C’est un peu comme l’histoire de ce blog :
Étonnant
Au démarrage, il y a le
web 2.0 qui démultiplie les adresses sous plateforme « .com » (&
Cie), issu des technologies des réseaux sociaux et du « mur » de
« Fesse-book ». On peut laisser des « traces », des
opinions, des photos, à accès libre et… gratuitement !
Vous n’imaginez même pas le « trafic » qu’il
y a derrière, obligeant les industriels à dédoubler « les câbles » et
la capacité des serveurs qui hébergent et gèrent tout ça tous les 5 ans, puis
désormais tous les deux ou trois ans.
Une fortune !
Évidemment, si ça coûte d’un côté alors que c’est
gratuit d’un autre (utilisateurs et lecteurs), c’est qu’il y a une arnaque au
passage.
Bé oui, les blogueurs comme moi fournissent du contenu,
et, avec les « lecteurs/visiteurs », payent un abonnement d’accès à
la toile.
Mais ce n’est pas tout.
Je m’interrogeais récemment sur le trafic de ce blog.
Il est très variable, par cycles atypiques. Normalement, je n’ai pas plus de
150 à 180 « lecteurs assidus » par jour. En échange de quoi je consacre une heure et
quelques par jour à vous fournir « du contenu ».
Pour moâ, c’est un jeu de réflexion (et parfois
d’amusement, surtout à travers les posts que je laisse les week-ends, vous
l’aviez compris).
Pas une seule royaltie à en attendre (hors les
« bouquins » qu’en fait « mon gardien », même s’il a du
mal…)
Pour « Overblog », mon premier hébergeur
historique, il s’agissait seulement de générer des « adresses »
(facturées) pour des sites professionnels.
Et quand ils en ont eu assez jugeant que ça ne
rapportait pas assez, ils ont imposé de la publicité (au graphisme atroce
d’ailleurs) et se sont vendus à des allemands.
J’ai déménagé parce que tant qu’on paye (ils forçaient
presque la main), on existe.
On meurt soudainement, on disparaît (pour ne plus
pouvoir payer l’abonnement) : Le nom de domaine spécifique est repris et
recédé (avec pub, naturellement…)
Des années d’activité qui disparaissent d’un seul
coup : J’en ai fait l’amère expérience avec mes sites « pros ».
Je suis passé « Gogol » (mais ça aurait pu
être WordPress, un peu plus compliqué à utiliser et comme, né « Corsu », je
ne veux pas m’emmerder la vie…).
Et là, je vois
quoi depuis quelques semaines ? Une flambée des passages : 10, 12,
15.000 par mois alors que rien ne le justifie : Les sujet abordés sont si
légers, finalement et aucun post n’est jamais repris par ailleurs (à
l’exception d’une poignée il y a plusieurs mois de ça)…
Plus
spécifiquement est apparue une « origine géographique » absolument
extraordinaire : « Indéterminée » ! Alors que toutes les
autres viennent des USA, de « Gauloisie » (dans l’ordre), de Russie
(après une époque ukrainienne) et finalement de partout dans le monde (y
compris des Samoa)…
Des
« robots » !
J’en comptais
régulièrement 5, ils sont désormais plusieurs centaines… pour encore quelques
temps…
Que ça
m’interroge, tout de même : Qu’est-ce qu’ils viennent foutre ?
Globalement 11
mois de l’année je relaye la parution d’un post sur « Fesse-book ».
Un « faux robot », puisque c’est moi (ou mon « gardien »).
Mais que
depuis peu, il se pourrait que ceux-là désormais « accros » au
contrôle des contenus, viennent butiner, à peu près toujours « en
grappe », les compteurs de « Gogols » (qui du coup ne veulent
plus rien dire).
Avec 2,3
milliards d'utilisateurs et autant de « profils », des dizaines de
milliards de photos, autant de « connexions » entre individus, ils
sont plusieurs milliers de contractuels pour contrôler (et modérer) chaque jour
les contenus du réseau social susnommé.
Qui d’après
plusieurs sources concordantes finissent complètement traumatisés…
Face à la
pression constante de leur employeur de l’Arizona (le sous-traitant) et aux
atrocités publiées sur le réseau, certains « modérateurs » finissent
à bout de nerfs.
