En
tout cas, clairement un tournant !
Je te vous cause, bien naturellement, de « Jupiter », qui se serait aussi pris une avoinée de « Bibi » ! La semaine
dernière, ça eut été un véritable vaudeville de pacotille jusqu’à la veille au
soir du « conseil des sinistres ».
Avec une passation de pouvoirs entre « l’intérimaire » et le
sortant de la place Beauvau particulièrement glaciale.
Depuis, je suppose que vous avez un nouveau gouvernement, mais comme je
n’ai pas suivi, on en causera une autre fois.
Et votre « Gégé-la-Colombe » repartait à Lyon se faire élire par
le maire démissionnaire (lui aussi !), alors même qu’on le disait fatigué
et seriné par sa « moitié-à-lui » qui souhaitait le faire revenir
fissa dans ses foyers…
Un peu contradictoire : Si le vieillard est fatigué, pour quelle raison
il repart au combat – électoral – de « dans-deux-ans » ?
Hein, et puis les européennes, c’est l’année prochaine.
D’ailleurs au passage, je me suis « replayé »
« Marinella-tchi-tchi » dans l’intermède. Quelle évolution !
Elle ne veut plus sortir de l’Europe ni même de l’Euro (hein, la leçon de chose
britannique fait ses effets même chez les europhobes, au fil du temps, après la
Grèce, la « Ritalie » et quelques autres…) mais bâtir une Europe des
Nations !
Que c’est beau, que c’est beau…
Revenons à notre démissionnaire, je te vous dire : Je ne supportais
pas trop sa tronche de « croquemort », celui des planches de Goscinny
dans « Luky-Luke », mais ce n’était pas un si mauvais
« sinistre » de l’intérieur que ça : On a connu pire, même si
personne n’a jamais égalé le « cousin-Pasqua ».
(Vous n’étiez pas né ? Il avait une trogne de patibulaire pas
croyable et l’accent rocailleux de sa vallée, formé à la vente du pastaga de
contrebande marseillais qui étaient assez géniaux : À chaque fois qu’il
ouvrait la bouche devant un micro, c’était pour dire une ânerie – des ânes de
sa vallée Corsa, naturellement – sur le ton des évidences ! Magnifique…)
« Gégé-la-Colombe », c’était plutôt pour nous faire savoir tout
le sérieux qu’il mettait à remplir sa charge : Plutôt tristounet.
Sait-il rire au juste ?
Peu importe.
Tout comme « Nico-Hurle-Eau » et la petite
« Fesse-aille », il claque la porte.
Mais lui, c’est style Feydeau : « Attention, je vais
partir ! » ; « de toute façon, je partirais » ;
« j’en ai marre, on ne peut plus Lui causer » ; « je me
casse » ; « il n’a pas accepté ma dém’ » ; « je
la lui retourne, mais si on a besoin de moi, j’assumerai jusqu’au
bout » ; « z’ont pas trouvé mon remplaçant » ;
« ah si, c’est Phiphi qui s’y colle et fait la gueule, alors, bye-bye les
meks : j’me tire ! »
Difficile de faire plus drôle : S’il ne sait pas rire, il ne manque
pas d’humour, finalement…
Et d’en rajouter : « On quitte
toujours ce ministère avec regret (un regret ou des regrets, je ne sais
pas…), car c'est un beau ministère. Il y
a des gens qui sont extraordinaires : les policiers, les gendarmes, les
sapeurs-pompiers. J'ai pris énormément de joie à être à la tête de ce ministère
», s’est-il épanché, parlant au passé de son passage Place Beauvau avant même
que cette démission ne soit remontée au sommet de l’État.
Notez que les concernés en restent consternés, eux qui se font caillasser,
agresser, vilipender et qui n’osent toujours pas aller perquisitionner les
« caves-à-tournante » dans les « no-go-zones » : Ils
préfèrent flasher le citoyen « solvable » et demandent des renforts
via leurs syndicats…
Et « Jupiter », dont le « sinistre » avait été un
soutien historique, allant jusqu’à chialer à grosses larmes le jour de
l’investiture aux « Palais de l’Élysée », n’a pu que prendre acte de
ce départ mené aux forceps.
Au suivant de rouvrir tous les dossiers encore chauds !
