
Quelle époque étonnante !

Pour mémoire : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

lundi 28 novembre 2022

Le gaz naturel, une énergie « verte » ?

Ils me font bien rire…
 
Parce que c’est marqué « naturel », le gaz serait « écololo ».
Plié de rire…
C’est un peu comme ma Grand-mère, (celle de mon « cimetière » même si j’en ai eu deux, cf. I-Cube (l'exilé): Aujourd’hui c’est l’ascension (flibustier20260.blogspot.com)) qui ne jurait que par la nourriture « saine » parce que « naturelle » à donner à ses petits-enfants et de na pas être capable de m’expliquer ce qu’était, au moins pour elle, de la nourriture « artificielle »…
Je veux bien qu’un légume qui aurait été transformée n’est pas si « naturel » que ça, mais c’était juste un déport de sa propre cuisine (avec ses recettes à elle… qui en valaient bien d’autres, notamment les miennes, mais pas mieux).
C’est là qu’il faut se rappeler que le 6 juillet dernier (2022), alors que j’étais en Balagne (« Corsica-Bella-Tchi-tchi »), dans un élan de clairvoyance qui touche au comique époustouflant, le Parlement européen a décidé de labelliser « verte » ― ou au moins « de transition » ― la production d’électricité nucléaire tout comme la production à partir de gaz fossile.
Quoi ? Un gaz fossile, comme le charbon et l’anthracite qui devient « vert » ?
Quel joli rêve que voilà !
Le nucléaire encore, je veux bien : L’uranium n’est jamais qu’un minéral « naturel », à l’état natif, juste un peu enrichi en usine, mais le gaz, c’est tout de même une « méthanisation » de déchets organiques…
 
Mais le Parlement européen, altruiste et sûr de ses compétences scientifiques, l’aura voté ainsi.
Donc, et à partir de désormais, la production d’électricité dans les centrales nucléaires et dans les centrales à gaz ― sous certaines conditions tout de même ― sera désormais considérée comme «verte».
« Naturelle », quoi !
Pusiqu’on vous dit que c’était marqué dessus…
Enfin… plus exactement « vert de transition». N’exagérons pas tout de même…
Certes de quoi permettre des investissements dans ces deux filières tout en restant dans le cadre de l’objectif de neutralité carbone décrété par l’Union européenne (UE) pour 2050.
Parce que c’est bien de cela qu’il s’agit (et non pas des recettes du cuisine de ma grand-mère).
De « neutralité carbone » rien de plus.
Et c’est là que je suis pris d’un fou-rire entre deux apéros-matinaux au bar de la plage quand je lis ça dans le « canard-local ».
Et puis je suis rentré sur le continent après avoir essuyé un « ouragan du siècle » et au-delà des arguments dogmatiques, j’ai essayé de comprendre.
 
Pour ce qui est du nucléaire d’abord. Rappelons qu’en 2021, le Centre commun de recherche, le laboratoire de recherche scientifique et technique de l’Union européenne, avait publié un rapport qui concluait qu’il «n’existe aucune preuve scientifique que l’énergie nucléaire nuit davantage à la santé humaine ou à l’environnement que d’autres technologies de production d’électricité déjà incluses dans la taxonomie de l’UE en tant qu’activités soutenant l’atténuation du changement climatique».
Ah le « changement climatique », cette tarte à la crème…
Un premier pas…
Si ça chauffe, c’est tout simplement parce que ça s’agite. Et n’importe quelle énergie finit en chaleur et en poussière qui se disperse.
Lois de la physique obligent.
«Les impacts de l’énergie nucléaire sont pour la plupart comparables à ceux de l’hydroélectricité et des énergies renouvelables, en ce qui concerne les effets non radiologiques», précisait très logiquement encore ce rapport.
Plus récemment, une étude le confirmait.
Le nucléaire émet extrêmement peu d’équivalent CO2 par kilowattheure (gCO2e/kWh) produit.
Et en plus, en « Gauloisie » (comme par ailleurs), bien moins que le solaire ou l’éolien, par exemple.
Seuls les ignorants et les dogmatiques en discutent encore…
 
Le nucléaire « Gauloisien » (et encore d’ailleurs), c’est moins de 4 gCO2e/kWh!
Pas plus…
3,7 exactement, tout compris.
Dans un communiqué publié suite au vote du Parlement européen, le réseau «Sortir du nucléaire» qualifie tout de même, pour être têtu, l’énergie nucléaire de «dangereuse, polluante, productrice de déchets ingérables, et trop lente et trop coûteuse pour constituer un levier pertinent face à l’urgence climatique».
Oui mais elle est « pilotable » et théoriquement infinie.
Et de plus la plupart de ces arguments semblent être à balayer d’un revers de main eu égard à l’objectif de la taxonomie européenne. Rappelons-le, cet objectif, c’est celui de la neutralité carbone. Même si la taxonomie pose quelques conditions au nucléaire. Des conditions relatives notamment à la gestion de ses déchets et aux mesures de sécurité, et qui limitent la qualification «d’énergie de transition» à l’horizon 2045.
Mais les solutions existent et vont être mises en place au fil du temps.
 
Dès lors, la seule vraie question qui peut, peut-être, se poser, c’est celle de l’urgence climatique imposée par les « ayatollahs-climatiques ».
Parce que les centrales nucléaires existantes sont là pour y répondre. Et les experts le disent et le répètent : C’est dès à présent qu’il faut investir dans le nucléaire de demain. Et justement pour ne pas prendre de retard sur les objectifs de neutralité carbone !
Certainement pas ― comme certains pronucléaires peuvent le laisser croire ― pour s’opposer aux énergies dites renouvelables (et non pilotables).
Car à la fin, toutes les énergies bas-carbone seront bonnes à être mobilisées, même si certaines coûtent déjà une blinde au « kon-tribuable » qui n’en peut plus (mais il est légalement réputé être indéfiniment solvable…).
Bref, les « écololos » pris en flagrant délit d’incohérence (sauf à vouloir nous ramener comme « Poux-tine » en Ukraine du XVIIIème siècle…) et à leur au propre jeu de leurs dogmes-dogmatiques…
 
Et alors, qu’en est-il du gaz? Celui que beaucoup aiment à qualifier de gaz « naturel » et que les antinucléaires adore à pousser, alors qu’il n’est en réalité autre qu’un gaz fossile : «Oui, mais le gaz n’est inclus dans la taxonomie européenne que sous certaines conditions», répondent les progaz.
Si, par exemple, la centrale à gaz en question remplace une centrale à charbon ou au fioul, ça devient un « pain béni ». Mais ce, avant 2030.
Également, si la centrale à gaz n’émet pas plus de 100 gCO2e/kWh…
Eh oui, vous avez bien lu, 100 gCO2e/kWh. Comparé aux 4 gCO2e/kWh du nucléaire, ça fait froid dans le dos.
Un écart de 1 à 25…
Y’a même pas photo !
 
D’autant que l’intégration du gaz « fossile-naturel » à la taxonomie «verte» devient encore un peu plus incompréhensible quand on sait que des chercheurs « Teutons » démontrent aujourd’hui que le gaz fossile ne peut pas être considéré comme «une technologie de transition vers un système d’énergie 100 % renouvelable tel que défini par l’Accord de Paris sur le climat».
Car selon eux, le gaz fossile n’est «en aucun cas» une alternative à préférer au charbon ou au pétrole !
Parce qu’il n’est pas seulement responsable d’émissions de dioxyde de carbone (CO2) (qui plonge plus bas que l’air que nous respirons pour être plus lourd, 1,5 fois), mais aussi d’émissions de méthane (CH4), nettement plus léger (densité 0,6) pour filer tout droit dans la stratosphère, et ce tout au long de la chaîne de valeur, par le biais d’émissions fugitives de ce puissant gaz à effet de serre qui n’ont jusque-là pas été assez prises en compte dans le bilan carbone du gaz fossile.
 
Ces chercheurs « Teutons » estiment même que, grâce à leur approche interdisciplinaire, une expansion de l’infrastructure gazière «cimenterait la dépendance aux combustibles fossiles et aux émissions liées pendant des décennies. Avec des coûts économiques énormes retardant le développement d’un système énergétique 100 % renouvelable.»
De quoi, donc, freiner la transition énergétique tout en entraînant d’énormes risques économiques : «La crise énergétique, climatique et géopolitique entourant les combustibles fossiles met aujourd’hui en évidence la nécessité d’une sortie du gaz fossile, qui doit être organisée et mise en œuvre par la société dans son ensemble. »
C’est la conclusion de ces chercheurs.
 
La vraie question qui se pose, finalement, c’est peut-être de savoir comment deux moyens de production aussi différents du point de vue de leur impact sur notre climat ont pu être soumis à un seul et même vote au Parlement européen…
On en connaît les causes : La folie des « grünen teutons » antinucléaires « primaires et viscéraux », financés à travers les ONG par les industriels US et leurs gouvernants depuis deux générations, qui ont poussé jusqu’à « Mère-Quelle » à fermer ses centrales à tourbe, au lignite et au charbon, et dans la foulée celles qui font dans le nucléaire !
Et de promettre des achats de Gaz Russe qui ont investi des milliards pour leur livrer directement par gazoduc à travers la Baltique, sans passer ni par les « Polaks », ni par les Ukrainiens…
Inutile de dire qu’il y a de quoi en rire : L’objectifs des « Ricains » c’était d’assurer des débouchés pour leur propre gaz issu de la fracturation de ses gisements schisteux, chose qu’on s’est même interdit de faire de notre côté pour ne pas leur mettre la pression, en pensant que le nucléaire « Gauloisiens » n’auraient même pas à assurer l’intérim… et deviendrait obsolète sous peu, faut d’entretien (et d’ingénieurs).
Erreurs funestes et successives…
 
Que peut-être il aura fallu aux « pétroleux ricains » de déclencher une guerre autour de l’Ukraine pour pousser leurs pions un peu plus loin et jeter les « teutons » dans les bras des « Ruskoffs ».
Ceux-ci éliminés avec le sabotage du Nord-Stream, les écololos « Gauloisiens » ayant fait leur part de boulot depuis « Tonton Yoyo » et sa « sinistre écololo » (Vois-Née) qui auront enterré le nucléaire civil tricolore (qui faisait le l’ombre aux entreprises « ricaines » du secteur), le retour sur investissement aurait pu être « gagnant », sauf que ça aura dérapé avec la résistance de Kiev, d’ailleurs paradoxalement soutenue, hors de proportion par Washington.
Qui voit là l’occasion d’affaiblir durablement Moscou sans verser le sang des « boys », mais c’est un autre sujet.
 
La « géopolitique », décidément, n’est pas à une invraisemblance près.
De quoi franchement en rigoler un bon moment.
D’ailleurs, sur le moment, je ne m’en suis pas privé pour m’enfiler double dose de « douces liqueurs » locales.
Car l’ordre logique (de la raison) et la nature des choses reprennent lentement leur place : Espérons seulement que chacun aura retenu les leçons ainsi données par l’Histoire !

Pour mémoire : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !