Quand
les « Christianophobes » se déchaînent
Comme décidé drenièrement, j’ai relevé quelques faits ayant fait l’objet
d’une « information » dans la presse régionale en ce mois de février
dans ce beau pays qui est le mien.
Juste pour votre information, je vous reprends l’essentiel de l’encart
publié.
En notant qu’il a pu en échapper à « mon robot-butineur »…
On y reviendra encore le mois prochain…
1 – Hier (jeudi 31 janvier) en début de soirée a été volé le tabernacle de
l’église Sainte-Marie-Madeleine à Vendôme (Loir-et-Cher). Il contenait nombre
d’hosties consacrées…
Le tabernacle n’ayant aucune valeur marchande, nous avons affaire à un
acte de pure profanation.
Les services de police ont été prévenus et se sont déplacés.
L’évêque de Blois présidera la Messe dimanche et procédera à la liturgie
de réparation.
2, 3 et 4 – Trois églises vandalisées à répétition en Vendée : Cela
fait des mois qu’un ou des vandales s’en prennent aux deux églises de
Saint-Gille-Croix-de-Vie et à une de la commune voisine de
Saint-Hilaire-de-Riez (Vendée).
Une dizaine d’actes de malfaisance depuis un an.
Statues poussées à terre et brisées en mille morceaux, pierres jetées dans
les vitraux, bénitier et crèche de Noël dégradées… la paroisse de
Saint-Gilles-Croix-de-Vie en Vendée ne compte plus les actes de vandalisme sur
ses deux églises, Saint-Gilles et Sainte-Croix, et dans les locaux de la
paroisse. Et c’est pareil dans la commune voisine de Saint-Hilaire-de-Riez. « Quelqu’un en veut à la religion, on ne sait
pas très bien pourquoi. C’est infernal. On se demande à qui ils en veulent ».
Les dégradations ne sont pas nouvelles. Cela fait près d’un an qu’elles se
succèdent, mais « moins l’été, car il y a
beaucoup de passage dans l’église », explique un paroissien.
C’est surtout depuis cet hiver que les dégâts s’intensifient, les derniers
à la mi-janvier.
La paroisse et les deux communes ont porté plainte, à de multiples
reprises : « On a déposé une dizaine de
plaintes depuis un an », confie l’adjointe au maire de
Saint-Gilles-Croix-de-Vie en charge du patrimoine.
« C’est quelqu’un qui veut qu’on
voit ses méfaits, il s’attaque à des choses bien visibles ».
La mairie est responsable des bâtiments des deux églises. À ce titre, elle
va devoir par exemple réparer les vitraux vandalisés : « Il faut les démonter
puis les réparer, ça va nous coûter cher, entre 3.000 et 5.000 € ».
Le parquet des Sables-d’Olonne a ouvert une enquête, confiée à la
gendarmerie.
En attendant, la porte principale de l’église Sainte-Croix a été fermée,
et les paroissiens s’y relaient pour surveiller les lieux, au cas où le ou les
vandales reviendraient.
5 – Nîmes : Une église profanée, des excréments jetés sur les murs.
L’enquête confiée aux policiers de la sûreté départementale de Nîmes n’a
pas encore permis d’identifier de suspects.
Des actes de vandalisme ont été commis dans une église de Nîmes située
dans le quartier des Amoureux.
Les dégradations ont été constatées au matin du mercredi 6 février dans
l’église Notre-Dame-des-Enfants (district paroissial de Bethléem).
Plusieurs médias en traitent depuis hier au soir, mais tous se contentent
de reprendre une dépêche de l’AFP d’où cette curiosité « d’hosties projetées sur les murs »…
Le compte twitter et la page Facebook du diocèse de Nîmes sont muets sur
ces faits.
Tabernacle cassé, hosties projetées sur les murs et à terre, excréments
jetés sur les murs intérieurs de l’édifice (objets religieux dégradés)… Le
parquet de Nîmes a ouvert une enquête confiée aux policiers de la sûreté
départementale de Nîmes.
6 – Profanation et vol dans une église de Lusignan, dans la Vienne.
Cette profanation et ce vol ont été perpétrés le dimanche 3 février en
plein jour… Il s’agit de la chapelle Sainte-Anne située dans l’absidiole de
l’église Notre-Dame-et-Saint-Junien.
« Le tabernacle de la chapelle
Sainte-Anne a été fracturé. Le ciboire, vase sacré, où il y a la réserve des
hosties consacrées, a disparu et les hosties jetées à l’intérieur du
tabernacle. Visiblement le ou les voleurs étaient intéressés par le ciboire et
non par les hosties », indique une membre de l’équipe liturgique.
Le vol s’est déroulé dans un laps de temps réduit, entre l’ouverture de la
porte de l’église et le début de la messe qui « s’est tenue dans une ambiance quelque peu morose ». La gendarmerie
s’est rendue sur les lieux. Une enquête a été ouverte.
7 – Profanation et vol dans une église de Talmont, en Vendée.
Dans l’église Saint-Pierre de Talmont (Vendée), le tabernacle a été
fracturé le dimanche 3 février.
Le ciboire et les hosties consacrées qu’il contenait, ont été volés.
8 – Vol dans l’église de Poiroux, en Vendée.
On signale un vol commis dans l’église paroissiale Saint-Eutrope de
Poiroux, en Vendée, le 26 janvier dernier.
« Le 27 janvier 2019 nous
ouvrons l’église de Poiroux (Vendée) pour préparer la messe de 9 h 30 et nous
constatons le vol de 4 chandeliers en métal argenté à l’autel principal. Cela a
dû être fait la veille dans la journée les portes étant fermées la nuit. »
9 – Vandalisme dans l’église Saint-Nicolas de Houilles, dans les Yvelines.
Cet acte de vandalisme a eu lieu le lundi 4 février, entre 8 h 30, heure à
laquelle est arrivée la personne qui vient ouvrir l’église Saint-Nicolas
(située en plein centre de Houilles), et 9 h 45 heure où une personne a signalé
aux prêtres, ce qui venait d’arriver.
La statue d’une Vierge à l’Enfant (du XVIIIème siècle) en terre
cuite et qui venait d’être restaurée (c’est-à-dire débarrassée du crépi dont
elle avait été recouverte dans les années 1960/70), a été détruite, tout
particulièrement la tête qui est en mille morceaux ainsi que la tête de
l’enfant Jésus !
10 – Un crucifix vandalisé à Labastide, dans les Hautes-Pyrénées
On signale un acte de vandalisme contre un lieu de mémoire et de dévotion,
constaté mardi 5 février dernier.
Le crucifix en bois, qui se situe en bordure de la déviation (RD 929 A)
entre Hèches et Avezac-Prat-Lahitte, sur la commune de Labastide, a été
vandalisé en début de semaine. « Nous
avons été alertés mardi soir et nous sommes allés constater les dégâts mercredi
», précise Michel Sicard, le maire de Lortet, commune limitrophe avec
Labastide.
Les auteurs des faits ont tronçonné la croix à un mètre du sol et ils
l’ont laissée sur place. En tombant, le Christ en fonte, qui se trouvait sur la
croix, a eu le bras sectionné. Heureusement, la commune de Labastide a récupéré
la croix et son Christ en fonte pour éviter de nouvelles dégradations et
ensuite les restaurer.
D’après le livre d’histoire Labastide, Baronnie d’Esparros d’Odile Sale
Canne, « la croix du poteau » comme on l’appelait avant, existait depuis 1.262
et servait de borne pour le territoire de la baronnie d’Esparros.
11 – Profanation et vandalisme dans une église de Dijon, en Côte-d’Or
Lu sur la page Facebook du Père Émmanuel Pic, curé de la paroisse,
aujourd’hui, samedi 9 février 2019. Ça commence vraiment à faire beaucoup pour
ce mois…
Ce matin l’église Notre-Dame de Dijon a été profanée.
Tabernacle ouvert, hosties répandues, nappe d’autel souillée, missel
déchiré. L’archevêque viendra ce soir à 17 h 30 célébrer une messe de
réparation. D’ici-là l’église restera fermée en signe de deuil.
12 – Perpignan : Un pilleur de tombe sévit dans le cimetière de Saleilles
La tombe d’un jeune homme de 26 ans décédé dans un accident de voiture est
régulièrement pillée, au désespoir de ses parents, à Saleilles, une commune
située à moins de dix kilomètres de Perpignan.
À L’Indépendant, les parents d’un jeune homme de 26 ans tué dans un
accident de voiture, expliquent leur douleur.
Le caveau de leur fils est régulièrement délesté des pots, des ornements
en céramique et de plaques funéraires. Il est semble-t-il le seul visé par ces
profanations.
Quelques années plus tôt, ce sont les tombes d’un homme de 20 ans et
celles d’un bébé qui avaient fait l’objet de pillages réguliers.
Les familles avaient répondu à ces vols sordides en scellant les objets
funéraires.
13 – Église profanée à Maisons-Laffitte, dans les Yvelines
Ce dimanche (10 février) en fin d’après-midi, à Maisons-Laffitte, le
tabernacle de l’église Saint-Nicolas a été renversé.
14 – Toulouse : La croix d’un calvaire détruite et volée
Un habitant de Toulouse a constaté le 2 février 2019, un « acte vandalisme antichrétien sur la voie
publique au niveau de l’avenue de Lardenne, en face du chemin Savit. Il y avait
un calvaire avec une embase en brique, surmontée d’une vieille croix en fer forgé
(…) Celle-ci a été arrachée et volée ».
Cet habitant a signalé ce vol au représentant de quartier (“maire de
quartier”) de la mairie de Toulouse mais n’en a reçue aucune réponse…
15 – Tag sur une église de Saint-Cyr-l’École, dans les Yvelines.
L’église Saint-Cyr-Sainte-Julitte avait déjà été vandalisée en octobre
dernier…
L’église de Saint-Cyr-l’École, dans les Yvelines, a été la cible d’un acte
de vandalisme. Ce lundi 11 février, la vice-présidente du conseil paroissial a
appelé la police. Elle avait remarqué un tag sur le mur du clocher. Il était
inscrit à la peinture Jésus est un anarchiste.
16 – Vol dans l’église de Plouédern, dans le Finistère.
Le vol a été commis dans l’église Saint-Edern autour du 3 février.
Une statuette représentant sainte Anne a disparu de l’église de Plouédern.
Le vol remonte à une dizaine de jours. Il s’est probablement déroulé pendant la
journée.
Le curé du doyenné de Landerneau, François Calvez, a porté plainte en
gendarmerie. L’œuvre n’est pas classée. Elle a été réalisée récemment et
offerte par une famille bavaroise pour souligner l’amitié entre la Bavière et
la Bretagne et marquer le souvenir du père Paul Salaün, ancien curé de
Plouédern, aujourd’hui décédé.
« La statuette n’a aucune valeur
marchande mais une haute valeur symbolique et sentimentale », explique le
père Calvez, invitant le voleur à restituer l’objet.
17 – Église vandalisée à La Mure, en Isère
Une plainte a été déposée en début de semaine auprès de la gendarmerie de
La Mure par un responsable du diocèse, après des dégradations commises ce
week-end (samedi 9/dimanche 10 février) dans une église.
Dimanche, le prêtre a constaté que des nappes d’autel avaient été brûlées
et que de la cire de bougie avait été projetée sur le sol de l’église
Saint-Pierre-Julien-Eymard, située avenue du Docteur-Tagnard à La Mure.
Les gendarmes de la brigade de La Mure ont procédé aux constatations et
ont ouvert une enquête.
18 – Une école catholique taguée à Sète, dans l’Hérault
Dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 février, de portail de l’école privée
catholique Saint-Vincent de Sète a été taguée d’un slogan anarchiste.
« La seule église qui illumine est
celle qui brûle ».
Voilà l’explicite message tagué dans la nuit du lundi 18 à ce mardi 19 février
sur le portail de l’école catholique Saint-Vincent située sur Raymond-Lefebvre,
à Sète.
Pour le Père Robert, responsable de la paroisse de la ville, « on ne va pas changer notre regard sur le
monde et sur les autres à cause de ce tag. Les gens qui l’ont écrit n’ont pas
conscience de ce qu’ils ont écrit ».