« Jupiter » est splendide : Un, il lui renouvelle
publiquement sa confiance dans l’intermède – effectivement, la règle
républicaine (et de bon sens) veut qu’on ne mette jamais à la tête de ce
ministère qu’une personne de « totale-confiance », car c’est là que
tous les « bruits & rumeurs » aboutissent et qu’il s’agit d’aller
vite. Et puis ça se termine par un communiqué où « Jupiter » confirme
lui garder « toute son amitié ».
Les nuances, vous savez, les nuances…
Un peu mon n’veu : C’est lui qui a travaillé à le faire
« dieu » avec toutes les fratries maçonniques dans son sillage.
Il y aurait eu plus de 500 « frères », de toutes obédiences, dès
avant le premier tour des présidentielles de l’année dernière, réunis autour du
« Cercle Camille-Desmoulins » pour soutenir, que dis-je, appuyer la
candidature de « Manu », grâce à leurs réseaux dans la presse, les
médias, le monde « politique » et financier…
Et « Gégé-la-Colombe » est « maçon » depuis 1989,
initié dans la loge parisienne « Droiture et Solidarité » affiliée au
Grand-Orient. Il ne s’en cache même pas depuis 2011…
Mais deux, et c’est formidablement drôle, on vous raconte que la rupture
entre les deux hommes est profonde : « La
distance entre eux s’est installée bien avant l’affaire Benalla ». Ah
bon ?
Avant sa resucée du consulat de LA et demain celle du rectorat de Versailles…
Et puis quelques autres passées inaperçues.
Attendez donc : La maçonnerie « opérative » ne fonctionne
que comme ça, en « réseautant ». C’est exactement le même
« népotisme »… entre frangins !
Voilà qui me surprendrait qu’ils soient « surpris »…
Alors certains évoquent une relation bien plus dégradée : « Ils ne se supportaient plus », estime un
observateur.
Voilà autre chose : Le « manque d’humilité » ou encore
autre chose ?
Parce que l’arrogance, ça n’a jamais empêché les mégalomanes de parvenir
aux sommets du pouvoir, au contraire…
L’affaire « Benne-Allah » aurait servi de révélateur des
tensions entre l’Élysée et le ministère de l’Intérieur.
Ah oui ?
Nous y voilà ?
Le premier flic de « Gauloisie-fliquée » ne peut effectivement
pas ignorer qu’on a encore vu le sieur « Benne-Allah » à Londres la
semaine dernière : Il est peut-être chômeur et mis en examen, il sort du
territoire comme il veut (et y revient sans être inquiété), toujours actif à…
on ne sait pas quoi.
Revenons-y donc une énième fois (que ça en devient de plus en plus
pénible).
Les zones d’ombre relatives au « sieur » sont nombreuses et,
dans la foulée, il y a au moins deux choses marquantes : 1 – Ils se sont
tous débinés quand il a s’agit de couvrir « le patron » posté sur son
Olympe et le seul qui est allé (le « porte-la-parole ») il s’est fait
jeter comme un malpropre ; 2 – Il a quand même fallu plus de deux mois et
demi pour « lâcher » la bombinette de l’agression du 1er
mai, alors que toutes les hiérarchies semblent, après coup et dans votre dos,
avoir été très au courant…
Là, je te vous le redis, ça m’interpelle !
Normalement, dans une démocratie qui se respecte (au moins en
Europe-occidentale), il ne faut pas huit jours pour que ce genre de chose
s’étale au moins dans les colonnes du « Canard-déchaîné ».
Non, là, deux mois et demi…
Ni le volatil-palmipède, ni les « Média-part », ni encore moins
« Libé-ce-torchon », voire « #Charlie » n’ont pipé mot.
Idem en Helvétie, en UK, en Wallonie et encore ailleurs (Russia-Today,
CNN, etc.).
Comment ne pas y voir autre chose que le « poids des réseaux »,
le « choc des solidarités fraternelles » ?
C’est « Le Monde » (cet autre « torchon » : C’est
personnel, rien à voir avec leurs « honorables-correspondants » et
autres pigistes qui y bossent) qui a dû se toucher pendant plus de deux mois
pour accoucher du bidule.
C’est que ça a dû fermement « plancher » sur le sujet dans les
milieux « maçons » : Faire ou ne pas faire ?
Brûler ou non les l’idole passée ?
Plus de deux mois pour décider de lâcher « Jupiter » !
On n’est plus dans une affaire « politique » ou même « métaphysique »,
où se jouent des égos hypertrophiés ou des lignes « partisanes »
: On est probablement à la limite de la frontière
« vie-publique/vie-privée ».
