« Brief Answers to the Big Questions »
Qu’est-ce qui était le plus important à London ce week-end ?
Les trois-quarts de millions de manifestants amassés entre Westminster et
la Waterloo station – qui de toute façon ont peu de chance d’être entendus
sinon écoutés – ou le bouquin de Stephen pas encore traduit en
« Francilien-natif » : Je ne sais pas, mais en attendant, avec
mon rosbif-scolaire-antique-des-montagnes, j’ai eu comme un peu de mal à
comprendre de quoi il retournait dans les deux cas.
Ma « raison » mise à rude épreuve.
Même si les titres des journaux, les mots-clés et les slogans, ça va
encore…
On reviendra probablement sur l’inextricable situation relative au « Brexit ».
En revanche j’ai compris que flobalement le célèbre physicien cloué par la
maladie se proposait de répondre aux questions que lui posaient le plus souvent
ses interlocuteurs.
Rien à voir avec le « Brexit », et pour faire court, il en
ressort au moins quatre affirmations :
– « Il existe des formes de vie
extraterrestre intelligente ».
Personnellement, je n’en ai jamais douté.
D’abord parce que « Jean-Marc » traduit – quand il le peut – les
extraits de la « Gazette Galactique » qu’on reçoit de temps à autre
et encore, seulement les blagues sur les Ummos, les Kameulfs et quelques autres.
Mais la planète n’est pas toujours livrée et quand elle est dans la
tournée, j’ai parfois du mal à m’en procurer une copie.
Ensuite, quand je vois le chat de « ma logeuse » (qui est une
chatte, détail que j’ignorais), je me dis que l’intelligence prend tellement de
formes différentes qu’il n’y a aucune raison qu’il n’y en ait pas d’autres
ailleurs, même hors de portée.
Pensez donc : Si un chien peut émettre une trentaine de sons
différents, un chat peut vous en faire une centaine (alors que je n’ai que 200
mots pour ma part…).
Et puis ça « parle » aussi avec ses clignements d’yeux, les
mouvements de sa queue, de son dos, de ses moustaches, des oreilles (pas moins
de 30 muscles pour ça), de tout son corps y compris ses pattes de velours et
ça comprend toutes les langues humaines !
Alors que moâ, j’ai tant de mal…
De toute façon, on découvre même une forme élaborée d’intelligence chez
les feuillus et autres herbacés.
Alors, hein… rien d’impossible, au contraire !
– « D’ici 100 ans nous serons
en mesure de voyager n’importe où dans notre système solaire »
Là, il retarde un peu : On envoie déjà des instruments jusqu’aux
confins dudit système solaire avec lesquels on parvient encore à
dialoguer !
Mais peut-être veut-il dire qu’on enverra des humains jusque sur les
planètes éloignées et qu’en plus, ils reviendront.
Peut-être, mais à condition d’y envoyer avant toute chose des robots,
histoire d’ouvrir la voie…
Parce que bon, l’intérêt d’aller vivre sur Mars ou Pluton me semble assez
limité pour un « homo-sapiens-sapiens » normalement constitué et ne
vaut pas un bain de mer sur les plages de Balagne.
À moins qu’on y envoie « Mes-Luches »,
« Marinella-tchi-tchi », « Trompe-le-cinglé »,
« Kim-tout-fou », « Assad-le-chimique »,
« Poux-Tine-l’asperger » et quelques autres du même acabit pour qu’ils
s’expliquent sans nous, mais alors justement sans ticket de retour…
« Cheminable » voulait même ouvrir une autoroute jusqu’à Mars…
Ok, mais alors à sens unique.
– Plus intéressant : « On
ne peut exclure que voyager dans le temps soit possible » !
Évidemment et j’en fais même les thèmes de mes derniers « romans-d’été » (que ça me pose quantité de
problèmes de cohérence), à des degrés divers depuis au moins quatre ans.
Et jusqu’à vous donner des « détails » technologiques
« passionnants ».
Il faut dire que ce n’est pas moi qui ai commencé, mais bien le viol de
mes posts de 2008 (repris ici à la date de leur
parution première).
Comme je ne peux toujours pas les faire disparaître (d’ailleurs je
n’essaye même plus, d’autant que j’ai perdu les codes d’accès dans mes
« absences-cognitives »… eh oui, les effets de l’âge-avancé pour moi
aussi ! Tout arrive…), c’est qu’ils sont mis en ligne « après moi »,
après mes passages sur la plateforme internétique.
