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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 24 mars 2019

Après les « bêtes », les végétaux !

Des scientifiques se penchent sur les plantes
 
Je n’en mange pas : Je mange les bêtes qui mangent les plantes !
Mais comme tout le monde, j’avais eu ce très beaux livre sur la vie des forêts teutonnes (un best-seller) qui nous avait ouvert les yeux sur le monde de la cellulose (dont on faisait de « bonnes charpentes » pour nos voiliers : Les mâts, c’est passé de mode… le reste aussi, sauf sur le pont… pour « l’habillage » !) : Pas un seul neurone, et pourtant…
Les plantes perçoivent la gravité, le vent et leur position qu’elles peuvent corriger. Pas de doute, elles possèdent une forme d’« intelligence » qui fascine scientifiques et grand public.
C’est d’ailleurs à l’Inra que des « chercheurs » cherchent… à comprendre et savoir.
 
Dans les locaux de l’Inra de Clermont-Ferrand, les installations ont des airs de décor de cinéma pour un film de science-fiction : Dans une sphère de lumière blanche aveuglante, alimentée par plus de 90 néons, un scientifique installe une jonquille inclinée à l’horizontale, maintenue au milieu par un arceau métallique.
Une fois cette boule de lumière refermée, à l’abri de toute autre lumière extérieure dans une structure octogonale digne d’un vaisseau spatial, la plante qui partage le même comportement que l’arbre, va opérer une drôle de chorégraphie.
« Baignant de toute part dans cette lumière, elle ne peut pas l’utiliser pour savoir où est le haut, où est le bas. Pourtant, elle va complètement se redresser vers le haut. Elle perçoit la gravité », constate-t-on.
Personnellement, j’avais déjà fait l’expérience quand j’étais gamin (sans avoir eu à faire « Bac ++++ sciences-cognitives-botaniques ») en renversant un pot de radis, maintenu à l’envers sur la rambarde du balcon de chez mes parents : Les feuilles poussent tout de même vers « le haut ».
J’attends de toucher « le loto dans l’ordre » pour refaire la même expérience sur la station spatiale : Pour le moment, je suis un peu « raide » pour m’offrir le billet…
 
Si les plantes, et donc les arbres poussent droit, ce n’est pas uniquement grâce à l’attraction terrestre où à celle de la lumière du soleil-diurne. L’équipe fait ainsi la découverte d’un autre sens, que l’on croyait pourtant réservé à l’Homme : La « proprioception », autrement dit la perception de la configuration de son propre corps dans l’espace !
(Au moins, j’aurai appris un mot…)
Ce qui n’empêche pas la plupart des végétaux d’aller chercher la lumière nocturne jusque sous les lampadaires publics, se penchant parfois dangereusement sur un côté…
Je me souviens encore d’un post (sur l’ancien blog) où je vous rapportais l’histoire de ce platane qui avait fini par se casser la figure au milieu de la chaussée…
(Peut-être le retrouverai-je, car c’était « horriblement » comique).
 
Dans une autre expérience, les scientifiques auvergnats ont positionné à l’horizontale des « arabettes des dames », une modeste plante servant d’organisme modèle en biologie, avant de les faire tourner sur elles-mêmes pour les empêcher de s’orienter par rapport à la gravité. Résultat, le petit végétal va continuer de pousser de manière rectiligne, sans chercher à se redresser.
« L’arbre perçoit s’il est bien rectiligne ou courbé et a la capacité de se rectifier et de contrôler son équilibre », précise le « scienteux » local.
 
Chose paraît-il encore plus inattendue, l’arbre possède le sens du toucher : En soumettant des plantes à des « impulsions d’air », les chercheurs se sont aperçus que celles-ci savent très bien percevoir le vent et son intensité.
« Un arbre qui va se trouver confronté à un vent inhabituel va réduire sa croissance en hauteur et augmenter sa croissance en diamètre et faire plus de racines », résume l’institut.
Grâce à des électrodes placées sur la tige de jeunes peupliers, ils ont aussi enregistré des réactions électriques, similaires à l’« influx nerveux » chez l’être humain, lorsque ceux-ci ont été fléchis par le vent.
Des informations que ce végétal enregistre dans sa « mémoire », pouvant varier « d’une semaine à un an ».
 
Alors quoi : L’arbre serait-il donc lui aussi « intelligent » ?
L’épineuse question taraude la communauté scientifique.
« Les arbres combinent beaucoup d’informations. C’est plus complexe que de simples réflexes mais est-ce pour autant de l'intelligence ? »
Car d’autres études démontrent encore que les arbres sont capables de percevoir des sons et des odeurs, de distinguer leurs voisins et communiquer avec eux, grâce à une série de capteurs.
Pour percer le mystère et appréhender s’il existe chez les plantes une « intelligence sans cerveau » et éviter tout « anthropocentrisme », l’Inra collabore désormais avec des spécialistes de l’intelligence artificielle.
Car depuis peu, la thématique a trouvé un nouvel écho au sein de la communauté scientifique, restée très longtemps sceptique.
Déjà, je ne sais plus quel philosophe de premier plan bastonnait son chien pour démontrer qu’il n’avait pas d’âme, que la souffrance infligée n’entraînait qu’une réponse « purement mécanique »…
Vicieux le mek !
 
« Au début, on nous prenait pour des hurluberlus. Aujourd’hui, on sent un effet générationnel. Nos étudiants, ça les botte ! » pointant aussi « l’effet Avatar », la magnifique fable écologiste réalisée par James Cameron.
L’intérêt se fait aussi sentir auprès du grand public : La preuve avec le succès du livre évoqué ci-avant du garde forestier allemand Peter Wohlleben « La vie secrète des arbres », traduit en plus de 40 langues et vendu à plus d’un million d’exemplaires rien qu’en « Gauloisie-littéraire ».
(Et probablement seulement dans sa version en « francilien-natif »…)
« Nos recherches font tomber le mur que notre civilisation occidentale avait dressé depuis Aristote entre animaux, sensibles et capables de mouvements actifs, et les plantes seulement capables de… végéter ».
« Les plantes sont des êtres pleins de tact, bougeant tout le temps, mais à leur rythme, plus calme que le nôtre ».
Même quand on leur colle du Jerk à la sono…
De toute façon, une plante pousse mieux dans son pot quand on lui dit qu’elle est belle, c’est une évidence !
 
Le handicap d’une plante, c’est qu’elles ne peuvent pas se déplacer.
En revanche, elles savent communiquer entre-elles grâce à des signaux chimiques.
Quand des plantes se touchent par leurs feuilles, elles envoient des signaux chimiques dans le sol qui signalent à leurs voisines d’éviter les zones trop peuplées. C’est ce que suggère une autre étude, suédoise celle-là, portant sur de jeunes plants de maïs.
C’est pour compenser leur vie immobile qu’elles ont développé des mécanismes pour percevoir et répondre à leur environnement : Elles peuvent ainsi détecter la présence de leurs voisines et modifier leur croissance en conséquence.
Dans cette communication entre plantes, les messages sont envoyés grâce à la sécrétion de molécules par les racines.
Par exemple, dans la canopée, les arbres ne se touchent pas et arrêtent leur croissance pour éviter de toucher les autres arbres : C’est le phénomène de « timidité des cimes », qui utilise probablement des messagers chimiques.
Dans une forêt tropicale, on distingue la forêt du haut, à la lumière, avec les sommets des grands arbres de la canopée, et le sous-bois, plus sombre, composé de jeunes arbres, arbustes, fougères…
Qui se contentent du reste de lumière qui leur arrive jusque-là.
Et pour mieux comprendre ces interactions entre plantes, les auteurs ont opéré un stress mécanique sur de jeunes pousses de maïs pour voir quels seraient les changements sur les maïs environnants.
Pour simuler le fait que les plantes entrent en contact, ils ont touché les feuilles de bas en haut, avec une sorte de pinceau, puis ils ont récupéré les molécules sécrétées par les racines dans la solution de croissance.
L’expérience étonnant a été décrite dans la revue « Plos One ».
 
Les auteurs testaient des pousses de maïs qui venaient de germer pour savoir si elles pouvaient détecter des différences dans les solutions de croissance de plantes qui avaient été touchées ou pas. La racine principale des jeunes pousses préférait pousser dans les solutions de plantes qui n’avaient pas été touchées : Elles pouvaient même faire la différence entre les deux types de solutions.
De plus, les plantes transférées dans une solution de maïs qui avaient été touchées répondaient en dirigeant leur croissance vers plus de feuilles et moins de racines que des plantes témoins.
Par conséquent, des perturbations, même brèves, qui ont lieu au-dessus du sol conduisaient à des changements dans la communication souterraine et amenaient les plantes proches à changer leurs stratégies de croissance.
 
Les auteurs signalaient d’ailleurs que les chercheurs en biologie végétale devraient prendre en compte cet aspect lorsqu’ils touchent des plantes lors de leurs expériences, par exemple lorsqu’ils prennent des mesures.
De même, les plantes touchées pendant les expériences de recherche pourraient influencer leurs voisines, et donc affecter les résultats expérimentaux…
 
Bref, pas de doute : Un végétal, c’est un « système » autonome qui réagit aux « inputs » de son environnement.
Mettez-y du Schubert plutôt que du Dvorak et vous verrez la différence…
Car de là à parler « d’intelligence » (la capacité de faire une relation nouvelle entre deux notions « nouvelles »), il y a, à mon sens, une marge…
Un drone doté de système pilotage automatique n’est pas plus « intelligent » que le « pilote automatique » de mon voilier : La pâle aérienne s’incline en fonction de la puissance et de la direction relative du vent et des « risées », pour fait varier « mécaniquement » l’incidence de la pâle immergée. L’objectif est de corriger une abattée ou de contrecarrer un départ au lof, rien de plus !
Uniquement quand les voiles sont « bien réglées » et le vent assez stable, parce que sans ça, le « truc » est vite débordé et fourmillent de tourbillons dans le sillage qui ralentissent le bateau.
De là à inventer le « zéro »…
 
Enfin peu importe tout le pognon dépensé (le vôtre naturellement) pour « éduquer » quelques « têtes-chercheuses » à nous restituer ce qu’on savait déjà depuis des générations et des générations d’agriculteurs.
Ça a au moins le mérite de vous fournir de « la matière » à ce billet.
Alors, maintenant que vous êtes devenus plus « intelligent », il ne me reste plus qu’à vous souhaiter,
 
À toutes et à tous une excellente journée !
 
I3

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