Et je dois vous avouer que chez les tabloïds de sa très gracieuse majesté
britannique – c’est vrai que je suis parti « au large » un peu après
– on préfère faire les manchettes sur Megan, pas sur la
« vie-des-bêtes » continentale, c’est plus vendeur.
Donc, ils ont fini par le « lâcher » et eux lâcher leurs infos.
Mais ça reste « maîtrisé » : Pas de débords sur les virées
nocturnes de « Jupiter » (il ne sort plus, mais reçoit des
visiteurs), ni même de filature de celle qui en sort tous les soirs avant
d’aller se coucher, la « tendre Bibi ».
Vous ne saurez pas, jusqu’à ce qu’on chope l’un ou l’autre sur un scooter,
un casque sur le crâne ou dissimulé dans une Burqa…
C’est quoi, ce coup-tordu-là ?
Eh bien serait-ce juste et seulement un avertissement, un lourd
avertissement, une sorte de coup de semonce ?
Faire savoir à « Jupiter » qu’il a « missions à
accomplir » et qu’il est comme tous les autres, mortel !
C’est là où j’en reste épaté : Quelles « missions » ?
Quid de ses superpouvoirs jupitériens ?
Un, je
vous rappelle ce post (certes, un roman, mais assis sur des réalités qui étaient en
« information ouverte » jusqu’en juillet 2017. Après, ma foi…),
puisque j’avais pu les repérer : « Jupiter » sait qu’il n’est
pas éternel, forcément, même si quand on reste jeune, ce n’est pas si urgent
que ça…
Deux, vous le
savez depuis le mois de décembre 2017, ses « parrains » ne sont pas que
« frangins-trois-points », mais on les retrouve aussi dans le
« groupe Bilderberg » et même chez la « Trilatérale » (les
« financiers-occultes »).
Souvenez-vous, il a déçu à Davos, avec deux discours divergents dans un
seul et même exercice (en anglais et en gauloisien-natif), il ne va pas assez
vite dans les « réformes en profondeur », même si le chemin parcouru
reste impressionnant pour un béotien comme moi (code du travail, réforme du
volet social en cours, privatisation de la SNCF, etc.), il patine sur l’Europe
et dans les relations avec la Syrie et ses voisins, et surtout, il ne s’attaque
pas à la mère de toutes les réformes : La réduction du train de vie de
l’État (et de son champ de compétences), au contraire, il en rajoute !
Mais, trois, ce qui reste probablement le déclencheur, ça reste les
travaux sur la réforme de la constitution : Avortée !
D’un coup.
Justement dans le sillage de ladite affaire du 1er mai.
Un hasard ?
Pensez donc !
En bref, « ils » ont préféré « le lâcher » plutôt que
de le laisser faire sur ces sujets.
À lui de « rebondir », ou de s’effondrer.
À moins que, à moins que… on s’aperçoit, mais un peu tard, qu’il n’a rien
de l’enfant de chœur qu’on nous chantait comme « le gendre idéal » et
que ça reste un intrus intolérable dans les cénacles « bien-pensants »,
je veux dire presbytériens, luthériens, baptistes et même anglicans (que des « hérétiques
huguenots »…).
Chez les feuj’, je ne vous raconte même pas comment on traite les gays et
autres « déviants ».
Notez que, chez les mahométans, on s’en contre-cogne le coquillard…
Comme chez les « papistes » ou on préfère détourner le
regard : Une sombre habitude.
En attendant, c’est bien un tournant : Maintenant et désormais, « Jupiter »
est seul. Il perd ses « parrains », il a perdu son « totem »
« Hurle-eau », les autres vont lui sucer le sang jusqu’à la moelle (j’ai
dit le sang, pas autre chose) et les plus ambitieux songent déjà à se recaser.
Et si finalement « Jupiter » n’aura été qu’un « épiphénomène »,
une comète dérisoire dans le paysage politique du pays ?
Il a loupé son « coup d’État » et, à moins qu’il trouve la
ressource d’y revenir (comment et avec qui cette fois-ci ?), on peut considérer qu’il est mort…
Parce que je reviens une dernière fois sur le déroulé de l’affaire « Benne-Allah » :
Et si c’était bien un coup à trois-bandes fomenté par ses anciens « amis »
qui ne toléraient plus ses dérives ?
Passionnante étude de cas…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire