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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 31 août 2022

2022, l’année électorale de Charlotte (20)

19 – Mise en place du dispositif (2)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existantes par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
C’est alors qu’on rentre dans un scénario du futur immédiat qui me paraît si complexe qu’il faut que je m’y reprenne à plusieurs fois avant d’en tirer les lignes qui suivent.
Et encore, ça reste confus dans mon esprit.
« Et puis il y a d’autres enjeux. On va aller vers un conflit sous prétexte d’exercice de défense. L’armée ukrainienne, présentée comme acculée, aurait rassemblé des troupes et des blindés le long de la ligne de séparation dans le Donbass, tandis que l’armée russe aurait replié ses forces de son côté de la frontière avant d’y revenir.
Ça, c’est le plan prévu et ce qu’on va nous faire croire.
On vous dira que des tirs d’obus, des tirs de sniper et autres provocations du côté ukrainien s’intensifient, dans l’espoir de pousser les Russes à déplacer des forces sur le territoire ukrainien, ce qui permettrait au collectif occidental de crier « Haha ! Agression russe ! », c’est le scénario écrit à l’avance à vocation russophile.
D’autant que les autorités russes prétendront vouloir « dénazifier » le pays de leurs cousins ukrainiens, là où il y a eu quantité de mariages mixtes et de migrations entre les deux pays, avant de mettre en place un gouvernement qui leur sera favorable, alors qu’ils n’ont finalement besoin, mais c’est impérieux, que de remettre en eau le Canal de Crimée. »
Dénazifier ? « Mais ils sont vraiment stupides ! » m’écriai-je.
 
« Pas totalement : c’est leur « story » et ça correspond à leurs délires verbaux depuis un ou deux ans, où le Kremlin prépare les esprits, son opinion publique et les cadres de l’armée. Ça correspond à leur mythologie d’une armée rouge qui aurait vaincue à elle toute seule les nazis le 9 mai 1945. Ça cultive leur fibre patriotique qui pousse à consentir des efforts, comme la génération précédente sans se poser trop de question.
Loin d’être stupide, au contraire !
Tous se souviennent aussi de la première révolution de 1905 et l’affaire du Potemkine qui s’est déroulée à Odessa, en Ukraine.
Mais ça ne va pas se passer tout-à-fait comme il est prévu. »
Comment ça ?
 
« D’abord l’occident va prendre des mesures de rétorsions et devra même mettre un terme au gazoduc Nord Stream II, marquant ainsi une victoire géopolitique majeure dans la région pour Washington et enchaîner avec de nombreuses autres manœuvres de répressions économiques et monétaires qui vont terriblement nuire à la Russie sur le plan politique et économique, mais pas tout de suite.
Et puis surtout, le monde entier va découvrir les limites de la formidable armée russe, incapable de régler ses problèmes de logistique !
Une vraie déroute symbolique : ils ne savent même plus mener une « blitzkrieg » sur quelques dizaines de kilomètres, leur supériorité aérienne ne leur sert à rien face à la résistance ukrainienne au sol alimentée par du matériel qui va passer par la Pologne et la Roumanie et puis les occidentaux vont faire peser cette menace économique et monétaire qui finira par être fatale au président, telle que les russes seront traités comme des parias sur la scène internationale. »
Il faut dire aussi que celui-là est malade : « ce qui va le diminuer ».
 
