Voilà
une question qu’elle est d’importance !
Surtout pour un obsédé comme moi !
Ce n’est pas que je compte m’offrir un voyage aller-retour autour de la
Lune comme il a été récemment vendu à un milliardaire. Même si je peux encore
m’endetter, je ne pourrais probablement pas rembourser avec mes très faibles
revenus pour le temps qu’il me reste à vivre…
C’est surtout que d’aller en apesanteur pour « tirer un coup »,
c’est valable pour mes romans, mais vraiment, ça n’a aucun intérêt quand on
peut faire aussi bien sur notre bonne vieille planète.
Ceci dit, la question se pose : Les missions spatiales habitées vers
Mars devraient avoir lieu dans les années 2030 et le vol aller-retour devrait
durer plus d’un an. Dans ces conditions, outre la question des « poubelles »
qui débordent (on y reviendra), reste que le sexe dans l’espace devient plus
qu’une probabilité.
Ce sujet est pour le moment mis de côté par les agences spatiales, mais de
nombreux amateurs et spécialistes se sont intéressés au problème.
Et jusque-là, même la filmograpghie-pornographique n’a pas encore abordé
le sujet, me semble-t-il.
De toute façon, sauf
exception, aucun réalisateur n’a su reproduire devant une caméra les effets de
l’apesanteur.
Alors des ébats torrides, je ne vous raconte même pas…
Effectivement, le voyage vers Mars, c’est pour demain, ou presque. Les
scientifiques estiment que la première navette partira en 2030 mais sans se
poser au sol, car la manœuvre est trop délicate. Les astronautes devraient donc
poser le pied sur Mars autour de 2040.
Quelle que soit la forme du voyage, l’équipage mettra entre six et huit
mois pour faire le voyage, et passera un mois sur place. Une mission longue,
qui requiert beaucoup d’organisation, puisque c’est toute la vie quotidienne
qui doit s’organiser dans un vaisseau de quelques mètres carrés : La
nourriture, l’hygiène, le travail et… et le sexe !
On n’est pas hyper-buildé et testostéroné à mort pour rien dans les milieux
hyper-sélectif des astronautes…
Le sexe dans l’espace ? Ce serait une première : « Il y a eu des missions spatiales longues,
mais je pense que l’on peut dire qu’aucune relation sexuelle n’a jamais eu lieu
dans l’espace », m’assure-t-on.
Je ne suis pas si sûr, mais on en dit que « c’est un petit milieu ».
« Si c’était arrivé, ça se saurait.
Au moins une personne n’aurait pas pu s’empêcher de le dire. »
Euh, qui donc, là ?
La réalité est toute autre : La « pompe manuelle de sécurité », reste
tout simplement très populaire dans l’espace !
Par conséquent et jusqu’à ce jour, la sexualité en mission se serait
plutôt pratiquée en solitaire.
Il y en a au moins un qui en parle : C’est Romain Charles qui en a
fait l’expérience lors de la mission Mars-500. En Russie, il a vécu confiné
avec 5 autres volontaires pendant 500 jours dans un espace de 180 mètres
carrés. Pour gérer la sexualité dans ces conditions, il dit avoir utilisé « la
PMS » (la Pompe manuelle de sécurité).
Une manière imagée de parler de masturbation.
La formule est très répandue chez les astronautes, confirme-t-on à l’Esa.
Du coup, le sexe dans l’espace à deux (ou plus) reste un territoire
inexploré et sans précédent. Si dans votre imagination, vous vous imaginez
léger comme l’air, en apesanteur avec votre partenaire, avec des possibilités
infinies, la suite devrait vous ramener à la réalité : Si les ébats en
apesanteur sont un fantasme récurrent, le sexe dans l’espace fait partie des
sujets les moins étudiés par les agences spatiales.
Dommage…
« Il n’y a pas d’étude financée à ce
jour sur le sujet », confirme-t-on.
Les agences spatiales seraient-elles trop prudes ?
L’explication est ailleurs, pour le docteur Thu Jennifer Ngo-Anh, chargée
de l’étude des risques pour la santé humaine dans l’espace à l’Esa.
