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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 3 octobre 2018

Coup de gueule du « fils-à-papa »

Loi agriculture & alimentation…
 
Édouard-Michel Leclerc (fils de Michel, fondateur des hypermarchés éponymes) s’est fâché « tout rouge » : Normal, les magasins de l’enseigne sont fédérés dans leur centrale d’achat (le Galec), mais pas au syndicat des « hypers » (de la fédération nationale du commerce : Un seul siège au MEDEF, chasse gardée des « industriels »).
Donc et par conséquent, ils n’ont pas eu leur mot à dire, depuis un an et demi et après les États généraux de l’alimentation, quant au projet de loi « Travers » sur l’agriculture et alimentation, rejeté mardi dernier par le Sénat et examiné cette semaine par les députés pour une ultime lecture.
Principale pomme de discorde, un article autorise le gouvernement à mettre en place, et par ordonnance, un relèvement des prix les plus bas dans l’alimentaire !
Comment ? En limitant les promotions et en relevant de 10 % le seuil de revente à perte des denrées alimentaires (seuil en dessous duquel la grande distribution n’a pas le droit de vendre) avec pour objectif affiché : Redonner une bouffée d’oxygène aux agriculteurs.
 
« C’est de l’enfumage ! », fulmine-t-il y voyant une manipulation pilotée par des multinationales de l’agroalimentaire et certains de ses concurrents.
« Je ne suis pas, contrairement à ce que dit (le ministre de l’Agriculture), contre l’augmentation des prix dans l’agriculture. Je suis pour relâcher la pression sur les prix des produits agricoles comme le lait et la viande. Je suis favorable à ce que l’on se mette d’accord avec les pouvoirs publics pour acheter plus cher, sur la base d’accords avec les professions qui tiennent compte des coûts sociaux de production. »
Et il enfonce le clou : « Il n’y a pas de lien avec le revenu des agriculteurs. Dans les hypermarchés, cette hausse des prix touchera de 3.000 à 3.700 articles qui augmenteront de 1 à 10 %. Cette disposition va donc porter sur les grands produits d’appels qui ne sont pas des produits agricoles comme le Coca-Cola, le Nescafé, le Nutella etc. Nous avons fait les calculs : c’est une ponction d’un milliard d’euros sur le pouvoir d’achat des consommateurs. Tout ça va se faire par ordonnance. »
Effectivement, il n’a pas tort : Ce n’est évidemment pas parce que l’autorité étatique « forcera » à l’augmentation de 10 % des prix de vente-public que les revenus des agriculteurs augmenteront ne serait-ce que d’un centime d’euro !
 
C’est le malheur d’une « économie administrée ». Les exemples sont nombreux et il n’y a même pas besoin d’aller chercher dans « l’économie-planifiée » de l’ex-URSS pour s’en convaincre :
 
– Les prix sont ainsi « bloqués » pour vos médicaments, fixés par l’Autorité de mise sur le marché, après négociations avec les seuls labo-pharmaceutiques. Et les détaillants-pharmaciens, dans leur échoppe, se régalent avec 18 % de marge, se disputent les dividendes des « répartiteurs » qui peuvent aller jusqu’à 5 %, le reste du prix que vous payez est réparti entre TVA, transporteurs et labos.
Notez qu’avec un peu de chance, la facture finale sera allégée de vos remboursements pour lesquels vous êtes obligés de cotiser.
Tout va bien… c’est vous qui payez d’une façon ou d’une autre, plus les circuits kafkaïens de toutes les administrations qui tournent autour et… administrent le « bidule » en toute opacité.
Le pharmacien, ça fait bien longtemps qu’il ne fabrique plus de « principes actifs » !
Résultat, ils en sont depuis des décennies à s’organiser en « ordre » pour imposer un « numerus-clausus » et tenter de survivre…
Flamboyant !
 
– Votre canard quotidien, il a un prix de fabrication et vous est vendu le double de ce que ça vaut de vous le fabriquer et de vous l’envoyer par la poste (routage 205).
D’ailleurs, la loi interdit que la « promotion » soit supérieure à 50 % de la valeur faciale, y compris les « petits-cadeaux » qui forment l’amitié, qui vont du stylo à la tablette numérique…
Idem pour vos bouquins : Il y a la TVA (l’État se sert en premier et dernier ressort), la marge du libraire, la remise « D’jack-Langue » limitée obligatoirement à 5 %, les coûts d’acheminement (pourtant facturés 0,01 € par Amazon) et de fabrication. L’auteur, celui qui crée le produit sans lequel il n’existerait pas (mais c’est aussi vrai pour l’imprimeur et le réseau de distribution) touche des clopinettes imposables au bout du bout.
Et hors Amazon, pas moyen de faire des promotions…
Quant à la « censure » ou l’autocensure des éditeurs, ça n’existe pas chez Amazon.
Un secteur d’activité, une industrie en plein essor ?
Non, ça souffre horriblement tellement on vous fait pleurer sur le sujet à coup de campagne d’opinion et de… presse malgré les subventions publiques qui pleuvent comme à Gravelines !
 
– La bouffe ? Souvenez-vous de vos pêcheurs qui avaient réussi à imposer une « taxe-poisson » pour soutenir leur filière. Plus personne n’achetait leur poiscailles : Elle a été abolie.
Il faut dire que les « promos » sur les produits de la mer sortis des filets de pêche, ce n’est pas facile.
En revanche, l’industrie agroalimentaire, qui achète, qui stocke, qui transforme, elle peut « promouvoir », déstocker, imposer ses tarifs-cessions, du moment qu’elle a des engagements « volume », qui plus est « planifiés », avec les centrales d’achat de détaillants.
Et c’est justement ce que « Jupiter » et son « sinistre de l’agriculture » veulent interdire, voire seulement « limiter ».
Avec le bon motif de « sauver les agriculteurs »…
Pas de chance, c’est une loi qui va manquer son objectif (mais pas votre porte-monnaie).
On le sait déjà !
 
« L’augmentation des prix va toucher par exemple des barres chocolatées de la marque Mars, alors que l’on ne produit pas de chocolat en France ou, les eaux Évian et Vittel qui ne sont pas des produits de l’agriculture.
Autre exemple, prenez le jambon Herta. La moitié de cette charcuterie n’est pas fabriquée en France. Je pose la question : comment cette augmentation de marge va-t-elle revenir aux agriculteurs français, par quels mécanismes, par quels engagements ? »
Naturellement, le gouvernement et les députés « rêveurs-en-marche » sont incapables de l’expliquer car c’est… « inexplicable » !
Et lui de rajouter : « J’ai du mal à croire que les actionnaires de Nestlé, vont, depuis Vevey (siège suisse du géant de l’agroalimentaire), se mettre d’accord pour, renoncer à transformer cette marge supplémentaire en dividende et faire ruisseler tout ça vers les éleveurs finistériens ! »
Là, il se goure : Ceux qui vont tirer la couverture à eux, ce sont les « usines à vendre », les hypermarchés.
Car rien ne leur interdira d’acheter en « promo » ou déstockage : La vente à perte, porte mal son nom. C’est la « revente à perte » qui est prohibée. Le principe ne peut donc pas s’appliquer à un industriel.
De toute façon, pour un industriel agroalimentaire, c’est assez facile de constater ou non des pertes sur un produit ou une ligne de produits : C’est seulement une question de « réglage » en comptabilité analytique.
 
Alors pour quelle raison cette future hausse des prix-consommateur ?
Réponse du « fils-à-papa » : « Cette demande a été faite par les distributeurs et industriels avant les États généraux de l’alimentation. Elle a été soutenue par la fédération du commerce et de la distribution (FCD) qui regroupe Casino, Carrefour et Auchan. En revanche, Lidl, Leclerc et Intermarché n’y participent pas.
Cette demande a ensuite été transformée, par un coup de baguette magique, en mesure favorisant le revenu des agriculteurs.
Ils ont fait avaler ça aux députés mais c’est juste une manière de venir au secours de Carrefour et de Casino ».
Deux groupes qui se font une guerre farouche, le premier étant réputé racheter le second (et puis vient de se l’interdire pour 6 mois, réglementation financière obligeant) ; le second étant en train de mourir à petit feu.
Il faut dire que je ne garde pas vraiment un excellent souvenir de mes dernières visites sur sites : Des « crevards » !
L’enseigne, comme les Euromarchés et les Rallye (du groupe Casino), finira par disparaître ! Logique : Elle est animée par des financiers-énârques…
Ça a d’ailleurs failli être le cas de Carrouf quand c’était géré de la sorte : Ils ont fini par remettre un vrai « pisse-marre » à leur tête.
Et lui, pourquoi rachèterait-il ce qu’il prend tous les jours un peu plus pour pas un rond, expliquez-moi ?
Gagner du temps ? Mais alors « en son temps » seulement…
 