« Mettez-vous tout de même à la place des russes qui, au début, se seront mis tout seuls dans cette situation : dans cette hypothèse de montée des pressions, ne pas répondre aux soi-disant provocations ukrainiennes et ne rien faire pendant que les forces ukrainiennes bombarderaient et envahiraient les villes de Donetsk et de Lougansk pour en reprendre le contrôle, tuant les civils russes qui y vivent, des crimes de guerre tout de même, ferait paraître la Russie comme faible, minerait la position du gouvernement russe sur le plan intérieur et lui coûterait beaucoup de capital géopolitique sur le plan international.
Répondre aux provocations ukrainiennes par une force militaire écrasante et écraser l’armée ukrainienne, comme cela a été fait en Géorgie en 2008, serait très populaire à l’intérieur du pays, mais pourrait conduire à une escalade majeure, voire à une guerre totale avec l’Otan, une menace agitée par tous les faux-culs, puisque Poutine et Lavrov font le pari d’une non-intervention des troupes occidentales par peur d’un conflit majeur tout en agitant leur propre bouton nucléaire et leur Novitchok quand ils seront acculés. L’armée russe aura donc un feu vert, pratiquement sans risque de déflagration générale, en pensent-ils.
Or, de toute façon, si sur le plan militaire, le conflit est contenu et que les forces de l’Otan resteront en retrait, comme elles l’ont fait en Géorgie, les conséquences politiques vont causer des dommages considérables à l’économie russe en raison du renforcement des sanctions et des perturbations du commerce international.
Mais Poutine s’en fout : ça ne gênera que les oligarques et il pense, à tort, qu’ils s’en remettront ! D’autant qu’ils leur doivent tout ou presque.
En revanche, les revers militaires, et ils seront nombreux, vont le dessouder tôt ou tard et il le sait bien. »
Je ne saisis pas très bien…
 
Derrière ces choix « tactiques » se dissimulent une nouvelle fois dans les discours de Poutine la démesure de sa maladie mentale. « Il a toujours prévenu qu’il n’avait pas besoin d’un territoire supplémentaire, ce qui est faux : mettre la main sur les complexes industriels de l’Est de l’Ukraine est une aubaine, tout autant que sur les terres céréalières du pays et de rouvrir le canal de Crimée.
Il a même déclaré que la Russie suivrait la voie de la libéralisation maximale en accordant la citoyenneté à ses compatriotes et que, par conséquent, la sauvegarde des citoyens russes était une priorité absolue.
Enfin il a déjà déclaré que la résolution du conflit dans l’Est de l’Ukraine par des moyens militaires était inacceptable et qu’il s’agissait de reprendre les accords de Minsk, qui prévoient un changement de constitution de l’Ukraine pour une large autonomie des oblasts séparatistes du Donbass, ce qui est resté lettre-morte du fait de Kiev, ce qui est vrai. 
Du coup, en prenant l’initiative d’un conflit ouvert, sa base patriotique serait dynamisée et les élections qui doivent avoir lieu en 2024 se transformeraient en un triomphe à l’échelle nationale pour plusieurs millions d’électeurs, croit-il ! »
Là, je vois : un coup double ou triple pour sa fin de règne…
 
« Or, comme il dit l’inverse de ce qu’il fait, il va décider de faire évacuer le Donbass, pour avoir enfin un gouvernement « ami » à Kiev, transformer la mer d’Azov en une mer intérieure exclusivement russe, et l’écho, d’après lui, en serait même encore plutôt favorable au niveau international, puisque ce serait « légitime » de sa part.
C’est un coup de judo typique que Poutine va tenter, qui déséquilibrerait l’Otan et le département d’État américain. Comme il s’agirait d’une vaste mission humanitaire, il serait ridicule de tenter de la dépeindre comme une « agression russe ».
Logique…
Et l’Occident se retrouverait avec un Donbass vide de ses habitants, comme Moscou devant les troupes napoléoniennes, mais interdit d’accès pour eux ou pour les Ukrainiens. Une évacuation ne changerait en rien le statut ou la position de négociation des personnes évacuées et de leurs représentants vis-à-vis des accords de Minsk, bloquant cette situation en place jusqu’à ce que Kiev entreprenne une réforme constitutionnelle, devienne une fédération et accorde une autonomie complète au Donbass jusqu’à l’annexion recherchée.
Et l’Ukraine ne pourrait plus jamais rejoindre l’Otan, car cela violerait sa charte étant donné qu’elle ne contrôlerait pas son propre territoire. »
Malin !
 
« En plus, de nouvelles sanctions contre la Russie deviendraient encore plus difficiles à justifier, pense-t-il, car, dans cette hypothèse, il serait intenable de l’accuser d’agression pour avoir entrepris une mission humanitaire visant à protéger ses propres citoyens ou pour avoir assumé ses responsabilités en tant que garant des accords de Minsk.
Tout un discours alimenté par sa propre propagande. »
Affligeant !
« Non astucieux. Sauf que ça ne va pas se passer comme prévu par « le plan » préparé depuis au moins mars de cette année, avec une accélération depuis le départ des américains d’Afghanistan. »
Comment ne pas savoir anticiper tout ça ?
« La naïveté des occidentaux, dont je parlais juste avant… »
Il avale une gorgée de son verre. Du coup, je m’en sers un fond de verre tellement tout cela est « poignant ».
Hélas, ça m’embrouille un peu plus l’esprit…
 
« C’est le génie tactique de Poutine !
Parce que s’il envahit directement et malgré tout l’Ukraine, et il va le faire au moins provisoirement, on change de dimension : il devient l’agresseur, refait le coup d’un printemps de Prague puis aura l’ambition de vassaliser le pays avec en vue de retirer ensuite ses troupes pour laisser la place à des milices et ses mercenaires. Mais les sanctions internationales seront terribles. Ce que ses oligarques veulent éviter. Alors il leur donnera le change jusqu’au bout. »
Et c’est le peuple russe qui en supportera les conséquences…
« Oh, tant qu’il contrôle ses opposants, il ne prend pas de grands risques politiques. L’autocrate biélorusse y est bien parvenu, jusqu’à détourner un avion civil étranger qui croisait dans son espace aérien ! »
Machiavélique : « C’est comme ça que ça va vraiment se dérouler ? » interroge-je.
Toujours la même réponse, mais avec un haussement d’épaules moqueur : « Pas vraiment, mais vous verrez bien. »
 
J’en reviens donc à la suite immédiate, si je veux en savoir plus. Comment Paul va organiser son « Balbuzard-team ».
« En fait, très simplement. Il va y avoir deux Canadair, des bombardiers d’eau qui vont venir du Canada et vont être équipés de matériel de contre-mesure pour passer inaperçus. »
C’est quoi ?
« Des équipements électroniques de détection et de brouillage de radar. Des émetteurs qui renvoient un signal erroné aux radars de veille et de tir d’avions circulant à proximité ou des stations au sol. »
Et ça fonctionne ?
« Plutôt bien, mais c’est cher et il faut un opérateur à bord pour contrôler tout ça. Comme il y a plus de 6 mètres cubes de libre si on retire les citernes d’eau, il y aura encore de la place pour embarquer du kérozène supplémentaire et des sièges pour nos passagers clandestins.
Ces avions vont être « transformés » à Évreux, être pris en main par des équipages à Marignane et seront stationnés ici sous un hangar nouveau pour leur entretien.
Mes équipages iront s’entrainer au large… »
Et puis il change de sujet, me semble-t-il.
 
« Vous qui étiez ici cet été, est-ce que vous avez vu passer des « Tigre », des avions militaires US déclassés de la guerre de Corée ? »
Oui, trois avions tout noirs, sans immatriculation, qui faisaient des figures de voltige, pas ici à Calvi, mais à Ajaccio.
« C’était quoi ? »
Des leurres…
« Des pilotes de l’armée qui s’amusaient avec mes petites économies à se faire plaisir. En fait, leur mission était de se montrer et de faire du bruit. Ils auront fait le tour de la Corse, avant de rentrer à Beauvais, histoire de tester les circuits de renseignement capables d’être mis en œuvre dans l’île. »
Et ?
« Eh bien, le plus étonnant, rien, sauf des correspondants de Sputnik et de Russia Today-France qui sont venus faire quelques clichés sous couvert de séjour touristique. On les a suivis avec le logiciel BBR et ils ne sont pas venus jusqu’ici en Balagne.
Ce qui me fait confirmer que c’est le bon endroit assez discret pour les parquer »
Des espions ?
« Oui, bien sûr. Mais comme au moment important ils seront retournés en Russie, carte de presse confisquée, interdits d’émettre et de circuler en France, ce n’est pas très important. »
Parce qu’on va en arriver là ?
« Oh là, si vous saviez… Et puis il y avait un agent consulaire US. Comme ça il sait que nous nous préparons… Et rien d’autre alors qu’il y avait du touriste, cet été. Principalement d’Europe, mais de toute l’Europe ! Même des suédois… »
Du monde, oui. Des suédois, je ne sais pas.
 
« On va donc faire venir jusqu’ici, car c’est une « zone blanche » confirmée, les Canadairs à l’abri des regards de curieux et il y aura un Beriev 200. C’est un gros hydravion. Russe qui plus est. Un biréacteur qui reste assez bruyant au décollage et en vol.
Celui-là servira en Ukraine, après avoir servi d’abord au Kazakhstan, mais depuis la Chine occidentale, quand il s’agira de sortir des agents alliés du merdier qu’ils auront créé à Almaty, un peu par hasard.
Un vol qui partira de Xian de Huocheng, remontra la rivière Lli et passera au Kirghizistan à travers les vallées sur le retour pour rejoindre Islamabad, au Pakistan, avec ses passagers.
Son immatriculation russe, fausse naturellement, les laissera tous comme deux ronds de flan !
Et puis tout le monde sera positionné ensuite en Roumanie et en Grèce pour opérer en Mer Noire dès que ce sera « navigable », c’est-à-dire quand les radars seront « nettoyés », rendus inopérants, avant de revenir jusqu’ici s’y garer. »
Si tout est prévu…
« Et vous ? »
« Moi, je supervise l’entrainement et la mise en place. Avant que Gustave ne reprenne le relai. Il va adorer la baraque. Ça va le changer du Gers où il pleut souvent et de ses embouteillages parisiens qui le rendent nerveux. »
Peut-être qu’il lui faudra aussi une voiture… puissante, ici aussi.
« Oh ici, faire de la vitesse, c’est uniquement sur la route de Lumio, parce que ça tourne quand même beaucoup. Mais on peut se faire plaisir si on aime les routes de montagne ! »
 
Et alors, à quoi vont servir ces hydravions en Mer Noire, si j’ai bien compris ?
« Très simple. Comme le conflit de haute intensité en Ukraine, avec invasion, bombardements et tout le toutim autour de « bavures », avec son lot de désinformations, de manipulations de fakes-news, va durer plus que prévu, l’Otan va être empêché d’intervenir directement sur place de peur de déclencher une troisième guerre mondiale dont elle va être menacée. »
Ah oui, tout de même, à ce point-là ?
« Oui, mais ne vous inquiétez pas : tout le monde sait qu’en cas de conflit nucléaire, il n’y aura que des perdants. Il s’agit juste de faire peur pour « sidérer » l’adversaire, le tétaniser.
Néanmoins, l’Otan, va faire parvenir des armes et des munitions par la Pologne et la Roumanie, vous ai-je déjà dit. Des réfugiés vont se précipiter vers ces pays et nous, nous devrons nous faufiler à travers les mailles des filets russes en Mer Noire, sous prétexte de missions humanitaires pour apporter des médicaments et exfiltrer quelques personnalités « obscures » et nombres de malades et blessés vers la Pologne et la Roumanie.
Voilà pourquoi les équipages seront positionnés en Roumanie, durant cette période.
C’est plus facile, même si c’est un peu plus long, mais ça contourne le blocus en Mer Noire autour d’Odessa. »

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