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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 29 octobre 2018

Affaire Tamagotchi

Pardon… « Jamal Khashoggi »…
 
Le « kakamochi », c’est un jeu idiot dont « ma nichée » a été friande durant des mois et des mois… Je ne sais pas pourquoi, mais ça a cessé quand j’ai fait rentrer « Pépette-et-sa-cage ». Une souris grosse comme un dé-à-coudre, décédée sur le port de Toulon après une épuisante descente vers la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » en « tas-de-boue-à-roulette » : La « nichée » a pris ensuite plus gros. Des hamsters…
 
Pour en revenir à l’actualité du moment, vous pensiez qu’ils faisaient partie du monde civilisé de ce début du troisième millénaire de l’ère chrétienne ?
Forcément… Ils regorgent de pétrole !
Et claquent le fric de son exportation en achats de flingues de « haute-technicité ».
C’est pour faire une guerre abominable aux Yéménites.
C’est pour « en avoir de plus grosses » que les voisins du nord, les Chiites d’Iran qui soutiennent les rebelles du Yémen histoire d’emmerder d’escagasser les premiers…
C’est oublier le sort des « opposants » en vantant l’amélioration de celui de leurs femmes (une moitié de l’Humanité toute entière quand même…), leur implication militaire en Syrie, le financement de vos mosquées-Gauloisiennes et tant d’autres « bienfaits »…
Moi – mais ce n’est qu’une opinion parmi d’autres – j’en doute.
Quand on est capable de massacrer – je dis bien massacrer – un exilé jusqu’en terre musulmane (sunnite qui plus est) chez un autre « dictateur » qui n’hésite pas lui non plus à mettre en taule des milliers de personnes, de purger son pays et son administration, tous ceux qui tenteraient d’émettre un avis dubitatif sur sa gestion démocratique du pays (ex-candidat à l’entrée dans l’UE), je commence à douter de la pertinence de la démarche.
 
Probablement l’écœurement du « massacre ». Étranglé et découpé en petits-morceaux (ou inversement, on ne sait pas trop) pour ses opinions alors qu’il venait faire les démarches nécessaires pour se marier dans son consulat.
Consulat, vous savez, cette enclave diplomatique en terre étrangère, donc sous l’autorité du souverain-régnant…
Même que les autorités saoudiennes ont pu refuser aux enquêteurs turcs de fouiller un puits bien pratique situé dans le fond du jardin du consulat, alors que le corps de Khashoggi n’a toujours pas été retrouvé.
Crime probablement commis par des sbires envoyés par ladite autorité pour ce faire, naturellement.
13, 18, dont le chef de la sécurité princière, je n’ai pas compris combien, mais sûrement, du « personnel diplomatique » agréé.
L’horreur, pire que les empoisonnements de traites-dissidents russes en UK…
Car l’absurde, c’est que le consulat était piégé de microphones turcs (forcément on est en Turquie) qui ont tout enregistré.
On va savoir si le journaliste a été découpé de son vivant ou s’il s’agissait de faire disparaître les morceaux du puzzle par la valise diplomatique ou de le jeter en morceaux comestibles pour les poissons du Bosphore.
Ce qu’on sait déjà, c’est que la victime n’a même pas été interrogée…
Sur quoi d’ailleurs ?
Juste exécutée…
Et salement en plus.
Vive le monde moderne et ses pitreries obscènes !
 
Depuis, les Tartuffes vous auront fait un show extraordinaire. « Grivois » chez vous affirmant que mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) ne prendra pas de sanctions « tant que les faits ne seront pas corroborés par NOS services de renseignement ».
L’AFP ne lui suffit plus ?
On va demander de l’aide au SIV (Service d’Information du Vatican : Leur service d’espionnage) pour avoir des certitudes ?
Ou bien au FSB, à la CIA, au Mossad, ou encore au MI6 ?
Que va-t-on risquer la vie de nos fonctionnaires pour confirmer ce que tout le monde sait…
Enfin, ce que j’en dis ou rien.
 
La meilleure venant de « McDo-Trompe » soit-même. Jamal Khashoggi, c’est donc ce journaliste du Washington Post (USA), passablement critique vis-à-vis du régime, assassiné, le 2 octobre dernier, au consulat saoudien d’Istanbul. Qu’un pouvoir politique fasse disparaître un opposant, rien de bien nouveau sous le soleil me direz-vous, fût-il mecquois. Après, il y a l’art et la manière et là, les Saoudiens sont manifestement tout, hormis des artistes. Enfin si, mais pas au sens traditionnellement entendu par les officines parallèles.
Première initiative de génie : Au lieu de résoudre leur différend loin des regards, les services saoudiens le traitent en leur propre consulat, lieu surveillé s’il en est. Pour encore plus de discrétion, ils donnent congé à tout le personnel : Moins voyant, on ne fait pas mieux. Et, tant qu’à faire, au lieu de faire appel à des agents locaux, ils convoquent de Riyad, dans deux jets privés, une quinzaine de barbouzes, dont certaines directement affiliées à la famille royale, lesquelles n’hésitent pas non plus à utiliser leurs téléphones personnels, comme si ce n’était pas traçable depuis des lustres jusque par la NSA.
Résultat ? « McDo-Trompe » ignorait tout de tout alors qu’Ankara (encore membre actif de l’Otan) dispose d’enregistrements des supplices infligés à la victime et de son tronçonnage post-mortem. Il ne manquait plus que les gyrophares la fête aurait été complète…
 
Le pire n’étant pas là : Chez les donneurs d’ordres, le même sérieux semble régner en maître. Ils commencent par nier pour ensuite en convenir, tandis qu’un des principaux protagonistes de l’histoire vient de décéder à Istanbul dans un accident de la circulation jugé « suspect » par les autorités turques.
Puis il est prétendu que Khashoggi était parti librement après s’être rendu au consulat pour des démarches en vue de son mariage avec une Turque.
Et ce qui n’aurait dû être qu’une banale péripétie se transforme alors en véritable affaire d’État aux conséquences planétaires.
Le Davos saoudien, programmé il y a quelques jours dans l’enceinte du Ritz Carlton de Riyad, là même où ils avaient embastillé il y a deux ans des dizaines de princes et hommes d'affaires saoudiens pour « corruption »… Vous situez le symbole, n’est-ce pas, fait flop…
Pour un festival de chaises vides, tant les décideurs, économiques comme politiques, ont décidé de bouder le méchoui.
le tout alors que « Trompe » explique d’abord qu’il ne s’est rien passé, puis furibard, doit retourner sa veste et de plus expliquer la proximité entre son gendre, Jared Kushner, et Mohammed ben Salmane, le prince régnant.
« En-Gèle-a-Mère-Quelle » refuse, désormais, de continuer à vendre des armes aux Saoudiens, enjoignant les autres pays fournisseurs à en faire de même ce que ne « Jupiter » estime finalement délirant.
Côté iranien, on s’en doute un peu, à défaut de champagne interdit par le Coran, c’est tournée de thé à la menthe pour tout le monde !
 
Alors, des sauvages ?
La monarchie saoudienne, qui est effectivement passée directement du palmier de l’oasis dans la piscine de ses villas, semble rester « assez fruste » pour demeurer poli, et justifier de devenir infréquentable.
Mohammed ben Salmane, tout épaté du sobriquet de « MBS » dont l’ont affublé les médias américains et leurs épigones européens, se croyait globalement tout permis, allant même jusqu’à kidnapper, l’année dernière (souvenez-vous), le Premier ministre libanais Saad Hariri, avant de faire machine arrière devant la pression internationale. Là, il a cru pouvoir défier « Air-do-ğan », le sultan turc, en isolant deux de ses principaux alliés en cette région du monde : Le Qatar par embargo et l’Iran par guerre quasi-ouverte.
Mais le turc, autrement plus malin, fait savoir, mine de rien, qu’il sait tout, désigne MBS sans le nommer tout en se référant à la personne du roi Salmane, fortuitement très malade, ce qui arrange Ankara mais un peu moins Mohammed ben Salmane, qui pourrait bien faire figure de nouvelle victime de cet invraisemblable feuilleton.
Ainsi, tous ses pairs, ceux qu’il a enfermés, rackettés ou mis à l’écart, au nom d’une prétendue lutte contre la corruption et de réformes sociétales à destination de l’Occident, pourraient bien venir tôt ou tard lui demander des comptes. Si on lui règle le sien avec la même maestria dont il a fait preuve en s’occupant de celui de Jamal Khashoggi, il y a fort à parier que l’affaire ait à nouveau l’honneur des Unes des gazettes dans les prochaines semaines.
 