Voire totalement
déjantés…
Tout ça parce
qu’il y a bientôt un an, « fesse-book » voyait son image ternie par
le retentissant scandale de Cambridge Analytica. Ce cabinet d’analyse
britannique était parvenu à mettre la main de façon détournée sur 87 millions
de données personnelles d’utilisateurs et il est devenu la cible des autorités.
Et une enquête
du Wall Street Journal a révélé que « Fesse-book » récupérerait en
toute opacité une quantité de données sensibles par le biais des applications
tierces.
Des données parfois
très intimes, allant de la période des règles et d’ovulation de nos femmes, en
passant par le poids ou encore le rythme cardiaque…
Selon le WSJ, « au moins 11 applications populaires,
totalisant des dizaines de millions de téléchargements, ont partagé des données
sensibles de leurs utilisateurs ». Parmi les applications, figurent
notamment Instant Heart Rate : HR Monitor – l’application de mesure de fréquence cardiaque
la plus populaire dans l’App Store –, ou encore Flo Period & Ovulation
Tracker, qui revendique plus de 25 millions d’utilisatrices actives…
Je te demande
un peu…
Concrètement,
certaines applications tierces recourent à un outil d’analyse, baptisé « App
Events » développé par « Fesse-book ». Conséquence : À partir de
cet outil, on peut récolter une masse de données provenant d’applications
indépendantes, et ce, sans que les utilisateurs ne soient nécessairement au
courant. Le groupe de « Montagne-de-sucre » est donc en capacité de
capter des données sans que l’usager ne soit connecté à son compte Facebook et
même, plus ahurissant, sans qu’il ne possède de compte !
« Lorsque vous visitez un site ou une application
qui utilise nos services, nous recevons des informations même si vous êtes
déconnecté ou n’avez pas de compte Facebook », affirmait déjà en avril
le responsable produit du groupe, dans une note de blog publiée à la suite de
Cambridge Analytica.
Mais
« Fesse-book » dispose de plusieurs cordes à son arc pour capter des
données. Il peut utiliser l’un de ses
nombreux « outils marketing » : Il collecte ainsi les informations à
partir des boutons « like » ou « partager » intégrés sur
les sites, comme ceux que l’on peut voir accolés aux articles de presse en
ligne.
Ne faites
jamais ça, SVP !
Le réseau
social engrange aussi des données lorsqu’un internaute se connecte à un compte,
comme Deezer ou Airbnb, avec son identifiant « Fesse-book ».
Ne faites
jamais ça, SVP ! Tronçonnez, délimitez, sectorisez, hachez-menu…
Le géant américain
profite aussi de sa plateforme « Facebook Analytics », qui permet aux
sites ou aux applications de mesurer leur audience.
Enfin, il
amasse des données par le biais de sa régie publicitaire : Lorsqu’un
internaute clique sur la publicité d’un annonceur gravitant dans l’écosystème « Fesse-book »,
alors ce dernier met la main sur une série d’infos vous concernant.
Microsoft fait
pareil depuis une éternité : Faites l’essai. Une fois j’ai cliqué sur un
site de recherche d’emploi – juste histoire de voir ce qui s’y passait. Dès le
jour même, on m’incitait à aller voir le site de « cadre-emploi » me
proposant du boulot « fait pour moâ » !
Et
naturellement, tout le monde se rejette la faute : Est-ce à cause des
développeurs d’applications que les données fuitent ou de « Fesse-book »,
qui récolte généreusement les précieuses informations ?
Pour se faire
une idée, le gouverneur de l’État de New York a demandé une enquête à des
agences fédérales sur le sujet. Il a également appelé les régulateurs à
Washington à se pencher sur le sujet.
Au Royaume-Uni,
un membre du Parlement en charge du comité numérique, a écrit sur « Twiste »
que cette affaire démontrait « à
quel point le système est hors de contrôle ».
Totalement,
oui, mais pas pour tout le monde…
Et puis le
kon : « Twister » est également une excellente source
d’information pour les « applis » !
Mais la menace
n’est pas seulement sur votre vie (et identité) personnelle…
Il se trouve
que nos amis Russes veulent influer sur les prochaines élections européennes.
