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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 9 août 2020

Dans le sillage de Charlotte (8)

VIII - La préparation
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Mais, mais alors… ça veut dire que vous êtes entré dans ses appartements ? Comment avez-vous fait sans autorisation ? Serait-ce une vraie passoire ? »
Non pas.
« C’est très bien protégé, comme d’une forteresse en plein centre-ville… Je me suis fait parachuter par Haddock et je suis passé par les toits. Ensuite je suis reparti en me laissant glisser dans la rue. Je ne sais plus lequel du groupe HLM m’attendait au bout de la rue avec une voiture et je suis rentré en Normandie par le train.
Inutile de vous préciser que depuis, les rues du Faubourg-Saint-Honoré et de l’Élysée sont inaccessibles, gardées par une armée de flic nuit et jour ! »
Je veux bien le croire.
Et j’irai vérifier par la suite de visu : impressionnant. C’est simple, si le carrefour où se trouve le ministère de l’intérieur est encore accessible aux véhicules, ce n’est plus possible devant le Palais !
Il faut faire le tour pour rejoindre la rue Royale.
 
 « Depuis, « Bibi » ne veut plus habiter dans ce palais et le groupe de protection des personnalités a été renforcé.
C’est d’ailleurs à ce moment-là que Benhallal a été lâché, que « Deux-Villes-liées » s’est fait jeter, que « Le-Ceintre » l’a remplacé, etc. etc.
Mais ils ont attendu de passer les festivités du 14 juillet et n’en ont dit mot à personne : pas même la moindre plus petite fuite dans la presse et à peine plus dans les milieux des états-majors de la défense et de la police… »
Incroyable… si c’est vrai.
« Mais vous en aurez confirmation. Parce que depuis, il y a deux ans de ça, le Président a dû affronter justement l’affaire Benhallal, puis les gilets-jaunes, son grand-débat, les désistements de quelques ministres et demain les mouvements sociaux à propos de sa réforme des retraites, plus les couacs invraisemblables de la campagne municipale, et la suite qui galopera : il n’a pas beaucoup de temps pour s’occuper d’un obscur officier de réserve, même si j’ai été son ultime rempart.
Mais il a fait faire une enquête discrète depuis. Notamment suite à votre déclaration à ma copine la juge Trois-Dom… »
Je ne m’étais pas trompée : ces deux-là se connaissent bien et s’apprécient…
Pas très compliqué d’en déduire le reste.
 
Ok, et alors ?
« Alors ? Mais alors il se pose des questions, vous en avez été témoin. Comment se fait-il que j’eusse pu savoir la date, l’heure et le lieu de son attentat pour me prépositionner discrètement ? Vous avez bien vu notre « off-ultra-high-secret ».
Comment ai-je fait pour savoir avant tout le monde que Notre-Dame allait brûler ? »
Bé parce qu’il me l’avait dit… en ce qui me concerne, pardi !
« Et comment le savais-je pour vous l’affirmer ? »
Parce qu’il menaçait ainsi le capitaine Igor : ça prenait de la valeur.
« D’ailleurs, comment saviez-vous que Charlotte et Aurélie étaient coincée sous la basilique des russes à Paris, un lieu totalement improbable, alors qu’on les croyait exilées en Sibérie ? »
« Mais parce que je l’ai lu dans vos bouquins sur moi… »
Ah oui c’est vrai : les effets de ses voyages sur la « flèche du temps » !
« Exactement. Vous voyez, vous commencez à comprendre le sens de votre rôle… »
Oui enfin… si on veut.
« Bon et la suite ? » le questionne-je.
« Eh bien, ils se doutent tous de quelque chose de pas très normal pour le commun des mortels. Et ils ne savent pas comment l’exploiter. »
« Vous allez leur dire leur avenir ? »
« Et puis quoi encore !
C’est difficile de connaître son avenir.
On n’est psychologiquement pas programmé pour ça. »
 
Non, c’est pour une autre raison.
« L’autre raison c’est que les autorités russes ont pu elles aussi vérifier mes petites prédictions rapportées par le capitaine Igor du FSB, celles que je lui ai faites dans le TGV[1] qui nous emmenait à Londres. Et le président russe aura été assez intelligent pour bien comprendre qu’elles se sont toutes réalisées.
Du coup, celui-là, non seulement il se pose également bien des questions, mais il est aussi dans une position difficile, voire très difficile et il a besoin, pour cette raison et d’autres de rencontrer Makarond en tête-à-tête.
Pour en savoir un peu plus.
Et ça va se faire cet été… Je l’ai prévenu en juin, vous le savez bien.
Ce dernier veut également en savoir plus, parce que naturellement, il y a les rapports entre chancelleries, mais il y a aussi des verbatims, des « échanges & conversations » entre diplomates… »
Et qu’il leur faut avoir un cap cohérent à soutenir.
« Et c’est aussi pour ça que je vais passer au Canaries une première fois, puis une seconde mais avec vous, pour leur fournir l’occasion de m’alpaguer. »
Et va-t-il se laisser faire ?
« Pas du tout ! Au contraire. J’ai besoin d’un outil qu’ils vont déployer… pour plus tard, quand ils deviendront trop curieux sur nos activités aux Chagos.
Pourquoi refuser de s’en servir ? »
D’autant que c’est probablement « déjà marqué comme ça »…
« Exact ! »
Avouez qu’il y a de quoi ne rien comprendre de comment Paul compte agir. Mais si ça se réalise comme il le prévoit, c’est un scénario plus que complexe qui se met en place, là, sous mon nez…
 
Le mois de juillet est consacré à la préparation du G7 et surtout, en ce qui nous concerne, à celle du Président avec son homologue Russe. Paul me semble y apporté beaucoup de soins, briefant son « second », Gustave Morthe-de-l’Argentière, amiral à la retraite de son état et CEO de la CISA, à l’occasion de nombreuses réunions internetiques.
 
Parfois, j’y suis conviée, parfois probablement que non : soit je suis en « césure-estivale » sur la côte atlantique, soit je fais mes rendez-vous avec les uns ou les autres, soit je fais mon jogging en forêt ou encore mes courses à l’Inter du coin.
En revanche, quand je cuisine ou fais de la varappe dans mon salon, ou encore quand je suis devant mes ordinateurs travaillant à la mise en forme des volumes qui vont sortir à la rentrée, j’y assiste.
C’est comme ça que mi-août, le gouvernement et le Président décompressent à « moins d’une heure » de Paris pendant que les chancelleries turbinent à préparer les rencontres internationales.
 
Témoin de ces conversations via Skype entre les uns et les autres à laquelle participe Paul, masqué, probablement depuis les Caraïbes (mais je n’en suis pas certaine), là où Florence m’aura fait la confidence qu’elle passait quelques jours avec ses enfants sur Eurydice le splendide yacht de Paul qui va revenir en Europe.
En tout cas, par moment, le décor tangue légèrement de temps à autre.
Et c’est en préparation de notre prochaine « virée » et je ne sais pas encore, à ce moment-là, en quoi elle va consister : je l’apprends par hasard, comme tout le monde.
 
En attendant, Paul refait son numéro sur les implications géostratégiques de ces réunions devant un parterre de conseillers de l’ombre du Président.
Là, je reste interdite : il m’est proposé, enfin… il m’est imposé de participer à une journée de travail avec le président russe et sa délégation, dixit un « conseiller » que je ne connais pas !
Or, justement, c’est Gustave qui avait été désigné pour ce faire.
C’est indispensable.
« Désolée, mais j’ai besoin d’elle pour témoigner de notre escapade aux Canaries. Un point important ! »
« Puisque vous devez témoigner, il me paraît indispensable que vous soyez des nôtres », précise même le président Makarond. Je croyais qu’il avait un goût prononcé pour les cougars (et peut-être même les garçons disent les mauvaises langues), pas pour les « jeunettes » comme moi…
Une « convocation » qui se transporte donc sur Gustave puisqu’il elle avait été suggérée en juin dernier.
« Il y aura quelques personnages importants que l’Amiral Morthe-de-l’Argentière doit croiser dans la délégation russe. C’est donc incontournable. »
Si c’est indispensable… « De qui s’agit-il ? »
D’un collègue russe : « On vous fera une relation de cet entretien en aparté. »
Bien.
 
C’est pour le 19 août : à moi de prendre mes dispositions pour seconder Gustave qui est équipé pour communiquer « in vivo », à travers une webcam dissimulée dans un bouton de son uniforme, que je puisse voir et entendre ce qu’il voit et entend sur place, à condition d’être rivée derrière mes écrans.
Quand ça fonctionne, parce que temps en temps, il y a des interférences…
 
J’en ai retenu que le fort de Brégançon est un piton rocheux de 35 mètres d’altitude, couvert de végétation, planté dans la Méditerranée, à quelques encablures de la côte, en face des îles d’Hyères, Porquerolles, Port-Cros elles-mêmes posées plus au large.
Se dressent deux donjons encadrant l’entrée, pentue, et deux bâtiments posés sur une plateforme sans trop de dénivelé, dont l’un dessine un « L » sur le sol et l’autre ferme la cour intérieure. Le tout est protégé d’un côté par un rempart et de l’autre par des falaises rocheuses.
On y accède par une route tracée sur un isthme après avoir montré ses autorisations.
À pied quand on est un « va-nu-pieds », même « étoilé » comme « Gustave » : son taxi s’est vu refuser l’accès…
 
Situé sur la commune de Bormes-les-Mimosas, le Fort de Brégançon est pendant de longs siècles, séparé par quelques brasses de la côte méditerranéenne.
Cet îlot a été sans doute très tôt occupé pour sa situation géographique qui permettait de surveiller les rades de Hyères et de Toulon.
La forteresse existe sur l’îlot de Brégançon depuis l’installation des Ligures en Provence (118 avant Jésus-Christ).
 
Au XIème siècle, le château de Brégançon et son territoire appartient aux vicomtes de Marseille, lieutenants du Comte de Provence, laquelle n’est pas encore rattachée au royaume de France. Les vicomtes de Marseille vendent ensuite le château de Brégançon, dont dépend le fort, à la Communauté de Marseille.
En 1257, Brégançon intègre le royaume de France, à la suite du mariage de Béatrix de Provence, héritière du Comté, avec Charles, comte d’Anjou, et frère du roi Louis IX.
Devenu roi des Deux-Siciles, Charles d’Anjou fait réparer, armer et pourvoir en munitions les places fortes de la côte méditerranéenne, dont Brégançon.
En 1348, la reine Jeanne de Naples et de Sicile séjourne à Brégançon, avant de rejoindre Naples. À son départ, elle fait don à l’armateur marseillais Jacques de Galbert, par acte en date du 31 juillet 1348, du château de Brégançon et de ses dépendances, le nommant par la même occasion vice-amiral de Provence.
En 1366, la reine Jeanne révoque ses donations et Brégançon retourne à la couronne des Deux-Siciles.
En 1480, Charles du Maine, dernier souverain de Provence, légue son Comté au roi de France Louis XI, lequel confie Brégançon à des capitaines provençaux.
Et en 1574, Henri III, roi de France, érige en marquisat la terre et la seigneurie de Brégançon puis en fait don par lettres-patentes à Antoine Escalin des Aymars, baron de la garde, capitaine général des galères.
Par son étendue, la terre de Brégançon constitue alors le deuxième marquisat de Provence.
 
Le domaine connait des fortunes diverses au fil des siècles, mais une garnison est maintenue au Fort, séparé du domaine à partir de 1786. Bonaparte s’intéresse alors au fort peu après la reprise de Toulon, où il s’arrête y passer un court séjour.
En l’an VII de la République, il fait réparer et améliorer le fort. Et il le dote d’une artillerie imposante. Par décret du 27 floréal an XIII, la garnison est renforcée et le fort doté d’une compagnie de vétérans impériaux.
Après la guerre de 1870, le ministère de la Guerre fait entreprendre des travaux afin que le fort puisse recevoir des pièces d’artillerie modernes et un magasin à poudre, sans toucher à l’aspect extérieur de la forteresse.
Pendant la Première guerre mondiale, le fort est occupé par une petite garnison, puis déclassé en 1919.
 
L’État le loue ensuite à différents particuliers (par bail emphytéotique) dont le dernier en date est M. Bellanger, sénateur et ancien ministre de la Marine de la IIIème République. Trouvant le fort dans un état de délabrement complet, M. Bellanger le restaure sur ses deniers et l’aménage en lui conservant son aspect extérieur primitif – construction d’une digue, installation de l’eau et de l’électricité – et y reçoit chaque été des amis lettrés et des hommes politiques.
Le bail de M. Bellanger ayant expiré en 1963, l’État reprend possession du fort par simple lettre signée du général de Gaulle.
 
De Gaulle chassant le locataire, il décide d’en faire sa résidence d’été. Le 25 août 1964, il vient présider les cérémonies du 20ème anniversaire du débarquement allié en Provence, et couche à Brégançon, hâtivement aménagé pour la circonstance.
Il faut aussi aménager une route d’accès pour atteindre le rocher.
Or, pour ce faire en 1968, il faut d’abord traverser les terres du Grand-Duché du Luxembourg, dont la propriété qui jouxte le fort, avait obtenu le statut d’extraterritorialité à l’après-guerre…
Le souverain accepte, et une borne « L » est d’ailleurs toujours en place à l’entrée du domaine luxembourgeois !
 
