Retour
en arrière, celui du « monde d’avant » qui nous revient.
Nous poursuivons dans la
foulée d’hier : Si « les choses » de l’ère (le quinquennat,
l’avant et l’après) de « Bling-Bling » vous paraissent plus claires,
il n’y a pas de hasard. Elles remontent à l’après-guerre, là où se sont forgées
les alliances des mésalliances, là où beaucoup de choses trouvent leurs
explications.
Retour sur une page de
l’Histoire de France…
Affaires de famille « corses » et
grandes « manip »...
Avertissement important : Doit-on vous rappeler que toute
ressemblance avec des personnages existants, ayant existé ou à exister n'est
que pure coïncidence.
Tout rapprochement avec des lieux, des dates, des faits
réels ou supposés ne peut être que l'œuvre de personnages qui chercheraient à
nuire à l'auteur de ce délire : Ils seront seuls à en être responsables devant
la justice de leur pays !
Pour bien comprendre le « post » d’hier, il faut revenir en arrière. Très
en arrière. Il faut emprunter une longue digression au cours de laquelle se
présentent les protagonistes qui trouvent aujourd’hui (septembre 2008) leur revanche.
On se rappelle que durant la dernière mondiale, le chef politique de la
Gaule résistante réfugié à Londres a eu beaucoup de mal à s’imposer en tant que
représentant du pays.
Statut ambigu d’un Général condamné à mort par ses compatriotes, qui
eux-mêmes ont signé une longue trêve sans condition avec l’envahisseur, il a
toujours été écarté des décisions politiques importantes (Yalta par exemple),
effacé par les autorités « légitimes » en Afrique du Nord, averti de l’opération
« Overlod » après qu’elles aient eu débuté.
Les troupes de la 2ème DB n’ont d’ailleurs été débarquées que
bien plus tard et c’est encore beaucoup plus tard que le rôle de la résistance
a pu être reconnu du « bout des lèvres » sur le plan militaire, contraint et
presque forcé.
Même à l'occasion du la capitulation sans condition, il a fallu tout le
génie tactique du « Général » pour qu’un de ses représentants soit
co-signataire, d’abord le 7 en territoire « gaulois », le 8 dans la capitale
allemande (qui était déjà le 9 mai à Moscou, tellement il a fallu du temps en
soirée pour accrocher un drapeau tricolore dans la salle).
Les colères homériques avec Churchill sont restées dans leurs mémoires de
guerre réciproques, quant aux américains, ils ne l’ont jamais entendu comme un
interlocuteur politique valable, préférant administrer eux-mêmes les «
territoires libérés ».
« L’occupant » anglo-saxon s’est montré résigné après avoir mis en place
une République parlementaire qui fit long feu, mais devenu incapable de « gérer
» les crises successives du Canal de Suez et pire encore, la guerre en
Cochinchine.
Le « retour aux affaires » du Général en 1958 n’étaient pourtant pas pour
leur déplaire (un militaire, pensez donc !), bien qu’ils le sachent déjà
ingérable, voire rétif à leur impérialisme naissant.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les services secrets des USA s’appuient
sur le parrain italo-US « Lucky Luciano » pour contrôler la sécurité des ports
américains et pour préparer le débarquement allié en Sicile.
Les contacts de Luciano avec les services US passent notamment par « Frank
W. Sr. » puis, lorsque le « parrain » est libéré et s’exile en Italie, par son
« ambassadeur » corse, « É. L. ».
En 1958, les États-Unis, inquiets d’une possible victoire du FLN en
Algérie qui ouvrirait l’Afrique du Nord à l’influence soviétique, décident de
susciter un coup d’État militaire en France.
L’opération est organisée conjointement par la Direction de la
planification de la CIA - théoriquement dirigée par « Frank W. Sr. » et par l'OTAN.
Mais « Franck W. Sr. » a déjà sombré dans la démence de sorte que c’est son
successeur, « Allan D. », qui supervise le coup.
Depuis Alger, des généraux français créent un « Comité de salut public »
qui exerce une pression sur le pouvoir civil parisien et le contraint à voter
les pleins pouvoirs au Général sans avoir besoin de recourir la force.
Mais « Charles De G. » n’est pas le pion que les Anglo-Saxons croient
pouvoir manipuler. Dans un premier temps, il tente de sortir de la
contradiction coloniale en accordant une large autonomie aux territoires d’outre-mer
au sein d’une Union française.
Mais il est déjà trop tard pour sauver « l’Empire français » car les
peuples colonisés ne croient plus aux promesses de la métropole et exigent leur
indépendance.
