Le rapport du GIEC de 2013
Vous savez, le prix Nobel de la Paix qui vous cause de
« changement climatique » et de « réchauffement global ».
Celui pris à bras le corps par une toute grande partie de
la classe politique des « sachants » qui veulent vous changer la vie
(pour votre bonheur en vous infligeant des taxes à haute densité) :
Changer la société, c’est globalement 30 % du budget de la « Gauloisie-impécunieuse »
puisque seuls 20 % financent le fonctionnement d’un « État de droit
régalien » sous vos tropiques et environ 50 % la « redistribution-sociale » que le monde entier vous envie.
C’est qu’ils y tiennent « au nom de l’avenir »,
du moment que… c’est vous qui payez de force !
Je vous explique : Je range mon bureau monégasque
à l’occasion d’une « tournée hebdomadaire », en vue de préparer mon
départ « post-Brexit » de London.
Ça aussi, ça aura été la « commedia-dell’arte »
du siècle…
Passons…
Donc je fais de la place dans les archives où sont
entreposés des documents inutiles comme fond de documentation et je découvre –
ce que je ne savais pas – que « mon boss-à-moi », il collectionne les
rapports.
Dont celui du GIEC : Il en a des cartons pleins…
Je feuillette l’AR 2013 qui compte 1.535 pages
rédigées en anglais.
Moi et la langue de Shakespeare, on n’est pas très « copain »,
mais j’ai fait des progrès depuis mon exil-londonien.
Et le GIEC, de mon point de vue, ce n’est jamais qu’une
façon comme une autre d’obtenir des subventions et de « forcer la main »
des « décideurs politiques » pour anticiper la « décarbonation »
de l’activité laborieuse des humains en vue d’affronter le prochain « pic
d’extraction de pétrole » qui recule, recule, recule, mais qui arrivera
bien un jour ou l’autre.
Ça permet aussi aux « intelligences » de
rechercher des alternatives crédibles et financièrements à portée de
portefeuilles…
2013, il y a six ans de ça, que j’en reste sur le kul…
Où est la catastrophe cataclysmique climatique annoncée à tue-tête ?
Car, sauf si je fais des contresens (ce qui, en ce qui me concerne, reste
toujours possible), on y trouve des informations « lacunaires » pas
si alarmistes que ça.
Jugez-en vous-même :
Le chapitre 2 (94 pages dont 18 de références) traite
des « évènements climatiques extrêmes ». Il en existe de 9 types :
Les températures ; les précipitations ; les inondations ; les sécheresses ; les
évènements météorologiques locaux sévères (grêle, orages) ; les tempêtes
tropicales ; les tempêtes extratropicales ; les vents ; et les marées (qui sont
traitées dans le chapitre suivant, le n° 3).
– Les températures extrêmes (p. 212) je cite :
« … depuis 1950
il est presque certain que le nombre de
jours et de nuits considérés comme froids a diminué et que le nombre de jours
et de nuits considérés comme chauds a augmenté globalement, pour les régions
terrestres qui présentent suffisamment de données. Il est probable que de tels
changements se soient produits en Amérique du Nord, Europe, Asie et Australie.
Mais ceci est moins certain pour l’Afrique et l’Amérique du Sud car il n’y a
pas assez de données. Il existe une confiance modérée que la longueur et la
fréquence d’épisodes chauds, incluant les vagues de chaleur, ait augmenté
depuis 1950 et il est probable que la fréquence des vagues de chaleur ait
augmenté durant cette période dans de larges parties d’Europe, Asie et
Australie. »
Bien…
Comme en dit « ma nichée », « Papa, je ne comprends pas : Quand on
nous dit qu’on a battu le record de chaleur de 1936, par exemple, ça veut bien
dire qu’il a fait plus froid depuis tout ce temps ? »
Euh…
Le pic de chaleur extrême a été enregistré le 10 juillet
1913 aux USA avec… + 57,7° C au thermomètre, au tout début de l’ère
post-industrielle, donc avant le réchauffement global.
Depuis, plus rien.
« On parle
de fréquence et de moyenne et de médiane »…
Comme elle ne sait pas ce que ça recouvre, je m’en
suis tiré à bon compte pour éviter un « débat enflammé ».
