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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 20 août 2022

2022, l’année électorale de Charlotte (9)

8 - Panorama des médias écrits
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existantes par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Pour être plus précise je sais qu’il faut compter avec le groupe Hersant, Le Figaro magazine, et feu Pierre Bergé (Le Monde) qui ont changé de main et diffuse Courrier International, Le Monde Diplomatique, Manière de Voir, Télérama, La Vie, Le Monde des Religions, Dossiers et Documents, Bilan du Monde, L’Obs qui tous auront changé de main sans que les précédents propriétaires aient abandonné l’édition ou la presse...
Et puis Michel Hommell (presse de loisirs, automobile, sports)…
En bref le groupe Amaury, c’est 670 millions d’euros, presse quotidienne nationale, presse quotidienne régionale, presse magazine avec des principaux titres édités comme L’Équipe, France Football, Vélo Magazine.
C’est aussi le groupe Bayard 353,2 millions d’euros avec de la presse magazine (jeunesse, senior, religion, nature), presse quotidienne nationale, dont La Croix, Pèlerin, Notre Temps, Pomme d’Api, Astrapi, Babar, Popi, Okapi, Phosphore, Je bouquine, J’aime Lire, I Love English, Filotéo ...
Le groupe Bauer 60 millions d‘euros dans la presse magazine, presse quotidienne régionale, dont Maxi, C’est dit, Maxi Cuisine ...
Le groupe EBRA spécialisé dans la presse quotidienne régionale avec des titres comme Le Progrès, Le Dauphiné Libéré, Bien Public, Le Journal de Saône et Loire, Le Républicain Lorrain, L’Est Républicain, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Journal de la Haute Marne, L’Alsace, Vosges Matin.
Le groupe Express Roularta c’est également 800 millions d’euros dans la presse magazine avec Classica Répertoire, L’Expansion, L’Express, Lire, Maison Côté Est, Maison Côté Ouest, Maison Côté Sud, Maison Française, Maison Magazine, Mieux Vivre votre argent, Vivre Côté Paris ...
Puis le groupe Le Particulier, propriété de France publications.
Pour le groupe LVMH, il oublie de dire que si c’est Les Échos, c’est aussi Investir et Connaissance des Art.
Dans le Groupe Hersant Média, on y trouve également la Provence, Nice Matin, Var Matin, Corse Matin, France Antilles Martinique, France Antilles Guadeloupe, La dépêche de Tahiti, Les nouvelles de Tahiti et 280 éditions locales de ParuVendu (Presse gratuite).
Il convient de rajouter le Groupe Sud-Ouest, spécialisé dans la presse quotidienne régionale, la presse magazine, présent aussi dans la presse gratuite avec, Sud-Ouest, Bodyboard, Charente Libre, Dordogne Libre, L’Éclair...
Avec Le Point, il convient de rajouter Le Point Grand Angle, Le Point Références…
Le groupe Marie-Claire édite de son côté Marie-Claire, Marie-Claire Maison, Marie-Claire Idées, Votre Beauté, Cosmopolitan, Avantages, Famili, Cuisine et vins de France, Mariages, Revue du Vin de France ...
Le groupe Mondadori France édite Télé Star, Télé Poche, Closer, Modes et Travaux, Nous Deux, Pleine Vie, Top, Santé, Biba, Auto Plus, Auto Journal, FHM, Science et Vie, Chasseur Français, Diapason, Réponses photo …
Prisma Média édite Géo, Femme Actuelle, Guide Cuisine, Prima Maison, Voici, Capital, VSD, Télé 2 semaines, Ça m’intéresse, Prima, Cuisine Actuelle, Télé Loisirs, Gala, Management, National Geographic, Femme Actuelle Jeux …
SFR Presse, par-delà les liens capitalistiques, édite Libération, Classica Répertoire, L’Expansion, L’Express, L’Étudiant, Maison Côté Est, Maison Côté Ouest, Maison Côté Sud, Maison Française, Maison Magazine, Mieux Vivre votre argent, Vivre Côté Paris, quand SIPA Ouest-France, on vient de le dire édite Ouest-France, La Presse de la Manche, Le Courrier de l’Ouest, Presse Océan, Le Maine Libre, Dimanche Ouest France…
Tout ce petit monde se tient par la barbichette et survit grâce aux subventions d’État et au fameux « Routage 205 ».
 
La presse hexagonale est répartie entre différents éditeurs qui restent encore assez indépendants les uns des autres, malgré l’arrivée de « gangsters » tel que Tapie à un moment donné et justement, je reviens sur le groupe La Garde Air Active : outre son réseau de kiosques il édite Télé 7 jours, Elle, Magazine, Parents, Art et Décoration, le Journal du Dimanche, Boldoré avec ses médias télés est rentré dans le capital de l’héritier de l’industriel qui aura redressé Matra et inventé l’Espace repris plus tard par Renault.
C’est qu’en qualité de journaliste-pigiste, je sais quels sont mes employeurs potentiels !
 
