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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 17 mars 2019

Informations percutantes du mois dernier :

Les abeilles savent faire des additions et des soustractions !
 
Si, même que, Bill Gates envisagerait de créer un environnement « Windows » pour les insectes et autres bestioles…
C’est qu’après les singes, les perroquets, les pigeons (surtout les « pigeons » de « Tagada-à-la-fraise-des-bois ») et les araignées, les abeilles entrent dans le club des animaux maîtrisant le calcul abstrait sans jamais avoir été à l’ékole !
Une faculté dont elles se servent dans leur vie quotidienne.
D’ici qu’elles battent elles aussi nos champions de « Go » et d’échecs, tremblons sur nos certitudes, pôvres mortels que nous sommes !
 
Rappelons qu’en 2018, des chercheurs « Gauloisiens » et « australopithèques » avaient montré et démontré que les abeilles comprenaient le concept de zéro.
Les latins ne savaient pas : Ils disaient « nihil » (rien, nada, nothing, nichts, ничего, τίποτα, ekkert, 沒什麼 ou encore 何も).
Il aura fallu le génie des mathématiciens arabes et quelques siècles de méditations intenses depuis les summériens pour copier les abeilles et inventer enfin le zéro !
La même équipe, issue de la RMIT University de Melbourne et du Centre de recherches sur la cognition animale (CRCA) de Toulouse, récidive donc avec une nouvelle étude parue dans la revue « Science Advances » démontrant que la bestiole aillée pouvait aussi additionner et soustraire.
 
Pour cela, les scientifiques ont utilisé deux couleurs associées chacune à une opération : Bleu pour l’addition, jaune pour la soustraction. L’abeille est alors placée dans un tunnel en forme de Y avec à l’entrée des échantillons de carrés de couleur (par exemple trois carrés jaunes sur fond gris).
Si les carrés sont bleus, elle devra ajouter un carré, s’ils sont jaunes, en retrancher un. À chaque fois, l’insecte est récompensé par de l’eau sucrée s’il emprunte le bon chemin et « puni » par une solution amère s’il se trompe.
Inutile de dire que le sucré, chez les abeilles, ça a plus de succès que la solution amère…
Elles ont vite pigé.
 
Notez qu’il aura fallu d’abord entraîner les abeilles sur une centaine d’essais, pour obtenir un taux de bonnes réponses supérieur à 50 %, reflétant des choix aléatoires, jusqu’à 80 %.
Les chercheurs ont ensuite supprimé le stimulus (eau sucrée) et vérifié que le taux de réussite restait à 70 %.
Afin d’éliminer tout biais expérimental, diverses mauvaises réponses et des carrés de différentes tailles ont été testés.
 
En fait on peut affirmer que les abeilles savent calculer à l’état sauvage ou qu’elles sont juste douées pour l’apprentissage pavlovien…
Selon Aurore Avarguès-Weber, une des auteurs de l’étude, la durée d’entraînement est insuffisante pour créer suffisamment de nouvelles connexions cérébrales.
Selon elle, la manipulation de quantités serait innée et permettrait aux abeilles de créer une carte cognitive de leur environnement, par exemple de savoir que leur ruche est située après la cinquième maison, là où se dressent deux arbres.
Quand il y a des arbres…
Une faculté dont elles se servent dans leur vie quotidienne.
 
Mais ce n’est pas tout de la « vie des bêtes ».
Par exemple, chez les araignées Nephila clavipes, qui sont des araignées vivant en Amérique du Nord et du Sud, les femelles étant de grande taille, elles construisent des toiles pouvant faire un mètre de diamètre et résistantes telles qu’elles peuvent durer des années.
Ce piège est suffisamment fort pour attraper de petits oiseaux même si les araignées ne les mangent pas.
Un pigment jaune dans la soie fait que ces toiles apparaissent dorées dans certaines conditions d'éclairement.
Or, cette araignée attend sagement que des insectes volants se prennent dans ses filets, mais il peut arriver que d’autres araignées viennent lui dérober des insectes.
C’est pourquoi des chercheurs se sont demandé si ces araignées pouvaient se représenter le nombre de proies qu’elles avaient et intégrer la masse représentée par toutes ces proies accumulées dans leurs filets.
 