Pourquoi pas dans « le futur » ?
Et puis on a déjà d’autres traces d’événements visuels dont les effets
précèderaient les causes…
Alors tout est possible notamment depuis qu’on n’explique toujours pas que
des phénomènes d’intrication de particules dépassent largement la vitesse
limite ultime de la lumière…
– Enfin, deux affirmations en une seule : « Dieu n’existe pas, personne ne dirige l’univers » !
Voilà un amalgame prodigieux…
Qu’en sait-il puisque justement personne n’a trouvé Dieu dans ses
équations ?
Même le Pape est incapable de démontrer Dieu…
Mais c’est une assertion en pleine contradiction avec le mot d’Albert
Einstein : « Dieu ne joue pas
aux dés ».
Bon c’est vrai, c’est un peu-beaucoup une extrapolation de ma part, te
vous avoue-je volontiers (sans même la présence de mon avocat).
Pour comprendre, il faut rappeler qu’Einstein ne croyait pas en dieu et
que son souci, dans cette affirmation, ne concernait nullement les croyances
religieuses, contrairement aux apparences, mais les théories physiques qui
commençaient à dominer, en particulier dans la physique quantique naissante et
dans celle développée par « l’école de Copenhague », à la suite de Bohr,
Heisenberg et autres physiciens de leur bord et calibre.
Cette célèbre phrase d’Albert Einstein a été lancée au congrès Solvay de
1927 (« Gott würfelt nicht ») et Einstein exprimait ainsi son opposition à
l’interprétation probabiliste de la mécanique quantique par ladite « École
de Copenhague ».
Pourtant, elle a été étayée par la suite…
La deuxième partie de l’assertion du génial britannique est probablement
plus vraie que nature : « Personne
ne dirige l’univers ».
En revanche l’univers obéit à des règles, des lois que les physiciens et
astrophysiciens découvrent – on devrait dire « redécouvrent » pour
préexister – tous les jours.
Il n’y aurait pas d’univers, ces règles et lois existeraient quand
même !
Le nombre Pi (ϖ) est ce qu’il est, reste parfaitement invariable partout
dans l’univers (et même hors de l’univers) et commande toute les géométries.
Il serait infinitésimalement différent de ce qu’il est et on finirait avec
des roues carrées.
Les planètes, les galaxies, je ne te vous raconte même pas dans quel
état elles tourneraient !
Et c’est justement aux chercheurs de « retrouver » ces règles,
lois et constantes…
Dont Stephen Hawking.
Autrement dit, en affirmant cela il se coupe un bras (il n’en avait plus
trop l’usage), se tire une balle dans le pied (qui lui servait à rien), jusqu’à
se nier lui-même.
Aberrant.
C’est qu’il y a un autre sens (qu’il faut que je découvre, peut-être en
lisant le laïus).
Le sens qu’il n’y a jamais eu de « volonté », de
« plan » ou de « Grand architecte » de l’univers.
Et ça, c’est probablement vrai.
Ni un hasard (les dés d’Einstein), ni une nécessité (divin ou autre).
Un « truc » sui generis
en diraient les juristes (à qui ce genre de situation reste coutumière) et qui
fonctionne assez bien, sans « plan » ni « volonté », mais
avec les « incontournables » préexistants (comme le nombre Pi).
C’est là, on ne sait pas pourquoi, mais c’est comme ça.
Aucune cause, mais des effets bien réels, coordonnés, cohérents, qu’on
vérifie tous les jours… (seulement pour qui s’en donne la peine).
Un « truc » probablement né de la « Singularité initiale »,
le « Big-Bang ».
Il aurait pu ne jamais exister, mais il existe : La preuve, nous
sommes-là !
Alors « divin » ?
Là, on entre dans le domaine de la croyance puisqu’on n’aura jamais
d’explication logique à ce qui « sui
generis ».
Mathématique, logique et même religieux ou seulement juridique
d’ailleurs : C’est sa nature.
Autrement dit, on peut se passer du « Divin-créateur » pour
connaître tout du réel.
Là, je le rejoins assez bien.
Toutefois, personnellement je note que le « fait religieux » qui
suppose « divinité », « alpha et oméga », etc., reste
incontournable dans le quotidien.
