Demain,
seule l'AFP pour tous…
Je vous l’assure, « ils ne
savent pas ce qu’ils font » !
Ce jeudi 7 juin (2018), demain, il y a débat public à l’Assemblée Nationale sur
deux propositions de loi « anti-fake-news » (d’initiative parlementaire).
Mais c’est déjà une « fake-news » dans la mesure où l’on sait tous qu’elles
ont été voulues par « Jupiter » et préparées au « sinistrère de la
Kul-ture », même sI elles sont présentées formellement par des députés « LREM-même-pas-en-rêve »…
Fabuleux, n’est-ce pas ?
Et oui, « Jupiter » a été « martyrisé » durant la
campagne présidentielle et il avait dès les premières semaines de son
quinquennat annoncé ce texte, car il aura gardé une dent (et une arête dans la
gorge).
Souvenez-vous : Il n’avait pas digéré les rumeurs et remarques de « Marinella-tchi-tchi »
lors du débat sur son
compte bancaire aux Bahamas (une ânerie, naturellement) ; les révélations
supposées sur son financement par Al Qaïda (une konnerie, bien entendu) ;
sa relation supposée cachée avec Tiphaine, la fille de son épouse (à moins que
ce soit avec Laurence : N’importe quoi, n’est-ce pas !) ; ou
avec Mathieu, le patron de Radio-Gauloisie (mais non, ni les huissiers, ni les gardiens
de la paix et autres paparazzi ne l’ont jamais vu entrer au palais de l’Élysée,
tous les soirs par la porte du 4 de la rue éponyme, pour travailler jusqu’au petit-matin
avec le conseiller de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », bien sûr…) ;
sa manie (hygiéniste) de se laver les mains après en avoir serré d’autres ;
ses « petites habitudes » d’étudiant au « Queen Club » sur
les champs (qui n’a d’ailleurs pas subi d’attaque indirecte le 20 avril 2017 :
Un vrai « délire » revendiqué par Daech) ; ni même ses « anneaux »
aux annulaires des deux mains (des billevesées !)… tout ça pue la « fake-news »
qui ne vise qu’à détourner l’électeur de ses devoirs de citoyen, au moins un
fois tous les 5 ans !
Halte-là, il s’agit d’y remédier par… une loi de plus, bien évidemment…
Je te vous demande un peu où ça va se nicher ?
Dans l’exposé des motifs, on peut lire que « l’actualité électorale récente a démontré l’existence de campagnes
massives de diffusion de fausses informations destinées à modifier le cours
normal du processus électoral par l’intermédiaire des services de communication
en ligne. Si les responsabilités civiles et pénales des auteurs de ces fausses
informations peuvent être recherchées sur le fondement des lois existantes,
celles-ci sont toutefois insuffisantes pour permettre le retrait rapide des
contenus en ligne afin d’éviter leur propagation ou leur réapparition. »
Afin de contrer ces « fausses informations », il faudra « imposer aux plateformes des obligations de transparence renforcées en
vue de permettre, d’une part, aux autorités publiques de détecter d’éventuelles
campagnes de déstabilisation des institutions par la diffusion de fausses
informations et, d’autre part, aux internautes de connaître notamment
l’annonceur des contenus sponsorisés ; et aussi permettre que soit rendue une
décision judiciaire à bref délai visant à faire cesser leur diffusion ».
Autrement dit, c’est donc au juge de décider – dans un délai de 48 heures
– ce qui constitue une fausse information, alors même qu’en référé et procédure
accélérée de l’urgence, obtenir une décision conservatoire, c’est déjà du sport.
Quant à demander au juge de décider du bien-fondé ou non quant au fond du contenu d’un
post, je ne te vous raconte pas : Encore une « fake-news »…
Passons.
Un amendement adopté le 22 mai dernier précise même que « Les opérateurs de plateformes en ligne (…)
s’engagent, notamment par l’élaboration
de chartes de bonnes pratiques ou d’accords signés avec les organisations
représentatives des journalistes, des éditeurs de presse et des services de
communication audiovisuelle, à identifier et promouvoir les contenus
d’information produits par les entreprises de presse dans le référencement des
contenus d’information. ».
Place à la pub pour les pubs (qui ne sont jamais mensongères, c’est bien
connu…)
Ce qui veut dire que seul ce qui émane des organes de presse « officiels »
peut être considéré comme information valable.
D’un côté, le juge, de l’autre, les médias de référence.
Et selon quels principes le contenu des entreprises de presse ferait-il
figure de référent ?
On se souvient encore de « l’Huma »
ou même « Libé » (ce torchon) naturellement plus dignes de confiance
que certains sites d’information en ligne… Si l’on regarde le passé, rien ne
plaide en faveur de nombreuses « entreprises de presse » : De la
collaboration sous l’Occupation jusqu’aux sympathies pour l’ex-URSS et pour d’autres
dictatures, les « fake-news » propagées par une grande partie de la presse gauloisienne
« officielle » font partie de l’Histoire. Ces « entreprises de presse
» ont jubilé lors de l’entrée des khmers rouges dans Phnom-Penh tout en niant
le massacre d’un quart de la population… Je m’en souviens : J’étais né !
Je n’étais pas né, mais le « J’accuse » du « Rital-Gauloisien »
dans « l’affaire Dreyfus » n’aurait jamais pu être publié avec ce
type de loi. Quant aux évangiles, je ne vous dis même pas !
Ça a d’ailleurs valu la honte et la prison à l’auteur et surtout au
directeur de la publication…
Et pourtant, l’ouverture des archives après la chute du communisme a aussi
révélé que de nombreux journalistes ont été recrutés par Moscou pour propager
la « bonne parole communiste » dans
la presse occidentale.
Re-passons…
De plus, la loi exige des opérateurs de plateformes en ligne la
transparence et leur demande de « rendre
publique le montant des rémunérations reçues en contrepartie de la promotion de
contenus d’information, ainsi que l’identité des personnes physiques ou morales
desquelles elles les ont reçues lorsque ce montant est supérieur à un seuil
fixé par décret. ».
Combien, on ne sait pas encore…
Naturellement, on peut se poser la question de savoir si les subventions
publiques et les avantages fiscaux dont bénéficient la presse et les
journalistes gauloisiens devraient ou non entrer dans ces obligations…
Après tout, en quoi les avantages accordés par l’État seraient-ils moins
nocifs pour la fiabilité de l’information que les rémunérations données par la pub,
la vente au numéro et les abonnements des lecteurs ?
Suivez donc mon regard tourné vers le « Canard Déchainé » et l’indécrottable
« L’Équipe »…
Une loi liberticide supplémentaire ressemblant à une forme de censure
imposée par le pouvoir : Il ne pourra plus y avoir d’information « vraie »
sinon que cautionnée et approuvée par le pouvoir.
C’est mieux pour les Gauloisiens, décidément devenus trop kons pour savoir faire
le tri.
La preuve, ils ont
voté comme téléguidés par d’autres qu’eux-mêmes, c’est dire !
Ce que je ne comprends pas bien, c’est qu’ils ont oublié qu’après 6 lois
successives pour reconduire et modifier l’étendue de l’état d’urgence, plus une
« loi sécurité » ainsi qu’une « loi renseignement »,
modifiée un an plus tard au détour d’une de ces 6 lois de reconduction pour
renforcer la législation qui avait été banalisée par l’état d’urgence, ses
dispositions étant contenues dans les précédentes lois de prolongation, plus une « loi antiterroriste », reprenant
et amendant les lois sécurité et renseignement tout en intégrant également les
dispositions de l’état d’urgence, le tout ayant bien entendu été révisé par le
Conseil constitutionnel, personne n’est toujours pas à l’abri d’un attentat…
Mais c’est pour votre bien (ce n’est pas une « fake-news », vous
assure-t-on : La preuve, vous payez, probablement de force, parce que vous
en êtes totalement convaincus !)