« J’ai suivi cette affaire-là, tout secret professionnel mis de côté puisque La Garde Air est un client de mon cabinet. Une des rares fois où nous avons pu faire de l’ingénierie juridique en amont du suivi du contentieux. »
Et il me fait le résumé suivant, sans que je ne lui demande rien, parce que ça doit déjà être étalé dans la presse et que je ne l’aurai pas encore vu.
Débarqué en 2020 au capital d’un groupe La Garde Air affaibli, le Vincent Boldoré arrivé comme un « sauveur » n’aura pas attendu longtemps pour porter l’estocade : son projet d’OPA porté par Vendredi pourrait marquer la fin d’un empire industriel déclinant depuis le décès de son fondateur.
« C’est l’épilogue d’un triste parcours d’une vingtaine d’années », explique à l’AFP un expert des médias.
Depuis la disparition brutale de Jean-Luc La Garde Air en 2003, « son fils Arnaud a méthodiquement démantelé le groupe, la partie média comme la partie industrielle mis-à-part un unique pari offensif, le sport, duquel il a dû sortir » en assumant de lourdes pertes.
Début 2020, l’héritier de 60 ans, qui n’a presque pas touché au bureau de son père ― l’ex-ingénieur Matra devenu capitaine d’industrie aéronautique et patron de presse ―, est acculé par les premières conséquences économiques de la pandémie de Covid-19 et un lourd endettement personnel.
Il est aussi malmené par un fonds activiste, Amber Capital.
Sur les conseils de Nicolas Krasosky, Arnaud, dit « Nono », accueille alors Boldoré qui rentre à bon compte au capital du groupe via Vendredi, et lui permet de passer le cap d’une assemblée générale cruciale.
Quelques semaines plus tard, un autre chevalier blanc se présente en la personne de Bernard Arnault, patron de LVMH.
« Mon amitié avec Jean-Luc La Garde Air a lié nos familles », dit l’empereur du luxe, tandis qu’Arnaud prédit « une collaboration durable et féconde ».
 
Mais ce pacte censé limiter l’influence de Boldoré déclenche la fureur de ce dernier.
S’en suit une guerre d’usure entre d’un côté La Garde Air et Arnault, et de l’autre Boldoré avec Amber Capital, déjà alliés dans un raid contre Gameloft qui fait dans jeux vidéo.
« Nono » apparaît longtemps indéboulonnable du fait du statut atypique du groupe en commandite par actions. Mais il cèdera finalement en avril suivant et transformera son groupe en société anonyme, obtenant au passage une « compensation » en actions pour la perte de son pouvoir absolu et la promesse de rester PDG pendant 6 ans.
« Ma vie professionnelle va évoluer, je vais passer plus de temps avec les actionnaires d’une part, et je vais m’impliquer davantage dans le micro-management des activités d’autre part », viendra-t-il d’affirmer.
Dès l’été suivant, Boldoré, montra à 27 % des parts, tisse des liens entre sa très droitière chaîne d’info CNews et la radio Europe 1, l’enfant chérie de Jean-Luc, de laquelle il fait fuir nombre de journalistes.
Le capitaliste breton réputé interventionniste sera aussi à l’origine du départ d’Arnaud Nourry. Fier ou aveuglé, Arnaud « se réjouira » lorsque Vendredi rachètera la part d’Amber et annoncera une OPA d’ici au 15 décembre 2022 sur le solde des actions, après les scrutins d’avril et juin 2022…
Avec une prime « assez limitée » de 24 % sur le cours des actions, Boldoré peut espérer compter sur la participation de groupe Arnault (10 %) et de l’essentiel du flottant (22 %), pour poursuivre son raid.
Si Arnaud souhaite se défendre et obtient le soutien du fonds souverain du Qatar, également actionnaire, il pourrait compter sur 31,6 % des droits de vote, juste sous la minorité de blocage d’un tiers requise depuis la transformation du groupe pour toucher aux statuts et au mandat du PDG.
« Pour l’heure, nous avons défendu devant les tribunaux, avec succès, le gérant commandité en s’appuyant sur une jurisprudence déjà assez ancienne défendue par mon grand-père autour de la primauté du pacte social avant celui des intérêts des majoritaires. »
Et il m’explique succinctement sans que je ne lui demande rien.
 
« À l’époque, c’est une des premières SCPI, avant même que la loi n’existe pour encadrer leur fonctionnement, constituée sous forme de société civile à capital variable dans les années 70. »
Là, je savais de quoi on causait : je venais de lire le volume déjà épuisé « d’Opération Juliette-Siéra » dont je suis assez curieusement chargée de faire un nouveau volume dans les prochains mois par Paul de Bréveuil[1].
L’affaire est en effet curieuse dans la mesure où Paul avait manœuvré pour que le premier éditeur, « Book-Envol », ne produise qu’un nombre limité de volumes et tarisse ensuite le sujet : désormais, il faut que je le reprenne…
Bizarrerie de mon boss, mais passons, ce n’est pas la seule.
 