– Les précipitations extrêmes (p. 213) : « Il est probable que depuis 1951 il y ait eu
une augmentation significative dans le nombre d’évènements de précipitations
extrêmes pour plus de régions que l’inverse (diminution significative), mais il
y a de fortes variations régionales et sous-régionales dans les tendances. En
particulier, de nombreuses régions présentent des tendances non significatives
ou négatives, et, lorsque les variations saisonnières ont été prises en compte,
il y a aussi des variations entre saisons (c’est-à-dire plus de tendances
affirmées en hiver qu’en été pour l’Europe). Les tendances les plus nettes vers
des évènements de précipitation plus intenses concernent l’Amérique du Nord
centrale (augmentation presque certaine). Pour l’Europe il est probable qu’il y
ait plus d’augmentations que de diminutions pour de nombreuses régions. »
« Probable », mais sans plus de précisions… « scientifiques » !
– Les inondations (p. 214) : « À l’échelle globale il n’y a pas plus ni
moins d’inondations et la magnitude n’a pas varié significativement. »
Ah tiens donc ?
– La sécheresse (p. 215) : « Il n’y a pas suffisamment d’évidences pour suggérer une tendance
globale depuis 1950. Il est probable que la fréquence et l’intensité des
sécheresses ait augmenté en région Méditerranéenne et Afrique de l’Ouest depuis
1950, et diminué en Amérique du Nord centrale et Australie du Nord-Ouest. »
Ah ? Et où sont les « certitudes »
scientifiques, alors ?
– Les évènements météorologiques locaux sévères (p.
216), grêle et d’orages à petite échelle par exemple : « Les tendances observées ont un faible niveau
de confiance, à cause d’inhomogénéités dans les données et de problèmes dans
les systèmes de monitoring. »
Bien, bien…
– Les tempêtes tropicales (p. 216) : « L’AR4 concluait qu’il était probable qu’il y
ait eu une tendance à l’augmentation dans l’activité des cyclones tropicaux
intenses depuis 1970 de certaines régions mais qu’il n’y avait pas de tendance
claire dans le nombre annuel de cyclones tropicaux.
Depuis,
d’autres analyses et d’autres publications indiquent qu’il est difficile de
tirer des conclusions définitives concernant le niveau de confiance associé
avec les tendances observées avant l’ère satellitaire ainsi que dans les
bassins océaniques en dehors de l’Atlantique Nord. »
On reste curieusement dans le domaine du « probable »…
Sans aucune certitude affirmée.
Un peu plus loin : « Les données actuelles n’indiquent aucune tendance significative pour la
fréquence des cyclones tropicaux au niveau global pour le siècle passé et il
reste incertain si les augmentations à long terme rapportées soient solides, après
avoir pris en compte les variations des méthodes d’observation.(…) Aucune tendance solide dans les nombres
annuels de tempêtes tropicales, ouragans et ouragans majeurs n’a été identifiée
pour les 100 dernières années dans le bassin de l’Atlantique Nord. »
« En
incluant les années 2010/2011 cette tendance devient non significative. Des
tendances significatives ne sont pas observées dans d’autres océans sur de plus
courtes échelles de temps (…). Les
différences entre les études concernant les cyclones tropicaux sont telles
qu’il est très difficile d’établir des tendances à long terme. »
« En résumé,
le présent rapport ne modifie pas les conclusions du rapport SREX : l’activité
des cyclones tropicaux n’a pas augmenté sur le long terme, après avoir tenu
compte des variations dans les méthodes d’observation. Les publications les
plus récentes indiquent qu’il est peu probable que le nombre annuel de tempêtes
tropicales, d’ouragans et d’ouragans majeurs ait augmenté au cours des derniers
100 ans dans le bassin Atlantique Nord. »
Et puis cette remarque très instructive : « Il est virtuellement certain qu’il y
ait une augmentation de la fréquence et de l’intensité des cyclones tropicaux
les plus forts depuis les années 1970 pour cette région. »
Ah ?