Y’en a même qui massacrent allègrement en son nom supposé…
Ça, je le sais, parce qu’on en a encore plein les colonnes de vos
journaux, presque tous les jours : C’est vérifiable.
Et des divinités, à chaque fois que l’homo-sapiens-sapiens est passé sur
une planète, il en a inventé quantité depuis l’âge préhistorique jusqu’à nos
jours en passant par l’Antiquité et l’ère-préhistorique : On en a encore
les traces là aussi.
Le « fait religieux » est donc lié à l’Homme.
Est-ce que les animaux, les arbres, les plantes, le plancton, les microbes
ont un ou plusieurs dieux ?
Probablement que non : C’est donc un phénomène typiquement humain !
Et dire que ça n’existe pas, c’est encore une vaste konnerie (même de la
part d’un britannique, aussi génial fut-il).
Pour aller au bout du raisonnement, si Dieu est bien une invention
humaine, de son intelligence, ça n’empêche aucunement qu’il n’existe pas, au
contraire.
Jusque-là, tout ce que crée et invente l’homme existe, y compris les
pyramides (et l’empreinte environnementale de l’activité humaine entre
autre) : Personne ne peut en douter.
Or, puisque la forme géométrique de la pyramide existait déjà avant
l’Univers lui-même (comme le nombre Pi), Dieu tout autant…
Et on Lui attribue bien les propriétés que l’on veut : On entre dans
le domaine de la croyance.
Si on veut Dieu infiniment miséricordieux, Il l’est incontestablement.
Si on vous explique que Ses voies sont impénétrables, elles le sont
également.
Si on vous dit qu’Il est sans pitié envers les mécréants, Il le sera…
Une façon élégante de reconnaître le caractère sui generis de toute la création.
Car, pour faire court, il n’y aurait pas l’Homme et sa prodigieuse
capacité d’abstraction, même Dieu n’existerait pas, univers ou non.
Aussi simple que cela.
Et puis il devrait peut-être reconnaître que l’idée est fertile. Au moins
autant que l’idée qu’un trou noir puisse mathématiquement émettre un
rayonnement alors qu’en principe – c’est sa définition – ça lui est impossible.
C’est même l’idée, l’intuition, la réponse au questionnement de Stephen
Hawking sur le sujet qui lui a permis de faire avancer la connaissance de notre
univers.
Et de quelle façon limpide, en plus…
Même moi, je crois avoir compris !
L’idée de Dieu est tellement fertile qu’on en a fait des religions.
Et regardez donc ce qu’elles deviennent au cours de l’Histoire de
l’homo-sapiens-sapiens : Des divinités qui se contrarient mutuellement
dans l’Olympe Grec (égyptien, romain, celte ou scandinave), forniquent avec des
mortels qui sont leurs jouets et distractions, à un Dieu unique qui
n’intervient plus dans le devenir des destinées humaines depuis des siècles et
des siècles…
Au passage, Celui-là aura tué les fées, les elfes et les trolls de nos
forêts (hors l’Islande où on s’en méfie encore) et jusqu’à nos sorciers et
sorcières (hors en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » où les Mezzari font
encore les morts comme les chamans font les liens entre les humains et le monde
des esprits sous d’autres latitudes).
Le trait commun de toutes ces « connaissances », scientifiques,
cultuelles et rituelles, eh bien ça reste justement l’Esprit.
Quelques-uns « persistent » un temps avant de se fondre dans une
vaste communauté.
Les chrétiens appelaient ça, il y a déjà 20 siècles, la communauté des
saints.
Une puissance qui dépasse l’intelligible, puisqu’un petit bout est tombé
sur la tête des apôtres un jour de Pentecôte… « Et ils se sont mis à parler toutes les langues… »
Essayez donc de faire la même chose même après avoir fumé de la mauvaise
herbe… Vous m’en direz des nouvelles.
Au pire ça donne des personnages bibliques ou Mahomet soi-même.
Au mieux, quand j’évoque le Christ, même par la pensée, même à jeun et
parfaitement « clean » (en anglais ou au francilien-natif), par la
seule force de l’esprit, Il est là !
Et parfois, il y en a même qui guérisse jusqu’à Lourdes (et encore
ailleurs).
L’Esprit, saint ou non.
Stephen Hawking avait pourtant cette donnée…
Paix à sa mémoire.
Et merci d’être passé : Probablement que ce n’était non plus pas par
hasard…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire