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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 25 octobre 2018

Ils vont finir par perdre leur flegme légendaire !

Sérieuses menaces sur les fish & chips britanniques
 
Comme je le disais encore hier, ils étaient plus de 700.000 dimanche dernier à réclamer un référendum pour valider (ou refuser) un éventuel accord de divorce avec l’UE : Ils ne veulent pas laisser le dernier mot à leurs élus (et gouvernement). Ils veulent pouvoir dire « yes » or « no » en leurs lieux et place.
Vous croyez quoi ?
Que ce sont des dogmatiques revanchards ?
Eh bien pas du tout !
Je vous explique ce qui se passe de « tragique » :
 
Certes Londres, Cardiff, Leeds, l’Écosse et même l’Ulster ont voté à hauteur de 60 % pour le « remain », alors que l’Angleterre et le pays de Galles ont voté pour le « leave » en juin 2016. Les villes contre les banlieues et les campagnes.
Depuis c’est le boxon d’autant que dans la foulée, « Théière-Mais » a perdu sa majorité absolue et a besoin de l’UKIP pour – éventuellement – valider un accord encore à trouver et qui se heurte à l’affaire de la frontière terrestre, la seule, avec l’UE et l’Irlande.
Encore que… tout le monde veut ignorer l’autre frontière, celle avec l’Espagne et que de toute façon, si accord il y a, personne n’est certain que les Espagnols n’y mettront pas de veto en ne ratifiant pas le futur traité.
Déjà que même dans le camp conservateur britannique on n’est pas sûr de trouver une majorité, ça promet quelques moments passablement chauds.
D’autant qu’il y a urgence.
 
En bref, je me faisais la réflexion qu’ils en sont à gérer l’ingérable.
En commençant pas une extension de la période de transition, actuellement prévue pour durer jusqu’à fin 2020, qui va s’imposer pour permettre de donner un peu plus de temps à Londres et Bruxelles pour négocier leur future relation commerciale avec le continent.
Le ministre britannique chargé du Brexit, « Dominoc-Raabiot », s’est dit ouvert dimanche à une éventuelle prolongation de la période de transition après la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, à condition qu’elle soit courte et qu’elle s’accompagne d’une « porte de sortie ».
Ça c’est pour contenter son aile « dure » des « brexiters » et tenter de trouver des solutions logistiques introuvables…
 
C’est fort drôle, finalement : Tout le monde est d’accord sur tout, même quant à la frontière entre la province britannique d’Irlande du Nord et la République d’Irlande (membre de l’UE) que personne ne veut fermer.
« Dominoc-Raabiot » – le négociateur des britanniques – s’est également dit « confiant » qu’un accord de divorce puisse être trouvé avec l’UE (il brosse dans le sens du poil des « brexiters »). En tout état de cause, celui-ci devrait être conclu « d’ici à la fin novembre » afin de ménager suffisamment de temps pour son examen au Parlement.
Je vous le dis tout de suite, ça fait deux ans et demi qu’ils cherchent cet accord introuvable, ils ne vont pas le trouver en un mois.
De toute façon, même s’il en trouve un, il sera bancal et aura probablement toutes les chances d’être retoqué par Westminster.
C’est pour cette raison « tactique » que les londoniens battaient le pavé dimanche dernier : Même mauvais, ils veulent un accord et offrent une porte de sortie au gouvernement.
Mais où se situe le curseur du « moins mauvais » des deals ?
 
L’idée d'une prolongation de la période transitoire post-Brexit a aussi été évoquée lors des négociations entre Bruxelles et Londres la semaine dernière après l’échec du sommet européen sur le sujet (ils ont parlé d’autres choses), notamment pour apaiser la tension autour du problème de cette frontière irlandaise et donner du temps au temps.
Mais en évoquant cette possibilité d’une prolongation de « quelques mois » de cette période de transition post-Brexit, « Théière-Mais » s’est attirée les foudres des « Brexiters », partisans d’une rupture nette, claire, totale et rapide avec l’UE : Ils estiment avoir déjà trop attendu…
Selon la presse du dimanche, des députés conservateurs s’apprêteraient d’ailleurs à contester le leadership de la première ministre dans le courant de cette semaine.
On verra ce que ça va donner.
 
Pour « Dominoc-Raabiot, toute extension de la période de transition serait « une alternative » au « filet de sécurité » (« backstop ») demandé par l’UE pour éviter le retour d’une frontière physique sur l’île d’Irlande, a-t-il écrit par ailleurs dans The Sunday Telegraph (la « moins mauvaise » solution ?). Cette idée, rejetée en l’état par Londres, prévoit de maintenir l’Irlande du Nord dans l’union douanière et le marché unique, si aucune autre solution n’est trouvée et de faire les contrôles douaniers et sanitaires dans les ports et aéroports.
Je résume : Ils ne savent plus sur quel pied danser. La quadrature du cercle, les Irlandais du nord refusant d’être « lâchés » en une vaste zone-franche douanière provisoire par l’impérial royaume en décomposition, un « provisoire » qui pourrait durer…
Tout le monde sait ça.
 
