La
lettre de « On-Fraie » à « Jupiter »
Dans l’attente insoutenable de la composition du nouveau gouvernement « Phi-lippe III » (on en causera lundi prochain, pour avoir le temps de mieux en rire), je vous inverse le calendrier des mises en ligne pour avoir envie de vous parler de cette lettre à «Jupiter ».
Elle commence « fort » et a fait « buzz » la semaine dépassée : « Votre Altesse, Votre Excellence, Votre Sérénité, Mon cher Manu, Mon Roy, Mais aussi : Mon Chéri ! »
Elle commence « fort » et a fait « buzz » la semaine dépassée : « Votre Altesse, Votre Excellence, Votre Sérénité, Mon cher Manu, Mon Roy, Mais aussi : Mon Chéri ! »
Je n’en aurai pas fait autant et de toute façon je n’aime pas trop
l’athée-chrétien-libertaire qu’est l’auteur : Il a comme tendance à
m’exaspérer à se « la péter » plus haut que ses fesses.
Passons : Il n’est hélas pas le seul à en faire autant dans ce
bas-monde…
Et puis il se réclame « Soce », l’horreur en cette
post-modernité-marxiste.
Vous aurez pu le constater in vivo
par le passé.
Ceci dit, avec cette lettre, il se peut que je révise mon jugement sur ce
personnage qui se prend pour un philosophe, alors que chacun sait, au moins
depuis Socrate, que le philosophe ne sait qu’une chose : C’est qu’il ne
sait rien !
Or, lui nous fait croire qu’il sait tout (ou presque) puisqu'il enseignait en université, la sienne, qui se veut universelle comme son nom l'indique, c’est dire son
niveau de fatuité !
Alors que personnellement, je ne sais même pas l’étendue de mon ignorance…
Tout ce qui nous oppose tous les deux.
Mais moi, je « foulosophe » de temps à autres, quand je suis
devant un verre de velours.
Et pourquoi donc ce « revirement » de ma part (même s’il n’y a
que les fous qui ont des idées fixes, c’est bien connu) ?
Je vous livre sa prose, parce que c’est finalement particulièrement
drôle :
« Je me permets en effet cette
familiarité, mon cher Manu, car des photos t’ont récemment montré partout sur
la toile aux Antilles enlaçant un beau black, bodybuildé en prison et luisant
de sueur tropicale, ce qui semblait te ravir jusqu'au plus profond – si tu me
permets l’expression… »
Rhôôôô, « Jupiter » se sent attiré par les « beaux-meks » ?
En voilà un scoop !
On comprend mieux que « Bibi » lui ait passé un savon à son
retour…
Elle n’est plus dans le coup, là !
Dépassée…
« Ton sourire béat montre en
effet que ta dilection va plus facilement à qui accompagne son selfie avec toi
d’un doigt d’honneur qu’aux intellectuels qui n’ont pas l’heur de te plaire
parce qu’ils ne te font pas la cour. Décidément, tu sembles n’aimer que ceux
qui te font savoir leur amour d’une façon qui ne prête pas à confusion : il
faut t’enlacer torse nu pour te plaire, essuyer sa transpiration sur ta chemise
blanche, et passer plus de temps en salle de sport qu’en bibliothèque (…) »
C’est sûr que la virilité-suante des tropiques a ses charmes… auprès des
dames, en principe !
« Soyons fous ! Elle (la
foto) nous donne cette signification du
doigt d’honneur : ‘‘Le majeur dressé autour des autres doigts baissés évoque un
phallus et le reste de la main, un scrotum’’. »
Je n’avais jamais vu ça comme ça…
« Traduction pour qui ne
maîtriserait pas toutes ces subtilités lexicales, il s’agit tout bonnement d’un
‘‘doigt dans le cul’’. Le doigt, on voit bien à qui il appartient, le cul, on
se tâte – si je puis dire ! Est-ce le tien personnellement ? Auquel cas
c’est ton affaire, mais n’en fais pas un étalage public : un président, ça ne
devrait pas faire ça comme dirait l’autre… »
Notez que c’est probablement moins douloureux qu’une quenelle à la « Dieu-a-donné »,
mais au moins aussi inélégant !
