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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 27 mars 2019

C’est demain que ça se joue…

La situation devient explosive !
 
Non pas sur les marchés financiers qui font « chauffer » les puces de tous les algorithmes de la planète : Les taux se sont inversés et la dernière fois que c’est arrivé, taux court plus haut que les taux longs, c’était en 2007 et vous savez déjà la suite…
Non, je veux parler du Brexit, cette fois-ci.
 
Clairement, dimanche, ils ne parlaient que de ça : Plus d’un million de personnes manifestant dans le calme – et sans l’ombre d’un flic – pour un second référendum sur le « Brexit » entre Hyde-Park (leur « Central-Park ») et Westminster…
Ça avait probablement une autre gueule que les quelques 40.000 « Gilets jaunes » éparpillés sur tout le territoire de « Gauloisie-jupitérienne », face à autant de flic plus les biffins de la « grande muette » postés devant les « places de pouvoirs » avec ordre de tir en cas d’agression…
Et puis dans la foulée, les anti-brexit ont lancé une pétition en ligne : 5 millions en 48 heures !
Là encore, ça a une autre gueule que le million six de contributions au « Grand-débat »…
On n’a décidément que ce qu’on mérite, pas mieux, pas plus !
 
Mais « Théière-Mais » est une têtue (jusqu’à l’autisme-trisomique ?) : Elle ne veut pas entendre parler d’une seconde consultation populaire !
Fin anticipée du RIC même sur les bords de la Tamise…
Elle veut « son accord » pour lequel elle bosse à plein temps depuis deux ans et demi dépassés.
Accord impossible à mettre en œuvre – ils sont de plus en plus nombreux à s’en rendre compte – pour cause d’intransigeances de l’Ulster (mais également des Écossais qui se tiennent en embuscade) et d’un « Speaker » qui s’appuie sur une « jurisprudence » du XVIIème (ou la force du « droit usuel »…) qui refuse d’inscrire à l’ordre du jour un troisième scrutin sur un texte déjà rejeté par deux fois.
Il a raison : Il ne sera jamais voté.
Les parlementaires n’en veulent pas, point-barre.
Et c’est une majorité « trans-partisane » qui dépasse les clivages habituels de la vie politique des Britishs.
 
Par conséquent, et jusque-là, on va tout droit vers un « no-deal » (dont ils ont voté qu’ils n’en veulent pas plus) que beaucoup jugent catastrophique (à tort ou à raison) : La Guinness irlandaise restera dans l’UE (puisqu’elle est brassée à Dublin) et, bien plus grave, il n’y aura que deux jours de stock de PQ (papier hygiénique pour se torcher), sans compter tout le reste.
Pas irrémédiablement inconséquent puisque l’avantage déjà annoncé d’une sortie c’est l’abolition des droits de douane (au moins pour toutes les importations « non sensibles ») alors que jusque-là, il en reste au profit de l’UE pour toutes les importations hors de l’espace économique européen.
C’est-à-dire globalement tout le Commonwealth évanescent et en perdition.
Et puis des accords ont déjà été trouvés pour la pêche, la navigation aérienne, l’importation d’électricité, la défense, les satellites, etc.
 
Et là, réunion d’un cabinet de crise lundi matin.
Selon la presse UK un « coup » serait en préparation pour remplacer « Théière-Mais » par son bras droit (David Lidington) ou Michael Gove (sinistre de l’environnement, déjà pressenti au 10 Downing Street).
Avec ça, elle enregistre le départ de trois secrétaires d’État et sous la pression elle a concédé qu’elle démissionnerait si son deal était finalement voté par le Parlement cette semaine.
Ce sera aussi le cas s’il est refusé.
Elle jette l’éponge, somme toute.
 
Mais entre-temps, dans la soirée, le Parlement aura voté un amendement lui permettant de reprendre le contrôle des prochaines étapes du « Brexit », infligeant un nouveau camouflet à « Théière-Mais ».
Attendez, on est chez les fous : Ils ne veulent pas de l’accord adoubé par les 27 réunis à Bruxelles la veille du week-end en un sommet « spécial », ils ne veulent pas « sortir » sans accord, ils ne veulent pas du « Back-stop » mais pas plus d’une frontière « en dur » entre les deux Irlande et l’UE ne peut pas aller plus loin dans ces concessions…
Ils font quoi ?
 
Ils votent un amendement, adopté par 329 voix, contre 302, leur permettant d’organiser aujourd’hui mercredi une série de votes indicatifs, « indicatifs » seulement, sur la forme que doit prendre le « Brexit » : Maintien dans le marché unique, nouveau référendum, voire annulation de la sortie de l’UE.
Trois options et pas une de plus.
Notez qu’ils ont quinze jours devant eux pour enfin dire ce qu’ils veulent, jusqu’au 12 avril, pas au-delà.
Soit ils votent pour le maintien dans l’UE ou l’annulation de la sortie et tout cela sera comme si ça n’avait jamais existé ; soit ils votent pour un second référendum à organiser dans l’urgence.
Et là, deux options : Les Britanniques n’ont pas envie de retourner aux urnes pour élire leurs eurodéputés et le 22 mai, c’est plié, ils se cassent sans accord.
Soit les britanniques finissent par s’accepter dans l’UE et c’est comme si on avait pissé dans un violon depuis juin 2016…
Dans tous les cas « Théière-Mais » se casse, même si en principe elle ne peut plus être « délogée » pendant une année (ni par ses opposants ni par son propre parti).
Il y a une quatrième option à la main de la « première-sinistre », c’est de convoquer des élections anticipées pour remettre un peu d’ordre dans les esprits, mais c’est risqué, d’autant que le calendrier est « serré ».
 
Naturellement, hier dans les journaux, elle s’en prend pour son grade.
« Humiliée par une rébellion chez les tories, tandis que le gouvernement se prépare à des élections anticipées », écrit le Times (conservateur).
The Sun, quotidien populaire pro-Brexit, parle lui d’« humiliation pour Theresa May qui perd le contrôle du Brexit au profit de députés remainers » (qui veulent rester dans l’UE).
Présentée comme « perdante à tous les coups », ce vote intervenait alors qu’elle cherchait encore des soutiens pour faire voter son accord de divorce si durement négocié avec Bruxelles.
 
En fait, le Parlement reprend la main dans un sursaut de « démocratie-représentative » de ce qu’est un vrai « régime Parlementaire ».
Je rappelle qu’un régime Parlementaire, c’est le Parlement qui contrôle le gouvernement (et non pas comme en « Gauloisie-éclairée » ou le Parlement vote seulement les textes présentés par le gouvernement, et que quand ils te vous font des « enquêtes parlementaires » ça les met tous en transe !).
L’avantage du système c’est seulement quand le scrutin uninominal est à un seul tour et par circonscription pour sortir des majorités claires et stables.
Autrement dit, le bipartisme, Tories/Labour au Royaume-Uni, les « lib-dém » n’ayant fait que de la figuration un temps et du temps de « Glaire » et « Camé-Rhône ».
Mais vous aurez noté que les Irlandais et les Ecossais ont réussi à modifier les lignes à la marge.
Ce régime parlementaire est impossible à faire vivre avec une élection à la proportionnelle, même sur liste bloquée : Souvenez-vous seulement de notre IVème République, encalminée par les décolonisations, les tickets-de-rationnement et la « reconstruction » du pays après-guerre, mais encore de nos jours en Irlande et en « Teutonnie », (en « Hispanie », en « Belgie » et pire en « Ritalie » où la carpe et le lapin frayent ensemble) quand finalement un gouvernement finit par émerger après de longues, très longues tractations sur « tapis-vert » à l’occasion de la formation de « coalitions » : On vole à l’électeur son bulletin et on lui dit, droit dans les yeux, « merden-cagasse » !
 
Là, le pays est tellement divisé que comme en dit un des trois secrétaires d’État démissionnaire Richard Harrington (industrie) le gouvernement joue « à la roulette » avec « les vies et les moyens de subsistance de la grande majorité de notre peuple » du fait de son « échec à garantir un accord » de sortie.
Lui parle enfin de peuple, pas de nation ou de pays !
Pas de sa faute, puisque les négociations sont closes…
Mais ce régime parlementaire aura réussi à reprendre la main sur l’avenir commun du pays : Ultime humiliation, ce n’est plus au Dowding street que les choses se décident !
En fait, c’est à Bruxelles que ça s’est déjà décidé. L’empire européen aura donné  l’estocade à l’empire britannique (déjà plus que l’ombre de lui-même depuis longtemps : Certains en disent que c’est depuis 1947, quand Londres s’est retiré des affaires du monde en Turquie, voire quand les « ricains » et les « russekoffs » leur auront fait plier les gaules à l’occasion du raid sur le canal de Suez…)
 
Bien conscient de la situation, le « porte-la-parole » du « sinistre du Brexit » aura taclé : « Cet amendement renverse l’équilibre entre nos institutions démocratiques et crée un dangereux et imprévisible précédent pour le futur ».
Avant d’appeler le Parlement à « définir les prochaines étapes » avec « réalisme : toute option envisagée doit être réalisable dans le cadre de négociations avec l’UE », a-t-il souligné.
Acté : Le gouvernement a perdu toute autorité et tout contrôle sur son « Brexit » !
Une petite révolution dans la révolution que représente désormais la puissance des institutions européennes…
Unis on est plus fort, c’est évident…
 
Ceci dit, que va-t-il se passer ?
Dans 17 jours, pas plus, il faut une décision.
Soit les remainers prennent le dessus dans un ultime baroud (annulation ou référendum où le leave est battu) et il ne se passe plus rien…
Soit le « Brexit » est confirmé et ce sera sans accord de divorce en bonne et due forme !
La roulette russe…
C’est dire s’ils sont fabuleux : Y’en a qui s’engagent sur une voie dont ils ne connaissent pas l’issue – et ce depuis le début – et ça se veut diriger le destin d’un pays tout entier !
 
La raison commande l’annulation – comme ça reste juridiquement encore possible – mais les britanniques sont-ils raisonnables ?
« Ce sont les chinois de l’Europe » et ils sont aussi joueurs que les chinois eux-mêmes…
Ils ont joué en juin 2016, ils ont de toute façon perdu.
Le grand gagnant, ça reste l’UE, sans condition ni contestation.
D’ailleurs, on le voit bien dans le « Club Med » (les « Pigs », Portugal, Italie, Grèce, Espagne) : Même les plus eurosceptiques de ces pays sont rentrés dans le rang…
Même en « Gauloisie-sceptique » on n’entend plus parler les « souverainistes », rangés dans les poubelles de l’Histoire.
Plus tard on en dira que c’était « marqué comme ça dans les livres ».
Pour l’heure, ça m’amuse… car il suffisait de comprendre un peu les enjeux et pour ça, il aurait fallu être « didactique ».
Ce que ne sait faire aucun des « sachants » qui vous pompent votre fric, et quel que soit le pays concerné, finalement.
 
Moins drôle, il devient de plus en plus évident que « redonner la parole au peuple », et il ne décide jamais que des konneries infaisables.
On en viendra bientôt à se passer d’élection : Un comble pour les démocraties électives !
« En marche-même-pas-en-rêve » vers la « démocrature », premier pas vers de vraies dictatures de « sachants » à venir.
C’est comme ça et pas autrement : Vous le saviez

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