Là, il s’agit de chercheurs de l’université de Wisconsin-Millwaukee et du Costa Rica qui ont fait une expérience dans laquelle ils ont donné des larves de ver de farine à leurs araignées.
Les scientifiques ont joué sur l’ampleur des garde-manger en faisant varier la taille des proies ou leur nombre, mais de manière à ce que la masse totale soit équivalente. Ils ont alors enlevé des proies et observé le comportement de leurs araignées pour tester sa mémoire.
Leurs résultats ont été publiés dans la revue « Animal Cognition »…
Et ils relatent que l’équipe a alors observé que les recherches de l’araignée augmentaient brusquement en fonction de la quantité de proies volées, plus que si une seule grosse proie était volée !
Conclusion hautement autorisée : Les araignées qui perdent le plus de proies dans leur garde-manger cherchent pendant plus longtemps.
 
Rafael Rodríguez, qui a mené cette recherche, estime que : « Nous pouvons faire la conclusion provisoire que ces araignées possèdent un sens de la numérosité ».
Le concept de « numérosité » décrit la capacité à évaluer le nombre d’éléments sans les compter.
Si ces chercheurs ont pu observer que les araignées augmentent leurs efforts de recherche lorsque de très grosses larves sont retirées, c’est que ça suggère qu’elles peuvent aussi calculer la taille de la proie.
Dès lors, les araignées néphiles semblent donc suivre la quantité de proies de deux manières, par leur nombre et par leur taille, mais s’occupent surtout du nombre de proies. La néphile mémorise la taille de son garde-manger et utilise ces souvenirs pour moduler ses efforts de recherche lorsque des proies lui sont subtilisées.
Fabuleux, n’est-ce pas, même si on n’est pas tout-à-fait dans le calcul mathématique véritable…
 
Par ailleurs, on aura aussi appris (de que je savais déjà pour ma part) que les corbeaux sont des oiseaux très intelligents (ils sont même capables d’évaluer et anticiper la trajectoire de mon « tas-de-boue-à-roulettes »).
D’autres chercheurs ont également découvert que les corbeaux n’utilisaient pas seulement des objets uniques comme outils : Ils peuvent également les construire et les modifier à partir de plusieurs parties individuelles qui sont inutiles lorsqu’elles ne sont pas assemblées.
Et puis ils ont également découvert que les corbeaux planifiaient 3 étapes à l’avance lorsqu’ils utilisent des objets complexes comme outils les rendant capables d’utiliser des techniques sophistiquées pour recueillir leur nourriture.
(L’histoire du « mat en trois coups »…)
 
Dans le cadre d’une étude récente, les scientifiques ont voulu comprendre comment les corbeaux fonctionnent, comment ils pensent, et qu’est-ce qui les menait à confectionner de tels objets de manière si intelligente.
Selon la recherche, les corbeaux calédoniens peuvent ainsi planifier une séquence de trois comportements en utilisant des outils, afin de résoudre un problème.
Il faut savoir qu’au cours des 20 dernières années, les corbeaux calédoniens ont déjà démontré toute une variété de comportements extrêmement intelligents.
Mais découvrir des preuves concluantes de ce qui se passe réellement dans l’esprit d’un animal, reste bien compliqué.
Notez que je parviens moâ-même à comprendre un chat quand il s’exprime en « ritalien ». En anglais, j’ai un peu plus de mal : La chatte de ma logeuse ne s’exprime pas (ou alors avec un fort accent écossais que je ne déchiffre pas encore).
 
Lors d’études précédentes, les « trouveurs-chercheurs » ont donné des problèmes  de plus en plus complexes à résoudre aux corbeaux, afin d’étudier plus longuement leur comportement et leur réflexion. Et ils ont été amenés à faire une distinction entre différents types de planification : La planification directe et la « pré-planification ».
La planification directe implique l’élaboration d’un plan de manière instantanée.
Par exemple, vous effectuez un mouvement, évaluez ses effets, puis vous pensez et vous planifiez le mouvement suivant.
Alors que la « pré-planification », ou « planification préalable », est une véritable planification, donc effectuée à l’avance : Vous planifiez une séquence d’étapes à venir, effectuez une recherche sur deux ou trois étapes, puis vous effectuez ces étapes.
 
C’est donc par ce biais lors de cette dernière étude que les scientifiques ont pu tester les compétences de planification de ces oiseaux. Lors de cette récente expérience, les corbeaux devaient utiliser un bâton court pour faire tomber une pierre d’un tube, puis utiliser cette pierre pour libérer une récompense (de la nourriture) tout en ignorant un autre tube qui contenait un bâton plus long. La principale difficulté de ce problème résidait dans le fait que chaque étape était « indépendante », de sorte que lorsque le corbeau effectuait la première étape du problème, il ne voyait pas encore ce qui allait se passer par la suite, ce qui rend donc une « pré-planification » compliquée. En effet, il y avait dans l’installation un véritable bouclier en bois, l’empêchant physiquement de voir la partie suivante du problème.
Les corbeaux devaient donc se concentrer sur une seule et unique partie du problème, et ce, à chaque étape.
De plus, afin de compliquer davantage les choses, les chercheurs avaient décidé d’échanger la position des deux tubes de manière aléatoire entre les essais.
Comme le problème soumis aux corbeaux était particulièrement complexe, cela signifiait que lorsque ces derniers abordaient ce dernier, ils devaient mentalement deviner où se trouvaient le long bâton, la pierre ou encore la viande, puis utiliser ces représentations mentales pour établir un plan.
En effet, si les corbeaux avaient simplement utilisé la planification directe (soit agir et réfléchir une fois l’acte effectué), ils auraient commis de nombreuses erreurs et n’auraient pas pu avancer de manière optimale.
 
Et ils ont été « exemplaires » : De très nombreux individus se sont comportés de manière exceptionnelle. L’un de ces individus, nommé Jupiter Saturne, n’a jamais commis d’erreur durant cette tâche. Les résultats de l’étude démontrent donc que les corbeaux calédoniens peuvent prévoir jusqu’à trois manœuvres à l’avance.
Les nôtres, je ne sais pas…
 
Il faut savoir que la planification est l’une des capacités cognitives les plus complexes des êtres humains : En effet, c’est en la combinant à l’utilisation des outils complexes, que nous avons réussi à évoluer et à engendrer nos civilisations humaines. Et cette combinaison particulière de capacités cognitives se retrouve donc également chez les corbeaux !
D’ici à ce qu’ils inventent eux aussi toute une civilisation des corbeaux-saturniens, il n’y a donc pas loin…
 
Aidés des araignées capables d’évaluer leurs stocks de nourriture et des abeilles qui te font des additions et des soustractions, les bonobos n’ont qu’à bien se tenir.
Pour ma part, dans ces conditions, je ne suis pas trop inquiet quant au devenir de l’Intelligence, ni même pour l’espèce humaine.
Pour l’une, la relève est donc en marche et pour l’autre, nous avons Bill Gates et son environnement « Windows » là où on désespère de vos « chères têtes-blondes » incapables de faire des calculs simples jusque tard dans leur parcours scolaire…
Notez que je fais partie des cancres, mais moi j’ai des machines pour suppléer à mes carences, justement sous environnement « Windows ».
Merci infiniment à Bill Gates : Même dépassé par les corbeaux et les abeilles, j’arrive encore à battre la machine Chess aux échecs !
Les bestioles ci-susnommées, je ne suis pas sûr.
Rassurant, finalement…
 
Bonne fin de week-end à toutes et tous !
 
I3

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