Et il continue dans la métaphore : « Ce cul, est-ce le nôtre en tant que tu incarnes la souveraineté
populaire ? Est-ce celui de la France dont tu es le corps mystique ? On ne
sait. Mais cette fois-ci, ça nous concerne. Et permets qu’on puisse ne pas
jouir d’une pareille intromission dans notre intimité sans notre consentement.
Demande à madame Schiappa : c’est la définition légale du viol. »
Jurisprudence constante de la chambre criminelle de la Cour de
cassation : Viol = pénétration non désirée !
Arrive la leçon (de-chose) : « Quoi
qu’il en soit de ce fondement et de son propriétaire, c’est proprement manquer
de doigté envers la République que de se laisser mettre de la sorte en arborant
ce sourire radieux qui témoigne de ton contentement. » Propos on ne
peut plus clair…
« Pareil goût relève de ta vie
privée qui est celle du second corps du roi, elle ne devrait pas affecter ton
premier corps qui est politique et républicain. Ce sourire, c’est le même que
tu arborais sur les marches de l’Élysée le jour de la fête de la musique en
compagnie d’une brochette d’individus, eux-aussi férus de ce très subtil
langage des signes. »
Les fameux « rappeurs » dont le vocabulaire n’est pas
tout-à-fait issu des rangs de l’Académie…
« On ne dira pas que tu caches
ton jeu. Il n’y a que les crétins pour feindre que tu dissimules. Tu es du
genre à nous le mettre bien profond, pour dire clairement ce qui ne devrait pas
te choquer sous forme de mots, puisque la chose te ravit quand elle se trouve
exprimée sous forme de geste. Mais mettre ou ne pas mettre, là est la question… »
Pas de doute, ce gars-là s’inspire de mon « piti-blog »,
tellement la vie sexuelle de notre « Jupiter » y est suggérée sans
ambiguïté et tout en finesse.
Personnellement, même si j’avais eu à abonder (et depuis longtemps), je ne
me suis jamais allé à « décrypter », fustiger, dénoncer ce que tout
le monde sait !
Lui, si…
Après les constations de « principe », la « portée »
du dire (un vrai devoir de droit) : « Depuis quelque temps, tu montres en effet que, toi ou tes services,
vous n’avez pas grand souci de la légalité (je ne parle plus de moralité, on
sait désormais dans quelle estime tu tiens toute morale…), je parle de
légalité. En adoptant cet angle de vue,
on voit bien comment tu nous la mets, tu nous le mets, tu nous les mets…
D’abord, premier doigt,
il y eut cette étonnante évaporation de tes bénéfices en tant que banquier chez
Rothschild : tu sembles en effet avoir habilement fait disparaître cette somme
considérable de ta déclaration de patrimoine avant les présidentielles. Quid en
effet des cinq millions d’euros que tu as engrangés comme banquier pendant huit
ans et dont personne ne retrouve la trace ? »
Mais depuis, on a trouvé la réponse : Il s’agit de comptes ouverts à
la FirstCaribbean International Bank (CIBC) au nom de la
LLC-Providence.
Un secret, désormais de polichinelle, dans les milieux-informés.
Ceci dit – encore une prémonition où une de mes fictions est rattrapée par
la réalité – j’avais su faire une exposé du principe d’un « patrimoine
d’affectation » via un « trust » (ou tout autre formule
équivalente) : Le gars concerné se dessaisit d’une partie de son patrimoine (ça
ne lui appartient plus) au profit d’une « fiction juridique » (personne
n’a jamais déjeuner avec une « personne morale », même quand c’est
elle qui règle l’addition) parfaitement valide qu’il crée sans n’y avoir plus
aucun droit sur ses actifs.
Et c’est mieux qu’une fondation (même principe), car l’objet social
formulé par le « constituant » (n’importe quel objet social qui ne
contrevient pas à l’ordre-public) qui doit être respecté par le
« gérant » du trust, jusqu’à la fin (qui peut être sa dissolution
décidée à n’importe quel moment par le constituant ou le conseil
d’administration dudit trust) ou à son terme prévu.
L’arme absolue de « l’évaporation fiscale ».