Un risque d’ingérence dans les élections de mai prochain qui inquiète et n’est
pas pris à la légère.
Car on sait, depuis
l’affaire des « MacronLeaks
» lors de la présidentielle de 2017, que la réponse est oui. C’était une
première en « Gauloisie-éclairée », mais pas en Europe : Le
référendum du « Brexit » de juin 2016, des scrutins dans les pays
scandinaves et les ex-pays de l’Est ont été marqués par des manipulations
téléguidées par le Kremlin.
Ça a aussi été
le cas pour celui du référendum sur l’avortement en Irlande (http://flibustier20260.blogspot.com/2018/06/election-truquee-20.html), des immixtions
venues de la côte-est des USA.
Sans oublier,
outre-Atlantique, le rôle des fakes-news venues de l’est dans l’élection de « McDo-Trompe »
à la présidence des États-Unis.
Certes, la
Russie n’est pas le seul État à s’ingérer ainsi, à des fins de manipulation
politique, d’espionnage ou de manœuvres commerciales, dans les affaires des
autres. La Chine, l’Iran ou… l’Amérique – comme l’ont montré les célèbres «
WikiLeaks » – sont coutumiers du fait.
Mais le
travail de sape de Moscou, qui rêve d’une Europe la plus affaiblie et divisée
possible, misant dans ce but sur les partis nationalistes, constitue la menace
la plus grave pour l’UE : « En
clair, les élections européennes de mai prochain promettent de secouer. »
Comment cela
fonctionne-t-il ?
Un rapport sur
« les manipulations de l’information », rédigé par des analystes du Quai
d’Orsay et du ministère des Armées, zoome sur un « cas d’école » : Le
mercredi 3 mai 2017, deux heures avant le duel télévisé d’entre-deux-tours
entre « Jupiter » et
« Marinella-tchi-tchi », un internaute poste sur un forum de l’ultra-droite
américaine – qui converge souvent avec les nationalistes russes – des documents
sur un soi-disant compte bancaire secret du candidat En Marche ! aux Bahamas. L’intox
est vite relayée par des milliers de comptes « Twister » avec le
hashtag #MacronGate, et par la candidate frontiste qui fera état de la rumeur
pendant le débat.
Le
« truc » est un faux grossier : Ce n’est pas là qu’il fallait
chercher, mais à la « Caribbean-international-Bank ».
(http://flibustier20260.blogspot.com/2017/05/la-providence-llc-et-les-macrondleaks.html)
(http://flibustier20260.blogspot.com/2017/05/la-providence-llc-et-les-macrondleaks.html)
À quelques
heures du terme de la campagne officielle et des 48 heures de « black-out »
total, des posts #MacronLeaks inondent les réseaux sociaux : De prétendus
documents piratés par des hackers dans les boîtes courriels des responsables de
la campagne, destinés à décrédibiliser le candidat.
J’ai
vérifié : Il n’y a rien dans leurs échanges !
Résultat paradoxal,
il a été élu.
Sauf que derrière
ces attaques, les experts voient la patte de l’organisme APT28, un groupe de
cyber-espionnage lié à l’agence russe de renseignement militaire, le GRU.
Il faut dire
que pour les héritiers de l’empire soviétique, la désinformation est une solide
tradition, un autre moyen de faire la guerre. Dans les décennies 1960 à 1990,
le défunt KGB répandit de fausses infos désignant la CIA derrière l’assassinat
du président Kennedy, la mort de l’éphémère pape Jean-Paul I ou même…
l’apparition du virus du sida.
« Chez les hommes du Kremlin, désinformer est
un concept assumé », témoigne une source au ministère des Armées (et de la
guerre). Et d’évoquer une anecdote rigolote : Un jour, « Fafa-l’empoisonneur »,
alors « sinistre des Affaires étranges-airs », fit remarquer à son
homologue russe Sergueï Lavrov que celui-ci le menait en bateau. Lavrov lui
montra une bouteille, de couleur bleue : « Tu
vois cette bouteille ? » lança-t-il à Fabius.
« Moi, je la vois rouge, et je continuerai à
dire qu’elle est rouge » !