Il continue, le « fils-à-papa » : « Dans la réalité, ce qu’ils veulent c’est obliger les distributeurs les moins chers à relever leurs prix. En gros, ils voudraient que Leclerc vende au prix de Carrefour. »
Et c’est qui qui paye ? Les « sans-dents », naturellement.
Ils sont trop nombreux, ils coûtent trop cher, alors qu’ils crèvent, voyons donc !
Bon, là, il a tort, cet Édouard-là : Si dans le fond les « maîtres du monde », qui imposent la « démocrature » en « Gauloisie-frivole » à travers « Jupiter », n’ont rien à battre des « derniers de cordée », réputés trop nombreux et salopant la planète, le « jardin d’Éden » des élites, tant qu’ils peuvent disparaître rapidement, ce n’est pas plus mal.
Ça fait de la place pour ces élites qui visent à l’immortalité…
Mais il a tort une nouvelle fois !
Qu’est-ce qui fait vendre moins cher chez Leclerc, Intermarché, Lidl et autres par rapport à Carrefour, Auchan et quelques autres ?
C’est la puissance d’achat, la capacité d’importer, de stocker, la souplesse de saisir des opportunités promotionnelles et la logistique qui va avec.
Plus une « bonne gestion » sans siège gourmand en main-d’œuvre hyper-qualifiée.
Moâ, je l’ai vu : L’empire « Codec/Félix-Potin » est tombé à devoir payer un étage complet d’informatique à Longjumeau. Pour des, parfois, tout-petits coopérateurs, c’était quand même aberrant.
Vous verrez que d’autres dans l’industrie alimentaire, laitière notamment (Sodiaal), vont suivre le même chemin…
 
Stocker et la logistique, c’est ce qui fait la différence : Il y a deux ékoles.
Leclerc reçoit en camion-complet de l’industriel directement dans la réserve des magasins.
Notez qu’ils ont tous des « dépendances » à proximité pour faire les soudures et éviter l’écueil de la loi Royer…
C’est pareil chez Carrefour et Auchan.
Sauf que ces deux derniers ont des « sièges à faire vivre », respectivement à Massy et Croix, plus des dépendances régionales…
Intermarché fonde d’abord un entrepôt livré en direct et « éclate » à 2,5 points à des magasins qui s’ouvrent tout autour. Certes, il y a le méga-siège de Bondoufle, mais il est animé par des milliers de « mousquetaires » qui ne coûtent rien et qui y consacrent un « tiers-temps » : C’est dans le contrat d’adhésion à l’enseigne.
Des commerçants, des vrais, souples et attentifs qui font tourner chacun leurs boutiques…
Quant à Casino, il cumule les inconvénients du succursalisme, d’un siège à Saint-Étienne et des entrepôts dans chaque région d’implantation.
 
Et le « sinistre de la bouffe » n’y peut rien : Ce qui rendra peut-être un peu de marge aux enseignes au détriment des consommateurs que vous êtes, ira soit aux magasins, soit aux industriels, mais jamais à ceux qui fournissent la matière-première de leur production dans les champs, travaillée en aval.
Les « sachants », ne comprenant décidément rien au commerce, surtout quand ce sont des « énârques » (je me souviens avec émotion du « cousin-Jean » [Tiberi], éphémère sous-secrétaire aux industries alimentaires sous « Giscard-A-la-barre » à qui ils avaient fait avaler que pour réduire les prix à la consommation, il suffisait seulement d’éliminer « les intermédiaires »), c’est donc vous qui allez payer leurs « absurdies-de-trisomiques ».
Une fois de plus : Vous avez l’habitude.
En conclusion, ce pays-là qui se dit « ultra-libéral » (on le critique assez chez « autistes-gôchistes-et-soces ») n’est ni plus ni moins qu’un pays à économie « administrée ».
Et demain, par voie d’ordonnance de l’exécutif, au coup par coup, en plus : Fabuleux !

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