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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 12 août 2020

Dans le sillage de Charlotte (11)

XI – G7 à Biarritz
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Aucun d’entre-nous n’y était : Paul était aux Canaries, Gustave chez lui dans le Gers, Dimitri chez ses parents à Marcq-en-Barœul, Nathalie et les différentes équipes de la CISA, de retour de vacances estivales, comme la plupart des français et moi je prolongeais mon périple sur la Côte d’azur. J’ai même visité Monaco : aucun intérêt, trop de rupins à mon goût. En revanche, « BBR » aura collecté quantité de « matchs » en déplacement sur la côte basque.
Et le reste était dans la presse…
En effet, le sommet du G7 s’est tenu du 24 au 26 août 2019 à Biarritz, réunissant ses membres permanents : les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Japon. Le FMI, l’ONU et l’OCDE sont également représentés.
On notera toutefois que le président de la Commission européenne était absent pour des raisons de santé.
Il aura été hospitalisé le 18 août après avoir écourté ses vacances afin de subir une ablation de la vésicule biliaire.
Sa porte-parole Natasha Bertaud a annoncé qu’il ne pourrait pas assister au G7 : « L’opération s’est bien passée et il est actuellement en convalescence à l’hôpital. Ses médecins lui ont recommandé de ne pas voyager ». Et elle a précisé qu’il ne serait pas remplacé lors du sommet.
 
Une des premières prises de parole du président français prend pour sujet un commentaire émis sur Facebook, où Jair Bolsonaro y tient un propos jugé irrespectueux sur le physique et l’âge de Brigitte Makarond.
Il se trouve que c’est déplacé, d’autant qu’en raison de la gravité des incendies qui ravagent l’Amazonie en août 2019 et du fait que le Brésil et la France partagent (en partie) cette forêt via la Guyane, l’Amazonie a pris une place importante dans les échanges entre les dirigeants du G7.
Ceux-ci ont décidé de débloquer d’urgence 20 millions de dollars pour l’utilisation de Canadairs et lutter contre les incendies en Amazonie, en général.
Certains dénoncent des soutiens financiers qui n’empêcheront pas la catastrophe de se reproduire, sans oublier le fait que la France contribue directement à la déforestation et aux incendies en Amazonie par les importations de soja, destinées notamment à l’alimentation du bétail…
 
Fait inhabituel, Makarond en tant qu’organisateur du G7, a rencontré en parallèle et à deux reprises Mohammad Javad Zarif pour tenter de sauvegarder l’accord sur le nucléaire iranien. Il a affirmé lors de la conférence de presse « voir comment on peut bâtir un nouvel accord avec l’Iran. Un accord plus ambitieux en termes de sûreté, mais qui donne des compensations économiques à l’Iran », cela en référence notamment aux sanctions infligées par les États-Unis.
Il a dit espérer une rencontre entre Donald Trump et Hassan Rohani « dans les prochaines semaines ».
Quelques mois après, la crise américano-iranienne de 2019-2020 a pourtant pris une tournure dramatique avec des attaques de part et d’autre, faisant des morts notamment en Irak.
Le bonhomme est reçu par le président de la République et son ministre des affaires étrangères dans la commune de Bidart en toute fin du G7.
Donald Trump a affirmé, lundi, avoir donné son feu vert à Makarond lorsque ce dernier lui a annoncé cette visite surprise. « J’ai été au courant de tout ce qu’il faisait et j’ai approuvé », a assuré le président américain.
« Il a demandé mon accord. Je lui ai dit : si c’est ça que vous voulez, allez-y ! », a-t-il précisé à la presse. Mais il n’a pas souhaité rencontrer Mohammad Javad Zarif, jugeant qu’il était « trop tôt ».
Il a surtout été surpris…
« Ce qu’on ne sait pas encore, c’est que ça va prendre des mois et des mois. D’autant que le ricain ne va pas hésiter à faire exécuter par des drones un haut dignitaire du régime en déplacement « hasardeux » en Irak.
Mais j’anticipe, j’anticipe… »
Ce qui laisse Gustave une fois de plus le neurone comme « coincé » !
Moi, je commence à avoir l’habitude…
 
Après trois jours de réunions dans la station balnéaire du sud-ouest de la France, placée sous haute sécurité, si Makarond aura ouvert le sommet par une allocution télévisée, samedi 24 août, il y a mis un point final avec une conférence de presse, lundi après-midi, tenue dans un premier temps aux côtés de son homologue américain.
« Un message d’unité a pu ressortir de nos échanges. Nous n’avons pas négocié un très long texte, mais une seule page de déclaration », a-t-il résumé. Et il participera à une émission sur « France 2 », dans une volonté de rendre compte aux Français des résultats du sommet.
 
Pour résumer, jusqu’à la journée de lundi, les dirigeants des pays du G7 n’avaient pas trouvé d’accord sur les moyens d’action contre les incendies en Amazonie. Mais peu avant la clôture du sommet, le Président Français a pris la parole en conférence de presse pour annoncer la décision commune de débloquer une aide d’urgence de 20 millions d’euros, principalement afin d’y envoyer des avions bombardiers d’eau Canadair basés dans le secteur.
Le chef de l’État a également annoncé le « soutien militaire français dès les prochaines heures dans la région ».
Le G7 est également tombé d’accord sur un volet d’aide à moyen terme destiné à la reforestation, qui sera présenté à l’assemblée générale de l’ONU fin septembre, aura précisé l’Élysée.
Ces incendies en Amazonie auront cristallisé les tensions entre Paris et Brasilia. Celles-ci ont été avivées en marge du G7, les derniers jours, par les pressions qu’a exercées la France sur le président brésilien Jair Bolsonaro pour qu’il agisse contre ces feux. À la veille du G7, Makarond Macron avait accusé son homologue de lui avoir « menti » sur ses engagements en matière d’écologie et avait annoncé que la France s’opposait désormais à l’accord controversé de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, le « marché commun » des pays sud-américains qui inclut le Brésil.
Dimanche, Jair Bolsonaro aura ri d’un commentaire offensant la première dame de France sur Facebook. De son côté, un de ses ministres a qualifié le président français de « crétin opportuniste ».
Le chef d’État brésilien a tenu « des propos extraordinairement irrespectueux à l’égard de mon épouse », a lancé le français le lundi suivant. « Qu’est-ce que je peux vous dire ? C’est triste, c’est triste, mais c’est triste d’abord pour lui et pour les Brésiliens ».
Tacle supplémentaire, il a dit espérer que les Brésiliens auraient « très rapidement (…) un président qui se comporte à la hauteur ».
 
À part ça, le Français a cherché à convaincre l’américain de ne pas sanctionner le vin français en contrepartie de la décision de Paris de taxer les Gafa (Google, Amazon, Facebook, Apple et autres géants américains du numérique). Car le locataire de la Maison Blanche est vivement opposé à cette taxe, qui prévoit d’imposer ces grandes entreprises du numérique à hauteur de 3 % de leur chiffre d’affaires à partir du 1er octobre.
La mesure sera finalement repoussée.
Si Makarond a commencé par déminer les crispations avec son homologue américain au cours d’un long déjeuner de deux heures, samedi, sur la terrasse du luxueux Hôtel du Palais qui surplombe la grande plage de Biarritz, c’est à 20 km de là, à Saint-Pée-sur-Nivelle, « dans la demeure familiale en pierre et aux volets rouges de Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie », que tout s’est joué. Des réunions secrètes ont été organisées rapidement, en parallèle du sommet et en présence du secrétaire au Trésor américain, de l’ambassadrice des États-Unis en France, du conseiller économique de Donald Trump et du représentant américain au Commerce.
Finalement, lors de sa conférence conjointe avec Donald Trump, organisée lundi après-midi, Makarond aura annoncé que la France avait trouvé un « très bon accord ». Il a précisé que les pays du G7 avaient convenu de « trouver un accord en 2020 dans le cadre de l’OCDE » au sujet d’une taxe internationale sur les Gafa : « Le jour où on a cette fiscalité internationale, la France supprime tout projet de taxe. (...) Et tout ce qui a été payé au titre de cette taxe sera déduit de cette taxe internationale ».
Elle a pourtant été votée par le Parlement…
« Nous avons décidé d’accélérer, pour changer les règles internationales afin que tout le monde puisse échanger de manière équilibrée. C’est à nous, à nos ministres, de faire ce travail ».
Le président français a ensuite évoqué la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis : « On voit que les choses bougent. Mon souhait, c’est qu’un accord soit trouvé. Ni les États-Unis ni la Chine ne sont naïfs, nous devons veiller à ce que cet accord réduise l’incertitude pour ces deux pays, mais aussi pour l’économie mondiale. »
 