Ce que vous ne savez pas, c’est que le « global-warming » fait des dégâts dans les esprits : La hausse des températures et les sécheresses intenses ont frappé les cultures britanniques cet été !
Le prix de la pomme de terre a doublé en quelques mois et certains des 10.500 vendeurs de fish & chips britanniques sont menacés de fermeture !
Le drame.
D’autant que même sur le continent, les frites vont raccourcir tellement les récoltes ont souffert.
Du poisson, des frites, une sauce tartare… Le fish & chips, plat devenu traditionnel de la culture anglaise à la place des pies, puddings et sandwichs au concombre, est en danger et ils manifestent leur inquiétude, rien de plus !
Même si le marché du cabillaud se porte bien Outre-Manche, pour rester rentable, les commerçants sont désormais contraints de réduire les portions et d’en augmenter les prix.
En effet, la plupart des régions d’Angleterre n’ont pas eu de pluie pendant plus de 50 jours cet été. Un climat qui a considérablement réduit les récoltes de pomme de terre « qui ne se développe plus au-delà de 25 degrés » rapportait The Guardian…
« Les cultures de fruits et légumes n’avaient pas été aussi sèches depuis 80 ans ». Vendu au prix 7 euros avant l’été, le sac de 25 kg de patate en coûte désormais 14.
 
Chaque année, les Britanniques consomment 170 millions de fish & chips. Un montant équivalent à 1,5 milliard d’euros par an qui risque cette année de diminuer et d’attaquer plus franchement le pouvoir d’achat des sujets de sa très gracieuse Majesté que les économies sur les budgets européens.
Alors on importe à tour de bras.
Sauf qu’à quelques encablures de la date butoir, on craint le pire à Douvres, l’un des principaux points de passage entre UE et Royaume-Uni.
Et désormais, au pied des falaises blanches, sur le front de mer, cela ne suffit pas à calmer les inquiétudes des opérateurs.
Avec des pics à 10.500 camions par jour, le port voit passer 17 % du commerce de biens britanniques, et il risque gros en cas de « Brexit » sans accord : « Tous les jours, l’équivalent de 177 km de trafic passe par ici ! Si soudain cela prend du retard, il y aura des bouchons pare-chocs contre pare-chocs, dans une grande partie du Kent et du Royaume-Uni. Et des manques de nourriture, de médicaments, parce que tout sera coincé ici ! »
La patate, mais aussi l’orge (pour la bière et le whisky, même si pour ce dernier il y a encore des stocks) et plus tard le thé (qui pourrait passer par d’autres voies en provenance d’Asie).
 
Aujourd’hui, 2 % seulement des camions subissent des contrôles douaniers à leur arrivée. En l’absence d’accord, ces opérations pourraient se multiplier, ce qui inquiète les responsables portuaires.
« Si des contrôles sont mis en place, cela risque de prendre plus longtemps. Faute de libre circulation, les chaînes d’approvisionnement britanniques et européennes pourraient être interrompues. »
Au-delà du manque de douaniers et d’inspecteurs sanitaires, les autorités portuaires ont fait leurs calculs : Deux minutes de plus – seulement – par camion engendreraient une trentaine de kilomètres d’embouteillages. Selon une étude récente de l’organisation professionnelle CIPS, ce genre de délais pourrait mettre au bord de la banqueroute une entreprise britannique sur dix.
« Ce ne sera pas deux minutes de retard » s’alarme une autre. « Ce seront des heures et des heures d’attente. »
Coût total ? 1,40 € par minute de retard et par camion !…
Et c’est sans compter la dégradation des produits périssables d’autant qu’il est déjà trop tard pour l’éviter : « Construire un lieu pour faire les contrôles sanitaires sur les produits agroalimentaires prend au minimum un an et demi ».
Alors les « quelques mois » de prolongation à venir… foutaises !
 
Les embouteillages qui se profilent sont d’autant plus problématiques à Douvres que la ville est contrainte d’un côté par la mer et de l’autre par les falaises. Les autorités locales imaginent déjà installer un immense parking sur une portion de l’autoroute M20, à 50 km du port. Elles se préparent aussi à devoir fournir eau, nourriture et toilettes provisoires aux routiers et aux 2,2 millions d’automobilistes annuels, qui pourraient aussi se retrouver en rade.
« Si on a des problèmes pour commercer ici, nos partenaires peuvent se tourner vers 27 autres pays. Ça va frapper la communauté locale et les emplois. Le cœur de notre ville, c’est son port… »
Ça, c’est vu côté anglais. Mais imaginez bien qu’il en va tout autant sur les ports de la Manche et de la mer du nord côté continent.
 
La question, la vraie, la véritable, la seule qui compte, c’est en fait combien de temps vont tenir les britanniques privés de fish & chips, de bière et de thé ?
Avant de devenir ivre (le whisky) de colère…
Les paris sont ouverts.
Conclusion provisoire, les décisions historiques, c’est bien, mais quand l’intendance ne suit pas, c’est un désastre qui se profile !

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