La coquine estime qu’il y a des problèmes plus importants à régler :
« L’espace n’est pas vraiment un
environnement fait pour les êtres humains. Il y a beaucoup de risques. »
Pour les médecins, qui doivent anticiper ces risques, l’urgence est
ailleurs : Les dangers des radiations, de l’approvisionnement en eau potable ou
des problèmes musculaires des astronautes.
Autre explication possible, c’est le financement des agences par l’argent
public. « La Nasa est financée par
l’argent des contribuables. Comme les sénateurs et les présidents, les
astronautes sont des représentants de l’État très exposés. Un rapport sexuel ou
une entorse à la morale ne serait pas facilement pardonnée. Cela ferait les
gros titres. Il y aurait des coupures dans le budget. »
Et surtout, conséquence directe pour les astronautes : « Les personnes impliquées ne repartiraient
plus jamais dans l’espace », écrit une autre « coquine », Mary
Roach, dans son livre Packing for Mars.
Toutefois, sans l’aide des agences spatiales, des scientifiques,
journalistes et amateurs se sont heureusement penchés sur le sujet. Ce qui nous
permet de dessiner les contours d’un rapport sexuel dans l’espace.
Du point de vue masculin, l’érection fonctionne plutôt bien dans l’espace.
« Sur le plan pratique aucun problème. Ça
n’empêche pas la fonction érectile matinale » nous dit-on (Je ne sais pas,
je n’ai pas encore essayé).
Mary Roach est allée jusqu’à décrire dans son livre le comportement du
sperme en apesanteur, grâce à un rapport sur les propriétés des liquides en « 0-G »
(pour zéro gravité). « Un flux de lait
forme rapidement une sphère parfaite », écrit-elle de manière imagée.
Rigolo comme tout, finalement…
« Ce n’est pas le sexe qui est
important, mais ses conséquences », nuance un autre : « Une grossesse par exemple, pose un problème
éthique. Imaginez si on doit réaliser une IVG dans l’espace. C’est un risque
médical énorme. »
C’est pourquoi « on remarque une
tendance à un vieillissement des astronautes dans les missions de l’ISS. Le
sexe est moins présent, ils ont une vie de couple plus stable »,
avance-t-il.
L’étude du risque de grossesse n’est donc pas à l’ordre du jour pour les
équipes médicales des agences l’Esa.
Et pourquoi envisager un IVG ? Personne ne sort « couvert »
dans l’espace ?
Pour moi, une grossesse et une naissance sur une trajectoire Terre/Mars
pose évidemment un autre problème, bien plus grave : Quelle sera le signe
astrologique du nouveau-né ?
« On est conscient que quand on sera
à 5-6 ans d’un voyage, il faudra faire des études là-dessus. Et sans doute
embarquer des sextoys, des films pornos et des préservatifs. Cette question
sera forcément l’objet d’étude pour savoir quel est le problème et quelles sont
les solutions », conclut un astronaute.
Et heureusement, pour éclairer le sujet, en 2015, le site PornHub a
cherché à réunir 3,4 millions de dollars pour tourner le premier porno de
l’espace, mais sans succès.
Or, « on » admet avoir été approché par des sociétés de
production pour tourner un film X lors des vols en « O-G » de l’entreprise « Novespace ».
Une demande qui a toujours été refusée… jusqu’au jour où il faudra bien faire
avancer la recherche sur la sexualité en apesanteur ?
Trois millions et demi de dollars pour refaire le Kâma-Sûtra-spatial, je
trouve l’idée intéressante, finalement…
Déjà le même sur un étroit voilier pris dans une forte houle et une
tempête, c’est joyeux à souhait (et ça ne coûte pas ce prix-là), alors que dans
un jet en altitude, ça reste beaucoup plus calme : Je peux vous dire…
D’ailleurs y’en un club spécialisé sur
le sujet et d’autres vous donnent quelques
conseils à appliquer en avion, en avion seulement !
Bref, que des questions scientifiques de première importance,
naturellement.
On se tient au courant !
Bonne fin de journée à toutes et à tous !
I3
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