Je ne dis pas « optimisation » (l’impôt reste dû dans le pays d’accueil et en « Gauloisie-fiscale » c'’st un coup l’IR, un coup l’IS, au cas par cas selon l’activité du bidule), même si ça y ressemble, je ne
parle pas « d’évasion », même si c’en est une quand une frontière est
franchie, je parle « d’évaporation » : C’est là et puis après,
ça n’y est plus.
Un véritable tour de magie !
Ceci dit, aucune trace, même pas ni dans les « Panama-Pampers »
ni dans les « MacronLeaks » : C’est dire si c’est du boulot « bien
fait », le bidule !
Et « On-Fraie » de continuer sa démonstration : « Ensuite, deuxième doigt, il y eut cette
soirée de levée de fonds à Las Vegas qui a permis, via des facturations de
Havas-Business, le prestataire de service de cette soirée apparemment effectuée
sans appel d’offre, donc illégalement, de dégager de considérables marges, en
dizaines de milliers d’euros, pour le candidat que tu étais alors. Qui
organisait ce genre de soirée fort peu légale ? Muriel Pénicaud, ton actuelle
ministre du travail. (Et) ce ne fut
pas la seule soirée ayant permis des largesses à ton endroit. »
Disons que, pour ma part, j’ai su vous démontrer que ça n’a probablement
pas été suffisant : Cf. ces 5
extraits-là.
Lui, il exagère, même si « la mécanique » a été bien réelle.
Souvenez-vous, à l’époque « Manu » apparaissait au mieux comme un
Ovni politique, au pire comme un missile téléguidé par « Tagada-à-la-fraise-des-bois »
pour faire un sort à « Menuet-Valse ».
Même pas crédible de songer à une « start-up »…
« Troisième doigt, devenu
président, il y eut
l’affaire Benalla (…). Chacun a eu le loisir, durant
ce feuilleton de l’été débordant sur la rentrée, de voir combien et comment tu
couvrais qui te couvre. Entre mensonges, stratégies de communication, enfumage,
intoxication, désinformation, instrumentalisation, bien malin qui peut désormais
savoir où se trouve la vérité (c’est l’objet des « fakes-news »). Dans cette affaire, je veux n’en retenir
qu’une. C’est une affaire dans l’affaire. Quand ton petit protégé s’est
retrouvé en garde à vue, la police n’a pu effectuer une perquisition à son
domicile pour cause de légalité : elle n’intervient pas la nuit. Comment se
fait-il qu’une équipe ait pu être diligentée pendant ce temps-là au domicile de
Benalla pour ouvrir son coffre et faire disparaître son contenu, dont des armes
à feu ? Qui a dit quoi, et à qui, pour que ce forfait qui entrave la bonne
marche de la justice ait été commis ? Et par qui ? »
Très juste : Disons que « Benne-Allah » avait des potes « bienveillants »
qui avaient les clés de son « sweet-home ». Après tout, il allait se
marier le lendemain, il fallait apprêter les locaux nuptiaux pour la « soupe
à l’oignon » de la nuit de noces…
« Puisque nous sommes dans la
cambriole, ajoutons un autre forfait, ce sera le quatrième doigt, nous ne
sommes pas bien loin de toute la main. Chacun sait désormais que la communication
de monsieur Benalla, qui mettait tant dans l’embarras monsieur Collomb (un nom
qui, je le jure sur ta tête, n’entre en rien dans ma métaphore filée du doigt
et du fondement…[le côlon, je suppose, dont l’issue est le « trou-duk »]), est pilotée par la Reine Mimi.
Qui est Mimi ? Laissons
parler les éditions Grasset qui publient bientôt une biographie non autorisée
du personnage. Voici la quatrième de couverture du livre en question : « On l’appelle ‘‘Mimi’’. Michèle
Marchand, la papesse des paparazzis, la gardienne des rumeurs, des secrets de
la politique et des affaires. Elle collectionne les scoops sur les puissants
mais elle a compris que le plus utile n’était pas de les vendre. Les posséder
suffit. Et en parler, ici ou là. Elle ne dispose d’aucun titre officiel mais ‘‘Mimi’’
se rend tous les jeudis à l’Élysée. Son agence de presse, Bestimage, a
l’exclusivité de l’image de la Première Dame et de celles, privées, du couple
Macron. (sic !) Une manne. »(…)
Voilà pourquoi, fort
étrangement, l’appartement de l’un des journalistes (qui a travaillé sur la « bio »
à paraître) a été cambriolé. Par qui ? (…)
Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai
l’impression que l’équipe de monte-en-l’air qui a œuvré sur le coffre-fort de
Benalla était aussi de service chez l’un des biographes de la désormais fameuse
‘‘Mimi’’.