Dans une société à capital variable, l’actionnaire rentre pour 100 boules et ressort pour 100 boules.
Naturellement, si les actifs dépassent la valeur des apports en capital par le jeu de résultats mis en réserve, le nouvel associé paye une quote-part de celles-ci en « prime d’apport » pour être traité à égalité avec les autres associés et le sortant part avec une plus-value, la prime d’apport étant fixée par l’assemblée générale pour une année.
Sans ce mécanisme, ce serait une sorte de clause tontine qui relève de l’abus de bien social. Ce qui est pénalement répréhensible.
Par ailleurs, dans une société civile, il y a souvent une clause d’agrément : n’entre pas qui veut dans son capital par voie de souscription comme par voie de vente de gré à gré.
Dans le cas cité par Maître Jacques, la « rente Soprogepa », avait donc prévu le rachat des parts de l’associé qui veut sortir. Comme désormais dans toutes les SCPI tricolores. Mais, comme dit précédemment, au prix fixé par l’assemblée générale qui statue sur proposition de son gérant qui lui-même s’adosse sur l’expertise du commissaire aux comptes de la société qui devient commissaire à la valorisation en certifiant la valeur de la part.
Or, dans le contentieux Soprogepa, un associé avait trouvé un tiers repreneur de ses parts à un prix supérieur.
La cession ne s’est pas faite pour cause de refus d’agrément du gérant ayant demandé son avis à son Conseil de surveillance, lui-même étant une émanation de l’assemblée générale des associés.
Où des effets de la clause tontine induite qui favorise celui qui reste…
Et la Cour de cassation aura validé la primauté du pacte social, les statuts au motif que l’associé sortant y avait pleinement adhéré en souscrivant des parts sociales : les statuts lui étaient opposables, et le sont toujours dès lors que ni le gérant, comme dans une commandite, ni les statuts ne sont contraires à l’ordre public et/ou aux intérêts sociaux de la société.
« Une jurisprudence toujours d’actualité, qui fait référence dans le code civil, ce qui a permis d’éviter de convoquer une AG par des associés minoritaires en vue de débarquer le gérant commandité en avance sur le calendrier décidé en amont et dans l’intérêt de la pérennité de la société ! »
 
« Oui, mais ça ne va pas durer… »
« Effectivement, ça ne peut pas durer. Au pire, La Garde Air va être éjecter salement à la fin de son mandat ou seulement quand le Boldoré aura une majoritaire statutaire pour transformer la commandite en société anonyme comme les autres.
L’un dans l’autre, ça peut durer un certain temps. Aussi nous avons conseillé à notre client de négocier des compensations.
Il devrait recevoir des titres en dédommagement et garder un mandat de PDG jusqu’à l’âge de la retraite.
Car Boldoré est pressé de diriger le groupe en sous-main en vue, justement, des élections de 2022.
Un groupe de presse à sa botte, et pas des moindres, deux groupes d’édition au moins jusqu’à qu’il soit obligé de lancer une OPA pour avoir dépassé le seuil de détention du capital, si le CSA ou l’autorité de la concurrence ne l’oblige pas à démanteler et séparer les deux groupes, donc fin 2022, après les élections, évidemment qu’il prend l’ascendant sur ces concurrents dans le paysage audiovisuel du pays pour quelques mois ! »
Ce qui va lui permettre de « peser » sur lesdites élections…
 
« Manifestement. Mais là encore à sa façon… »
En lançant Ziguinchor ?
« Peut-être. Mais je ne suis pas sûr et certain que ce dernier ait la moindre chance : il va se faire écraser par les réseaux, c’est une évidence. Et à un moment, à mon sens, Boldoré va le lâcher en rase campagne. Probablement au dernier moment. »
Et pourquoi ?
« Parce que ça ne vous apparaît pas évident, à vous ? »
Si je lui pose la question, c’est pour recueillir son avis, parce qu’il y a plusieurs hypothèses possibles. Et je lui fais savoir…
« À mon avis, mais je ne veux trahir aucun secret, ni professionnel ni des réseaux maçonniques ni des quelques clubs auxquels je suis affilié, il devient évident que Ziguinchor n’est jamais qu’un missile tiré contre la candidate naturelle d’extrême droite, madame Lapeine.
Et c’est une manœuvre du président Makarond : il aura réussi à mettre en pièces détachées les socialistes, à démanteler la droite républicaine, il ne fera qu’une bouchée de l’ultra-gauche et ringardisera les écologistes, notamment après le flop de Mulot, le présentateur télé d’émission sur la planète devenu son ministre un temps : je ne sais pas comment, mais celui-ci va probablement se faire démolir pour encore enfoncer un peu plus les écologistes.
Il ne reste plus qu’à éliminer la plaie que représente Lapeine.
Si elle n’arrive pas au second tour, s’en est fini du mouvement nationaliste fondé par son père.
Un projet humaniste, finalement…
Par ailleurs, s’il élimine Ziguinchor, il tue « en même temps », son expression favorite, les objectifs des souverainistes encore survivants !
Ce qui va plaire à tous les europhiles du monde.
Avouez que ce n’est pas si mal pour un président béotien ? » m’affirme-t-il dans la même diatribe en quelques phrases.
 
Il ne peut qu’être visionnaire…
« Ou alors extrêmement bien conseillé » poursuit-il.
Par les loges du pays ?
[1] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Opération Juliette-Siéra », prochainement aux éditions I3

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