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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 16 août 2022

2022, l’année électorale de Charlotte (5)

4 - Ordre de mission
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existantes par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Il marque un temps pour me répondre.
« Je suis né français, je n’y peux rien. J’ai servi sous son drapeau en remboursement de mes formations et ainsi réalisé mes ambitions personnelles. Et mon pays a des alliés dans lesquels je me reconnais aussi. Mon « internationalisme » est le résultat de plusieurs actions menées à titre personnel qui ne sont en rien contradictoires avec mon patriotisme natif.
Patrie sans laquelle je n’aurai pas pu faire tout ce que vous me reprochez insidieusement d’avoir fait… »
Je ne lui reproche rien, je cherche juste à comprendre pour restituer au mieux, plus tard.
 
« Mais vous faites bien d’essayer de comprendre. Et vous allez y arriver. C’est très simple. La France d’abord, sa population, son territoire, la protection de ses secrets et intérêts sempiternels, de ses institutions et des hommes qui les servent : c’est la moindre des choses pour un « habilité secret-défense » que je suis resté.
Ses alliés ensuite. Ceux avec qui nous partageons les mêmes valeurs philosophiques sur la nature humaine, ses bassesses et ses indignités. Je vais vous dire, des alliés, ça peut changer, mais je serai vraiment désolé de devoir leur faire la guerre.
Heureusement, ça ne sera pas le cas entre « gentlemen-civilisés »…
Par conséquent, je ne fais pas de politique, mais je sers à l’occasion les politiques de mon pays, dépositaires de l’autorité publique, seulement quand ils me le demandent gentiment et si c’est dans l’intérêt général bien compris. »
Et il poursuit : « Je suis même allé jusqu’en Chine pour faire avancer le prototype du « Nivelle 002 » avec toutes les autorisations du gouvernement possibles et imaginables, faute de financements nationaux.
Maintenant, je n’en ai plus besoin et on roule tranquillement vers le « 003 »…
Il faut dire que quand j’ai eu besoin d’eux pour récupérer Florence[1], ils ont fait comme « un blanc ». Dès lors, ils ne pouvaient plus me refuser la contrepartie chinoise de l’aide reçue à l’occasion pour aller rosser Kim-le-coréen afin qu’il ne remette plus jamais le couvert ! »
Mais tout de même, de là à faire la courte échelle à des projets de « politique politicienne » pour le moins ambigus et retors…
 
« Oh, mais ce n’est pas ça, Alexis ! »
Et c’est quoi alors ?
« Le président va avoir besoin d’un clone. Il va se sentir menacé, à juste titre et à plusieurs reprises dans les mois qui viennent. Je veux dire menacé physiquement, lui et sa femme.
Or, mon frère aura découvert et « goûté » à nos « poupées » et vous, vous savez que nous avons fourni des clones d’eux-mêmes à la famille Kim, le dictateur Nord-Coréen précédemment corrigé par mes soins et surtout à sa petite sœur. Nous serons amenés à en faire autant pour Makarond. Vous en verrez le résultat au mois d’août prochain.
Vous allez découvrir que ça fonctionne assez bien et là, l’un comme l’autre, ils viendront me manger dans la main après ce coup-là. Même les coréens, même si ça n’apparaît pas immédiatement, tellement ces derniers sont compliqués à gérer pour ce qu’ils sont. »
Donc Paul a tout intérêt à ce que Makarond soit réélu, afin de ménager l’avenir, son avenir et ceux de ses projets ?
 
« Oui et non. Je m’en fous en fait. Mes projets aux Chagos sont lancés. Ils n’ont besoin de personne pour avancer. Il y aura des difficultés mais on les surmontera. Ceux relatifs à ma compagnie de croisière également : je vous ai dit un jour que c’est ce qui financera les vieux jours de Florence et de nos gamins. L’usine d’Aubenas a redémarré sans les contrats étatiques et va voir son activité se consolider, avant justement son retour en grâce pour les commandes publiques, son cœur de métier, qui vont déferler. Mais ça, ça ne me regardera plus.
Tout cela se déroule comme prévu et souhaité et je n’ai pas besoin de Makarond en particulier ni pour « les affaires » ni à titre personnel : n’importe quel autre fera l’affaire.
C’est lui qui aura besoin de nos savoir-faire et au moins, il ne m’emmerdera pas par la suite pour des peccadilles : je suis devenu « intouchable » pour tout le monde et c’est très bien comme ça. Je peux vivre caché.
Plus besoin d’aller cirer les pompes d’un galonné ou d’un politique pour avancer !
En revanche, vous, vous allez pouvoir en voir un peu plus de ce milieu-là, pas grand-chose à vrai dire, via mon frère qui va vouloir en faire des tonnes pour vous sauter… »
Quelle idée que voilà !
« Il est comme ça : il se croit irrésistible et indispensable.
Mais grâce à lui, vous allez pouvoir et devoir suivre la campagne 2022, qui va commencer à la rentrée, et cela, un peu mieux que vous ne le souhaitiez de prime abord.
Et m’en faire un bouquin que je lirai avec plaisir ! »
 