Tant que ça reste virtuel…
– Les tempêtes extratropicales (p. 217) : « En résumé, les changements à large échelle
d’intensité pour les cyclones extratropicaux depuis 1900 sont incertains. Il
n’y a pas de tendance claire en ce qui concerne les tempêtes pour le siècle
dernier à cause d’inconsistances entre études ou un manque de données à long
terme dans certaines parties du monde. Les tendances concernant les vents
extrêmes sont incertaines, car les données analysées sont inconsistantes ou de
faible qualité. »
Bien : Circulez, il n’y a rien à voir, une fois
de plus…
– Vitesse du vent en surface (p. 226) : « En résumé, la vitesse du vent de surface
au-dessus des terres et des océans n’a pas changé de manière significative et
il reste de nombreuses incertitudes dans les bases de données et les méthodes
utilisées. »
Idem, bis-repetita…
– Les marées extrêmes (chapitre 3, p. 290) : « Les analyses globales des changements
concernant les niveaux marins extrêmes (les grandes marées) sont limitées, et
la plupart des rapports sont basés sur l’analyse de données régionales. Les
estimations de variations dans les extrêmes sont basées soit sur l’analyse de
données issues de marégraphes locaux, soit sur des prévisions multidécadales a
posteriori en employant un modèle dynamique (WASA-Group, 1998). La plupart des
analyses se sont focalisées sur des régions spécifiques et montrent que les
valeurs extrêmes ont augmenté depuis 1950, en employant diverses mesures
statistiques comme la hauteur maximale annuelle, la hauteur maximale annuelle à
marée haute, le niveau moyen de marée haute mensuel, la variation du nombre de maximas
obtenus lors de tempêtes, ou les changements dans les évènements dépassant le
99ème percentile.
Une
analyse globale basée sur les marégraphes a été réalisée pour des données à
partir de 1970 uniquement avec des données solides, et a montré que la
magnitude des marées extrêmes a augmenté dans toutes les régions étudiées. »
Bien : La Lune se rapprocherait-elle de la
planète ?
Moi, j’avais compris qu’elle s’éloignait
insensiblement…
Conclusions : Sur les 9 types d’évènements
climatiques extrêmes, seuls trois ont probablement augmenté selon le GIEC
:
– Depuis 1950, la longueur et la fréquence d’épisodes
chauds, incluant les vagues de chaleur. Mais seulement au niveau local car on
ne sait rien pour de très nombreuses régions…
– La fréquence et l’intensité des cyclones tropicaux
les plus forts depuis les années 1970 pour l’Atlantique Nord, mais l’évidence
est limitée pour les autres régions du globe… Les augmentations ne sont donc
que locales (Atlantique Nord), et non globales.
– Et finalement, les marées extrêmes, mais encore une
fois, ceci n’est vrai qu’au niveau local…
Pas de quoi fouetter un chat (d’autant qu’il n’y est
pour rien…) !
Pour les 6 autres évènements climatiques extrêmes le
rapport du GIEC est beaucoup, beaucoup plus mitigé, et dit même clairement
qu’il n’y a pas suffisamment d’évidences pour suggérer une tendance globale
depuis 1950 !
Curieux qu’on vous en fasse tout un plat et qu’on
puisse vous taxer sur autant d’incertitudes « scientifiques » et
qu’en plus on l’impute sur les gaz à effet de serre (vous savez, ce couvercle situé
en altitude qui empêche la chaleur de se dissiper dans l’espace) dues aux
émissions de gaz carbonique (celui qui est plus lourd que l’air ambiant que
vous respirez)…
Enfin… passons : Il faudrait rester logique, au
moins un peu !
Je veux également préciser qu’il existe d’autres
publications qui nous montrent que le climat était encore plus extrême dans la
première moitié du XXème siècle… dont l’hiver 1940 resté dans toutes les mémoires (mais situé hors du champ de cette étude-là) !
Kon, ça !
D’où le bienfondé de la réflexion de « ma nichée »…
Et puis les rapports annuels des compagnies
d’assurances qui doivent dédommager les sinistrés vous le démontreront
également. Par exemple, la compagnie AON, dans son « Annual Global Climate
and Catastrophe Report » suggère qu’il n’y a pas plus de cyclones
tropicaux, toutes catégories confondues.
Et pour clore ce billet, allez donc consulter la « International
Disaster Database » qui nous démontre que le nombre de tués causés par le
climat (inondations, sécheresses, tempêtes, incendies, températures extrêmes) ne
fait que chuter depuis 1920 !
J’ai rangé le « bottin » dans son carton, ai
pu « caler » quelques-uns de mes dossiers dans les interstices dégagées et j’en
ai conclu que « tout ça », c’est uniquement un « problème de
riches » situés autour de l’Atlantique-Nord.
Tous les autres ne sont pas vraiment concernés (sauf quand
le sous-sol de leurs « îlots » s’enfonce dans la croûte terrestre…)
Parce que vous avez remarqué, pas un seul mot sur le phénomène
« El Niño » dont on attend pourtant et jusqu’en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi »
un été 2019 plus chaud que de coutume !
Si j’y vais et si je ne meurs pas avant, je vous dirai
à mon retour.
Ça permettra d’aiguiser votre sens critique quand on vous
demandera de « payer » (puisqu’ils ne savent faire que ça…).
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