À 10 h 30, le tag avait été effacé.
19 – Église taguée à Besançon, dans le Doubs
Le tagueur est probablement de la mouvance anarcho-gauchiste et les faits
sont survenus dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 février 2019. Cette
église avait déjà été taguée dans la nuit du 17 au 18 mai 2017.
« Ni église ni État » ou encore
« L’autorité c’est le viol ».
Voilà les écriteaux que les habitants du secteur ont découverts sur les
murs de l’église Saint-Joseph, samedi (16 février 2018).
Des inscriptions faites en lettres capitales et à la bombe de peinture
noire, de chaque côté de l’édifice.
« Les faits se sont sûrement
déroulés dans la nuit puisqu’on les a découverts au petit matin », confie
une paroissienne du quartier.
Une plainte va être déposée par le diocèse et c’est l’unité de recherches
judiciaire qui sera saisie de l’enquête, comme c’est le cas dans ce type de
dégradations.
20 – Croix gammées peintes dans une église d’Agen, dans le Lot-et-Garonne
On signale ce nouvel acte de vandalisme dans une église : Des croix
gammées ont été taguées la semaine dernière (entre le 11 et le 17 février 2019)
dans le Sacré-Cœur d’Agen (Lot-et-Garonne).
21 – Segré : incendie criminel d’une chapelle de la Société de
Saint-Vincent-de-Paul
On apprend seulement ce mois-ci l’incendie volontaire contre la chapelle
du Sacré-Cœur de Segré (Maine-et-Loire) qui ne sert plus au culte, mais que la
Société de Saint-Vincent-de-Paul utilisait comme lieu de dépôt de toutes sortes
d’objets dont la vente annuelle (la grande braderie de Noël) procurait des
ressources financières destinées à l’aide aux plus pauvres.
Le feu avait été bouté le mercredi 28 novembre 2018 à 3 h du matin à la
porte d’entrée de la chapelle.
La fumée et la suie qui avaient envahi la chapelle ont rendu impropres à
la vente tous les objets entreposés et la braderie de Noël avait dû être
annulée.
Et on apprend aujourd’hui, 21 février 2019, que les travaux de rénovation
de la chapelle vont commencer lundi 25 février prochain…
22 – Mercredi 20 février, en l’église Saint-Pierre, à Riec-sur-Bélon : un
ciboire a été dérobé et la porte de la sacristie fracturée.
23, 24 – Samedi 16 février dernier, en après-midi, les églises de Nizon (probablement
l’église Saint-Amet) et de Melgven (probablement l’église
Saint-Pierre-et-Saint-Paul) ont signalé le vol d’un calice.
25 – Cimetière vandalisé à Vouillé, dans la Vienne.
C’est sans préciser la date du méfait que le quotidien Centre Presse nous
l’apprend. Il doit s’agir du cimetière communal du Bois-Colombier.
Une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie de Vouillé suite à
la découverte de dégradations dans l’enceinte du cimetière. Les plaques de
reconnaissance aux défunts, présentes sur une dizaine de tombes, ont été
abîmées mais aucune inscription n’a été réalisée.
26 – Une chapelle forcée à Grenoble, en Isère.
On apprend que la chapelle Saint-Paul (paroisse de la Sainte-Famille) du
quartier Beauvert de Grenoble, a été forcée dans la nuit du mercredi 20 au
jeudi 21 février 2019. Un ou des intrus se seraient introduits dans ce lieu de
culte catholique après avoir brisé une porte-fenêtre.
27, 28, 29 : Côtes-d’Armor : trois autres cambriolages d’églises…
Ouest-France signale deux autres vols et une tentative avortée de vol dans
des églises des Côtes-d’Armor. Il ne peut s’agir que d’une bande qui écume les
églises…
Depuis quelques jours, les gendarmes de la compagnie de Saint-Brieuc
s’inquiètent d’une série de cambriolages dans des édifices religieux. Une
tentative a échoué à l’église de Saint-Quay-Portrieux, samedi (23 février 2019)
également. Deux autres cambriolages ont été constatés à Uzel (église
Notre-Dame-de-Grâce) et Merdrignac (église Saint-Vincent), près de Loudéac. Le
département des Côtes-d’Armor avait déjà connu une telle série de vols dans des
églises il y a quelques années.