Autre
question : Faut-il voir la main du Kremlin derrière les Gilets jaunes ?
Ce serait
évidemment très exagéré. Néanmoins, le patron de la DGSI (contre-espionnage)
admet que certains, « depuis l’étranger,
ont indéniablement intérêt à mettre en difficulté le gouvernement et le chef de
l’État à l’occasion du mouvement, en amplifiant les fake news et en propageant
des contre-vérités ».
En petit
comité, un « sinistre » se demande, lui, « qui finance leurs leaders qui passent leur temps à voyager d’un point à
l’autre du pays, ont cessé leur activité et roulent parfois en voiture de luxe ? »
« Attention à ne pas voir les Russes partout »
nuance-t-on par ailleurs. « Il y a
des choses qui relèvent du débat, de l’effet réseaux sociaux, du complotisme.
C’est la dynamique naturelle de l’espace médiatique, ce n’est pas alimenté par
une puissance étrangère. »
Et quand ce ne
sont pas les Russes, ce sont les puissants réseaux « trompistes »,
alliés eux aussi aux eurosceptiques – de « Sale-vini » à « La-Peine »
en passant par l’anglais « Garage », les Belges du « Vlaams-dans-le-Blok »
et tant d’autres – qui minent le débat.
Pour les
contrer, le parti des « rêveurs-même-pas-en-marche » a mis en place
une cellule spéciale pour lutter contre ces attaques pendant la campagne
européenne.
Avec,
peut-être, une « arme secrète » : L’ancien conseiller spécial de
« Jupiter » débarqué récemment, « Israël-Aime-lien »,
pourrait prendre son bâton de pèlerin et son pied pour aller prêcher au sein de
l’UE, de capitale en capitale, la bonne parole « progressiste ».
Progressiste,
mon œil !
Les lois
liberticides successives depuis « Bling-bling » (et surtout la bordée
de « Tagada-à-la-fraise-des-bois ») n’étant pas suffisantes, celle
contre les
fakes-news n’ayant pas encore été « éprouvée au feu »
ennemi, c’est pour cette unique raison qu’on en vient à vouloir lever
l’anonymat (déjà tout relatif) des « pseudos » en surfant sur la
vague d’antisémitisme qui déferlerait sur le pays comme d’un
« faux-nez » pour en justifier !
Naturellement,
sans aucun contrôle du pouvoir judiciaire : On ne lui fait décidément pas
confiance en « Jupitérie ».
Pas assez à la
botte…
Paradoxalement,
cet espace de libre expression, pour ne pas dire de liberté (pour
« fesse-book » c’était d’abord et à l’origine pour se faire
« une bande de copains » avec qui baiser à l’occasion) qu’était
Internet, devient peu à peu un univers carcéral électronique qui, sous des
pressions mercantiles, fait feu de tout bois et vous place à nu devant
« les autorités » à n’importe quel moment, sinon en permanence.
Vous n’avez
rien à vous reprocher, j’en suis sûr et certain bien entendu, mais finalement,
vous n’êtes que des « coupables qui s’ignorent » !
Et si vous,
vous ne savez pas « de quoi », eux ils savent et ont les moyens de
savoir : Merci bien à « Poux-Tine » et ses
suppôts « nationalistes » !
Inutile de
vous dire qu’à titre personnel – et compte tenu de mon
épisode vénitien – je ne prends pas la menace à la légère…
Ça m’amuse d’ailleurs
beaucoup pour être déjà « un
survivant » multirécidiviste : Le jour où ils me feront la
peau, c’est vous qui payez !
J’entends que
vue les « assurances-homme-clé » qui pèsent sur ma trombine au profit
de « mon boss » et de « ma nichée », la sur-cotisation « catastrophe
naturelle », ça restera de la gnognotte à côté…
Mais le plus
drôle, ça va être le côté « sportif » du prochain scrutin.
Là encore, à
côté du « Brexit » qui ne veut pas accoucher, la campagne risque d’être
plus qu’un tremblement de Terre… même si elle a du mal à démarrer, car elle
impactera tout le continent.
J’espère que
vous avez des convictions bien accrochées pour ne pas céder aux hurlements des
sirènes !
À suivre, une
fois de plus…
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