Et ce qui reste très drôle, ce sont les fous-rires que cette nouvelle loi
va déclencher chez les hackers, derrière leurs écrans à l’autre bout du monde,
là où la loi Gauloisienne ne s’applique pas.
J’en fais l’usage (et par mon truchement vous aussi d’ailleurs) : Ce blog « pas aux
normes » gauloisiennes, est hébergé en Irlande (ou aux USA), je le nourri
depuis Londres (et son Brexit repoussé) en me servant de « serveurs-cryptés »
sis, pour l’un en « Gauloisie-numérique », pour l’autre à Monaco (ce qui explique que j’ai
parfois du mal à « régler » la mise en page de mes « petits-posts »
sans importance). D’ailleurs, Over-blog situé à Toulouse, ne supportait plus, d’où
ma « migration » sur Blogspot (mais il n’y a pas eu que cette raison…).
Dans son « immense sagesse », le législateur, se doutant à juste
titre de l’impossibilité qu’aurait la justice à mettre en exécution ses
directives, aura donc subrepticement refilé la « patate-chaude » aux
autorités administratives, en l’occurrence au CSA, et fait tout aussi
subrepticement glisser la responsabilité sur les épaules des hébergeurs des
plateformes, et des fournisseurs d’accès à Internet.
Tout comme les contrôles aux frontières sont totalement efficaces contre
les terroristes nés en Gauloisie et vivant en Gauloisie, le contrôle des
hébergeurs et des fournisseurs d’accès Gauloisiens sera bien évidemment
totalement efficace contre les « fake-news » fabriquées par des
hackers étrangers utilisant des serveurs hébergés à l’étranger…
Car dans le viseur des autorités, il y a clairement un ennemi désigné : La
Russie « Poux-tinienne », déjà suspectée outre-Atlantique d’avoir
influencé l’élection de « MacDo-Trompe ».
Ce sont en effet les médias russes qui sont « fortement suspectés par les milieux autorisés » (j’ai cru que c’était
moi… Soulagement !) d’être à l’origine des rumeurs colportées à l’encontre
de « Jupiter » durant la campagne.
S’ils savaient comme c’est nettement plus compliqué que ça : « Poux-Tine »
est suspecté de tout (y compris d’être un
Asperger… Mais non, ce n’est pas une « fake-news », c’est la CIA
qui l’affirme !). Or, il n’est jamais qu’un « porte-drapeau » d’une
certaine « continuité » dans un consensus général (à frontières
floues) russe qui l’oblige, lui aussi et comme tous les autres, où chacun fait
à peu-près ce qu’il veut, dès lors que ça ne nuit pas plus que ça au Kremlin et
ses oligarchies.
Notez que c’est exactement pareil aux USA et ce qu’ils appellent le « Deep
state », constitué de tant de lobbies divers et variés jamais avares de konneries qui les arrangent…
En réalité, le principal effet de cette loi-là sera de canaliser les
médias « non-officiels », principalement étrangers, sur Internet. L’État
se donne un moyen supplémentaire de pression pour peser sur les médias en
ligne, la peine pour diffusion de « fake-news » en période électorale
(mais on est tout le temps en période électorale dès l’année prochaine…) pouvant
aller jusqu’à cinq ans d’interdiction.
On va dès lors constater la scission du monde médiatique en deux :
D’un côté, il y aura la « voix de la Gauloisie » (le service public
et les groupes de presse qui diffusent la vérité canalisée par l’AFP) et
quelques « lanceurs d’alerte » dûment estampillés et certifiés comme tel. Et de
l’autre, il y aura le monde « des vilains-méchants-sales-et-puants-canards »
qui se fera taper avec la règle en fer sur les doigts à la première incartade.
Et