Mardi 16 octobre, à marquer d’une pierre
blanche !
Rendez-vous compte, au moment même où on annonce la
composition d’un nouveau gouvernement (pas si nouveau que ça, mais 4 sortants,
6 changeant de fonction et 8 entrants quand même pour un total de 40 membres :
Un tiers ! C’est du « dosage-millimétré »…), la presse faisait
état de perquisitions chez « Mes-Luches » et d’autres insoumis !
Erreur de minutage ou au contraire opération de
désamorçage ?
Pour l’heure, je ne saurai dire : Ce qui reste
étonnant à mon neurone, c’est que « Mes-Luches » n’ait pas été averti
par quelques « compagnons de combat » (et ses propres
loges-maçonniques : Lâché lui aussi ?).
D’habitude, ce sont des choses qui se font, jusque
même chez « Benne-Allah » il y a encore peu, et ça permet de
« faire le ménage », passer l’aspirateur, planquer la coke et les
préservatifs usagés, voire l’armurerie…
Et le fat, de filmer l’intervention de la brigade
anti-corruption à l’œuvre, nous montrant un vaste appartement cosy : C’est
pas mal de faire carrière-politique, finalement…
Et puis on a eu droit au quart-d’heure de révolte
devant les caméras, sur le trottoir. « Nous
sommes perquisitionnés chez tout le monde. La secrétaire générale du groupe à
l’Assemblée, mes anciens assistants qui ont aussi vu débouler les flics à 7
heures du matin », explique-t-il.
« On leur prend
leurs téléphones, on leur prend leurs ordinateurs. Au siège du Parti de gauche
dont je suis membre, au siège du mouvement la France insoumise », parti dont
il est le président.
Des perquisitions menées par l’Office central de lutte
contre la corruption et les infractions dans le cadre de deux enquêtes
préliminaires ouvertes par le parquet de Paris. La première concerne de
présumés emplois fictifs d’assistants parlementaires européens. La seconde
porte sur les comptes de campagne de « Mes-Luches » pendant la
présidentielle, suite au signalement du président de la Commission nationale
des comptes de campagne et des financements politiques.
Rien de plus légal.
Mais lui y voit un « acharnement »…
« Voilà le début
du nouveau ministre de l’Intérieur et du ministre de la Justice, voilà ce qu’ils
sont en train de faire dans tout le pays, pour intimider et faire peur. Je vous
demande de ne pas avoir peur, et de protester, parce que ce n’est pas de la
justice, ça n’est pas de la police ».
Dans un communiqué, la France insoumise dénonce une « attaque sur la base d’éléments fantaisistes
».
Euh… un signalement de l’autorité comptétente, ce
n’est pas vraiment « fantaisiste » en pense-je.
« Nous ne
méritons pas un déploiement pareil. On croirait l’arrestation d’un gang. Voilà
à quoi sont occupés ces gens », s’emporte « Mes-Luches ».
C’est peut-être le cas, finalement…
« Ne laissez pas
une seule seconde croire qu’on puisse nous intimider », conclut-il.
Et de condamner à l’avance les fruits de la
démarche : On fouille dans sa lingerie, ses petites-culottes, ses
chaussettes-crottées et ils trouvent ça insultant pour sa qualité d’élu, sûr et
certain d’être maltraité pour ses seules convictions politiques.
Au passage il oublie les déboires de sa
cousine-adultérine (« Marinella-tchi-tchi ») à qui on a d’ailleurs
saisi en plus un million d’euros pour des faits similaires (lui n’est pas si
riche…), ceux d’un ex-premier-ministre candidat comme lui à la Présidentielle
où les juges n’ont même pas attendu les perquisitions pour prononcer des mises
en examen, sans même oublier « Bling-Bling » qui n’a pas encore connu
la prison mais a été gardé à vue – chez lui et non pas au ballon – pour des
histoires équivalentes.
Et « Juppette » condamné pour avoir couvert
les mêmes exactions d’emplois-fictifs du temps du « Chi » à la mairie
parigote-sur-la-Seine.
C’est dire si « Mes-Luches » à la mémoire
sélective ou nous joue parfaitement la comédie : Il finira comme
« Michou-Noir », ex-maire de Lyon, sur les planches d’un
théâtre !
Déjà que « Bibi » joue son propre rôle à la
télé…
Imagine-t-on Yvonne (De Gaulle) se donner en spectacle
de la sorte ?
Reste – pour atténuer le coup ou simplement détourner
l’attention –, « les réactions » minables et à chaud du petit-monde
politique :
Pour le secrétaire général délégué du parti « Les
républicains-Démocrates » : Le remaniement ne lui inspire pas « grand-chose » !
Ça tombe bien, on ne lui demande rien…
« Ce qui m’inquiète,
c’est la précision de l’Élysée qui consiste à dire que le cap politique ne
changera pas »
Et pourquoi se gêner ?
« Je ne
veux pas avoir de préjugés sur les hommes (…) ce que je déplore au-delà du choix, c’est la politique qui est menée
et l’absence de lucidité et de réalisme sur une situation qui est
particulièrement préoccupante. »
Hors sujet en somme…
Stéphane Le Folle (P.Soce) : Après le départ de
Stéphane Travert, remplacé par Didier Guillaume au ministère de l’Agriculture, « Stéph-Le-Folle »,
ancien ministre « soce » de l’Agriculture pendant le quinquennat de « Tagada-à-la-fraise-des-bois »
se désole d’une « instabilité ».
Plus généralement, il se dit « un peu pantois » face à un « petit remaniement ». « Tout ça c’est beaucoup de bruit, beaucoup de
temps de perdu à un moment où il faut toujours être présent, la preuve avec l’actualité
dans l’Aude », oubliant au passage le désastre alors en cours du côté de Bastia et de Corti. Mais la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » est loin reconnais-je, à se demander si c’est encore un département de « Gauloisie-impériale » ou seulement une vague colonie sous statut de TOM ?
Trois ministres des « agri-culs » en 18
mois, moi je trouve au contraire que « ça bouge » dans les campagnes …
« Séb.-Che-nu » (Air-Haine) : Le porte-la-parole
de « Marinella-tchi-tchi » affirme de son côté que « c’est la fin du nouveau monde et le retour
du copinage version XXL ».
Pas « co-pine-âge », mais « népotisme »
Et il ajoute que « c’est à la fois un gouvernement de copains et de tambouille
politicienne comme on n’en avait pas vu depuis longtemps ».
Lui, il a encore du cambouis devant les
prunelles : Ça n’a pas changé d’un iota…
Dans son viseur, le nouveau ministre de l’Intérieur « le copain n°1, dont nous demandons la démission
immédiate de la présidence de La République en marche. On ne peut pas être
ministre de l’Intérieur et délégué général du principal parti de la majorité ».
Pas faux…
Toujours selon lui ce ministre-là « est récompensé pour sa discipline, son
copinage, il est, en quelque sorte, un nouveau Benalla ».
Ian Brossat (PCF) : « Je suis choqué de voir qu’Emmanuelle Wargon, ancienne lobbyiste de
Danone chargée des affaires publiques, termine au gouvernement, de surcroît
comme secrétaire d’État à l’Écologie ! », s’inquiète-t-il. « Quand on se souvient des propos de Nicolas
Hulot, qui avait dénoncé l’influence des lobbies dans ce gouvernement, il y a
de quoi s’inquiéter ».
Et puis lui aussi s’en prend au ministre de
l’Intérieur : L’élu communiste dénonce « l’homme fort de ce nouveau gouvernement, qui nous a expliqué pendant
des jours qu’Alexandre Benalla n’était rien d’autre qu’un bagagiste… Je ne suis
pas sûr que ce soit très rassurant pour la démocratie ».
Non, c’était le biographe officieux, tout le monde
sait ça.
Notez que j’ai une nouvelle version : Il
s’occupait des « menus-plaisirs » du quotidien de
« Jupiter » et de sa moitié-à-lui.
Mais bon les ragots, moi, vous savez…
Sauf que nous y reviendrons, parce que finalement,
c’est bien le retour du « Monde d’avant »…
Hervé Morin (Nouveau Centre/Les Centristes) : Le
président de la région Normandie a réagi quant à lui à la nomination de « Jacques-Lyne-Goure-Haut »
dans un grand ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec
les collectivités territoriales. « On
demandait au gouvernement un interlocuteur, car c’était la première fois que l’on
n’avait pas de ministre en charge des collectivités territoriales. Au moins, maintenant,
on a un interlocuteur ».
« Au-delà
du symbole, qui est positif, il faut des actes désormais ».
Marrant pour un type qui reste coincé au barycentre
des centres à en inventer « un nouveau » alors qu’il y en a plein
tout autour de lui.
Ces gars et leur nombril…
Pour « Gilles Le Gendre-parfait » (LREM-même-pas-en-rêve)
« Nous sommes équipés pour écrire
l’acte II de ce quinquennat »
Ah oui ? L’acte premier est terminé, alors ?
Quand donc au juste, je n’ai rien vu !
Il assure que ce gouvernement est « dans le rassemblement » avec
notamment trois entrants issus de trois partis différents (un « centriste
constructif », un « Menuet-Valseur » et un
« MacMoDem »). « Cela fait
mentir tous les esprits chagrins qui pensaient depuis 15 jours qu’on était
incapable de poursuivre la logique politique qui nous anime depuis deux ans. À
savoir rassembler le plus largement autour d’un projet clair, qui ne changera
pas, pour lequel nous avons reçu un mandat de la part de nos concitoyens il y a
18 mois ».
Moi je veux bien, mais le projet, ça reste un
catalogue de promesses, dont certaines ont été piétinées et d’autres reportées
aux calendes-Grecques…
Alors bon, un peu de modestie, STP.
En fait, ce qui ressort assez bien, finalement c’est
que ce remaniement est un petit chef d’œuvre d’orfèvrerie. De l’architecture au
cordeau, de la mécanique de haute précision.
Et c’est révélateur des objectifs de
« Jupiter » !
Je vous explique : D’abord il s’agissait pour lui
d’endiguer la dynamique de son premier des « sinsistres » qui
apparaissait au fil des jours comme un vice-président.
« Éd-le-Placide », qui aura eu la peau de
« Colombe » et de « Hurle-haut » plus quelques autres sans
tirer un seul coup de feu, était sur tous les fronts, dans les commissariats, à
l’Assemblée, auprès des sinistrés des inondations de l’Aude. Il occupait le
terrain avec empathie, détermination, élégance, comme si la double casquette de
Premier ministre et de patron de Beauvau lui allait comme un gant.
Et voilà qu’il réclamait à bas bruit, en coulisses,
l’air de ne pas y toucher, la nomination de son ami « Dard-à-la-main »
au poste de grand Sachem de la police, en remplacement du « le fugitif »
?
En choisissant finalement, en toute logique, le fidèle
d’entre ses fidèles, le Grand-Vizir des « Marcheurs-même-pas-en-rêve », « Jupiter »
a clairement fait passer le message « C’est qui le patron ? » à ceux
qui le croyaient fragilisé par l’effondrement de sa popularité (et la désertion
des « pressentis »).
Le pilote est toujours dans l’avion élyséen. Il l’est
tellement qu’il a concocté un gouvernement de combat pour les échéances
électorales à venir. Il l’a fait en consultant beaucoup, et surtout « Bébé-roux »,
me semble-t-il, le vieux briscard de la carte électorale, qui n’est décidément pas un ami du
« premier-des-sinistres ».
Ce rapprochement ostensible avec le patron en réserve
de la République (pour avoir déjà été viré pour cause de grande-gueule) mais toujours influent est aussi une manière de dire à ceux
qui font les yeux de Chimène au locataire-précaire de Matignon, qu’il est
« sans troupe ».
Une façon seulement : Le jour où les « Juppétistes »
mobiliseront, j’en serai et par un prompt-renfort nous… « en arrivant au
port ».
Les jours de tempêtes électorales approche,
européennes et municipales, et « Jupiter » devra s’appuyer sur la
« Gauloisie-des-territoires », des élus, trop négligés durant sa
première partie du quinquennat. Il le sait, il ne gagnera pas sans eux : C’est lui l’isolé !
Seul, vous dis-je, face aux hordes populistes, il aura
besoin de cet électorat silencieux et inquiet.
« Il faut
qu’il mette les pieds dans le crottin, mais sans en rajouter lui-même. Sans se
mettre à chausser des bottes et à patauger les cours de ferme » en
disait depuis quelques temps son entourage : D’où la promotion de « Goure-Haut »,
sénatrice, femme de terrain respectée, proche de « Bébé-Roux », à la
tête du tout-nouveau tout-beau grand ministère des Collectivités Territoriales.
Mais aussi de l’ancien patron des sénateurs
socialistes, au ministère de l’Agriculture. Ce dernier, réputé proche de « Menuet-Valse »
le Catalan, fut aussi conseiller de « Calva-ni »
sous le gouvernement de « Tonton-Yoyo », et président du Conseil
Général de la Drôme durant de longues années.
Donc un bonhomme ayant une grande connaissance du
monde rural et des élus locaux.
En d’autres termes, « Jupiter » conforte sa
majorité en grignotant çà et là un nouvel arrivant extirpé des maisons « LRD »
et « P.Soce », à la marge certes, mais il poursuit finalement sa
stratégie d’érosion des partis traditionnels : C’est ce qu’il vient d’expliquer à la télé en direct du JT hier soir (on y reviendra), mais entre les lignes de son propos.
Bien obligé : Il est tout seul à la tête de son
Olympe, on l’a déjà dit.
Les échéances électorales qui l’attendent sont
chargées de nuages noirs. Après les démissions ubuesques de deux de ses ministres
les plus emblématiques, il lui fallait resserrer les rangs. Remettre un peu de
discipline dans les couloirs et allées du pouvoir.
Est-ce qu’il en sera fait ainsi ou est-ce que ça va
partir en vrille comme pour le premier gouvernement de son quinquennat ?
C’est à suivre, naturellement, mais c’est bien essayé
et les « fats » à qui ça ne plaît « pas bien », cités
ci-avant, peuvent toujours gueuler : C’est comme ça et pas
autrement !
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