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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 31 mars 2019

C’est magique !

Des physiciens confirment que je suis « génial »
 
En qualité d’écrivain-auteur de plusieurs romans en ligne (et même en librairie…), j’ai été obligé d’imaginer que le futur intervient dans notre présent (et probablement dans le passé qui était présent au moment où il est passé…).
Il faut dire que j’ai été « aidé » avec le piratage de mes photos de « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » qui ont été remplacées à mon insu sur l’ancien blog par ce récit.
Que ça m’a « turlupiné » le neurone durant plusieurs années avant que je ne me risque à en faire un premier « usage romanesque ».
Il s’agit de « flèche du temps »…
 
Il est certes facile de prendre la flèche du temps comme acquise, comme « naturelle », telle qu’on ne se pose même plus la question : Les causes précèdent depuis toute éternité les conséquences.
On vit comme ça sans se poser de question.
Mais, selon les scientifiques, les rouages de la physique fonctionneraient tout aussi bien en sens inverse…
C’est absolument normal dans une équation avec un signe égal, ça l’est moins quand il y a « une action » qui débouche sur « une réaction »…
 
Il vous faut savoir que la « flèche du temps » est l’expression introduite en 1928 par Arthur Eddington pour décrire le phénomène selon lequel le temps semble s’écouler toujours dans la « même direction ».
Depuis, cette expression recouvre tout un ensemble de théories stipulant pourquoi le temps s’écoule de manière unidirectionnelle.
Cependant, une expérience récente a permis de montrer à quel point nous pouvons nous attendre à une marge de manœuvre, pour distinguer le passé du futur, du moins à une échelle quantique, pour le moment.
Bien entendu, cette récente découverte ne nous fera pas encore voyager dans le temps, mais elle pourrait nous aider à l’avenir à mieux comprendre les mécanismes si complexes du temps, qui peut ralentir, voire disparaître au fond d’un trou-noir.
 
Ce sont des chercheurs russes et américains qui se sont associés pour trouver un moyen de casser, ou du moins de remettre en question, l’une des lois les plus fondamentales de la physique sur l’énergie : La deuxième loi de la thermodynamique (également connue sous le nom de deuxième principe de la thermodynamique), qui établit l’irréversibilité des phénomènes physiques, en particulier lors des échanges thermiques.
Il s’agit donc davantage d’un principe directeur de l’Univers, que d’une loi pure et dure.
 
Cette dernière stipule que les éléments chauds deviennent plus froids avec le temps, à mesure que l’énergie se transforme, se dissipe et se répand des zones les plus intenses.
Il s’agit d’un principe qui explique pourquoi votre café ne reste pas chaud éternellement dans une pièce froide, pourquoi il est plus facile de brouiller un œuf que de le « dé-brouiller »…
C’est également ce qui se rapproche le plus d’une règle permettant d’expliquer pourquoi nous pouvons nous souvenir de ce que nous avons mangé hier soir, mais que nous n’avons aucun souvenir du prochain repas !
« Cette loi est étroitement liée à la notion de la flèche du temps, qui établit le sens (à sens unique) du temps vers le futur », m’expliquait le physicien quantique Gordey Lesovik, de l’Institut de physique et de technologie de Moscou.
 
Il vous faut aussi savoir qu’en effet, pratiquement toutes les autres règles de la physique peuvent être inversées et toujours avoir un sens.
Par exemple, si vous filmiez une partie de billard, une simple collision entre deux boules n’aurait pas l’air étrange si vous la regardiez à l’envers.
Par contre, si vous regardiez des balles sortir des trous et reformer le triangle de départ, alors là, ce serait une expérience qui ferait réfléchir…
Dans le cadre de leur nouvelle expérience, il s’agit de se concentrer sur des engrenages vraiment minuscules de la réalité : Des électrons solitaires.
Et c’est là que force est de constater de certaines « lacunes » de nos lois physiques.
En effet, les électrons ne ressemblent pas du tout à de minuscules boules de billard, ils s’apparentent davantage à des informations occupant un espace. Leurs détails sont définis par quelque chose appelée « l’équation de Schrödinger » (vous savez ce savant qui cherche un chat noir dans une pièce noire sans même savoir s’il est vivant ou non), qui représente les possibilités des caractéristiques d’un électron comme une onde probabiliste.
Si cela vous semble un peu déroutant, c’est parce que ça l’est.
 
Donc, revenons à l’image d’une partie de billard pour expliquer la découverte étonnante. Mais cette fois-ci, imaginez que les lumières de la salle sont éteintes, que vous savez que vous avez une boule blanche dans la main, et que vous la faite rouler sur la table.
« L’équation de Schrödinger » vous indique que la boule se trouve quelque part sur la table de billard et se déplace à une certaine vitesse. En termes quantiques, la boule est partout sur la table, et possède un certain nombre de vitesses différentes… certaines sont juste plus susceptibles d’être plus exactes que d’autres.
Vous pourriez tendre la main pour saisir et localiser l’emplacement de la boule, mais vous n’êtes pas sûr de la vitesse à laquelle elle va.
Ni de sa direction.
Vous pourriez également gentiment approcher un doigt, dans l’optique d’effleurer la boule et de connaître sa vitesse, mais encore une fois, vous n’avez aucune idée de la direction dans laquelle elle est partie.
Il y a une autre astuce que vous pourriez utiliser : Une fraction de seconde après avoir envoyé la boule, vous pouvez être presque certain que cette dernière se trouve encore à proximité de votre main, évoluant à une vitesse donnée.
 
