Tous cinglés…
Je voulais vous parler de votre nouveau gouvernement !
Pas des Bérézina sur les terrains de rugby…
Mais hier lundi, avant que je parte « en tournée »,
Ô surprise, absolument aucune news : Ils « consultaient »… pour
ne pas « se louper » cette fois-ci !
Comme quoi, ils te vous démontrent, comme la Belgique avant
eux, l’Espagne (et même les Catalans), qu’on n’a absolument pas besoin d’eux
pour continuer à fonctionner « normalement » : L’État-profond
(les directeurs de services, les préfets, leurs cabinets et équipes dévouées, tout
ça quoi) courent sur son aire de façon tout-à-fait habituelle.
À se demander à quoi ils servent, sauf à être le « porte-la-parole »,
le « porte-le-drapeau » de leurs services, vers les citoyens, vers le
Parlement, vers les partenaires extranationaux.
Rien de plus…
D’ailleurs, en parlant des extranationaux, ceux d’outre-Rhin
ont claqué « Mère-Quelle » : Les partis traditionnels dont les
chrétiens-sociaux de la CSU et les démocrates-sociaux du SPD ont perdu des
électeurs en Bavière au profit des écologistes et de l’extrême droite.
Même chose pour les municipales belges : Un vent pour les partis traditionnels, une poussée pour les « écololos » en Wallonie et de l’extrême-droâte chez les Bataves, ce qui promet d’être sportif pour les prochaines législatives.
Quand les utopies ont la vie dure…
Même chose pour les municipales belges : Un vent pour les partis traditionnels, une poussée pour les « écololos » en Wallonie et de l’extrême-droâte chez les Bataves, ce qui promet d’être sportif pour les prochaines législatives.
Quand les utopies ont la vie dure…
Bref, un avant-goût d’une recomposition politique en Allemagne :
9,5 millions de Bavarois étaient appelés aux urnes dimanche pour renouveler
leur Parlement local.
Le CSU, petite sœur bavaroise de la CDU, au pouvoir
sans discontinuer depuis 1962 à la tête la Bavière a perdu de sa superbe avec
37,4 % des voix contre 47,7 % en
septembre 2013.
Leurs « sociaux-démocratouilles » du SPD
sont sous la barre des 10 % avec 9,6 % des suffrages soit 11 % de moins qu’il y
a cinq ans, alors que la participation était en hausse de 8 % avec 71,6 % de
votants : Le « dégagisme » persiste à produire ses effets…
À défaut de mieux dans l’offre politique, leurs « écololos »
font une percée avec 17,7 % des suffrages. Ils obtiennent jusqu’à 30 % dans les
villes de plus de 100.000 habitants dont 31 % à Munich.
Et alors, le parti d’extrême droite AfD (Alternativ
für Deutschland) obtient lui que 10,3 %
des suffrages. C’est tout de même 200.000 voix en moins par rapport aux
élections au Bundestag, en septembre 2017, mais ce n’est pas « nos »
scores « Gauloisiens-populistes »…
Et je ne sais pas s’il faut se réjouir de tout ça…
La Bavière ressemble aujourd’hui à un jeu de quilles
qu’une boule aurait fait voler en éclats. L’équilibre des forces qui, depuis
des décennies, régnait dans cette région si stable vient d’être totalement
chamboulé. La CSU, ce parti « made in Bavaria » et allié de la chancelière
enregistre son score le plus bas depuis 1950 !
L’analyse des transferts de voix indique que quelque
170.000 électeurs ultraconservateurs se sont tournés vers les populistes de l’AfD
qui, avec 10,7 %, entrent pour la première fois au Parlement bavarois.
D’autre part, 180.000 électeurs libéraux ont déserté
la CSU pour se tourner vers les Verts qui doublent pratiquement leur score d’il
y a quatre ans et réalisent le meilleur résultat de leur histoire.
Et le parti qui ressort le plus meurtri de ce dimanche
électoral est le SPD. La social-démocratie teutonne est désormais le cinquième
parti bavarois, « payant » pour sa participation au pouvoir et pour
son incapacité à défendre une vraie politique sociale et de gôche au sein de la
Grande Coalition.
Reste à former un gouvernement « local »,
prévu pour le 28 octobre, avec le jeu des alliances post-électorales classique
des scrutins de liste à la proportionnelle et à un seul tour !
Pas un « bon signal » pour le projet européen,
finalement…
Mais il n’y a pas eu que ça : Toujours aucun accord
entre Londres et Bruxelles sur le « Brexit ».
Ça devient lassant à la longue.
Dire qu’il y a sommet de l’UE demain et c’est toujours
la frontière « irlando-irlandaise » qui pose problème.
Quand je pense que les deux Corée vont – à petits-pas –
vers l’ouverture de la leur et que mon pote ibérique m’a annoncé que Madrid
aimerait bien régler le problème de la frontière à Gibraltar en passant (quitte
à faire stationner des chars au milieu de la piste de l’aéroport, qui traverse
ladite frontière) qui n’est pour l’heure même pas abordé…
À six mois du départ effectif, les uns en sont à
menacer de démissionner, les autres à envisager un « no-deal »…
À les en croire, de toute façon, il y aurait accord,
il ne sera pas ratifié par les parlementaires britanniques : Une majorité
ne veut pas de la solution de « Chequers ».
Alors ça sert à quoi de jouer au bras de fer des
égos surdimensionnés ?
La Première ministre britannique réunit aujourd’hui, à
la veille du sommet, ses principaux ministres pour évoquer notamment cette
question explosive de la frontière entre la province britannique d’Irlande du
Nord et la République d’Irlande, devenue la principale pierre d’achoppement des
négociations et plusieurs ministres menacent de démissionner, rapporte ma
presse britannique matinale.
L’ancien ministre chargé du « Brexit », « Da-vide-Des-vices »,
qui avait lui-même démissionné en juillet, a appelé les membres du gouvernement
à « exercer leur autorité collective
» face aux « défauts fondamentaux »
de la stratégie de la Première ministre, dans une tribune parue dans le Sunday
Times.
Londres s’est engagé à ne pas réinstaurer de frontière
physique sur l’île d'Irlande, afin de préserver l’accord de paix du « Vendredi
saint » signé en 1998. Mais cet engagement se heurte à la volonté affichée
de quitter le marché unique et l’union douanière européenne, qui rend en
théorie inévitables des contrôles des marchandises à la frontière irlandaise.
Complètement schizophrène…
Et du côté de l’UE, les négociateurs veulent à tout
prix et très logiquement éviter que le Royaume-Uni cherche à obtenir un accès «
à la carte » au marché unique et à l’espace douanier européen, sans les
obligations qui y sont liées.
« Michou-Barre-Niée » insiste ainsi pour
avoir l’engagement ferme que, faute de meilleure solution pendant les
négociations sur la relation future entre l’UE et Londres, l’Irlande du Nord
seule restera dans l’union douanière et le marché unique, sans date limite.
Mais cette solution créera une nouvelle frontière de
fait, cette fois-ci entre l’Irlande du Nord et le reste du Royaume-Uni,
proteste le petit parti unioniste nord-irlandais DUP, dont les dix députés sont
indispensables au gouvernement de « Théière-Mais » pour garder la
majorité absolue au parlement !
Ce serait une « annexion
permanente de l’Irlande du Nord, qui sortirait du Royaume-Uni, et nous
laisserait pour toujours soumis à des règles écrites sans que nous ayons notre
mot à dire », a déploré sa dirigeante dans une tribune publiée samedi par
le Belfast Telegraph.
Et elle n’a pas tort…
Le DUP est désormais « prêt pour un scénario (de sortie) sans accord », écrivait dimanche The Observer.
Suicidaire.
Et hier, en feuilletant les « alertes » qui
arrivaient sur ma boîte à courriels en rangs serrés, j’ai ainsi découvert que :
– Les Hongrois virent manu-militari les SDF de l’espace public une fois le soleil couché.
Et il se couche tôt à Budapest…
– Que « Sœur-Âne » ouvrait elle les mairies
de la kapitale-parigote aux mêmes SDF !
Je ne sais pas ni comment ils vont faire avec le plan-Vigipirate-renforcé,
aux portes d’accès, que c’est tout juste si ils ne te foutent pas à poils quand
tu as RDV avec un édile ou un directeur des services ;
Ni où vont pouvoir siéger les Conseillers parigots et
bosser, dans le calme qui leur sied si bien, l’armée de fonctionnaires
territoriaux qui y ont élu domicile…
Bon, c’est vrai, entre les vastes salles de réunion,
les doubles-couloirs aveugles, il y a de la place pour camper.
Mais avouez qu’entre elle qui réquisitionne « vos »
locaux pour accueillir la plèbe des SDF dans des conditions décentes (avec
chauffage payé par votre taxe d’habitation) et « Sicile-du-Flot-vert »
qui voulait réquisitionner les églises (beaucoup plus difficiles à chauffer
correctement) et couvents de la kapitale, on reste toujours dans l’absurdie-débridée !
Franchement, il est temps de passer à autre chose…
Et puis, sur RCC, ils relayaient l’info qui mettait en
transe « mon boss à moi » vendredi dernier : Un papyrus de 17
mètres a été adjugé 1.350.000 euros dans une salle de vente sise sur « Le
Rocher ». Une pièce datée de la période saïte, composée de pas moins de
192 chapitres.
Passablement abîmée.
Je ne te vous raconte pas les « arbitrages »
qu’il a dû faire toute la semaine pour préparer cette vente. Et tous les « arbitrages »
à dénouer qui vont suivre…
Quand même pas banal que ce soit une offre « par
téléphone » qui l’ait emporté, alors que les fonds mobilisés étaient de l’ordre
de plusieurs fois 2 millions d’euros…
Ceci dit, comme le VIX (l’indice de la peur) qui
mesure la volatilité des marchés financiers poursuit son ascension débutée
mercredi dernier (il y a des inquiétudes de par le monde de la finance, parce
qu’on ne s’explique pas vraiment ce qui se passe réellement : On y
reviendra peut-être), personnellement je ne comprends pas très bien qu’on
puisse claquer autant de pognon piqué aux « sans-dents » (ceux qui
vont crécher à l’Hôtel-de-Ville en attendant mieux) en « vieilleries »
bonnes pour la brocante ou les opérations « vide-grenier » ou les
musées.
Encore, une bouteille de pinard « hors-d’âge »,
style le Romanée-Conti de 1945 (avec les vieilles vignes depuis arrachées),
même à 588.000 euros le flacon, là je comprendrai pour se faire plaisir : Là,
je ne te vous dis pas le prix de la gorgée !
Mais quand on aime, on ne compte pas…
Bref, j’ai dû me tromper de monde en naissant ici et
il y a quelques décennies…
Passons : On se revoit dès qu’on en saura plus
sur les nouveaux sinistres qui vont vous pourrir la vie dans les mois qui
viennent.
Normalement, ce sera fait depuis hier, au pire dans la
journée : Il y a Conseil demain…
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