Après avoir conduit victorieusement de féroces campagnes de répression
contre les indépendantistes, le Général se rend à l’évidence. Faisant preuve d’une
rare sagesse politique, il décide d’accorder à chaque colonie son indépendance.
Cette volte-face est vécue comme une trahison par la plupart de ceux qui
l’ont porté au pouvoir.
La CIA et l’OTAN soutiennent alors toutes sortes de complots pour l’éliminer,
dont un putsch manqué et une quarantaine de tentatives d’assassinat.
Toutefois, certains de ses partisans approuvent son évolution politique.
Autour de « Ch. P. », ils créent le SAC, une milice pour le protéger.
« Ch. P. » est à la fois un corsu qui connaît bien le Milieu et un ancien
résistant. Il a épousé la fille d’un bootlegger canadien qui fit fortune durant
la prohibition.
Il est lui-même le directeur commercial de la société « R. » (des pastagas
du même nom) qui, après avoir commercialisé de l’absinthe, un alcool prohibé,
se respectabilise en vendant de l’anisette.
Cependant, la société « R. » continue à servir de couverture pour toutes
sortes de trafics en relation avec la famille italo-new-yorkaise des « Genovese
», celle de « Lucky Luciano ». Il n’est donc pas étonnant que « Ch. P. » fasse
appel à « É. L. » (« l’ambassadeur » de Luciano) pour recruter des gros bras et
constituer la milice gaulliste.
Un troisième homme joue un grand rôle dans la formation du SAC, l’ancien
garde du corps du Général, « Achille P. ».
Ainsi défendu, le Général dessine avec panache une politique
d’indépendance nationale.
Tout en affirmant son appartenance au camp atlantique, il remet en cause
le leadership anglo-saxon.
Il s’oppose à l’entrée du Royaume-Uni dans le Marché commun européen (1961
et 1967).
Il refuse le déploiement des casques de l’ONU au Congo (1961).
Il encourage les États latino-américains à s’affranchir de l’impérialisme
US (discours de Mexico, 1964).
Il expulse l’OTAN de France et se retire du Commandement intégré de
l’Alliance atlantique (1966).
Il dénonce la Guerre du Viêt-Nam (discours de Phnom-Penh, 1966).
Il condamne l’expansionnisme israélien lors de la Guerre des Six jours
(1967).
Il soutient l’indépendance du Québec (discours de Montréal 1967), etc.
Simultanément, le Général consolide la puissance de la France en la dotant
d’un complexe militaro-industriel incluant la force de dissuasion nucléaire, et
en garantissant son approvisionnement énergétique. Outil de « capitalisme d’État
» dont héritera plus tard « V. G-E », au moment du premier choc pétrolier : il
lui aura suffi de « pousser les manettes » au tableau pour faire face.
Le Général éloigne utilement les encombrants Corsi de son entourage en
leur confiant des missions à l’étranger. Ainsi « É. L. » devient-il le trader
d’un groupe pétrolier national (aujourd’hui disparu), tandis que « Ch. P. »
devient l’homme de confiance des chefs d’États d’Afrique francophone.
Conscient qu’il ne peut défier les Anglo-Saxons sur tous les terrains à la
fois, le Général s’allie à la famille Rothschild. Il choisit comme Premier
ministre le fondé de pouvoir de la Banque, « G. P. ».
Les deux hommes forment un tandem efficace. L’audace politique du premier
ne perd jamais de vue le réalisme économique du second.
Lorsque le Général démissionne, en 1969, « G. P. » lui succède brièvement
à la présidence avant d’être emporté par un cancer.
Les « historiques » du parti du Général n’admettent pas son leadership et
s’inquiètent de son tropisme anglophile. Ils hurlent à la trahison lorsque « G.
P. », secondé par son secrétaire général de l’Élysée « Ed. B. », fait entrer «
la perfide Albion » dans le Marché commun européen.
Par ailleurs, on se souvient que la campagne présidentielle de 62 et de 69
de « J. L. », maire de Rouen, est financée par des fonds d’outre-Atlantique,
avec le peu de succès que l’on sait.
Il était donc bien normal que la « trahison » du Général, se paye un jour.
C’est alors qu’entre en scène la « seconde génération », dont « N. S. »,
qui, au fil du temps a su devenir le leader jusqu’au sein du « Parti du Général
».
Cela n’a pas été sans mal, ni méthode.
C’est ce que tu as lu hier.
Rien n’arrive vraiment par hasard.
Et la « démocratie triomphante » d’un peuple d’électeurs libres, dans tout
ça ?
Bé écoute, ma « petite sœur », dans les livres d’histoires et d’aventures,
dans les textes des différentes déclarations des Droits de l’Homme, des
constitutions, des traités, dans les têtes même, bien sûr que ça existe !