Ceci dit, la « Gauloisie-des-mille-vertus » serait désormais prête à prendre des « sanctions internationales », « en lien avec ses partenaires », contre « les coupables » du meurtre du journaliste.
« Jupiter » a passé un coup de fil au roi Salmane (pas si malade que ça) et lui « a fait part de sa profonde indignation face à ce crime et demandé au roi que toute la lumière soit faite sur les circonstances ayant conduit à ce drame ».
Le « grand-malade » se tient depuis à carreau dans son royal-silence : Quand c’est « Jupiter-soi-même » qui cause depuis son Olympe, on fait gaffe et on retient sa parole, même saoudienne.
C’est oublier que Ryad a d’abord nié la mort du journaliste, puis sous la pression internationale, a avancé plusieurs versions, évoquant d’abord une « rixe » ayant mal tourné, puis affirmer que le meurtre avait été commis lors d’une opération « non autorisée », dont le prince héritier n’avait pas été informé.
Pas convaincant : Selon les premiers éléments de l’enquête turque, des preuves solides tendent à démontrer que le meurtre du journaliste et dissident a été planifié des jours et des jours à l’avance.
Le président US aura même estimé que l’opération de dissimulation saoudienne est « l’une des pires de l'histoire » et avait été un « fiasco total ».
Ambiance…
 
Du coup « Jupiter » en aura profité pour rappeler « au souverain saoudien la priorité essentielle que constituait pour la France la défense de la liberté d’expression, de la liberté de presse et des libertés publiques. ».
De son côté, la première ministre britannique, empêtrée dans son « Brexit » (dont on rappelle qu’elle n’y était pas favorable, pas plus que la tenue d’un référendum sur le sujet), fragilisée par sa cohorte-politique, « a exhorté » l’Arabie saoudite à coopérer avec l’enquête turque sur le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, lors d’un autre entretien téléphonique avec le roi Salmane (toujours « bien-portant »).
Et s’agissant d’éventuelles sanctions, l’administration US avait évoqué vendredi « une large gamme de sanctions » si l’Arabie saoudite s’avérait être responsable de la mort du journaliste. Mardi dernier, Washington a révoqué les visas de 21 Saoudiens impliqués dans l’opération.
Londres aura embrayé le jour suivant en annonçant à son tour l’annulation des visas éventuellement détenus par les suspects.
 
Et le prince héritier aura qualifié ce même mercredi de « crime haineux » et d’« incident hideux » le meurtre du journaliste, affirmant que Riyad coopérait avec Ankara et que « la justice prévaudra ». Il n’y a « pas de rupture des liens avec la Turquie » même si pour l’heure, la police n’est pas autorisée à faire des fouilles…
« L’incident est très douloureux pour tous les Saoudiens. C’est un incident hideux et totalement injustifiable. »
« Ceux qui sont derrière ce crime devront rendre des comptes (…) et, à la fin, la justice prévaudra », a-t-il prétendu.
Il est probablement « mal-barré »…
Depuis Riyad a annoncé des arrestations et des limogeages, notamment au sommet des services de renseignements dans le cadre de cette affaire.
Que des futurs « empalés » ?
Au deuxième jour du Future Investment Initiative (FII), entre des annonces, des concerts et des buffets on faisait pourtant bonne figure. Ce forum qui s’achevait jeudi dernier était destiné à projeter à l’international le royaume pétrolier désertique comme une destination d’affaires lucrative. Ses organisateurs se sont d’ailleurs efforcés de montrer que « les affaires » suivaient leur cours normal, annonçant notamment 12 « mégaprojets » d’une valeur de plus de 50 milliards de dollars (43 milliards d’euros au cours du jou), principalement dans les secteurs du pétrole, du gaz et des infrastructures.
C’est que l’Aramco n’est toujours pas introduite en bourse…
Des pépettes indispensables pour l’avenir du pays.
 
Le plus drôle – façon « Saddam-Hussein » – ça restera cette série de selfies de MBS serrant la main du fils du prédécédé lors de condoléances filmées  avec complaisance. Pitoyable.
Des clichés qui auront fait le tour du monde en quelques heures.
Le détail qui tue, c’est que le sieur est prié de sourire et, lui et son oncle, sont interdits de sortie du territoire du royaume.
Mais finalement, ils se seraient déjà réfugiés au USA : Pas mal le pied-de-nez !
J’aime bien les dictatures : Le vernis de respectabilité craque parfois si vite !
Ce n’est pas comme dans nos « démocratures » où il est toujours difficile de faire le tri des abus et de la « normalité » institutionnelle.
En bref, je remercie le Seigneur (et mes parents) de n’être pas né Musulman. Un pays où j’aurai été obligé de faire pèlerinage au moins une fois dans ma vie…
Déjà qu’ils s’interdisent de connaître de tous les bienfaits des « alcools-forts », mais comme en plus ils ne sont décidément pas sortis du moyen-âge pour être restés des « sauvages », c’est certain, je n’y ai pas ma place…
Alors, par respect chrétien pour autrui, je ne m’y déplacerai pas de mon vivant : C’est décidé.

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