Le prochain objectif assigné par mon patron ?
Ah, quel bonheur si tous les patrons étaient aussi clairs que ça dans les situations pour le moins les plus complexes… et je venais de le toucher du doigt.
Une seule boule et plein de carambolages divers après plusieurs bandes… et tout devient simple !
Même si je doute d’avoir tout compris à ce premier exposé.
« Je commence quand et par quoi ? »
Mais tout de suite, « une fois que votre lessive sera rangée… »
Le macho que voilà : j’en rigole à gorge déployée !
Il est fabuleux, visionnaire même, et puis tout d’un coup il devient trivial.
Impayable.
« Ce qui veut dire que vous allez prendre votre téléphone et vous faire inviter à déjeuner par mon frère Jacques pour deux motifs. Le premier c’est d’avoir un retour sur son passage dans les bras de nos « poupées », une enquête de satisfaction en quelle que sorte.
Le second, le bouquin à faire sur l’épisode des disputes successorales et ce qui tourne autour. »
Ah oui, les épisodes des « Au nom du père[2]  » ?
« C’est cela… »
 
« Ceci dit, il faut que je vous résume un peu de quoi il retourne, parce qu’avec lui, vous n’aurez qu’une version tronquée qui va forcément tourner autour de son nombril. Ce qui va fatalement manquer d’une certaine objectivité factuelle. »
Il veut me dire quoi, par-là, au juste, mon « Boss » ?
« Pour Jacques, comme pour notre grand-père et notre père, il n’y avait qu’une seule chose d’honnête sur terre à faire comme métier, ce sont les professions du droit.
La « lettre ».
Or, moi, je suis plutôt « chiffre », comme notre mère, pharmacienne et notre grand-mère qui aura épousé un biologiste.
Bref, je ne suis pas vraiment du lot à ses yeux. Plutôt le vilain petit-canard de la famille, l’erreur de casting, quoi.
Résultat, depuis tout petit, nous avons toujours été en compétition pour tout et pour rien. Et comme c’est lui l’aîné, il abusait de sa force physique, puis du désintérêt que j’affichais pour les professions juridiques : il faut comprendre. Notre père a été assassiné pour avoir été magistrat instructeur. J’en ai toujours été convaincu depuis tout petit, sans en avoir la moindre preuve.
Elles sont venues plus tard.
Or, tous ces beaux-juristes n’ont rien pu faire pour lui et rétablir la vérité : c’est vous dire dans quelle estime je peux les tenir tous ! »
Les racines psychologiques de mon sujet de biographie, nées d’un terrible traumatisme qui auraient déterminé le parcours de Paul devenu adulte ?
Je commence à l’entrevoir…
 
« Résultat, quand moi je portais l’uniforme de l’aéronavale, lui portait déjà la robe d’avocat chez notre grand-père paternel et c’est tout naturellement qu’il a pris sa succession. Je ne l’ai jamais contesté.
Pour tout vous dire, je ne me suis jamais vu porter l’hermine ou la toque !
En revanche, depuis adolescent, quand le poil commence à pousser au menton, je lui ai cassé un nombre considérable de « coups » et ça le rendait furieux.
Bref, il m’en veut et je peux comprendre avec le recul : j’ai été vraiment odieux avec lui.
Il vous racontera.
Ceci dit, il épouse Sandrine qui lui fait deux gamins dans la foulée, Alain et Christine, mes neveu et nièce. Tout va bien pendant des années jusqu’à ce qu’il croise Priscillia Risle. La fille du professeur Risle. Un ponte international spécialiste des greffes qu’on vient d’évoquer.
Qui en fait dérive pour être à la tête d’une fondation criminelle qui recrute ses donneurs d’organe en les assassinant.
Et c’est justement sur cette piste-là qu’était lancé notre père sans le savoir. Ce qui lui a coûté la vie !
Je vous passe les détails, mais globalement, Jacques se retrouve d’abord élu européen financé par son nouveau beau-papa, puis la cible de son organisation pour récupérer son foie, histocompatible avec celui du professeur qui se meurt d’un cancer incurable de cet organe.
À ce moment-là, se sachant menacé, Jacques pense à moi, l’aviateur militaire casse-cou, pour le mettre à l’abri et de mon côté je me mets en chasse pour lever ces menaces sur le moment plutôt diffuses. Qui sont d’ailleurs beaucoup plus vastes que ça.
Vous le découvrirez en feuilletant le blog d’I-Cube, parce qu’au bout du compte, Jacques ne voit qu’une chose, c’est que j’ai abattu ― en état de légitime défense, dois-je préciser, j’ai vraiment failli y passer ― sa femme, la fille du professeur, son beau-père et les installations de sa fondation qui passent à la trappe dans la foulée, englouties dans l’océan… »
Il faut absolument que je lise ça !
 
« Or, Jacques n’aura rien vu d’autre dans cette affaire-là qui visait à l’éliminer pour récupérer son foie : le fait que j’ai abattu sa seconde épouse ! Et probablement qu’il s’imagine que je l’ai sautée par la même occasion.
Ce qui d’ailleurs est vrai mais il ne le sait pas : elle avait besoin de quelques « tissus » arrachés avec ses ongles pour vérifier mon histocompatibilité avec les cellules du foie de son père… »
Quelle histoire !!!
« Bref, on n’a pas été très copain pendant quelques temps, encore moins quand il a fallu qu’on règle la succession du grand-père paternel : il avait besoin de fonds pour désintéresser nos cousines et s’arrangeait pour me mettre tout sur le dos, alors que je n’étais pas si riche que ça à l’époque.
Et je me voyais mal vendre ce que j’avais pu conserver pour le contenter et me retrouver avec une quasi-ruine en Normandie : l’hôtel-résidence que vous connaissez, « Les collines de Cabourg » qui était à l’origine la résidence normande de nos grands-parents. »
Ah, voilà donc la genèse familiale de cette splendide propriété, aujourd’hui très loin d’être « une ruine ».
 
« À l’époque, ça l’était. C’est Florence[3] qui aura tout réhabilité et j’y ai installé en même temps et discrètement le « bunker », dans lequel se trouvent les sauvegardes de la data du logiciel BBR[4]. Vous savez ça, tout de même ? » me questionne-t-il.
Oui, j’avais visité avec le Président Makarond, avant qu’il n’accepte de faire un détour dans l’Océan Indien et jusqu’aux Chagos[5].
« Comme vous le savez également, aux Chagos, Makarond a absolument voulu me marquer sa reconnaissance personnelle en me décorant d’une breloque de plus, pour lui avoir sauver la vie tout de suite après son élection… »
J’y étais, en revanche je n’ai pas compris de quoi il s’agissait à l’époque.
« C’est très simple… Pour savoir qu’il serait victime d’un attentat dans son palais à peine réagencé par son épouse à lui, précisément le 11 juillet 2017. Je me suis fait parachuter sur les toits de l’Élysée par le Capitaine Hadock, notre dernière rencontre, et j’ai fait feu sur son assaillant, Mourad, un groom-office qui venait lui servir le repas du soir dans ses appartements, contournant ainsi tout le dispositif de sécurité de l’Élysée, alors qu’il s’était auto-radicalisé en douce[6] ! »
Mais personne ne l’a jamais su, ça !
« Évidemment que non ! Pourtant, souvenez-vous qu’à la même époque, le CIMA s’est fait virer quatre jours plus tard alors qu’il venait d’être confirmé dans ses fonctions par un arrêté présidentiel juste avant et que depuis, les alentours Palais sont interdits à la circulation, y compris piétonne, rue du Faubourg Saint-Honoré et rue de l’Élysée.
Rue par laquelle je me suis barré incognito, d’ailleurs ! »
Paul en rit franchement en évoquant ce souvenir de « barbouze » au service du Président.
« Pas du Président, mais de l’institution qu’il représente, vous rappelle-je » faisant probablement référence à notre discussion qui fait mention d’avoir également déjoué un attentat place de la Concorde le 14 juillet 2014.
« Mais comment saviez-vous cette date et cet attentat ? »
J’aurai débarqué de la Lune avec une corne de licorne sur le front, je n’aurai pas eu l’air plus bête…
« Mais parce que vous l’avez écrit. Vous le savez bien. Et que j’ai eu le temps de le lire avant que ça n’arrive… »
Ah oui, suis-je décidément con : ses « boucles du temps[7] » à lui !
Il faudra que je m’y fasse.
C’est moi qui fais, c’est lui qui lit, dans notre futur comme d’un livre d’histoire, et ça se passe comme dans une sorte de prescience, une prophétie autoréalisée !
Un lien évidemment « hors-norme » nous unit tous les deux.
 
Et que vais-je découvrir de ce « monde politique » promis à mes prunelles ?
« L’ordre noir existe-t-il ? »

[1] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Mains invisibles - Tome II », aux éditions I3
[2] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisodes « Au nom du père - tome I et II », prochainement repris aux éditions I3
[3] Florence est la mère des enfants de Paul, architecte de métier.
[4] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Laudato sì… », à paraître aux éditions I3
[5] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Dans le sillage de Charlotte », aux éditions I3
[6] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Ultime récit - suite », aux éditions I3
[7] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Ultime récit - suite », aux éditions I3

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