Et heureusement.
Dans la « vie vraie »… c’est manifestement une autre affaire !
Bonne journée quand même !
Petit résumé de plus d’un
demi-siècle d’Histoire de mon pays, celui que j’aime tant (et qui me le rend si
mal…) : Vous pouvez vérifier, tout ce qui vous est rapporté est déjà dans
les livres d’Histoire ou en informations « ouvertes ». Je n’ai aucune
imagination pour pouvoir inventer de pareilles choses.
En revanche, j’ai assez
de jugeote pour aligner ces « informations-absurdes » en un même
« faisceau de fils-rouge » et avoir pu écrire la suite de la
décennie.
1 – D’abord
« Opération Juliette-Siéra » désormais en librairie (EAN : 978-2-37944-0175,
édition Book Envol à REZE).
Une histoire
« imaginaire » exclusivement basée sur des faits réels et
vérifiables.
Je pensais m’arrêter là
et faire ensuite vivre « Charlotte » autour de ma propre biographie
avec un roman autour du thème du « meurtre par procuration ».
« Au nom du
père » tome I et tome II, pas encore en librairie, mais librement
accessible sur ce blog (tant que c’est possible).
Sauf qu’il y a une suite,
« Parcours Olympiques », dont les travaux de documentation m’ont fait
découvrir quelques « vérités cachées ».
Mais ça reste encore des
romans, des « fictions ».
Et puis encore et encore,
pour compléter, préciser le premier opus.
2 – Le temps a passé et à
l’occasion des élections de 2012, les mêmes « forces » se sont
remises à la manœuvre. Le candidat du Département d’État devait être
« réélu », même si c’était « du bout des lèvres » (puisque
l’administration étatsunienne n’était plus Républicaine) : Il n’était pas
question que « D. S.K. », qui pilotait le FMI, ait la moindre de
chance de se retrouver Président de la République française.
Il a volé en éclat en
quittant New-York et son confort de Washington…
C’était « tout sauf
DSK ».
Vous avez été obligé de
voter pour « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».
En soi, pas un si mauvais
président que ça, mais traînant une scoumoune pas croyable dans son sillage
alors que le monde avait changé, incapable d’évoluer doctrinalement, ménageant
en permanence la chèvre et le choux : Trop « aléatoire », trop « imprévisible ».
C’est comme ça qu’a pu
aboutir dans le fauteuil du Général une sorte de météorite propulsée là un peu
par hasard par « plus fort » que vous.
Une belle manœuvre, bien
orchestrée, dont la partition a été parfaitement jouée par une armée de
« complice ».
Le résumé de cette
ascension vous est raconté dans les 5 extraits de « Ultime récit-suite »
du mois
de décembre 2017.
3 – Mais l’histoire n’est
pas terminée. Le Président « Jupiter » a bénéficié d’un
« état-de-grâce » particulièrement long (plus d’un an là où il est
normalement de 100 jours), réussissant quelques réformes et se montrant ferme
sur les enjeux internationaux.
La phase que nous vivons
(depuis juillet 2018) prend indubitablement un nouveau cap.
Lui – qui s’était donné
tous les moyens pour réussir à durer – et ses acolytes sont dans la tourmente
alors que « Jupiter » n’a pas fait « ses preuves » (le coup
du « coup de téléphone de 4 heures du matin », qui appelle à une
réaction forte et significative dans l’improvisation d’une crise naissante) n’a
pas encore eu lieu.
Au contraire, la « crise
« Benne-Allah » a été enterrée deux mois et demi d’affilée !
Une déconvenue pitoyable…
La raison du « lâchage »
des plus « vertueux », en tout cas ceux qui ont de vraies convictions,
et d’une lente agonie du « système » qui est entamée.
Il a terriblement déçu
même ses plus fervents partisans, ceux d’un « monde d’après » !
Vous avez noté qu’après l’entourage
direct, et personnel, du chef de l’État, la semaine dépassée, la presse fait « buzz »
autour de « Mimi », Michel Marchand, la colporteuse de ragots, sortie
de prison il y a bien longtemps, mais amie intime du couple présidentiel.
Une erreur de casting
incontournable…
Je ne sais pas de quoi
sera fait l’avenir, bien évidemment, mais je peux déjà vous dire que ce n’est
que le début des règlements de comptes : C’est « l’État-profond »
qui fait de la résistance !
Normalement, il n’y aura
plus un mois – voire une semaine – sans que sorte « n’importe quoi »
qui affaiblira le gouvernement et son action…
Hier encore, c’était le « buzz »
autour des 1.000 milliards de dépenses publiques, demain ce sera le catalogue
des promesses électorales qui ne seront pas tenues, après-demain « une
bavure » ici ou là, un échec inattendu (l’usine Ford par exemple, les
morts de l’Aude, que sais-je ?).
Tout fera bouche…
J’y vois le jeu de deux « forces »
antinomiques qui se conjuguent de façon inattendue et vont trouver leur point
de culbute avec les élections européennes de mars 2019.
Notez que « deux sur
sept » ne suffisent pas à faire une épopée. Comme
je vous l’explique dans ce billet-là, si la huitième des « forces »
(le Vatican) reste en général « neutre », « non opérative »,
il faut l’aval ou l’abstention d’au moins deux autres « forces » pour
que les choses bougent, changent de cap.
Les unes poussent à la
désagrégation du bloc européen, qui gêne tant de monde autour de la planète
(nationalistes/populistes, monde financier, Moyen-Orient), les autres ne
veulent plus de « Jupiter » (loges maçonniques opératives) bien qu’elles
l’aient poussé au pouvoir absolu.
Les deux vont se
retrouver pour lui lancer un dernier avertissement avant de passer aux municipales
et « casser » la dynamique insensée du succès de « Lucky-Manu »
qui l’aura accompagné depuis son élection-surprise.
Après ma foi, du chaos
ainsi engendré, il ressortira bien un « homme providentiel » qui apaisera
toutes ces tensions au pays (période new-look « post-Brexit »).
Je ne l’apprécie pas
trop, mais « Bébé-Roux » pourrait jouer ce rôle-là en « Gauloisie-ruinée »
: Il reste dans la droite ligne des « synthèses-centristes » du passé
décrit dans ces deux posts, calme et prévisible, pas trop « dogmatique »,
donc « gérable » et ouvert, et surtout, il reste « en réserve »
de la République et en rêve depuis toujours.
Mais je peux me tromper,
naturellement…
Bien à vous toutes & tous !
I3
D'après ce que j'ai lu, le général a bénéficié des conseils US pour la bombe. Et n'oublions pas que les centrales nucléaires sont de technologie US.
RépondreSupprimerCher Vlad,
SupprimerJe ne sais pas d'où tu tiens cette information, mais c'est une konnerie.
Rappelle-toi, avant seconde guerre mondiale, c'est la recherche européenne qui est en pointe sur les effets de l'atomes : On a eu quelques prix Nobel pour cette raison.
Et les nazis ont été empêchés de développer cette munition : L'affaire du sabotage de l'usine d'eau lourde norvégienne et l'exil de leurs savants d'origine juive.
Du coup, comme pour la conquête de la Lune, ce sont les américains qui ont été en pointe.
(Pour la conquête spatiale, les russes avaient récupéré les V2 qu'ils ont copié et les US les ingénieurs. Après ça a été une course impitoyable...)
Les américains ont dit "démerdez-vous" aux Gauloisiens (et à De Gaulle) pour le programme spatial et le programme nucléaire (exactement comme ils l'ont fait pour les russes et les chinois : ce n'est donc pas une technologie américaine...)
Et De Gaulle a relevé le défi, a fait Kourou et la bombe.
En revanche, c'est "Giscard-A-le-Barre" qui a bénéficié d'une assistance des américains de son "ami le Président Ford" pour les "modélisations" mathématiques : L'objectif étant d'arrêter les essais dans le pacifique, pour les bombes A et les bombes H !
Un épisode comique : Il était interdit aux savants américains de révéler un secret-défense, mais ils pouvaient répondre par oui ou par non à l'occasion d'un interrogatoire volontaire...
Fabuleux et ça s'est terminé par l'annonce de trois tirs de validation par le "Chi", plus la mise en place du programme mégajoule et l'arrêt définitif des essais.
Et à l'époque "Gise-car-dienne", on nous a raconté qu'il s'agissait d'une collaboration pour la mise au point de la bombe à neutron à usage tactique et non plus de dissuasion.
T'imagine la tronche des allemands...
Une autre konnerie, elle n'a jamais existé : Il s'agissait seulement de miniaturiser.
De toute façon, les informations pour fabriquer une munition nucléaire sont "ouvertes" dans les bouquins de physique.
Il s'agit juste d'une "masse critique" qu'il s'agit d'atteindre et qui dépend elle-même d'une densité d'U235.
La seule difficulté technique c'est de concentrer l'U235 à l'aide de centrifugeuses (Valeur militaire : 95 %, valeur civile, le MOX des centrales, 5 %).
J'espère que tu comprends mieux l'accord avec l'Iran qui autorise cette concentration "à 5 %", pas plus !
Bien à toi !
I-Cube