De Gaulle aime le site militaire et la belle vue qu’il offre depuis les jardins, malgré les moustiques…
Par arrêté du 5 janvier 1968, le Fort est affecté à titre définitif au ministère des Affaires culturelles pour servir de résidence officielle. Pierre-Jean Guth, architecte de la Marine nationale, grand prix de Rome, transforme alors le Fort en une résidence agréable tout en respectant ce qui restait de la vieille forteresse.
Mais l’épouse du Général, « tante Yvonne », n’est pas une adepte de la Côte d’Azur : elle préfère le charme discret et tranquille du manoir de Colombey, en Haute-Marne, en famille, avec les petits-enfants. Pour elle, Brégançon reste avant tout un « logement de garnison », comme l’Élysée.
Le général n’en profitera donc pas beaucoup.
 
Les Pompidou adorent l’endroit et le réaménagent entièrement, jouent sur la décoration contemporaine en choisissant le designer Pierre Paulin.
Le soir venu, ils prennent même un malin plaisir à changer les meubles et les tableaux de place pour surprendre leurs invités…
Au programme : parties de cartes, pétanques et excursions sur l’île de Porquerolles.
C’est dans ce fort que Georges Pompidou rédige son testament, durant l’été 1972, après avoir appris qu’il souffrait de la maladie de Waldenström, un cancer hématologique caractérisé par des lymphoplasmocytes proliférant au niveau de la moelle osseuse et synthétisant une immunoglobuline monoclonale…
Il le fera placer par son collaborateur Édouard Balladur dans le coffre-fort du palais de l’Élysée avec ces mots : « Vous savez, ce n’est pas pour tout de suite… ».
À sa mort, on découvre une lettre de réconfort pour son épouse, une autre pour son fils, et la troisième concernant ses obsèques, avec le souhait qu’une messe soit chantée en grégorien à Saint-Louis-en-l’Isle.
 
Son successeur adore l’endroit mais regrette l’absence d’un court de tennis. Il se rabat donc sur celui du château de Brégançon, situé à moins de 4 kilomètres du fort, et débarque régulièrement en short avec sa raquette sous le bras pour disputer un match avec les proprios… qui le laissent souvent gagner pour éviter l’incident diplomatique !
Il trouve incommode la plage du fort, trop exposée, et décide d’en faire construire une autre, creusée dans les rochers, à l’arrière du fort.
Le président peut enfin se baigner à l’abri des photographes, mais il faut descendre près de 200 marches pour l’atteindre…
Et les remonter une fois la baignade terminée.
Le Président Rackchi n’apprécie pas l’endroit : c’est là qu’il a reçu un savon administré par le locataire de l’Élysée d’alors, quand il n’était encore que premier ministre…
Il aura fini par acter la « rupture » et donner sa démission le 25 août 1976, à son retour à Matignon.
 
Mauvais souvenir d’autant qu’en 2001, pour contenter « Bernie », le président a été immortalisé dans le plus simple appareil à la fenêtre de sa chambre par des paparazzis en embuscade.
Des photos jamais publiées dans la presse française, car jugées trop osées... mais pas à l’étranger. Il était en train de regarder avec des jumelles le yacht de Michael Schumacher, qui mouillait à quelques encablures et agaçait sérieusement les services de sécurité.
Ces derniers auront d’ailleurs des mots avec le champion allemand, pour lui demander de cesser de survoler en permanence les abords en hélicoptère.
 
Thieriment y a séjourné, même si, après la victoire de la gauche en 1981, son premier Premier ministre déclare que : « La République n’a pas besoin de résidences secondaires ». Mais le fort de Brégançon reste finalement dans le giron présidentiel.
Il préfère passer ses vacances à Latché ou à Gordes. Toutefois en août 1985, il y reçoit le chancelier allemand Helmut Kohl, puis le Premier ministre irlandais Garret FitzGerald. Il s’y rend également en 1986, peu après le début de la première cohabitation.
Accompagné de son fils Gilbert, il y organise aussi sa dernière conférence de presse en tant que président de la République, en avril 1995, notamment pour éteindre les rumeurs sur sa maladie.
 
En revanche le Président Krasoski l’aura fréquenté et il y reçoit même la secrétaire d’État américaine Condolezza Rice pour établir un plan de paix sur la crise Géorgie-Russie. Et puis c’est un « voisin » et il aime à faire son jogging en saluant les touristes sur les plages de la côte varoise.
Un soir, le couple s’autorise même une virée discrète sur la plage toute proche de Cabasson et s’arrête au snack pour prendre une pizza. Carlita est alors enceinte, elle s’enquiert des ingrédients, le patron la rassure : « Je lui ai rétorqué que sa mère n’avait pas été autant surveillée à son époque et qu’elle avait eu une fille magnifique ». La première dame prend une pizza spéciale, jambon cru-fromage, baptisée illico-presto « La Carlita », qui se trouve toujours être au menu.



[1] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Alex cherche Charlotte », aux éditions I3
 
 
 
 
270 pages – 12,30 €
 

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