En un sens, « l’équation de Schrödinger » prédit la même chose pour les particules quantiques. Au fil du temps, les possibilités de positions et de vitesses d’une particule, augmentent. « Cependant, l’équation de Schrödinger est réversible », explique Valerii Vinokur, un autre scientifique spécialiste des matériaux, du laboratoire Argonne National Laboratory, aux États-Unis.
« Mathématiquement, cela signifie que sous une certaine transformation appelée conjugaison complexe, l’équation décrira un électron « maculé » se localisant dans une petite région de l’espace au cours de la même période », ajoute-t-il.
Globalement, c’est comme si votre boule blanche ne se « répandait » plus dans une plage de positions possibles infinie sur la table de billard se trouvant dans l’obscurité, mais qu’elle revenait dans votre main !…
En théorie, rien n’empêche que cela se produise de manière spontanée.
Cependant, il faudrait regarder 10 milliards de tables de billard à l’échelle des électrons, et ce à chaque seconde pendant la durée de vie de notre Univers, pour que cela se produise de façon sûre une seule fois.
Alors, si ça arrive c’est statistiquement « exceptionnel ».
 
Donc, plutôt que d’attendre patiemment et d’observer le temps qui s’écoule, l’équipe de recherche a utilisé les états indéterminés de particules d’un ordinateur quantique (comme une boule de billard), et une manipulation intelligente de l’ordinateur en tant que « machine à remonter le temps ».
Chacun de ces états, ou qubits, était disposé dans un état simple qui correspond à une main tenant la boule. Une fois que l’ordinateur quantique a été mis en service, ces états se sont multipliés.
Puis, c’est en modifiant certaines conditions de la configuration de l’ordinateur, que ces possibilités ont été limitées de manière à rembobiner délibérément « l’équation de Schrödinger ».
Astucieux…
Dans le but de tester cela, les chercheurs ont relancé l’installation, comme si l’équipe de recherche avait donné un coup de pied dans une table de billard, et regardait les boules éparses se réorganiser dans la forme triangulaire de départ. Et, dans environ 85 % des essais basés sur deux qubits seulement, c’est exactement ce qui s’est passé !
Ah… c’est beaucoup !
Et alors ?
 
De manière concrète et sur le plan pratique, les algorithmes que les chercheurs ont utilisés pour manipuler « l’équation de Schrödinger » de sorte à rembobiner de cette manière les électrons, pourraient en réalité aider à améliorer la précision des ordinateurs quantiques.
C’est un peu ce que leurs laboratoires financent…
Mais comme il ne s’agit pas de la première fois qu’une équipe de scientifiques « remet en question » la deuxième loi de la thermodynamique – il y a quelques années, des chercheurs ont enchevêtré certaines particules et sont parvenus à les chauffer et à les refroidir de manière à ce que ces particules se comportent efficacement comme une machine à mouvement perpétuel – désormais on se pose la question de la réversibilité de la « flèche du temps » de façon sérieuse.
 
Notez que dans tous les cas, découvrir des moyens de repousser les limites de certaines lois de la physique à une échelle quantique, pourrait nous aider à en apprendre davantage sur les mécanismes du « temps qui passe ».
Parce que ce n’est quand même pas naturel que 85 % des qubits retrouvent leur état d’origine : Il ne faut pas non plus pousser mémère dans les orties !
Cette information est à rapprocher avec d’autres faisant état « d’énergie-négative », voire de « masse-négative » : Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé, mais les scientifiques se posent bien des questions autour de ces notions qui émergent malgré eux de leurs équations.
 
Pour ma part, je me félicite : Je prépare une « postface » du prochain bouquin de « mon Gardien », sur les « Blagues Ummos » (à suivre…) où je pose les règles « ultimes ».
Très logiquement, en admettant qu’on puisse « voyager » sur « la flèche du temps » (ce que n’envisagent même pas les comiques (f)Ummistes alors que c’est une nécessité programmatique des voyages interstellaires longue-distance…), il y a deux contraintes :
 
– On ne peut pas voyager vers « ce qui n’existe pas » encore, à savoir « le futur » (n’en déplaisent à tous les auteurs de science-fiction et autres réalisateurs de films du même genre).
Et c’est absolument logique : En revanche, si c’est mathématiquement possible, on peut voyager vers le passé… et revenir à son présent juste « en coupant les circuits »…
 
– On ne peut pas non plus voyager dans son passé au-delà du « Big-Bang », il y a quelques 13,7 milliards d’années de ça.
Là encore, il faut rester logique : Il n’existait rien – même pas le vide, même quantique – avant cette époque-là et on ne peut pas voyager vers « rien » !
 
Ces deux contraintes posées comme un défi à l’intelligence humaine n’empêchent pas d’ouvrir notre imagination au-delà de l’horizon universel (une sphère de 13,7 milliards d’années-lumière de rayon quelle que soit la direction où l’on regard et pointe nos télescopes) et d’envisager – comme le soulignent par ailleurs quelques calculs pointus – que l’univers aurait la taille d’une grosse sphère de 93 milliards d’années-lumière de diamètre !
Ce qui nous empêche de savoir si notre galaxie est proche de son centre ou posée sur une extrémité…
Tant pis pour « l’ethnocentrisme », n’est-ce pas…
 
Bonne fin de journée à toutes et à tous !
 
I3

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