(Source: « Un des
biographes de ‘‘Mimi’’ Marchand mystérieusement cambriolé » dans L’Obs du
26 septembre 2018). »
Détail que j’ignorais, même si je suis parfaitement au courant que
désormais les abords du Palais de l’Élysée sont totalement verrouillés. Les
véhicules et « visiteurs du soir » sont filtrés depuis l’attentat
du 11 juillet 2017 dont rien, absolument rien n’a transpiré !
Maintenant, vous savez pourquoi…
Et puis vient le « cinquième doigt » (pour la main entière des
pratiques « proctologiques ») :
« Tout le monde a pu voir que tu
étais capable de changer la loi pour récompenser Philippe Besson qui est à ta
personne ce que Heidegger fut à Hitler, Sartre à Staline, Sollers à Mao (puis à
Balladur)… Tu as en effet décidé de faire voter un texte permettant d’ouvrir
une vingtaine de postes de consuls généraux supplémentaires à des
fonctionnaires comme à des non-fonctionnaires afin de rendre possible ce hochet
à offrir à ton ami avec l’argent de la République (…).
Un homme qui est capable
de passer par-dessus la loi (…) après la fraude fiscale, trois doigts, les
cambriolages, deux doigts, la promotion d’un ami comme avers d’une médaille
dont le revers est l’éviction d’un ennemi (lui soi-même interdit d’antenne,
d’émission et d’université), cinq doigts,
voilà, le compte est bon : la main est passée tout entier, le bras peut suivre… »
Une belle satire, filant la métaphore sexuelle avec pour toile de fond les
photos polémiques aux Antilles !
Depuis, les uns dénoncent une lettre vulgaire, voire homophobe, les autres
la censure dont ferait l’objet « l’intellectuel ».
Pourtant, dès l’ouverture, c’est déjà une référence à Pierre Desproges et à
son « Tribunal des flagrants délires. »
Et l’auteur de conclure : « Voilà un an que Votre Altesse (…), tu es au pouvoir. Et tu nous régales
chaque semaine avec de nouvelles aventures. Il te reste quatre ans de règne
». Et d’annoncer une « bonne nouvelle » : « Comme
je dispose de plus de temps pour moi (…),
je me réjouis de pouvoir t’annoncer que je t’écrirai plus souvent que je ne l’avais
prévu lors de ma première lettre (…)
On sait que le sage montre la lune et que l’imbécile regarde le doigt : pour ma
part, j’en prends le ferme engagement, je ferai part égale entre la lune et le
doigt… »
Un régal (et ils sont si rares).
Un nouvel Jean-Edern Hallier nous serait-il né ?
Je signale à « On-Fraie » que son prédécesseur était borgne
(alors que lui n’est que binoclard) et qu’il a mal fini, mortellement renversé
de façon suspecte (et sans enquête de police, pour cause « d’arrêt
cardiaque ») sur son vélo dans la campagne normande aux abords de
Deauville.
Comme quoi, je persiste : Le sport (et plus généralement les efforts
physiques), c’est
dangereux pour la santé…
Et la Normandie, ce n’est décidément pas un pays des plus calmes.
Au moins Coluche s’est fait piégé de la même façon, mais à moto et Le
Luron est mort de « façon naturelle », atteint du Sida.
Et ces deux-là nous faisaient rire à gorge déployée.
Avec « On-Fraie », il y a encore du chemin à faire pour devenir
comique, mais il a le mérite de s’inspirer directement de ce « piti-blog »
(et probablement de quelques autres que je n’ai pas su identifier : Excusez-moi).
Ça méritait quand même un petit salut de reconnaissance en retour, de la
part de l’exilé « londonien » que je suis devenu : On a beau
être loin, on peut encore se tenir au courant.
Voilà qui est fait.
Et, pourquoi pas, une révision de mon opinion sur le bonhomme : S’il
devient enfin « saignant » à descendre dans l’arène, on va pouvoir se
régaler.
L’occasion d’y revenir…
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