La Russie ne faisant plus partie du G7 (ex-G8) depuis 2014, le dossier ukrainien n’a pas été le thème central abordé lors de ce sommet. Toutefois, on aura annoncé, lors de la conférence de presse de clôture, qu’un sommet réunissant les dirigeants ukrainien, russe, allemand et français aurait lieu en septembre pour avancer vers la paix en Ukraine.
Qui n’avancera pas vraiment.
 
Le nouveau Premier ministre britannique et le président américain se sont aussi rencontrés dimanche matin à Biarritz, une première depuis que Boris Johnson a pris les rênes du Royaume-Uni en pleine crise du Brexit.
Les deux dirigeants, qui se ressemblent dans leur style et leur goût de la mise en scène, ont affiché une proximité dans les gestes et dans les échanges de bonnes manières devant les caméras. « Il va être un Premier ministre fantastique », a déclaré Donald Trump à propos de Boris Johnson.
Pourtant, tous deux ne partagent pas toujours la même vision du monde et des échanges commerciaux. Boris Johnson a regretté la veille les « barrières considérables » qui freinent les exportations britanniques aux États-Unis. Et il a appelé l’américain à les lever pour que les deux pays puissent conclure un accord de libre-échange une fois que le Royaume-Uni aura quitté l’Union européenne. « Nous allons conclure un très grand accord commercial, plus grand que ce que nous n’aurons jamais eu avec le Royaume-Uni. Car ils n’auront bientôt plus le boulet au pied qu’ils ont actuellement », a répondu Donald Trump, dimanche.
 
À signaler que pendant le G7 et les jours qui ont précédé le sommet, quelque 13.200 policiers et gendarmes, appuyés par l’armée, ont sécurisé les lieux.
La ville de Biarritz était complètement barricadée au grand dam des habitués.
L’ampleur de ce dispositif de sécurité a globalement évité tout débordement de la part des participants au contre-sommet organisé dans les alentours.
Des plateformes d’opposition nationale (Alternatives G7) et basque (G7 EZ) entendaient conclure leur rassemblement par sept actions pacifiques simultanées près de Biarritz, pour « encercler » symboliquement le G7.
Finalement, elles les ont annulées dès samedi soir. Néanmoins, les responsables d’Alternatives G7 et de G7 EZ ont entamé lundi midi une marche symbolique pour tenter de pénétrer jusqu’à la zone rouge, aux abords immédiats du sommet, afin d’accuser publiquement les sept dirigeants « d’illégitimité ».
 
Au total, 104 personnes ont été interpellées depuis les premiers heurts entre manifestants et forces de l’ordre, dont au moins 55 placées en garde-à-vue. Quant à la grande manifestation entre les villes frontalières d’Hendaye et Irun (Espagne), organisée samedi et déclarée aux autorités, elle s’est déroulée dans une ambiance festive et bon-enfant, malgré quelques tensions en fin de cortège.
Autre manifestation pacifique organisée en marge de ce G7, celle des « décrocheurs de portraits ». Plusieurs centaines de manifestants ont brandi, dimanche matin à Bayonne, la photo du président de la République tête en bas. Il s’agissait de sept des 128 portraits que les organisateurs revendiquent avoir décrochés dans des mairies, dans le cadre d’une campagne de désobéissance civile menée depuis le mois de février.
Cette marche non violente a été organisée par les mouvements alternatifs et écologistes ANV COP 21, Alternatiba et Bizi ! pour dénoncer « la politique climaticide » du président de la République.
Et puis le cours normal des choses a repris ses droits.
En ce qui me concerne, ce sont aussi des conversations avec mon sujet de biographie et son entourage.
 
 
 
 
270 pages – 12,30 €

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