30 – Vol dans une église de Plélo, dans les Côtes-d’Armor.
Il s’agit de l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul. Le vol a été commis le
samedi 23 février dernier.
La nouvelle a été annoncée aux fidèles ce dimanche matin 24 février 2019,
durant la messe à Châtelaudren (Côtes-d’Armor). Une église de la paroisse,
située à Plélo, près de Saint-Brieuc, a été cambriolée dans la journée de
samedi. C’est un paroissien qui a fait cette découverte. Cette église est
fermée depuis le mois de décembre. « Il n’y a
plus de messe le dimanche, confie cet habitant de Plélo. Seulement une à 18 h 30
le samedi de temps en temps. » Samedi matin, une fidèle a demandé à rentrer dans l’église pour se recueillir.
Le bénévole a donc ouvert l’édifice vers 9 h et est revenu le fermer à 18 h 30. Visiblement, une ou plusieurs
personnes mal intentionnées ont profité de l’occasion. « Quand je suis rentré, la porte de la sacristie était ouverte. Normalement, elle est
fermée
avec deux gros verrous. » Le bénévole n’a pas constaté d’effraction. La serrure aurait pu être trafiquée. « Plusieurs objets sacrés ont disparu », affirme le paroissien. Le préjudice n’a pas encore été estimé. Les gendarmes sont
intervenus dimanche pour faire des relevés. « Ça fait vraiment mal au cœur de voir ça, déplore l’homme.
C’est comme si on volait
notre propre maison. »
31 – Une église de nouveau vandalisée à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, en
Vendée.
L’affaire s’est déroulée samedi 23 février dernier dans l’église
Saint-Gilles à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Ce n’est pas la première fois que
cette église est vandalisée…
Ce samedi, le Christ du (bas relief du) maître-autel de l’église de
Saint-Gilles-Croix-de-Vie (85) a été décapité. Dernier acte malveillant d’une
longue série de profanations qui s’étale sur plus de 6 mois dans les
différentes églises du doyenné de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
32 – Tombes vandalisées dans le cimetière de Joyeuse, en Ardèche.
Une dizaine de tombes vandalisées dans le cimetière communal de Joyeuse,
en Ardèche, le jeudi 21 février 2019.
Les faits se sont produits jeudi 21 février, vers 15 h 30. Une personne
aux propos incohérents se serait livrée à des actes de vandalisme sur plusieurs
tombes, renversant des plaques mortuaires, en fracassant d’autres. Interpellée
par des personnes présentes sur le site, choquées, la personne en question a
immédiatement pris la fuite. Mais son véhicule a été repéré. La police
municipale, puis la gendarmerie, sont intervenus pour faire les constats
d’usage, procéder aux relevés des empreintes et identifier le véhicule. Une
dizaine de tombes ont été impactées, à des degrés de dégâts divers. Cette
personne a été identifiée et la gendarmerie a procédé à son interpellation en
soirée. L’enquête se poursuit pour établir les circonstances de ces actes.
33 – Décapitation du Christ de l’autel de Saint-Gilles Croix-de-Vie.
D’aucuns diront qu’il ne s’agit que de pierres, de statues, et qu’il n’y a
donc là pas lieu d’en faire un scandale. Pour paraphraser Jack Lang en son
temps : « Il n’y a pas mort d’homme », n’est-ce pas ?
Sauf que s’il ne s’agissait en effet « que » de statues, on
pourrait déjà s’offusquer d’une atteinte au patrimoine artistique national.
Mais il s’agit bien évidemment de bien plus que ça.
Les imbéciles au cerveau de mollusque qui commettent de tels actes font
une action militaire : Ils repoussent sans cesse les limites du territoire
qu’ils contrôlent peu à peu, mètre après mètre. Il convient de ne rien laisser
passer, et désormais, si les Français ne s’organisent pas pour défendre
physiquement ces lieux de culte, il ne faudra plus se plaindre.
Il est temps de mettre en place des rondes, d’installer des systèmes de
video surveillance, bref, de prendre nos RESPONSABILITES au lieu de passer notre
temps à gémir après chaque opération du camp adverse.
Si vous tenez à vos églises, aux statues qui les ornent, aux tabernacles
qui les honorent, il serait temps de le prouver par des actes. Il n’y a pas
d’amour, mais seulement des preuves d’amour.
34 – Profanation et vols dans l’église de Candé, en Maine-et-Loire.
On apprend que des faits très graves se sont produits mardi 19 février
2019 dans l’église Saint-Denis (paroisse Bienheureux-Noël-Pinot).
Mardi 19 février ont été volés à l’église de Candé dans le Maine-et-Loire,
3 calices (2 ciboires) et presque 300 hosties consacrées. L’abbé André
Fillaudeau, curé de la paroisse, a organisé une cérémonie de réparation.
35 – Profanation et vol dans l’église de Sanguinet, dans les Landes.
Le mercredi 27 février 2019, dans l’après-midi, des voleurs ont sévi dans
l’église Saint-Sauveur de Sanguinet, paroisse Saint-Pierre-des-Grands-Lacs. Le
tabernacle a été ouvert et le ciboire contenant des hosties consacrées a été
dérobé. Ils ont aussi pénétré dans la sacristie où ils ont fait main basse sur
plusieurs pièces anciennes d’orfèvrerie religieuse : Un grand calice, une
patène et deux ciboires. L’église est actuellement fermée. Mgr Nicolas Souchu,
évêque d’Aire et de Dax, viendra prochainement célébrer une messe de
réparation. Aucun commentaire dans la presse régionale !
36 – Tags sur un prieuré à Dijon, en Côte-d’Or.
La façade du prieuré de la Sainte-Famille (Fraternité Sacerdotale
Saint-Pie X) à Dijon (Côte-d’Or) a été recouverte de différents tags
provocateurs dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 février 2019. Les guignols
qui ont fait ça on, comme qui dirait, signé leur forfait…
37 – Vol dans l’église de Dangé-Saint-Romain, dans la Vienne.
Des bougeoirs de l’église Saint-Pierre de Dangé-Saint-Romain (Vienne), ont
été volés entre le 24 et le 28 février 2019.
38 – Profanation et vol dans une autre église des Landes.
Outre la profanation et le vol dans l’église Saint-Sauveur de Sanguinet,
une autre église des Landes a été victime de vandalisme et de vol dans les
Landes. Il s’agit de l’église Sainte-Eulalie de Sainte-Eulalie-en-Born. C’est
mon premier signalement d’une malfaisance commise en ce mois de mars qui
commence, puisse-t-il être le seul…
39 – On signale une profanation et des vols survenus dans l’église
Saint-Vincent de Naintré (paroisse Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus en
Châtelleraudais, diocèse de Poitiers).
Voici ce qu’en dit le Père Louis de Villoutreys, curé de la paroisse, dans
un courriel du 1er mars destiné à tous les responsables paroissiaux
des églises :
Le tabernacle de Naintré a été vidé. Je m’en suis rendu compte hier (jeudi
28 février) à l’occasion de l’adoration du jeudi. Le ciboire avec les hosties
et la lunule avec la grande hostie ont été volés. Il s’agit donc d’une
profanation. Les faits ont eu lieu entre dimanche et jeudi (24-28 février). La
gendarmerie est allée sur les lieux. Les faits sont très graves, il s’agit du
Saint Sacrement. À noter que des bougeoirs de l’église de Dangé-Saint-Romain
[église Saint-Pierre] ont été volés cette semaine.
Le tabernacle de l’église Saint-Vincent de Naintré avait déjà été vandalisé
en décembre 2015…
40 – Église vandalisée à Conches-sur-Ouche, dans l’Eure.
On apprend que « L’église de Conches-en-Ouches a été vandalisée. »
Il ne peut s’agir que de l’église Sainte-Foy.
Heureusement, le mois n’a eu que 28 jours cette année…
Bonne fin de journée à toutes et à tous.
Pour info,
I3
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